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Achat de bureaux : étude de cas

Investissement immobilier de bureaux : analyse d'un cas et des enjeux

Cette discussion porte sur l'investissement dans un immeuble de bureaux, analysant les aspects financiers, juridiques et de marché. Un membre, Pruls, envisage l'achat d'un local de 100m² loué à une association, soulignant la rentabilité potentielle de 10% brut, mais exprimant des incertitudes quant à l'impact de projets de construction de bureaux à proximité. Les participants débattent des avantages concurrentiels d'un tel investissement face à la nouvelle offre : disponibilité immédiate, loyer potentiellement inférieur à celui du neuf, emplacement proche de la gare. La gestion du risque est un point central, notamment concernant la pérennité du locataire et la spécificité du marché des bureaux.

La discussion explore plusieurs aspects clés de l'investissement immobilier de bureaux. Les membres abordent la négociation d'un bail commercial, soulignant l'importance d'analyser le bail existant (durée, conditions de résiliation, charges), et l'impact de la vacance locative. La question de la franchise de loyer est mise en avant, ainsi que les coûts liés aux travaux de remise en état des locaux. La structure de la copropriété est également analysée, mettant en lumière les risques liés à un copropriétaire majoritaire pouvant influencer les décisions.

Des aspects techniques et juridiques sont abordés. Les participants évoquent les réglementations relatives aux bureaux : normes de sécurité, accessibilité, consommation énergétique. Le bilan technique du bien est considéré crucial avant l'achat, ainsi que l'évaluation de la solidité financière du locataire. La discussion s'étend également aux aspects fiscaux liés à l'achat, notamment les frais d'enregistrement et de notaire pour une SCI, mettant en avant la complexité de ce calcul selon le statut juridique de l'acheteur.

Enfin, l'expérience des membres, notamment celle de Bascarol, professionnel du secteur, enrichit la discussion. Il souligne l'importance des travaux de remise en état pour la location (blanchiment), l'impact des normes environnementales et de sécurité sur l'attractivité des locaux, ainsi que les éléments à négocier lors de l'entrée et de la sortie du bail (franchise de loyer, travaux, état des lieux). Il met en lumière la tendance actuelle à consentir des franchises de loyer importantes pour attirer des locataires, ce qui affecte la rentabilité de l'investissement.


1    #26 12/10/2013 16h23

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roudoudou a écrit :

Merci pour votre retour, je comprends donc que dans mon cas :

- Avec une SCI IR (non assujétie à la TVA)

sur un prix de 500KE +5% d’honoraires HT, le prix "tout compris" se situera aux alentours de 560 000 euros ? (500 +5% honoraires +5,09% ddm + 2% notaire)

Je pense que vous devrez payer la TVA sur les 5% d’honoraires HT (de l’intermédiaire commercialisant le bien).
En ce qui concerne les "2% notaires", si j’en crois cette simulation, il sera d’environ 7350€ (si l’acte authentique ne comporte pas de prêt).
Donc le prix "tout compris" devrait se situer vers 562 ou 563 k€.


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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1    #27 13/10/2013 09h19

Membre (2013)
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GoodbyLenine a écrit :

roudoudou a écrit :

Merci pour votre retour, je comprends donc que dans mon cas :

- Avec une SCI IR (non assujétie à la TVA)

sur un prix de 500KE +5% d’honoraires HT, le prix "tout compris" se situera aux alentours de 560 000 euros ? (500 +5% honoraires +5,09% ddm + 2% notaire)

Je pense que vous devrez payer la TVA sur les 5% d’honoraires HT (de l’intermédiaire commercialisant le bien).
En ce qui concerne les "2% notaires", si j’en crois cette simulation, il sera d’environ 7350€ (si l’acte authentique ne comporte pas de prêt).
Donc le prix "tout compris" devrait se situer vers 562 ou 563 k€.

Comme je le pensais c’est un sujet complexe. On m’a transmis ce lien

J’espère ne pas embrouiller les pistes,
Voila une petite lecture pour ce dimanche. Honnetement, je n’ai pas le courage de lire lol

Source : Ordre des Experts Comptables
http://www.oec-paris.fr/documents/1757_ … nfodoc.pdf

Source : Francis Lefebvre
http://www.cms-bfl.com/Hubbard.FileSyst … 270910.pdf

Pascal

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#28 13/10/2013 09h56

Membre (2013)
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Règle des vingtième, ect…

Source :  heuuu un pdf que j’ai sur mon PC qui etait une étude de cas.
Sinon voir Article 210 et 211 du CGI

Ci dessous deux extraits simplifiés

Article 210-I du Code général des impots a écrit :

Lorsque des immeubles sont cédés ou aportés avant le commencement de la 19ième année qui suit celle de leur acquisition ou de leur achevement et que la cession ou l’apport ne sont pas soumis à la taxe sur le prix ou la valeur totale de l’immeuble, l’assujetti est redevable d’une fraction de la taxe antérieurement déduite.
Cette fraction est égale au montant de la déduction diminuée d’un vingtieme par année  civile écoulée depuis la date à laquelle l’immeuble a été acquis ou achvé.
Sont assimilés à une cession ou à un apport la cessation de l’activité ou la cessation des opérations ouvrant droit à la déduction ainsi que le transfert entre differents secteurs d’activité d’un assujetti prévus par l’article 213. Lorsque le droit à déduction n’a été ouvert qu’après la date de l’acquisition ou de l’achevement de l’immeuble, la date de l’ouverture du droit à déduction se substitue à cette date. Lorsqu’un immeuble acquis ou construit en vue de la vente est utlisé directement par l’assujetti, la date de la première utilisation se substitue à celle de l’acquisition ou de l’achevement.

Article 211 du Code général des impots a écrit :

Lorsqu’un bien constituant une immobilisation est cédé ou apporté avant l’expiration des périodes prévues à l’article 210 et que la cession ou l’apport est soumis à la TVA sur le prix total ou la valeur totale du bien, l’assujetti peut opérer une déduction complémentaire si la taxe qui a grevé le bien n’a pas initialement fait l’objet d’une déduction totale.
Le montant de cette déduction complémentaire est égal à la difference entre le montant de la taxe qui a grevé le bien et le montant de la déduction initiale, diminuée d’un cinquièmee par année civile écoulée entre la date à laquelle le droit à la déduction a pris naissance et la date à laquelle la taxe est devenue exigible au titre de la cession ou de l’apport. Pour les immeubles, la diminution est calculée par vingtième.
Lorsque le bien est cédé ou aporté etait exclu du droit à déduction, l’assujetti peut opérer une déduction égale au montant de la taxe qui à grevé le bien diminué d’un cinquième ou d’un vingtième s’il s’agit d’un immeuble, par année civile ou fraction d’année civile écoulée depuis la date d’acquisition, d’importation ou de la première utilisation du bien.
Pour les immeubles affectés à l’habitation, le montant de la déduction est égal au montant de la taxe qui les a grevés.

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