#1 26/10/2011 18h10
- Jean-Marc
- Membre (2010)
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Cette file est un spin-off du suivi de mon portefeuille, accessible ici : La méthode de Jean-Marc. J’y décris comment augmenter ses revenus futurs par permutations de titres de rendement.
Je me suis demandé si l’on peut modifier cette méthode de sorte que l’on ne soit plus tributaire du dividende. En effet, le dividende en soi n’est pas l’objectif; c’est le moyen de créer un indicateur (le rendement) qui permet de classer des titres entre eux et ensuite d’installer des mouvements pour maximiser la "note" globale du portefeuille.
Le dividende présentant un certain aléa, je me suis posé la question de savoir si d’autres critères (qui ont un sens économique bien évidemment) moins fluctuants et surtout moins incertains, pouvaient conduire à un classement et donc permettre le même chassé-croisé de titres, dans de meilleures conditions.
J’en suis arrivé à l’idée que l’actif net par action pouvait être intéressant. En effet, lorsqu’on achète une action, on achète un ’bout’ de l’entreprise et donc une part de l’actif. Celui-ci peut être négatif (c’est assez souvent le cas) mais à l’opposé, certaines sociétés décotent par rapport à leur actif net. D’où un intérêt à acheter un titre X pour posséder 1,2 X d’actif (par exemple); puis, par le jeu de permutations, disposer de 2X à terme, puis 3X etc. Un moyen sans doute intéressant pour se constituer un patrimoine.
Le problème assez évident est que l’actif d’une société est composé de plein de choses différentes. Echanger AURS contre EIFF vous fait passer d’un stock de caisses enregistreuses à des immeubles de bureau. Est-ce vraiment comparable ?
D’où l’idée de thématiser la méthode : les foncières ont le mérite de disposer d’un actif tangible, avec un ANR publié semestriellement (donc on peut travailler par tranches de 6 mois sur les ANR connus), et assez stable (les variations sont assez modestes, quelques pour-cent chaque semestre).
Inconvénient immédiat : le secteur est assez corrélé et les possibilités de permutation sont sans doute moindres que dans l’approche ’rendement’ que j’expose jusqu’ici. Il semble qu’un peu de rétrospective permettrait de se faire une idée, en faisant le travail de reconstitution sur quelques années et une dizaine de valeurs.
Mais avantage : on peut intégrer des foncières de qualité qui distribuent peu voire pas, et même des foncières étrangères puisque la fiscalité du dividende n’est plus un enjeu direct. En mettant de l’international là-dedans, on récupère sans doute un peu de décorrélation.
Des premières réactions ? En particulier, je suis intéressé à toute donnée sur la corrélation des foncières françaises / internationales…
A vous lire,
JM
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