Sujet du jour : rangement et stockage
Tout d’abord, quel est notre besoin de rangement et stockage ? Le besoin dépend de :
Fréquence de déplacement :
- le bricoleur qui retape ou améliore sa RP n’a pas besoin de déplacer ses outils. Il va s’aménager un joli atelier dans son garage, avec établi, rack, tiroirs, etc.
-l’investisseur immobilier qui retape un bien à la fois a besoin de déplacer ses outils, mais assez peu souvent (il change de chantier tous les X mois).
- un artisan qui fait des dépannages ou de l’entretien, lui, peut déplacer ses outils 10 ou 20 fois dans la même journée !
Quantité à déplacer :
- l’artisan qui fait des dépannages ou de l’entretien transporte peu d’outils et fournitures sur lui, mais il a presque toujours de nombreux outils et fournitures dans le camion, "au cas où". Ainsi, il peut voyager léger quand il se présente chez les gens, car il a son petit magasin mobile dans son utilitaire (et ce qui n’est pas dans le camion est à son dépôt ; et ce qui n’est ni dans le camion ni au dépôt est chez le grossiste).
- l’investisseur immobilier qui retape un bien à la fois n’a évidemment pas un utilitaire équipé avec les nombreuses cases dans lesquels les artisans rangent leurs outils et fournitures. Par contre, du fait qu’il intervient sur de nombreux corps de métier, il peut avoir un volume d’outils et de fournitures à déplacer nettement supérieur à celui de l’artisan qui fait un seul corps de métier et qui sait ce dont il aura besoin sur tel chantier.
Sachant que la loi de Murphy a un corollaire qui dit : "si on laisse un outil ou une fourniture à la maison, c’est de celui-là qu’on a besoin". Du coup, on est forcément tenté de voyager avec tout le matos.
Robustesse nécessaire :
- un bricoleur ou un investisseur immobilier se déplace assez peu, et est seul en charge de ses outils. Il peut espérer être soigneux et n’avoir pas besoin d’une robustesse extrême.
- un artisan déplace ses outils toute la journée, plus de 200 jours par an, et il travaille dans des environnements agressifs (chutes, rencontres violentes avec des outils, échaffaudages, etc). Il a donc besoin d’une robustesse extrême pour ses boîtes de transport.
Si ça vous intéresse, je vais vous expliquer où j’en suis :
- pendant longtemps, je bricolais peu (forcément, comme locataire, on a peu l’occasion de pratiquer). Donc je stockais outils et fournitures comme je pouvais : carton, cagettes… C’est peu pratique, de temps en temps un carton se déchire et on retrouve à ramasser des centaines de clous…
- un beau jour, j’en ai eu marre et j’ai acheté des boîtes de rangement de 26 litres "Fitty" de Castorama. Avantages : 1,9 € pièce, standardisé, empilables (même s’il faut bien viser). Inconvénients : pas très solide (mais toujours plus qu’un carton). Mais surtout le GROS inconvénient : il n’y a pas de couvercle adapté. Ca ramasse la poussière, les copeaux… Je n’ai pas trouvé la solution à ce gros inconvénient. Je complète cette quinzaine de boîtes à tout faire avec 3 boîtes à outils thématiques (une "électronique", une "général" et une "menuiserie"), deux grosses boîtes Fitty également mais en 44 litres, et un gros coffre en longueur (pour les outils vraiment longs qui ne rentrent pas dans les plus grosses Fitty). Enfin, l’électroportatif, lui, reste dans les boîtes plastiques dans lesquels il est vendu. Si chaque boîte est bien conçue en elle-même, c’est vrai que ces dizaines de boîte de taille variable, qui glissent les unes sur les autres, et dont on ne peut porter que deux à la fois sous peine d’en échapper, finissent pas être bien peu pratiques.
Toute la question est :
- faut-il continuer comme cela (en mettant une feuille de plastique ou de carton par-dessus les boîtes pour protéger un peu leur contenu, ce qui résoudrait tant bien que mal le principal défaut) ?
- faut-il passer à des systèmes professionnels (avec des boîtes entre 30 et 70 € pièce, sans parler des bacs, séparateurs ou inserts mousse qu’on peut être tenté d’y mettre) ?
- entre les deux, faut-il acheter des boîtes un peu plus solides et avec couvercles, mais en restant dans les gammes des magasins de bricolage ou de Ikea (dans les 10 à 20 € la boîte environ) ?
Du coup, pour essayer de répondre à cette question, j’ai exploré un peu mieux les systèmes professionnels de rangement… Il y a un lien avec l’éléctroportatif pro : les marques d’électroportatifs pro vous fournissent généralement une caisse en plastique "pro" qui vous fait de facto rentrer dans l’un ou l’autre de ces systèmes pro.
Explorons donc (seulement en surface car on pourrait en faire des tartines) les systèmes pro de rangement et de manutention pour outils et fournitures.
1) Tanos et Festool sont des marques allemandes qui font partie du groupe TTS Tooltechnic Systems. C’est un relativement petit groupe, puisque Festool réalise environ 600 millions de chiffres d’affaires annuel alors, que les concurrents ont des chiffres d’affaires qui se comptent en milliards et même bien plus. Tanos fabrique un système de rangement appelé Systainer, utilisé notamment pour les outils Festool mais pas seulement.
La version la plus ancienne « Systainer classic » s’empile et se verrouille, ce qui est pratique et apprécié. Ce système hyper rationnel a contribué à la fascination pour les outils Festool qui sont si chers mais si bien conçus. Mais, dans le système Classic il y avait besoin de clipser et déclipser 4 attaches, ce qui est fastidieux.
Il y a donc de nouvelles versions du Systainer, notamment avec le "T-loc", avec sa poignée en forme de T arrondi, que l’on voit sur les boîtes du bas de l’image suivante :
La poignée rotative a 3 positions : 1 position pour la boîte ouverte, 1 position pour la boîte fermée et verrouillée avec la boîte du dessus, et une position pour la boîte verrouillée avec la boîte du dessus mais ouverte (ce qui permet donc d’ouvrir cette boîte, tout le dessus de la pile formant un seul gros couvercle). C’est très pratique, se manipule d’une main.
Le Systainer se présente sous forme d’une boîte dont la base mesure 40x30 cm, avec 4 hauteurs dénommées I,II, III, et IV, respectivement 105, 157, 210 et 315 mm de haut. Les versions plus hautes du Systainer sont donc un multiple en 1,5, 2 ou 3 de la version la plus basse. On peut donc empiler des boîtes de hauteur différentes et avoir quand même des piles de même hauteur totale.
Il y a une seule poignée sur le dessus.
Il y a 4 emplacements pour étiquettes format cartes de visite de façon à bien identifier le contenu des boîtes.
Compatibilité :
- le T-loc est rétrocompatible avec le système classique. Quand on a des deux, il faut mettre le système T-loc sur le dessus, et les classic sur le dessous (à moins quee ça ne soit l’inverse !)
- 2 caisses Systainer côté à cote tiennent sur un chariot à roue de transport pour des « euro box » empilées (Une "euro box" est une caisse plastique standard de base 40x60 cm. Cette compatibilité est logique puisque la base du Systainer mesure 40 x 30 cm, donc deux côté à côté ça fait 40x60 cm. Cette standardisation "euro" vient de la palette Europe ou EPAL, qui mesure 1200x800 mm. Sur une telle palette Europe, on met 4 "euro box" ou 8 "systainer" par niveau. D’où l’intérêt de ces dimensions standard 30x40 cm.)
Côté électroportatif : Festool commercialise bien sûr ses outils dans des boîtes Systainer. Hitachi et Triton aussi. Metabo, il semble que oui avec le système Metaloc, à vérifier. Makita utilise le système Makpac, basé sur l’ancien modèle de Systainer et les boîtes sont bien compatibles ; mais il semblerait qu’il n’y ait pas d’accord de licence et que Makita ait donc quelque peu piraté le modèle Systainer, d’où le fait que cette compatibilité n’est pas revendiquée officiellement.
La L-Boxx a une histoire différente :
Sortimo est une entreprise allemande (comme Tanos). Grossiste de matériels de fixation (vis, chevilles), le fondateur voit ses clients artisans empiler sachets, cartons, petites boîtes, et identifie donc le besoin d’une boîte de rangement. Il lance en 1973 une valise de rangement métallique qui devient un quasi-standard de l’industrie.
L’entreprise continue à se développer et à innover. Elle travaille notamment à une bonne intégration avec les habillages intérieurs de véhicules utilitaires, pour que tout puisse être fixé pendant les trajets (ordre, rangement et sécurité, on sait que les Allemands ne rigolent pas avec cela). En 2009, elle lance la L-boxx.
Bosch remarque cette L-Boxx et l’adopte pour ses matériels pros dès 2010. La collaboration mène à la création d’une joint-venture avec Sortimo : BS-systems, qui développe la L-boxx en cherchant notamment à la fourguer à un maximum de partenaires (exemples : Förch, Fisher, Buderus…) pour l’imposer en quasi-standard de l’industrie. Néanmoins, si le nombre de partenaires est élevé (plusieurs centaines),les marques très connues sont peu nombreuses ; et, côté fabricants d’outils électroportatifs, il me semble que seul Bosch pro l’a adopté (ce qui fait que, si l’on adopte ce système, on n’a pas le choix de sa marque d’électroportatif ; alors qu’en Systainer on peut mixer Metabo, Festool, Makita, Hitachi…).
Description d’une L-boxx :
La base est de taille 445x 358 mm (environ 5 cm de plus dans chaque dimension, par rapport aux Systainer). Les hauteurs sont de 118 mm (nom de modèle : 102), 152 mm (136), 254 mm (238), et 390 mm (374). S’il y a ainsi deux valeurs différentes de hauteur, cela vient des excroissances de 16 mm de haut, situées sur le dessus d’une boîte, dans lesquelles les ergots de la boîte du dessus viennent se clipser. Ainsi, une boîte modèle "136" mesure 152 mm de hauteur "hors tout" mais, dans une pile, son vrai encombrement entre ses deux voisines sera de 136 mm.
Toutes les boxx ont une anse sur le dessus, pour les porter comme un panier ; les versions les plus basses (102 et 136), ont aussi une poignée sur le côté, pour les porter comme une valise.
Les Boxx se clipsent juste en posant une boîte au-dessus de l’autre.
Pour déclipser, en revanche, il faut appuyer de chaque côté donc il faut les deux mains.
Les versions plus hautes du container ne sont pas un multiple entier de la petite version.
Ne tiennent pas sur un support pour euro box. Bosch commercialise un chariot à roues et un diable pliant adaptés au transport de L-boxx empilées.
Comme sur le système T-loc, on peut ouvrir une boîte située plus bas dans la pile sans dépiler ; la pile au-dessus de cette boîte bascule puisqu’elle est fixée sur son couvercle ; attention à ne pas se laisser surprendre par le poids de ce couvercle.
Point commun : L-boxx et Systainer sont en ABS : plastique rigide et solide mais qui peut casser ; certains propriétaires de systainer se plaignent que des morceaux (chips) se sont cassés avec le temps.
Enfin, le géant américain Stanley Black & Decker a deux systèmes :
- le Tstak
- le Tstak ne doit pas être confondu avec le T-loc de la marque Tanos. Ce système est commercialisé dans les marques Stanley Fatmax et Dewalt. Les outils Dewalt sont (parfois) commercialisés dans ces boîtes (sachant que Dewalt est la marque « pro » du groupe, tandis que Black&Decker est la marque grand public, de façon similaire à Bosch bleu et Bosch vert).
Une boîte Tstak a une base de taille 440 x 331,7 mm, ce qui la situe entre les dimensions d’un Systainer et celles d’une L-boxx.
- Le Tough System
- Le Tough System a une base de dimensions 550 x 336 mm. A peine plus profond que le T-stak, il est nettement plus long et plus costaud. Destiné à transporter les matériels et fournitures de chantier. Etanche aux projections d’eau (il y a un joint sous le couvercle). Ils sont en train de sortir le Tough System 2.0.
Tstak et ToughSystem sont en polypropylène, un plastique solide mais un peu plus souple que l’ABS ; pour être plus solide on en met plus épais, ainsi le Tough System revendique des parois de 4 mm d’épaisseur.
Evidemment, ces différents systèmes (Systainer, L-Boxx et Tstak) ne sont pas compatibles entre eux puisque chaque entreprise veut que vous veniez chez eux et que vous y restiez.
Chaque système rivalise bien sûr de nombreux accessoires : tiroirs, séparateurs, bacs, mini-boîtes, inserts en mousse, etc, qui sont bien commodes pour ranger les petits outils et fournitures, mais qui coûtent un oeil.
Un point commun de tous ces systèmes : une fois empilé, ça roule grâce au diable ou au chariot à roues. Mais si on doit les porter, ça devient très lourd et encombrant. Par exemple, l’artisan qui fait des dépannages, souvent en étages sans ascenseur, il va sans doute préférer un sac à outils en tissu avec une bandoulière ; certains sont grands, avec de nombreux rangements, très pratiques. C’est plus léger, et du fait que c’est une base plastique et tissu, on se fait moins de bleus, alors que ces grosses boîtes rectangulaires, on n’arrêt pas de s’en mettre des coups dans les jambes !
Au final, est-ce que le particulier ou même le bricoleur très sérieux ont besoin de tels rangements pros ? Sachant que même les artisans ont très rarement un ensemble harmonisé de tels boîtes (on voit très rarement une entreprise débarquer sur un chantier avec une pile de boîtes toutes compatibles et toutes de même couleur) ?
Et vous, où en êtes-vous côté rangement, stockage, logistique ? Quels choix avez-vous faits ?
Edit pour ajout de :
Post-scriptum : relation entre électroportatif et boîtes de rangement.
Dans l’électroportatif grand public, les boîtes plastiques sont souvent conçues exprès pour ce modèle-là. Dans un ensemble d’appareils électroportatifs, il n’y a donc pas deux boîtes pareil. A l’inverse, dans l’électroportatif pro, les boîtes plastiques sont standardisées. C’est l’insert en mousse ou en plastique dur qui est personnalisé pour ce modèle-là.
A priori, choisir telle marque d’électroportatif pro, cela vous marie de force avec tel système de rangement, puisque la boîte de ce système de rangement vous est fournie avec : Bosch pro est fourni avec la L-boxx, Festool avec le Systainer, et Dewalt avec le Tstak.
Pourtant, rester avec cette marque de rangement n’est pas forcément obligatoire. Pourquoi ?
- l’avantage d’utiliser la boîte fournie avec (et son insert pile prévu pour cet appareil-là), c’est que ça tombe merveilleusement bien. Tout est rangé, rien ne bouge. Sauf qu’à l’usage, ces boîtes sur mesure sont passablement énervantes. Souvent, si vous ne remettez pas la poignée, le capot, le câble, les accessoires, exactement à l’endroit prévu, la boîte ne se referme pas. Et ça, c’est énervant. On passe du temps à ranger l’outil exactement comme il était quand il était neuf, ce qui n’a pas grand intérêt.
- A l’inverse, utiliser une boîte de transport non prévue pour cet appareil, ça veut dire que celui-ci va bouger un peu plus dans la boîte. Mais vous pouvez enrouler le fil grossièrement autour de l’appareil, et ça rentre. Vous pouvez laisser la poignée, le capot, les accessoires tels qu’ils sont après l’usage, et ça rentre quand même. Vous pouvez ajouter plein de consommables, et ça rentre quand même.
- utiliser une boîte de transport non prévue pour cet appareil, ça veut dire aussi que vous pouvez mettre plusieurs appareils dans une même boîte. Des appareils relativement petits peuvent très bien cohabiter à plusieurs dans la même boîte. A force de multiplier les appareils électroportatifs, on multiplie le nombre de boîtes. Les empiler avec ces systèmes professionnels qui se clipsent, c’est bien joli, mais ça fait toujours autant de boîtes, ça occupe beaucoup de volume, et on transporte surtout du vide. Alors que grouper les appareils par 4, 5 ou 6 par boîte, ça fait une grosse seule boîte à attraper à la fois, plutôt que plein de petites boîtes, et ça occupe moins de volume au total. Bon, évidemment, dans un tel rangement à plusieurs appareils par boîte, on fera particulièrement gaffe aux appareils qui ont des pièces fragiles et/ou dangereuses (comme les lames du rabot).
De mémoire, j’ai assez souvent vu des artisans stocker leur électroportatif dans des caisses différentes de celle fournie par le fabricant ; et j’ai aussi souvent vu plusieurs appareils électroportatifs entassés dans une seule grosse caisse.
On peut donc, par exemple, acheter du Bosch pro sans L-boxx, puis entasser plusieurs de ces appareils dans une grosse caisse Dewalt Tough System. On peut aussi entasser le perfo (de n’importe quelle marque) et ses nombreux accessoires dans une même grosse boîte bien solide (de n’importe quelle marque). On peut se constituer une caisse à outils où sont rassemblés la perceuse-visseuse et tout ce qui va avec, à savoir un gros assortiment de forêts, fraises, vis et de chevilles ; assortiment qui ne rentrait pas du tout dans la boîte d’origine de la visseuse.
Or, ces systèmes de rangement "pro" veulent vous faire croire qu’ils sont la seule solution "pro", pour ensuite pouvoir vous vendre toute la gamme. Pour savoir quelles sont les solutions "pro", regardons ce que font les pros :
- boîte à outil compacte et portable (souvent en métal, plastique, cuir, ou tissu), pour pouvoir être portée facilement y compris dans les étages sans ascenseur (cas des dépannages nombreux, type serrurier, plombier)
- cohabitation de divers systèmes de rangement acquis au fil du temps (des L-boxx, des Systainer, des cartons, des caisses…)
- en vrac dans le camion (ça existe aussi !)
- rangé dans des grosses caisses qui peuvent parfois être fabriquées maison (par exemple en contreplaqué).
- Flight Case, Pelicase (très utilisées notamment par les gens du spectacle, qui sont des gens généralement très bien organisés)
- Caisse "euro" (30x40 et 40x60) etc.
- le véhicule est la vraie caisse à outil. Je connais un gars qui a une camionnette super bien équipée. Dedans, il y a absolument tout ce qu’il lui faut, bien rangé. De là, il transporte ce dont il a besoin dans une caisse à outils ou un panier à outils, dont l’importance est secondaire, parce que la vraie caisse à outil, c’est le véhicule. Par contre, c’est le mode d’organisation le moins logique et adapté pour un bricoleur amateur, qui ne va pas se constituer un utilitaire dédié avec tous ses rangements.
Voilà, ce post-scriptum est juste pour dire que tel outil rangé très exactement dans sa boîte prévu par le fabricant, c’est très propre, très net, mais que c’est aussi une contrainte. On peut s’en affranchir et développer ses propres modes de rangement. Les pros sont loin d’être tous équipés en systèmes de rangement "pro" mono-marque, tels que les marques essaient de nous les vendre. Il faut donc une bonne dose d’esprit critique pour adopter progressivement le mode de rangement adapté à son besoin.
Pour approfondir :
une présentation en video des 4 principaux systèmes pro (en anglais mais vous pouvez mettre la traduction automatique des sous-titres) : Stacking Tool Box Brand Comparison - YouTube
Une discussion intéressante sur ces 4 principaux systèmes pro (en anglais) : Modular Tool Box Systems Compared: L-Boxx vs. ToughSystem vs. Systainer vs. Tstak
Une discussion très intéressante aussi sur copain des copeaux, avec des réflexions très pertinentes sur le choix des outils et des systèmes de rangement, et qui fournit plusieurs méthodes pour faire un insert en mousse sur-mesure pour adapter un outil à une caisse : Le système Systainer, chez Festool et d’autres - copain des copeaux
Dernière modification par Bernard2K (04/11/2020 09h07)