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1    #1 29/12/2016 16h18

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2017 approche… et ce n’est pas sans rappeler 2007, qui a été un sommet avant la crise des subprimes en 2008.

Alors que tout le monde se félicite de ses bons investissements et de ses très bons rendements ces dernières années (moi le premier), il faut rester humble et se demander, modestement, si le rendement obtenu ne repose pas sur du sable ?

Impossible de prévoir l’avenir, sinon je serai déjà multi-millionnaire. Néanmoins, j’attire à l’attention de la communauté ici, investie en actions, sur quelques réserves quant à la valorisation actuelle des marchés (que je vais schématiser en reprenant le S&P 500) en absolue, et en historique.

Tous ces éléments peuvent être remis en cause, mais la mise en perspective historique me semble salutaire.

1. Le multiple des bénéfice

Actuellement à 28x les bénéfices, le S&P 500 dépasse sa valorisation de 2008. Oui, les taux bas… Mais quand même, est-ce que cela justifie un tel niveau, surtout si les taux repartent à la hausse (cf. actions de la FED) ?


source : www.gurufocus.com

2. Le multiple sur fonds propres (ou price-to-book ratio)


A près de 3x les fonds propres, le S&P 500 approche son sommet à 10 ans. Il y a encore une petite marge pour toucher la folie des années 2000 où le ratio tutoyait alors 5x les fonds propres !


source : www.multpl.com

3. Le multiple de Chiffe d’Affaires (ou price to sales ratio)

A 2x le CA, le S&P 500 explose ses références historiques. Certes, avec la quantité de sociétés technologiques américaines, chaque dollar de CA permet de faire davantage de marge, mais tout de même, nous sommes au plus haut.


source : www.multpl.com

Personnellement, je vends actuellement plus que je n’achète. Le marché est plutôt cher. Il faut se pencher sur quelques anomalies de marché, notamment sur les petites valeurs, pour espérer surperformer sans se surexposer aux gros indices (grosses valeurs). Mais ces valeurs se font, elles aussi, de plus en plus rares…

Cela ne veut pas dire que le marché ne peut pas continuer de monter pendant encore de nombreuses années, mais de mon point de vue, "ce n’est pas hyper sain"et je préfère prendre un peu mes distances. La moindre étincelle, et …

En un mot : méfiance. Ne pas courir après le train (sauf exceptions), et attendre plutôt qu’il revienne dans la vallée pour monter.

Mots-clés : 2017, actions, valorisation marchés


Les Daubasses - Investir sur les petites valeurs avec succès / Graines Voltz : défendre une offre > 40 EUR

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#2 29/12/2016 16h28

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Bonjour

Avez vous pensé a une étude par secteur  ? Je ne peux croire que tous vont baisser ou monter.

Si les taux d’intêret monte  (ce qu’on peut aisément penser) quels sont les secteurs a privilegier ? , les financières je présume.

Ceux a eviter  ? les REITS  mais aussi ?…

Je croirais que le mix Trump, Poutine et pays arabes  ….va generer des etincelles , des flamèches et peut être même un incendie ce qui serait trés favorable a l’or.

Quand au pétrole, je le vois mal bouger  (tout le monde se trompe sur ce genre de prédiction)

Trés dur de se positionner


La fidélité est souhaitable en amour , mais elle est une tare sur les marchés.

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#3 29/12/2016 17h02

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Merci pour cette piqûre de rappel ! En effet les opportunités se font de plus en plus rare, ce qui est assez frustrant, surtout quand on a un cercle de compétence restreint. La patience est plus que jamais requise.

Néanmoins une chose est sûre : les valorisations ne peuvent pas monter indéfiniment donc il est important d’être prêt à dégainer.

Pour ma part j’essaie de m’orienter de plus en plus vers les situations spéciales pour ne pas rester trop en cash et n’immobiliser ce dernier que sur des durées courtes. J’ai récemment arbitré Cnova (5,19$ revendu 5,50$ lors de l’OPA) qui faisait parti d’une opération intra-groupe de Casino quand on y regardait de plus près. 6% de rendement en 3/4 mois par exemple.

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#4 29/12/2016 18h45

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Remarque @FrankInvestor :

En faisant commencer vos figures en 2007 et 2000/2001, vous faites quelque chose qui est à la limite de la manipulation : vous ne fournissez que les données qui permettent (un peu) de renforcer votre thèse, et vous ne permettez pas de réelle mise en perspective historique, tout ceci en donnant l’impression de se baser sur des données représentatives du passé.

Merci de fournir les données sur 30 ou 50 ans (ou plus), et on pourra se faire une idée sur la base d’information historique plus complète (et moins orientée).


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#5 29/12/2016 20h52

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Je me suis fait la même réflexion que GBL à propos de la longueur de l’historique.

En effet, depuis 2000 nous avons à faire à un marché de très forte tendance, quand ça monte, ça monte fort, et idem dans la baisse. Nous avons des conditions sur les taux très particulières, et l’avènement des produits dérivés à probablement impact sur la manière dont le marché valorise les actifs.

Dans ces conditions, pouvoir comparer ces rations depuis le début des années 80 est un grand minimum, afin de voir l’effet du  krach de 87, la bulle de l’immobilier aux début des années 90, la faillite de LTCM, la crise russe, la crise asiatique ……

A+
Zeb


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#6 29/12/2016 21h14

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Aucune tentative de manipulation de ma part sur le S&P 500 ! wink

J’ai pris les graphiques qui se présentaient à moi. Au plus rapide et au plus simple.

Dernière modification par FranckInvestor (29/12/2016 21h33)


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#7 29/12/2016 21h39

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Le problème, c’est qu’une série historique si courte ne permet pas d’en tirer la moindre conclusion. 30 ans d’historique et d’évolution des ratios est un minimum pour pouvoir commencer à émettre des hypothèses.

De Laulanié, dans "Les placements de l’épargne à long terme" explique très bien les biais introduits par les séries courtes dans l’étude des ratios et leur évolution historique.
De Laulanié travaille sur des séries de plus de 70 ans au minimum (après guerre) voir de 100 ans.

Bien que le CAC40 par exemple, date de la fin des années 80, il existe des séries qui reconstituent le CAC40 bien avant cette date. Ces données sont généralement payantes, quand elles sont accessibles. Bien souvent, ces données reconstituées sont jalousement gardées par les sociétés qui les ont reconstruites.

Au niveau des séries liées à des valeurs américaines, on arrive à retrouver des sériés débutant à la fin du 19ème. Maintenant, quid de leur fiabilité, internet véhiculant beaucoup de rêve et d’escroqueries à ce sujet.

Le but de travailler sur une série de 100 ans ou plus et de pouvoir comparer des situations comparables. Avec une série de 15 ans, on compare le krach internet, le krach des subprimes et des mouvements liés à des taux historiquement bas. Donc, en fait rien de comparable.
Sur une série de plus de 100 ans, on peu espérer retrouver des situations non pas identiques (cela n’existe pas), mais comparables ou présentant des similitudes.

FranckInvestor a écrit :

J’ai pris les graphiques qui se présentaient à moi. Au plus rapide et au plus simple.

C’est la ou je pense que GBL voulait en venir. Sur ce type d’étude, "rapide et simple" ne sont pas suffisants pour arriver à émettre des hypothèses.

A+
Zeb

Dernière modification par zeb (29/12/2016 22h09)


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#8 29/12/2016 21h52

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Le problème reste l’arbitrage. Où placer le cash ? Une AV à 1.8 ?
C’est bien le problème.

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#9 29/12/2016 22h18

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GM a écrit :

Le problème reste l’arbitrage. Où placer le cash ? Une AV à 1.8 ?
C’est bien le problème.

Oui, c’est peut être aussi cela qui soutient le marché action ? Choix par défaut, j’en ai bien peur…


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#10 29/12/2016 22h26

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Le risque de défaut d’un Etat, d’un assureur, de blocage des avoirs, etc …  est il correctement rémunéré à 1.8% voir moins ?

Autrement dit, quelle est votre estimation que ces risques se réalisent, et donc, est ce que le jeu en vaut la chandelle ?

La est la question, et c’est aussi une question personnelle.

A+
Zeb


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#11 29/12/2016 22h52

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Toutes les années sont celles de tous les risques, surtout avant même d’avoir commencé ! Seule 2016 ne m’inquiète plus trop même s’il y a encore une séance prévue demain.

Comme je l’ai déjà dit par ailleurs le risque majeur pour 2017 me semble résider dans une hausse trop brutale des taux américains. Avant d’en arriver là, nous devrions avoir un 1er trimestre plutôt satisfaisant : je ne vois pas le rallye actuel s’arrêter au 1er janvier.

A ceux qui trouvent les actions américaines trop chères, pourquoi ne pas arbitrer tout ou partie de leur portefeuille vers les européennes qui sont à un niveau de PER plus raisonnable ?

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#12 01/01/2017 14h07

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IH : message déplacé

Bonne Année au Forum
je dépoussière un topic de 2011 à l’aube de cette année pour lancer cette discussion enrichie de vos interventions.
Bonne Journée de Diète !


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#13 01/01/2017 14h13

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Bonjour, et bonne année 2017 !
Pour préparer cet exercice de divination, j’ai ressorti ma boule de cristal (virtuelle).
J’y ai aperçu l’histoire suivante : chute des cours entre mi-janvier et avril/mai, suivie d’une embellie jusqu’à la fin de l’année.


M07

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#14 01/01/2017 16h41

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Base de réflexion prise dans Le revenu :

Les stratèges de Morgan Stanley ont identifié 37 entreprises dans le monde à privilégier pour les investisseurs en 2017 et 2018. Parmi elles, le constructeur italien Ferrari et trois valeurs françaises.

Les stratèges de Morgan Stanley ont publié une étude avec deux objectifs :

Identifier des entreprises qui présentent le meilleur business model dans leur secteur, susceptible de générer de la surperformance boursière à moyen et long terme.

Utiliser toutes les ressources de Morgan Stanley pour déterminer la sélection, en croisant l’avis des analystes financiers, l’approche quantitative, l’analyse extra-financière ESG et l’opinion des stratèges.

La sélection mondiale de Morgan Stanley comporte dix-huit sociétés américaines, une canadienne, onze européennes, une brésilienne, une indienne et cinq asiatiques, avec un horizon de placement à deux ans, avec une capitalisation boursière médiane de 53 milliards de dollars, un price to book de 3,75 et un PER à douze mois estimé à 16,8.

Un avantage compétitif durable

De nombreux critères d’évaluation sont utilisés pour choisir les valeurs qui concernent la dynamique de croissance, la rentabilité et la solidité du bilan, la valorisation boursière.

La banque tient compte du RNOA (return on net operating assets) qui calcule la rentabilité opérationnelle, les capex rapportés aux dépréciations, la dette nette moyenne sur cinq ans divisée par les actifs.

Morgan Stanley regarde également le price to book (capitalisation rapportée à l’actif net comptable), le cash divisé par la capitalisation boursière, la valeur d’entreprise (dette nette plus capitalisation) rapportée au chiffre d’affaires (« VE/sales »).   

Les stratèges de la banque tiennent aussi compte de la valeur d’entreprise divisée par l’excédent brut d’exploitation (« VE/Ebitda »), le flux de trésorerie après investissement rapporté à la capitalisation boursière (« FCF yield »).

L’ambition de l’étude est d’identifier des entreprises de grande qualité managériale qui bénéficient durablement de leur avantage compétitif.

Ferrari figure dans la sélection de Morgan Stanley

Dans la sélection de Morgan Stanley, on retrouve les actions européennes Ferrari, LVMH, Inditex, Anheuser-Busch Inbev, Nestlé, Technip, Akzo Nobel, Unibail Rodamco, Iberdrola, Atlas Copco, KBC Group.

Les valeurs américaines recommandées sont Amazon, Interpublic Group, Walgreens Boots Alliance,  Philip Morris, Estée Lauder, Pioneer Natural Resources, C.R. Bard, Amgen, Johnson & Johnson, Merck, Boeing, Honeywell International, Facebook, Accenture, Microsoft, Steel Dynamics, JP Morgan Chase, Aflac, et la canadienne Canadian National Railway.

En Asie, les actions conseillées sont  Sinopharm Group, Largan Precision, TSMC, NTT, Orix, plus une indienne, HDFC Bank, et une brésilienne, Kroton Educacional.


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#15 01/01/2017 17h38

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Merci Job.
Barron’s s’est aussi prêté au jeu. Il propose une sélection des meilleurs supports à dividendes pour 2017.


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#16 01/01/2017 17h45

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Moi j’aborderais la question sous un autre angle.

En considérant que tous les ans il se passe des tas d’événements géopolitiques, sociétaux, sectoriels, attentats, crises bancaire ou autre à différents niveaux de gravité, ne pourrait-on pas partir du constat qu’en 2017, il se passera forcément quelque chose d’inattendu (plus ou moins) qui aura une forte incidence négative sur les bourses mondiales ?

Je n’ai pas étudié la question plus que ça, mais peut-on considérer que tous les ans systématiquement, les bourses, à un moment donné durant l’année, chutent plus ou moins, quelqu’en soit la raison.

En suivant cette hypothèse, il devient intéressant d’étudier la possibilité de prendre ses PV dans les premiers mois de l’année, pour disposer non seulement de PV réellement encaissées et non plus virtuelles, mais aussi du coup de liquidités en attente.

Evidemment si rien ne se passe, les bonnes valeurs qui montent continuellement ne baisseront pas et l’attente aura été inutile.

C’est une piste de réflexion parmi d’autres, réservée aux très patients.

EDIT : cette approche n’est pas intéressante pour des actions en PF achetée à un bon prix et distribuant un dividende régulier, et achetées dans une optique de rendement LT.

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#17 01/01/2017 18h03

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Certains en effet identifient des "grey swans", des cygnes gris.

A la différence du cygne noir (dont la conséquence est un krach et qui est imprévisible), le cygne gris est un risque identifié.
Les grands courtiers ont tous plus ou moins fait leur liste pour cette année (le Chine, les élections en Europe, la politique de Trump…).

Il semble que beaucoup de monde pense que les marchés US sont trop chers et que nous aurons des épisodes de volatilité forte en début d’année.

Personnellement je vais garder un peu de VIX avec moi en 2017 pour profiter de cette volatilité ou pour couvrir mon portefeuille pendant ces périodes de volatilité.

Le bull market de 7 ans va t’il se poursuivre? Il semble que les bears ont été se coucher, on ne les entend plus dans les médias, c’est peut-être le signe que le bear market n’est plus très loin… En tout cas c’est ma crainte et je resterai prudent jusqu’aux résultats du premier trimestre.


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#18 06/01/2017 16h35

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Loic Abadie a (copié ? wink ) les mêmes idées que moi. Pour résumer : marchés chers, mais possibilité de trouver encore quelques "anomalies de marché".

Son point de début d’année.


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#19 06/01/2017 16h54

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Personnellement , je vais essayer de rentrer dans des valeurs solides.
J’ai du Total mais j’avoue que rajouter du air liquide ne serait pas idiot si la valeur baisse en deçà des 100 euros.
Pas de renforcement sur Total car le pétrole à son niveau d’équilibre.
Des valeurs solides et défensives en attendait de voir de vraies opportunités…
C’est toujours compliqué les débuts d’année en bourse ,je trouve…

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#20 10/01/2017 15h18

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Il est bon de rappeler que l’année 2016 a été marquée par plusieurs événements politiques importants qui ont pesé sur le secteur bancaire.
Si on se focus sur les banques, il y a eu une forte aversion du risque en début d’année qui s’est traduit par une faible émission obligataire pour les banques et de la volatilité des dettes subordonnées.
Ce fut également la première année de l’entrée en vigueur du bail-in des dettes senior en Europe.
Les inquiétudes sur les créances douteuses et la solvabilité des banques italiennes n’ont pas calmées les marchés.
L’année a continué avec le Brexit en juin qui a surpris tout le marché.

Concernant les banques italiennes, le fait qu’1/3 des obligations bancaires est détenu par les particuliers inquiète davantage. Quand on voit le % de NPL pour Monte dei Paschi à près de 31% avec UBI pas très loin derrière, c’est inquiétant. Pour info Unicrédit en Q3 a environ 10% de NPL!

Que peut-on s’attendre de 2017 ? Les stocks de NPLs dans l’UE atteint des niveaux historiquement élevé, environ 5.5%, dont certains pays ayant des moyennes de créances douteuses >10%.
Leurs rentabilités restent faibles avec peu de chance à mon avis d’amélioration : ROE moyen 5.7% Q2 2016. Ce contexte de taux bas pénalise et le contexte très réglementé étrangle les marges.
Les litiges et amendes viennent en ajouter une couche.

Justement les évolutions réglementaires ne s’arrêtent pas.
- le calcul du ratio CET1 en Europe change. C’est le calcul des actifs pondérés par les risques (RWA) qui va être révisé pour le calcul de ce ratio dans les modèles internes des banques ("bâle 4"). Nécessairement, ce changement devrait se traduire par une augmentation du besoin de fonds propres CET1.
Sans rentrer dans le détail, l’exigence CET1 demandé par la BCE (SREP2017) devrait diminuer tout de même en raison de la mise en place du Pilier 2 Guidance.
- TLAC/MREL: le TLAC qui est applicable aux banques systémiques (G-SIB) devrait être applicable dès 2019. Il faut différencier les émissions TLAC de l’Allemagne, de la France et des autres pays (Japan, US, UK, Suisse). Ces dernières peuvent émettre via leurs banques opérationnelles ou via leurs holdings. A mon avis, il serait préférable d’éviter celles émises par les holdings (pas d’actifs) mais c’est celles qui se développent le plus.
- La hiérarchie des créanciers a donc évolué et à aujourd’hui en plus diffère selon les pays. La commission EU prône une harmonisation de l’approche des banques et recommande de suivre le modèle français avec une nouvelle catégorie de dette senior Tier 3 (éligibles au TLAC/MREL). Par exemple, en Allemagne les encours des dettes seniors non sécurisées et les nouvelles émissions seront "junior" par rapport aux dépôts. Et la France, il y aura ces nouvelles obligations Tier3 "senior-junior" (loi sapin 2). Sur ces dettes Tier3, les spreads sont assez proches des dettes senior mais avec une clause de remboursement anticipée en cas de breach TLAC/MREL. Elles devront être utilisées massivement par les banques françaises en 2017.

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#21 10/01/2017 22h11

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Je pense que rester investi ou vendre est une question de style. J’essaye depuis quelques jours / semaines de chercher les alternatives pour maintenir un portefeuille d’action :

solution 1 : investir sur du très long terme : valeur de croissance etc. (tel que préconisé par Fisher ou Lynch)
solution 2 : investir sur des sociétés momentanément massacrées avec des fondamentaux sains (style Michael Burry)

solution 3 : investir sur des sociétés avec :
- une valorisation faible (PER bas donc avec du potentiel par rapport à la capacité bénéficiaire)
- de faibles attentes marché en termes de croissance court terme
- un solide résultat économique ayant permis à la société de faire des "réserves".

L’idée est que sur ces actions, de mauvais résultats ou un mauvais contexte économique auront un impact négatif limité tandis que la société pourrait tout aussi bien surprendre positivement le marché.
Ce style semble être celui du gérant indépendance et expansion (W. de Prémorel-Higgons).

Il n’empêche qu’identifier des valeurs reste un tâche ardue.

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#22 15/03/2017 21h44

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J’ai assisté à une réunion des gérants de la société de gestion Talence
Optimisme de rigueur pour les marchés actions en 2017 malgré la volatilité attendue liée aux élections.
Je reste donc sur cette longueur d’onde


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1    #23 15/03/2017 22h49

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Se reposer sur le point de vu de tiers (furent-ils des professionnels) n’est-il pas un peu risqué, voir même un peu "simpliste" ? Le statut de "pro" ne permet pas d’anticiper de manière certaine l’évolution des marchés.

Sinon, je viens de relire la file (en diagonale), et j’ai l’impression que la plus part des intervenants à celle-ci se placent majoritairement sur les actions.
Dans le cas où un doute apparaît sur l’évaluation du marché, pourquoi pas s’orienter vers d’autres supports ? Des supports qui auraient l’avantage de permettre la réalisation de gains y compris en cas de marché baissier ? Je pense aux bonus cappés, qui pour certains (dont je fais partie) sont bien moins risqués que l’investissement direct en actions.
Bien choisis sur des valeurs ayant une bonne orientation à la base, ils permettent de sécuriser jusqu’à des baisses de 20 / 25 / 30% des sous-jacents, tout en offrant un rendement brut possible de 8 / 10%.
Certes gagner 8/10% dans un marché haussier où il est possible de faire du 20/25% cela n’est pas très vendeur… mais faire du 8/10% dans un marché baissier de 20%, c’est tout de suite plus sympa.

. le marché prends 20% sur l’année… je saurais me contenter de 8/10% de rendement.
. le marché perd 20% sur l’année… je serais alors très heureux de mon bonus cappé acheté avec 25/30% de marge sous le prix du sous-jacent. Si la performance du bonus cappé est en ligne avec celle du marché, je fais du +8/10%.

Aussi je pose une question qui me semble intéressante :
Plutôt que de toujours vouloir battre le marché quelle que soit son orientation, ne vaut-il pas mieux accepter de faire moins bien dans certaines configurations à priori "favorables" (haussier), si cela permet de sensiblement le surperformer lorsque la configuration devient "négative" (baissier) ?


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#24 15/03/2017 23h07

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ENTP

Neo les informations que vous donnez sur ce bonus capé sont incomplètes.

Vous imaginez ? Pile 8-10% ; Face 20-30% ? Tout les gérants de portefeuille en achèteraient à tour de bras.

Pourtant un tel produit à une espérance de gain négative.

Il y a souvent une barrière désactivante…

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#25 16/03/2017 06h41

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Bien sûr qu’il y a toujours une barrière désactivante.
D’où le fait que je parle d’une marge de sécurité (distance à la barrière) de 20 / 25 / 30%, qui peut permettre de supporter une baisse (maximale) du marché de cet ordre tout en conservant les gains liés au bonus cappé.

En gros si la barrière désactivante d’un bonus se trouve à 30%, que le marché subit une baisse maximale de de 25% et que le sous-jacent suis le marché, alors le bonus reste activé (la barrière désactivante n’étant théoriquement pas touchée). Ça permet un gain de 8/10% (selon le bonus choisi bien sûr… ça peut être beaucoup moins ou beaucoup plus) alors que le marché a dévissé.

Il est évident que ce n’est pas gagnant à 100%, qu’il y a risque de perte en capital, qu’en situation de marché haussier ce n’est pas l’idéal… mais sur un marché flat ou modérément baissier (je ne parle pas de krach) alors il est tout à fait possible de très bien s’en sortir si peu que le bonus ai été pris sur un sous-jacent qui affiche une volatilité raisonnable.


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