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2    #1 05/01/2012 20h40

Membre (2011)
Réputation :   54  

INTJ

Un blog à suivre selon moi :
http://actionsordinairesentreprisesextr … r-blog.com

Il y a environ un message par mois. C’est peu mais c’est de la qualité.

Aujourd’hui : présentation de Maisons France Confort

Transparence et déontologie : je n’ai aucun lien avec ce blog ou avec l’auteur !

Message édité par l’équipe de modération (29/03/2021 12h26) :
- modification du titre

Mots-clés : constructeur, hexaom, maisons france confort

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#2 06/01/2012 09h05

Membre (2011)
Réputation :   8  

Très intéressant en effet !

Merci pour ce lien

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#3 06/01/2012 10h06

Membre (2011)
Réputation :   6  

Intéressant. Et votre blog l’est au mois autant ! Je suivrai avec attention vos publications.
2 nouveaux liens ajoutés à mes favoris !

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#4 10/01/2012 19h16

Membre (2011)
Réputation :   48  

MFC semble un cas un peu à part dans le domaine de l’immobilier.

Très intéressant, je vais la surveiller de près, elle semble avoir du potentiel. Quelqu’un sur le forum a-t-il craqué pour cette valeur méconnue (de moi en tout cas !) ?

Merci en tout cas pour le lien.

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#5 12/01/2012 18h04

Membre (2011)
Réputation :   7  

Bonjour,

Suite à la lecture de cette file, je me suis laissé tenter, j’en ai pris 200 à 20 euros.

Avec la situation économique actuelle, on peut évidemment conjectureur que les résultats astronomiques du premier semestre 2010 ne seront pas pérennes, mais tout de même! Pour une action qui côte 20 euros, qui n’a pas de dette et 8 euros nets de cash par action, être capable de sortir presque 2 euros de Rn sur le S1 2010, moi ça m’épate.

Dernier point qui m’a décidé, elle a été quasi divisée par deux par rapport à ses plus hauts de l’année.

On verra si j’ai eu raison…

Zeno.

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#6 12/01/2012 18h14

Membre (2011)
Réputation :   48  

Je vais pas tarder à te suivre, je la surveille heure par heure ! 

Elle est pleine de cash et capable de résister aux crises, 2 atouts importants par les temps qui court dans l’immobilier. En plus elle distribue un dividende honnête et est capable de reprendre de la "value", pour moi elle cumule des qualités qui me plaisent.

J’ai un ordre en cours à 19.45 mais j’ai visé un peu trop bas. J’espère une petite baisse de plus, sinon je pense y rentrer dans les 20 aussi mais en toute petite ligne. Si elle redescend je renforcerais, sinon je garde.

Je suppose qu’elle souffre d’être inconnue par les investisseurs.

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#7 21/01/2012 11h51

Membre (2011)
Réputation :   48  

Bien vu Zeno, à 20 euros c’est une affaire, la voilà qui a enfin décollé. J’ai pris le train en marche, toujours en train d’attendre des baisses hypothétiques qui n’arrivent pas, ça m’apprendra !

Bref, MFC commence à quitter ses plus bas de décembre dernier, elle est encore largement sous-valorisée. Si l’annonce de Sarkozy sur l’immobilier a relancé la machine (coup d’épée dans l’eau ?), espérons que la véritable annonce de relance du secteur sera à la hauteur, auquel cas MFC devrait, en toute logique, retourner au moins dans les 25 euros (+20% de potentiel donc, AMHA, à court terme), où elle se trouvait il y a 3 mois, et également son cours en août 2011 juste après la dégringolade des marchés.

Personnellement, dans un contexte favorable, je la sens capable de revenir au-dessus des 30 (niveau juillet 2011), voir même des 35, qu’elle avait début 2011.

Bref, un joli potentiel de hausse du cours, assortie en attendant d’un dividende tout à fait honnête. Avec du cash plein les caisses et une capacité à résister à la crise de 2008, toutes ces raisons m’ont amenées à entrer sur la valeur pendant qu’elle cote encore raisonnablement.

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#8 26/01/2012 18h06

Membre (2011)
Réputation :   7  

bonjour Philippe77
Il y a deux semaines j’ai finalement pris 300 mfc (pru 20,07 euros), je compte viser 25.
On verra si elle est capable d’atteindre cette cible sous quelques semaines.

Vous avez bien fait de rentrer même si une partie de la fusée était lancée.
J’ai dans les dernières semaines ratées nombre de fusées à cause de ma gourmandise à acheter toujours plus bas : exemple sword, lnc, installux, et dans une moindre mesure inn…
Mon plus grand regret: 2500 seq achetées à 2.8, revendues à 3.6 trop vite: aujourd’hui elle approche des 6! Quel imbécile je fais!
A bientôt
Zeno
je vois en lisant d’autres fils que vous n’êtes pas un fan de fte: il faudrait que vous me désensibilisiez alors car j’en ai encore plus de 7000.

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#9 26/01/2012 18h24

Membre (2011)
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bonjour zeno

25 me parait largement accessible. Moi je vise beaucoup plus haut, je ne revends pas en dessous de 29 ! Pour cause de gros potentiel + dividende pas mal en attendant. Par contre, si elle retouche un jour les 20 euros, cette fois je n’hésiterais pas comme un idiot, je charge la mule. Mais je me plains pas, malgré le ridicule de ma ligne dans mon PF, elle est déjà positive (PRU 21.10).

On a tous des regrets, 2 pour moi : Eurazeo vendu à 25% de PV, bien, sauf que c’était à 32.40 et qu’elle a atteint les 35. Vente trop rapide.

Et aussi Vet’affaires : j’hésitais depuis un moment, pareil que vous, toujours à chercher le moins cher et attendre, et quand j’aurais pu en acheter à 12 j’hésitais, résultat j’ai pris le train en marche à presque 15, quel nul. D’autant plus que j’avais lu sur le blog des daubasses depuis plusieurs semaines ce qui aurait dû me mettre la puce à l’oreille. Le pire : le soir juste avant son décollage, je revois le dossier, me décide à passer un ordre aux environs de 13.50 (de mémoire), juste le jour où je vois qu’une news risque de faire grimper le cours. Ca n’a pas loupé !

Pour FTE, en effet je ne suis pas fan, je ne sais pas trop sur quel pied danser alors je m’abstiens, je préférerais vivendi. Après tout dépend de votre PRU. Elle peut remonter un peu, certainement. Mais jusqu’où ?

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#10 26/01/2012 18h31

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Tant qu’on vend plus cher qu’on achète il ne faut rien regretter…

Je viens de sortir d’AdthinkMedia qui retournera peut etre a 9 comme l’an passé, il y a toujours un gros flux acheteur… J’avais vendu a 4 et assisté en spectateur à la spéculation mais j’ai pu racheter a 3 comme quoi…
Sword Group c’est pas vraiment l’affaire du siècle, rien à regretter… J’hésite a vendre, cette boite ne plait pas au marché, je ne comprends pas vraiment ce qu’on lui reproche mais je dois constater.

Après coup on regrette toujours, mais sur ces petites capitalisations il y a des délis d’initiés en permanence et quand ca plonge on ne sait jamais s’il n’y a pas anguille sous roche, je me suis déjà pris des coups sur le museau en ramassant "au plus bas" (le plus bas c’est 0 est encore ca dure des années avant que vous puissiez déclarer vos MV)

J’ai l’impression que Plativaloire a démarré, je commencais à désespérer…
En ce moment il faut acheter ATP pour ne pas rater les démarrages, pas chercher a gagner quelques centimes.

J’ai de gros espoirs dans les Caisses Régionales. Les deux caisses les plus liquides sont ramassées depuis 1 mois et la première publication est de bonne facture (augmentation du dividende).

Pour FTE et VIV, franchement je n’en peut plus… Cela ne me gène pas qu’une action ne monte pas, mais ces actions descendent tout le temps lentement et sans rebond suffisant. Aujourd’hui il m’a semblé voir FTE a +3%, j’ai failli faire une copie d’écran. Mais il faudrait encore 5 ou 6% pour que je m’allège…
Depuis un an j’ai arrêté ce type de valeurs pour PPR, Technip, Michelin… C’est tellement plus facile…

A 10% de rendement il y a Salvepar, c’est autre chose…


Qui n’a pas vécu dans les années voisines de 1780 n’a pas connu le plaisir de vivre

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#11 26/01/2012 18h49

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bifidus a écrit :

J’ai l’impression que Plativaloire a démarré, je commencais à désespérer…

On dirait, en effet. je suis rentré dessus il y a quelques jours à 17,61, j’ai bien fait. VET plus d’autres me servent de leçon, quand une valeur me plaît et qu’elle est à un niveau très bas et injustifié à mes yeux, j’achète désormais sans attendre le rebond. Quitte à supporter une petite MV si elle descend encore un peu.

Qu’une boite ne plaise pas au marché n’est pas grave, si les fondamentaux sont bons (j’ai bien lu le blog des daubasses !), il faudra juste être patient pour qu’elle remonte. Son heure viendra, même si c’est dans plusieurs mois. Ceci dit je ne connait pas du tout Sword Group.

Au fait c’est quoi ATP (pas trouvé ce code sur Fortuneo) ? (EDIT : quel âne, ATP c’est le type d’ordre, pas une valeur. Désolé)

Heu, cela dit on devrait parler de tout ceci sur le sujet des mégots du compartiment C plutôt qu’ici, on est en hors-sujet.

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#12 02/02/2012 09h40

Exclu définitivement
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Je suis rentré sur MFC un peu tard, vers 22 euros.
Aujourd’hui elle flambe de 10%… (pour le moment)…
Super titre, merci à celui qui l’a repéré… une vraie cash machine..

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#13 02/02/2012 11h29

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ISTJ

Thanx

Comme évoqué dans la description de mon portefeuille, je cible ce secteur du recyclage et de la valorisation des MP.

Je suis intimement persuadé de l’intérêt de ce secteur, compte tenu des besoins des pays emergeats qui nous priveront forcement d’une partie de la production mondiale. Il faudra donc aller trouver ces MP ou elles sont, cet à dire, déjà chez nous, mais sous une forme peu accessible.

J’ai suivis Recyclex pendant longtemps, mais les ex problemes Glencore et compagnie font peser l’incertitude sur le titre. De plus, la situation de cette entreprise est plutôt fragile.

Donc merci pour cette info, qui donne une corde de plus à mon arc, et qui confirme certaines reflexions que j’ai pu avoir ces derniers mois.

Pour la petite histoire, je suis un recycleur à titre personnel, je démonte, je trie tous mes métaux, je recycle autant que possible, et je revends ces MP chez les ferrailleurs. Les quelques centaines d’euros de vente annuelle, sont une grande satisfaction pour moi, ces matieres n’etant pas brulées ou disséminées dans la nature.

C’est je pense un secteur très porteur, soutenu apr la réglementation entre autre. Les déchets D3E (electroniques) pourraient bien être un marché interessant.

A+
Zeb


Tout ce qui peut merder, va inévitablement merder.

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#14 29/02/2012 16h53

Exclu définitivement
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MFC baisse un peu ces derniers temps…
Perso j’ai fais un AR assez rapide 22.5 a 24.5 et j’avais vendu dans le but de me replacer.
C’est donc l’occasion de me replacer, mais y a t il une nouveauté justifiant cette baisse? Ou simple fluctuation due à des vendeurs qui veulent récupérer leur cash pour des valeurs plus liquides..?
Merci

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#15 23/03/2012 09h35

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Il ne faut pas oublier que sur ces petites boites (pas toutes) il y en a qui savent avant nous…
Perspectives assez sombres annoncées avec les résultats.


Qui n’a pas vécu dans les années voisines de 1780 n’a pas connu le plaisir de vivre

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2    #16 10/08/2012 16h51

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Je me suis penché sur MFC hier et le dossier m’a beaucoup plu. C’est mon premier post du genre, merci d’être d’indulgent, les critiques étant tout de même bienvenues.

1) Le business model est bon et simple à comprendre.
2) Construire des maisons est une activité 100% pérenne.
3) La société est leader sur son marché, et elle n’a qu’un seul concurrent de sa taille, les autres étant au mieux 4x plus petits.
4) Sa part de marché est de 4.2%. Il y a de la place pour croître.
5) MFC commence à investir sur un autre segment de marché : la rénovation, notamment thermique.
6) Les contraintes réglementaires croissantes poussent à la montée en compétence et favorisent les gros acteurs.
7) Repose sur un réseau régional. Barrière à l’entrée ?

8) C’est une société familiale.
9) Le bilan est solide, les dettes modestes, le cash important.
10) Les 10 derniers exercices ont été bénéficiaires. Bonne résistance à la crise.
11) Le CA et le RN ont doublé en 7 ans (j’ai comparé des moyennes sur 3 ans N à N-2 vs N-7 à N-9), soit 10%/an.
12) Les acquisitions se font à un rythme régulier. Pas de folie expansionniste.
13) Il y a un programme récent de rachat d’actions pour 10% du capital.
14) La direction s’est privée de rémunération variable durant les années agitées 2007 à 2010.
15) Le rapport annuel est un bijou. La stratégie et les valeurs y sont clairement exposées.

16) Si je devais faire construire ma maison, je m’adresserais à eux !

Le risque principal que je vois est lié à l’actionnaire majoritaire qui pourrait ne pas traiter convenablement les minoritaires.

Le marché de la construction pourrait aussi être longuement déprimé, mais cela accélérerait la concentration.

Et enfin je ne pense qu’il faille s’attendre à une croissance explosive.

Je ne vois sinon vraiment rien de fâcheux, mais peut-être suis-je un peu myope…

Le cours de bourse est dynamique : monté en flèche à 70€ en 2007, effondré à 12€ en 2008, remonté à 38 € en 2011, à 16€ en début d’année, le voici à 23€. M. Market est manifestement paumé, et c’est tant mieux pour nous.

Mon hypothèse d’investissement est la suivante :
- au cours actuel, le PE à 5 ans est de 9, soit 11% de rendement ;
- j’estime que la croissance va continuer au rythme moyen de 10%/an, ce qui me fait grosso modo 20% de rendement total ;
- à un moment indéterminé au cours des 10 ans à venir (et j’attendrai 20 s’il faut), il y aura une phase maniaque du Marché pour une raison quelconque qui me permettra de revendre MFC à sa juste valeur ;
- cette juste valeur, je l’estime aujourd’hui entre 45€ (hypothèse prudente, croissance 5%) et 70€ (hypothèse standard, croissance 10%) ;
- j’estime donc avoir une marge de sécurité d’environ 50%.

Je viens d’initier une position longue pour 2% de mon patrimoine.
Je doublerai la ligne si cours < 18€ et triplerai si cours < 13€.
Je vendrai 50% si cours > 45€ et 50% si cours > 70€ ou meilleure opportunité.

J’aimerais savoir à combien - et surtout comment - la valorisent ceux d’entre vous qui l’ont en portefeuille ou en ligne de mire.

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#17 10/08/2012 22h26

sergio8000
Invité

Très belle entreprise franco-française en effet.

Vous pouvez retirer le cash net de dettes et compter 8 à 10 fois les bénéfices moyens sur une période étendue pour une estimation prudente de la juste valeur.

Il est important à mon sens de prendre un nombre d’années étendu car l’activité est très cyclique. Aujourd’hui, leurs maisons relativement peu chères sont portées par des prix complètement aberrants pour l’immobilier ancien. Si la bulle éclate, on peut avoir un cycle vers le bas. Ainsi, il semble pertinent de prendre un cycle entier.

Par ailleurs, cette société traite très bien ses actionnaires minoritaires historiquement. Je ne vois pas de raison pour que ça change.

 

#18 10/08/2012 23h33

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Vous avez raison, on ne peut ignorer l’éclatement de la bulle immobilière.

Négatif :
- l’ancien redeviendra plus attractif par rapport au neuf,
- l’engouement pour la pierre faiblira.

Positif :
- le prix du foncier va baisser, facilitant l’achat du terrain à construire

Ambivalent :
- une phase difficile facilitera la concentration du secteur (purge)

La dernière bulle a éclaté début 90. Comment trouver des données à analyser ? Ou alors des exemples dans les pays voisins ?

sergio8000 a écrit :

Vous pouvez retirer le cash net de dettes et compter 8 à 10 fois les bénéfices moyens sur une période étendue pour une estimation prudente de la juste valeur.

Je ne suis pas sûr de comprendre précisément votre calcul. Pourriez vous le développer sur l’exemple de MFC ? J’aimerais aussi savoir quelle formule vous utilisez pour moyenner les earnings pour vos calculs de PE (le PE10 à la Case-Schiller équipondéré pour les 10 années ne me plait pas beaucoup) ?

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#19 10/08/2012 23h45

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@ Sinclair
Merci pour votre analyse très claire Sinclair.
J’ajouterai un élément qui contribue à leur avantage concurrentiel: une structure de coût flexible. Une grande part est constituée de frais variable qui leur permet de réduire la voilure quand les temps son difficile.
La valeur comptable par action en 2011 est de 16,51 euros (114,6 MEUR de capitaux propres et 6 937 593 actions),ce qui nous donne un prix/valeur comptable intéressant (1,45 avec un prix de l’action à 24) et donne de la matière sur lequel travailler au ROE de 2011 de 19,8%. Je vais regarder le ROE moyen.
@ Sergio 8000
Merci Sergio pour les conseils pour le calcul de la juste valeur! Clairs et précis "as always"!

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#20 11/08/2012 11h20

sergio8000
Invité

Vous pouvez compter 15-17 millions de résultat net entre 2007 et 2012 en moyenne. 15 avec un multiple de 10 (reflète une certaine qualité et une très faible croissance) vous donne 150 M.
A cela, vous ajoutez le poste cash et équivalent moins les dettes financières (de mémoire environ 70M, à vérifier dans leur dernier rapport). La somme fait 150 + 70 = 220 M.

Cet ordre de grandeur est conservateur et toute bonne surprise aura un effet positif sur l’estimation très approximative que nous venons de faire.

 

6    #21 29/07/2013 10h58

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Bonjour,
voici une contribution sur MFC, n’hésitez pas à dire ce que vous en pensez.

Maison France Confort (MFC) intervient dans le domaine du marché diffus (construction de maisons individuelles). Attention, ce n’est pas un promoteur immobilier (sur des projets très spécifiques ils le sont mais cela ne constitue pas du tout leur activité principale : 1,2% en 2011 et 2,13% en 2010 et leur permet de se démarquer de leurs concurrents qui ont des activités de promotions immobilières plus importantes). C’est tout l’attrait de MFC, ils sont en fait une société de services dans le sens où ils conseillent les primo accédant dans la construction de leurs maisons individuelles et sur le design de leurs maisons. MFC n’achète pas de terrains (c’est le client qui le fait) et pour la construction des maisons, ils ont largement recours à la sous-traitance. Je définirai MFC comme un expert facilitateur dans la construction de maisons individuelles. D’ailleurs ce point en fait son charme et constitue son avantage concurrentielle : pas de stocks, visibilité de l’activité (il faut 17 mois entre la signature du contrat et sa réalisation).

Ainsi, si on arrive à bien comprendre le modèle de développement de MFC on voit que l’on à faire à une entreprise atypique bénéficiant d’un positionnement lui apportant un bel avantage concurrentiel.

Forces

L’importance des frais variables lui permet de s’adapter très facilement aux aléas de la conjoncture. Les frais fixes représentent seulement 12% des coûts! Les frais variables sont  ainsi visibles au niveau des forces commerciales (les VRP représentent en 2011 27,9% des effectifs totaux du groupe). 40% des ventes sont réalisées par les agents commerciaux exclusifs indépendants (des non salariés: frais variables).
Un historique de trésorerie nette positive démontrant la solidité financière de MFC.
                                           2004    2005    2006    2007    2008    2009    2010    2011
Trésorerie nette en en MEUR    32,8    40,7    42,4    28,1    30,6    35,5    48,1    71
Trésorerie nette par action    4,78    5,93    6,17    4,08    4,45    5,15    6,98    10,39

Une expérience forte dans l’assimilation des acquisitions au cours des différentes années.

Une capacité à se recentrer sur son cœur de métier comme l’illustre la cession en 2011 de sa branche d’activité charpentes/menuiserie.

Une dette financière qui a progressé (8 028 KEUR en 2004 contre 44 184 KEUR en 2011) mais qui a suivi en partie les capitaux propres (34 211 KEUR en 2004 et 114 360 KEUR en 2011) et sans oublier que la trésorerie nette positive a doublé sur la même période (+116% exactement). La dette n’est d’ailleurs exclusivement utilisée que pour les opérations de croissance externe.

Un ROE et ROTC élevés dans le temps : un ROE de 28,8% et un ROTC de 18,8% entre 2004 et 2011.

Un nombre d’action stable ces 8 dernières années (6 877 988 en 2004 et 6 835 255 en 2011).

L’importance des actions en autocontrôle
(en 2011, les 102 338 actions représentent 1,5% du capital), ce chiffre est en progression car l’autocontrôle représentait 0,6% en 2009 et 0,6% en 2010. En 2011, il y a eu un rachat de 60 000 actions. La prochaine étape serait idéalement de les annuler.

Une équipe dirigeante qui a su sacrifier sa part variable entre 2007 et 2010 et dont la rémunération variable est incitative: 1,8% du résultat consolidé avant impôts pour le PDG et 0,2% du même indicateur pour le Directeur Générale délégué).

Pas de rémunération des dirigeants avec des stock options.

Simplification de la structure de l’actionnariat: la famille fondatrice (à travers une holding qui a pour nom MFC Prou-investissements) détient plus de 50% des actions.

Un goodwill qui reste faible et stable par rapport au bilan (14,39% en 2011, 15,33% en 2010). Le goodwill concerne surtout l’entité Maisons de la côte Atlantique et un intitulé « autres secteurs » sur lequel je n’ai pas davantage d’informations.

Les stocks restent stables par rapport au CA : 3,7% en 2011, 4,7% en 2010. Il n’ y a pas de stock car les maisons construites sont déjà vendues.

La multiplication des réglementations en termes de construction constitue une excellente barrière à l’entrée (cela renchérit le coût de construction des maisons et seul les acteurs les plus importants pourront faire face/amortir les coûts supplémentaires que cela engendre).

Un développement vers la rénovation à travers l’acquisition de Rénovert qui peut contribuer à réduire la cyclicité de l’activité (on rénove des maisons chaque année quoiqu’il arrive et on profite du stock de maisons existants déjà) et faciliter les ventes croisées.

Faiblesses

Des à-coups dans le versement des dividendes qui montrent un certain pragmatisme (renforcer la situation financière pour mieux profiter des opportunités à l’avenir).
Une clientèle essentiellement constitué de primo accédant qui ont des moyens financiers plus limités.

Dépendance à l’égard de la politique d’aide à l’accession à la propriété: PTZ, prêts bonifiés.

Opportunités

L’importance du BTP en France encourage les politiques à s’assurer que cette activité se porte bien.

Volonté politique d’encourager les français à devenir propriétaire.

La propriété immobilière est considérée comme étant un placement sûr par les français. (Ce n’est pas une opinion personnelle mais on peut le constater).

Des taux d’intérêt historiquement bas.

Un marché des constructeurs en diffus éclaté laissant de belles opportunités de croissance pour les acteurs les plus importants.

Le marché de la rénovation. Mais on n’a pas de chiffres de CA sur Rénovert et lorsque l’on regarde la concurrence le CA reste faible pour le moment.

Menaces

Dépendances aux mesures gouvernementales de soutien à l’accès à la propriété.
Prix des terrains qui ont fortement augmenté. Les particuliers doivent débourser davantage pour acquérir un terrain qui 1/ sont plus difficile à trouver et 2/ renchérit le coût de son projet.

L’activité dépend en partie du climat.

Points intéressants à retenir

-un seul investisseur institutionnel présent historiquement au capital : BTP Capital Investissement (société de capital-risque du groupe Crédit Coopératif) qui détient 0,98% des actions.
- Les CAC sont relativement récents. Pour l’un, le premier mandat date de 2011 et pour l’autre il date de 2008.
-les stocks sont surtout des VEFA (vente en état futur d’achèvement) : en d’autres termes, le produit est déjà vendu et ne restera pas en stock. Quant à la partie lotissements et terrains, il en sera de même.
- en regardant les comptes sociaux/individuels de Maison France Confort S.A, on observe deux changements d’estimations qui ont un impact négatif cumulé de 2,1 MEUR. Les points concernent la détermination de la marge allouée sur les chantiers en cours et la méthode de dépréciation des soldes débiteurs. Une approche plus conservatrice a été retenue et cela me convient !
-  dans le programme de rachat d’actions, il est notamment prévu une annulation éventuelle des actions acquises. C’est une disposition classique mais cela vaut la peine d’être signalé.
- un ratio de distribution qui se situe en moyenne à 38,93% entre 2005 et 2011. J’ai exclus du calcul l’année 2004 où le dividende était supérieur au BNPA.
- La plupart des bureaux de ventes et des centres techniques (hors pavillons d’exposition) font l’objet de locations comptabilisées en charge d’exploitation.
- MFC bénéficie d’importantes PDM en Indre, Bouches du Rhône, le Tarn et le VAR mais moins sur les autres départements ce qui laisse autant de possibilités de développement.
- 76% des clients de MFC sont des primo accédants.

Ne devrait-il pas y avoir une dépréciation de goodwill dans le temps car MFC indique qu’ils ne vont développer que les trois marques nationales, or les autres marques régionales ont été achetées et une part du good will est constituée par le goodwill.
-pas d’indications sur le CA de Rénovert qui doit être non significatif.
- des dépréciations chaque année sur les créances clients sur contrats facturés. C’est un point à suivre. Cela peut s’expliquer en partie par le fait que les clients sont des primos accédants et qu’ils peuvent avoir davantage de difficultés à rembourser.
En KEUR   
Le premier chiffre représente les créances clients sur contrats facturés (brut)     le deuxième la dépréciation et le troisième le pourcentage de dépréciation/créances clients sur contrats facturés

2011    13 743    2 478    18,03%
2010    12 076    1 790    14,82%
2009    11 630    1 755    15,09%
2008    14 247    1 761    12,36%
2007    14 590    1 691    11,59%
2006    12 840    1 457    11,35%
2005    9 677    1 163    12,02%
2004    11 641    1 013    8,70%

Détermination du FCF

D’une part on a les flux nets de trésorerie liés aux activités opérationnelles et d’autres parts les acquisitions nettes d’immobilisations corporelles et incorporelles qui constituent la capex. Je n’ai pas pris en compte les cessions d’immobilisations corporelles car cela me donne 1/ une marge de sécurité supplémentaire et 2/ je considère que ce sont des évènements exceptionnelles et ne relève pas de l’activité normale de l’entreprise.

Pour la capex, j’ai pris les postes acquisitions immobilisations d’équipement et de propriété net (ce dernier terme indique que le solde achats et ventes d’immobilisations a été réalisées. A ce montant je vais appliquer un ratio de 90% pour représenter la part de capex qui est lié à des investissements de maintenance.

J’ai pris ce ratio de 90% en me fondant sur le raisonnement suivant :

-    A la lecture du rapport annuel, on sait que la capex de croissance est celle liée à l’acquisition de concurrents  et qui a pour nom « incidences de variation de périmètre ».
-    Les acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles sont constitués de : réaménagement de la décoration de maisons témoins, de poursuite du renouvellement du parc informatique et de la construction de la Maison Concept MFC 2020. Pour les années précédentes, il s’agit des mêmes thèmes : réaménagement de la décoration, renouvellement de parc informatique mais aussi de la construction de locaux pour les directions régionales. Je considère que c’est surtout de la maintenance.
-    MFC a une politique de rachats de concurrents qui a été très agressive en 2006 et 2007 et qui a bien ralentie depuis.

Année (acquisition net de cash en KEUR)
2004       1 593
2005      108
2006       15 941
2007       8 430
2008       4 724
2009       0
2010       4 087
2011    3 978

Par net de cash, il faut comprendre que MFC rachète des entreprises qui ont de la trésorerie et que celle-ci vient en déduction de l’acquisition. Par exemple, en 2011 le coût initial était de  9 282 KEUR (Actif net acquis plus goodwill) mais les entreprises rachetées avaient 5 310 KEUR de trésorerie.

-    Pour la R&D, elle est abordée mais je n’ai trouvé de chiffre exact. A mon avis, cela reste très faible donc j’ai considéré (peut-être à tort !) que c’est non significatif.

Cela nous donne les données suivantes :
Année     FCF en considérant que 90% des acquisitions d’immobilisations sont des investissements de maintenance

2011 34 404,2
2010    24 292
2009    8 418,9
2008    14 787,3
2007    5 305,2
2006    22 603,8
2005    13 037,1
2004    18 132,2

Sur 8 ans, les acquisitions ont progressé de 56,3%  et les flux nets de trésoreries opérationnelles de 86,5%. Un bon point supplémentaire pour MFC qui voit ses flux de trésorerie des activités opérationnelles progresser plus rapidement que la capex.

La moyenne de FCF sur les 8 dernières années s’élève à 17 623 KEUR.

Les acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles s’élèvent à 2 898 KEUR en moyenne.


Détermination du FCF par action
On obtient les résultats suivants :
Année    FCF par action (I/II)
2011        5,03 EUR
2010        3,52 EUR
2009        1,22 EUR
2008        2,15 EUR
2007        0,77 EUR
2006        3,29 EUR
2005            1,90 EUR
2004        2,64 EUR
FCF moyen par action            2,56 EUR

Détermination du FCF yield ou taux FCF

En fonction du prix de départ/d’acquisition de l’action et avec le FCF par action 2011 et moyen de respectivement 5,03 EUR et de 2,56 EUR, on obtient les résultats suivants :

(I) Prix de référence de l’action   
(II)Taux de rendement FCF avec un FCF 2011 de 5,03 EUR   
(III)Taux de rendement FCF avec le FCF moyen de ces 8 dernières années de 2,56 euros

(I)     (II)          (III)
30    16,78%    8,55%
28    17,98%    9,16%
25    20,13%    10,26%
22    22,88%    11,66%
20    25,17%    12,82%

C’est ici que l’on voit toute l’utilité de prendre un FCF par action moyen car cela permet de prendre en compte un cycle entier pour l’entreprise. L’année 2011 a été une excellente année pour MFC donc si on se fondait uniquement sur cette année notre vision de la FCF serait clairement faussée !

Le taux de 10% est respectivement obtenu à 50,30 euros et 25,60 euros.

Le résultat reste intéressant à partir d’un certain prix… et Mr Marché nous a pendant un bon petit moment offert une belle opportunité d’investissement. Je vous rassure, je suis loin d’avoir acquis au prix parfait !

Un ratio P/FCF 2011 faible mais élevé pour si on prend le FCF moyen démontrant que le caractère cyclique de l’entreprise.

Avec le FCF 2011 de 34 404 KEUR et une capitalisation boursière de 191 387,1 KEUR (6 835 225 actions multiplié par un cours de 28 EUR), on obtient un ratio de 5,56. Si l’on prend le FCF moyen de ces 8 dernières années (17 622 ,6 KEUR) on obtient un ratio de 10,86. 

Les catalyseurs

I.    [youtube]IDENTIFIANT_VIDEO, EXEMPLE : UGD1L_WxOHcIl reste 12 départements en métropole et 5 départements en outre-mer où MFC n’est pas présent.[/youtube] Il reste aussi beaucoup de PDM à développer dans les départements où MFC est déjà présent.

II.    Une mauvaise compréhension par le marché de l’activité de MFC. Il ne s’agit pas d’un promoteur immobilier mais d’un constructeur de maisons individuelles qui ne porte pas les terrains (ils sont achetés par les clients), qui a une visibilité à 17 mois de son carnet de commandes, qui a des frais fixes très faibles (représente 12% des coûts) et qui bénéficie des acomptes de ses clients.

III.    L’importance des acomptes versés par les clients lui permet de faire travailler encore plus la trésorerie. En effet, le poste intitulé « dettes sur contrats en cours » signifie que le solde du contrat est créditeur : la facturation théorique à l’avancement des travaux est inférieure aux appels de fonds. En d’autres termes MFC a reçu davantage de cash de ses clients que l’état d’avancement du chantier devrait permettre. Pour faire plus simple, le client fait une avance de trésorerie à MFC qui peut faire travailler encore plus ce cash.  C’est comme le float d’une compagnie d’assurance : le cash est versé au début mais l’événement (à la différence de l’assurance, on est sûr qu’il surviendra avec la livraison de la maison) n’aura lieu que bien plus tard !

Une excellente capacité à faire travailler la trésorerie (ils reçoivent des fonds à l’avance mais ne les débloquent que bien plus tard: tiens cela ressemble un peu au float d’une compagnie d’assurance!):
Dettes sur contrats en cours
En KEUR Accomptes clients sur chantier en cours   
2004    2 777
2005    3 495
2006    5 322
2007    7 399
2008    4 359
2009    3 057
2010    6 647
2011 7 466

Acomptes clients sur chantier en portefeuille   
2004 4 171
2005 4 399
2006 4 540
2007 3 943
2008 2 633
2009 3 101
2010 3 562
2011 3 079
                           
Ces acomptes permettent à MFC de faire travailler encore plus les fonds reçus en avance.

IV.    Des investissements de maintenance faibles (2 898 KEUR). Dans le RA 2011 (ainsi que les précédents), il est clairement indiqué qu’hormis les opérations de croissance externe, il n’y a pas d’investissement significatif prévu en 2012. Moins de dépenses donc plus de cash.

V.    Annulation des 1,5% d’actions en auto contrôle.

BNPA après annulation des actions   
Résultat net 2011    22 680 000
Nombre d’actions après l’annulation des actions    6 732 917
BNPA après annulation des actions en auto-contrôle    3,37
PER après annulation des actions d’auto-contrôle   
Prix de l’action    28
BNPA après annulation     3,37
PER après annulation    8,31
FCF par action après annulation   
FCF 2011    34 404 200
Nombre d’actions après annulation     6 732 917
FCF par action après annulation    5,1
Taux de rendement FCF après annulation    18,25%
VE après annulation actions en auto contrôle   
Capitalisation boursière    188 521 676
Dettes CT et LT    44 184 000
Trésorerie    115 215 000
EV après annulation des actions    117 490 676
EV/RO 2011    3,35
EV/FCF 2011    3,41

VI.    Augmentation du dividende. Le ratio de distribution demeure faible (38,93%).

En 2012 : dans le RA 2011, il est clairement indiqué qu’hormis les opérations de croissance externe, il n’y a pas d’investissement significatif prévue sur l’exercice 2012.= moins de dépenses donc plus de cash.

VII.    Des provisions service après-vente qui sont constituées de manière statistique et qui ne représentent pas nécessairement un risque de perte.

En KEUR   
(I)Total provisions courantes   
(II)Provisions Litiges et contentieux   
(III)Rapport provision litiges et contentieux// CA   
(IV)Provision Service après vente   
(V)Rapport provision service après-vente// CA
        (I)             (II)          (III)          (IV)           (V)
2011    7 991    4 887    0,84%    3 104    0,53%
2010    6 479    3 995    0,90%    2 485    0,56%
2009    5 487    3 137    0,79%    2 351    0,59%
2008    5 804    3 641    0,73%    2 163    0,43%
2007    4 822    2 861    0,59%    1 961    0,41%
2006    4 343    2 216    0,52%    2 127    0,50%
2005    3 638    1 929    0,59%    1 622    0,50%
2004    2 493    1 542    0,57%       748     0,28%

Il y a certes une progression pour les provisions « litiges et contentieux » mais qui suit l’évolution du CA de MFC. Un point important, les provisions  dites de "Service Après-Vente" sont destinés à couvrir les coûts supplémentaires mis à la charge du Groupe durant une période d’environ 3 à 4 années après la réception du chantier.

Cette provision est constituée sur la base du chiffre d’affaires multiplié par un taux statistique établi sur la base des charges de SAV constatées sur les exercices antérieurs. Ce taux statistique est déterminé chaque année à partir des éléments de référence SAV propres à chaque société du Groupe.

Ainsi, les provisions SAV sont faites de manière préventive et statistique sans qu’il y ait véritablement un problème.

Par ailleurs, leur progression va suivre l’évolution du chiffre d’affaires de l’entreprise et ainsi progresse mais sans qu’il y ait eu une véritable augmentation des problèmes.

Les différents éléments de valorisation :

-    Un ratio VE/RO 2011 très faible : 3,46
-    Un ratio VE/FCF 2011 très faible à 3,53, faible pour 2010 à 6,81 mais qui est plus élevé si on prend la moyenne.
-    Une action qui décote à 33% avec la méthode DFCF.
-    Un FCF yield de 17,98% (avec un cours de 28 euros et avec le FCF de 2011) et de 9,16% (avec le FCF moyen de ces huit dernières années et un cours de 28 euros).
-    Un ratio P/FCF 2011 faible à 5,56 mais plus élevé si on prend le FCF moyen (10,86).
-    Un très bon taux de rendement interne si on utilise la méthode du ROE moyen et la méthode de l’augmentation inter.

Je mettrai à jour avec les chiffres 2012 dès que je retrouve un peu de temps.

Cheers
Jeremy
J’ai des actions MFC.

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2    #22 09/08/2013 16h04

Membre (2011)
Réputation :   48  

Moi ce que j’en pense, c’est que c’est extrêmement complet et détaillé. Bravo !

En complément, il peut aussi être instructif d’aller lire cette interview de J.C. Godet, Directeur Financier de MFC :

Jean-Christophe Godet, directeur administratif et financier de Maisons France Confort: "2014 marquera le point bas".

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1    #23 19/09/2014 14h06

Membre (2012)
Top 20 Actions/Bourse
Réputation :   316  

Hello, une petite mise à jour après la lecture du RA 2013 de Maisons France Confort.

Le CA 2013 a reculé comme prévu avec une baisse dans les maisons vendues.
Pas d’opérations de croissance externe en 2013 ce qui explique la progression de la trésorerie nette de dettes. Pour rappel, ils ont recours à l’endettement pour le rachat de leurs concurrents. L’échéance des dettes est à moins de 5 ans. Ainsi, la trésorerie nette s’établit à 67,1 MEUR soit 9,86 euros par action. Mais c’est un chiffre un peu faussé par l’absence de croissance externe. Après vu que l’allocation de capital ne me semble pas très bonne c’est un point à noter mais auquel on ne peut pas donner une importance démesurée (sauf bien sûr si l’action venait à coter sous la trésorerie nette).

Petite opération de croissance externe début 2014 avec le rachat d’un petit constructeur de maisons individuelles : Bermax avec un CA de 10 MEUR et qui construit 80 maisons par an. MFC continue ainsi sur sa stratégie de « consolideur » du marché de la construction de maisons individuelles.

On notera qu’ils ont aussi développés une filiale de courtage de prêts qui contribue ainsi à donner une solution clef en main pour l’acquéreur. L’activité rénovation (qui a démarrée récemment) a fait un CA de 6 MEUR.

La construction du siège social en PACA a été réalisée (on peut dire pour environ 1 MEUR). Un investissement que je ne trouve pas très pertinent…
On a toujours environ 1,3% de capital en autocontrôle.

En terme de valorisation :
VE/(EBITDA-Capex) : 5,8
FCF 2013 : 22 MEUR. Mais attention il a été bien « boosté » par la variation de BFR (+14,3 MEUR) du fait de la baisse des stocks (impact d’une TVA favorable) et des créances clients. Pour rappel en 2013, cette variation était de -13,2 MEUR.
FCF par action : 3,2 euros.
Taux de rendement FCF : 10,3%.
P/FCF : 9,6.

Pour 2014, MFC prévoit un recul de 7 à 9% du CA et 2015 devrait l’année de la reprise.
L’entreprise continue à optimiser ses coûts pour d’adapter au contexte.

Cheers
Jeremy
Pas d’actions MFC.

Dernière modification par Jeyfox (19/09/2014 15h12)

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#24 10/10/2014 07h57

Membre (2010)
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Top 50 SIIC/REIT
Top 5 SCPI/OPCI
Réputation :   215  

Et au cours actuel (27 €) est-ce intéressant ?

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#25 10/10/2014 09h42

Membre (2012)
Top 20 Actions/Bourse
Réputation :   316  

Bonjour Stéphane,

j’ai été actionnaire de MFC avec un PRU de 25 euros et j’ai vendu à 28 euros.
En résumant les discussions de la file, a partir de 20 euros, la marge de sécurité est forte.
Il ne faut pas oublier que MFC a une allocation de capital que j’estime personnellement comme n’étant pas très bonne (dividendes qui fait le yoyo alors que cela ne coûtait pas trop cher à l’entreprise de le maintenir, mais en même temps construction d’un siège régional dont je ne suis pas persuadé de la pertinence, pas de rachat d’actions alors qu’a une époque cela aurait été relutif).
Par contre opérationnellement, ils savent où ils vont, ils rachètent tranquillement (ils auraient pu être un peu plus offensif en 2008-2009) mais sûrement des concurrents et deviennent ainsi le consolideur du marché.
A mon avis, le FCF 2013 ne doit pas être utilisé comme référence de valorisation.
Cheers
Jeremy
Pas d’actions MFC.
Ceci n’est ni une recommandation d’achat, ni une recommandation de vente. Tout le monde doit faire son homework.

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