Tout à fait en phase avec GoodbyLenine.
J’en ai marre des articles annonciateurs de catastrophe, des reportages TV pas suffisamment complets ou documentés, qui indiquent aux gogos qui les lisent ou les regardent ce qu’il faut penser.
Il faut pour chaque cas evoqué, prendre un peu de recul, analyser, prendre tous les paramêtres en compte et arreter de "simplifier" à outrance.
L’exemple des differentes lois defiscalisantes est revelateur : un reportage TV sur Capital qui prend un exemple à "Trifouillis les oies" qui s’est mal passé, et tous les projets immobiliers defiscalisants sont à jeter. Heureusement il reste encore des gens honnêtes dans la profession, qui construisent là où il faut (en fonction de l’offre et de la demande), avec un bon emplacement, des materiaux de qualité, et des plans corrects. En un mot il y a encore de la place pour investir. mais pas n’importe comment. Cela prend du temps de selectionner un bien, et il est vrai que beaucoup d’investisseurs sont pressés et n’y connaissent pas grand chose. Ils sont alors une proie idéale pour des CGPI peu scrupuleux, des promoteurs verreux et autres margoulins avides de commercialiser leurs "nanards".
Etant dans le domaine de la gestion de patrimoine depuis 15 ans, je ne rejette pas systematiquement les investissements immobiliers defiscalisants (cf mon post sur le sujet avec un exemple chiffré). Je prends le temps d’analyser, de compter, et ensuite je suis capable d’emettre un avis.
J’ai la chance d’être sur une ville qui voit arriver tout les ans environ 10 000 nouveaux habitants. Il faut bien les loger, qu’ils soient locataires ou futurs proprietaires. Donc constructions de logements neufs, qui va aider à absorber ce surplus de population. Si la loi Scellier n’existait pas, que serait-il arrivé ? On a la reponse en regardant ce qui c’est passé fin 2008 et debut 2009. Aucun programme ne se vendait, les stocks des promoteurs enflaient, et le secteur de la construction était au bord de l’asphixie, avec à la clé chomage et dépôt de bilan. La loi Scellier a reglé le problème, et les premiers investisseurs ont fait de très belles affaires (mes clients entre autre). Aujourd’hui, avec la remontée des prix, la rarefaction de l’offre, et les diminutions des reductions d’impôts, il faut être beaucoup plus selectif.
Excusez-moi de ce billet "d’humeur", mais j’en ai ras le bol d’entendre des aneries assenées par des soi-disant specialistes (les mêmes qui predisaient la faillite du système bancaire français, le CAC à 1700 points en 2009, le CAC à 10000 points en 2000 etc….)
Voilà, çà va mieux.
Dernière modification par Rodolphe (27/10/2010 11h02)