Voyons les bons côtés des choses….
Les dividendes en tant que revenus du patrimoine et des placements étaient jusque là soumis aux prélèvements sociaux et à l’IR, avec un abattement au passage qui avait pour but d’"effacer" l’IS. Pour le gérant majoritaire, la nouvelle loi fait considérer qu’il s’agit de revenus d’activité et les assujettit de fait aux cotisations sociales. Un coup de baton pour le gérant affilié au RSI qui se voit rajouter cotisation maladie, retraite de base et complémentaire, allocations familiales, contribution professionnelle, avec toujours CSG et RDS et autres. Reste à savoir si le RSI est la seule solution, puisqu’il existe tout de même de très sérieux arguments tant en droit européen que français pour penser que notre gérant majoritaire est tout à fait libre de s’assurer ou il veut : privé pour la maladie et prévoyance, AV qu’il a surement déjà pour la retraite. Il demeure les allocations familiales et le contribution professionnelle : pour les premières et en dépit de l’obstination du gouvernement qu’il n’avait pas touché à l’universalité du système, donner à certains 25% de ce que les autres recoivent remet sérieusement en cause le caractère de régime légal de la CAF, et donc dés l’été 2015 ce fardeau supplémentaire devrait disparaître.
En bref que ce soit pour l’entrepreneur ou l’investisseur, le statut de gérant majoritaire non salarié de sa société choisissant de se rémunérer via un revenu d’activité exposé aux cotisations sociales est la meilleure des solutions, sous réserve de choisir de cotiser à un système de protection sociale moins glouton.