Diversifier à l'international avec des trackers ?

Shagrath a écrit :

Je voudrais pour les émergents (et sans doute aussi US dans un premier temps) utiliser des trackers en devise locale, investissant réellement dans des actions à haut rendement, avec fiscalité "dividende" et pas "oblig".

Ne m’intéressant plus aux trackers depuis un moment, je peux me tromper.

Mais les trackers iShares étant physiques, vous avez normalement la fiscalité des actions.

Par contre, ils cotent soit en EUR, soit USD.

Voici par exemple un tracker pour le marché chinois :
Site Entry - BlackRock

J’avais déjà écrit à iShares et ils m’avaient rapidement répondu. Demandez leur confirmation pour la fiscalité des dividendes et tenez-nous informé !

IH, pourquoi t’es tu désintéressé des trackers?

Merci, bien vu.

les ETF on peux les mettre dans un pea contrairement au trackers?
je me pose la question car l’aspect diversification peut être intéressant

Romain a écrit :

les ETF on peux les mettre dans un pea contrairement au trackers?

Tracker et ETF c’est synonyme.

Simplebooker a écrit :

Sinon, qu’est ce que la fiscalité dividende et la fiscalité oblig ?

cf. Fiscalité des dividendes de trackers Lyxor

Bjr,

Tjs pas eu de réponse de i shares.

Relance cet après-midi

Cdt

Shagrath

Bonjour,

Comme convenu, je vous fais part de la suite donnée à mon mail envoyé à ishares le 14/10 repris ci dessous :

shagrath a écrit :

Bonjour,

Investisseur particulier je souhaite diversifier mon patrimoine avec des trackers.

Je suis particulièrement intéressé par le tracker iShares Dow Jones U.S. Select Dividend (DE) (GXU)

J’ai bien noté que ce véhicule investissait physiquement dans les actions, qu’il cotait en Dollars et qu’il versait un dividendes trimestriel.

Par contre je souhaiterais avoir des précisions quant à la fiscalité applicable sur les dividendes :
- ces dividendes sont ils considérés comme des dividendes classiques (avec abattement 40% puis 3050 e pour un couple) .
- Ces dividendes seront ils taxés à 15% en prélèvement à la source par l’administration fiscale US ? Si oui peut-on bénéficier d’un crédit d’impôt de l’administration fiscale française pour compenser tout ou partie du prélèvement à la source ?

Je regarde également le tracker iShares DJ Asia/Pacific Select Dividend 30 (IAPD).
Les dividendes versés sont ils considérés comme des dividendes classiques (avec abattement 40% puis 3050 e pour un couple) ?
Pour ces dividendes, comment sont traités les prélèvements à la source puisqu’on est sur plusieurs pays ?

D’avance merci

Salutations

Et voilà la réponse reçu ce jour d’ishares :

ishares a écrit :

Cher Monsieur,

Merci de votre intérêt pour la gamme iShares.

Suite à votre demande, veuillez noter que BlackRock n’agit pas en tant que courtier ou intermédiaire financier.

Pour toute information relative à la fiscalité, merci de prendre contact avec votre conseiller fiscal ou votre intermédiaire financier habituel.

Bien cordialement,

L’équipe iShares.

Ben 2 semaines de délai pour avoir cette réponse !
Ben tant pis pour eux, je rejoins de + en + la position d’IH concernant les trackers !:

InvestisseurHeureux a écrit :

Je préfère mettre le moins d’intermédiaire possible entre moi et ce que je possède. :-)

Dernière modification par Shagrath (27/10/2011 12h49)

Shagrath a écrit :

Ben 2 semaines de délai pour avoir cette réponse !

Il manque la réponse dans votre message…

Effectivement, réponse nullissime. :’-(

Les PE sont bas à cause des incertitudes, baisse de la croissance, problème de liquidité bancaire, beaucoup est camouflé par la dictature ce n’est pas une économie de marché, mais une économie planifiée et déséquilibrée.
A quand le printemps chinois?

En Russie également les PE sont également très bas, mais qui fait confiance à Poutine?

Actuellement beaucoup de bourses émergentes sont basses en raison de la crise économique, mais aussi des printemps qui bourgeonnent.

Pour avoir eu une présentation ce matin d’un économiste d’Exane sur la Chine, je ne foncerai pas tête baissée sur ce pays. L’intervenant évoquait notamment une volonté réelle du gouvernement de réduire la croissance (en fait de réduire l’expansion immobilière délirante) et il pense que l’objectif de 7,6% cette année ne sera pas atteint et qu’on sera à 6,5% l’année prochaine et qu’on se dirige vers une stabilisation à 5% d’ici 3/4 ans. Le gouvernement chinois ne souhaite plus "bêtement" faire une course à la croissance, mais souhaite développer la consommation de sa population (sa demande intérieure). D’ailleurs les ingénieurs à la tête du pays ont été remplacé par un avocat et un économiste, preuve qu’on commence à réfléchir différemment.

A coté de cela, il y a une bulle immobilière, qui en plus d’avoir à se dégonfler tôt ou tard (perte de valeur à encaisser pour les investisseurs), a été créé par des entrepreneurs qui n’ayant plus accès au crédit classique ont eu recours au shadow banking (30% du stock de crédit, 40% des flux du crédit). Ces prêts ont ensuite été packagé (titrisé) pour être revendu aux ménages aisés par les banques avec une promesse de rendement incroyable (8% de moyenne, certains beaucoup plus). Tout cela fleure bon les subprimes de 2008 …

Quant au fait que la crise de liquidité ait été "voulue", oui c’est le cas, mais elle n’a justement pas pu être maintenue plus de 3 jours, preuve en est qu’il y a un réel problème derrière, avec certaines institutions qui sont prêtes à payer des taux interbancaires à 25% sur quelques jours, pour pouvoir assurer le rendement promis par ailleurs sur les produits précités. 

Conclusion: La chine a des réels problèmes à traiter, elle en est consciente et s’y attelle, mais tout cela ne se fera pas dans la joie et sans douleur avec un taux de croissance de 10% ==> vous pouvez oublier le fait de revoir des PE aussi haut qu’ils ont pu l’être par le passé, la chine avance et est en plein changement de paradigme. Si vous souhaitez néanmoins vous intéresser à la Chine, il est peut être préférable de chercher à jouer certains secteurs (consommation de base et nouvelles technologies) et d’en éviter d’autres (industrie et finance notamment).

(Pour nuancer le propos, l’Etat a les moyens de protéger les investisseurs en cas de crise des subprimes bis chez eux, mais les entrepreneurs immobilier qui ont souscrit les dettes, eux c’est moins sur)