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#126 27/05/2017 18h04

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#127 27/05/2017 18h24

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Les Aventuriers de la Vache perdue…
Les Aventuriers de la Vache, perdus… smile


"Il ne faut pas voir les héros de la coulisse. Quand ils coïncident un moment avec leur légende c'est déjà beaucoup."

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2    #128 28/05/2017 08h53

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Comme demandé voici une mise à jour des valeurs ("ce qui compte c’est les valeurs !") :

I) Valeurs moyennes de la part de cheptel en location chez Élevage Patrimoine (1er chiffre) ainsi que la valeur de boucherie et le prix payé à l’achat lors de investissement.

03/2004   : 913 €
03/2005   : 967 €
03/2006   : 983 €
03/2007   : 978 €
03/2008   : 1031 €
03/2009   : 1064 €   / valeur boucherie 31/12/2009 678€ / Prix d’achat payé 1250 €
03/2010   : 1041 €   / valeur boucherie 31/12/2013 694€ /
03/2011   : 1050 €   / valeur boucherie 31/12/2013 755€ /
03/2012   : 1068 €   / valeur boucherie 31/12/2013 803€ /
03/2013   : 1126 €   / valeur boucherie 31/12/2013 846€ /
03/2014   : 1230 €   / valeur boucherie 31/12/2014 739€ / Prix d’achat payé 1630 €
02/2015   : 1229 €   / valeur boucherie 31/12/2015 706€ /
02/2016   : 1174 €   / valeur boucherie 31/12/2016 644€ /
02/2017   : 1042 €   / valeur boucherie 31/12/2016 647€ /  Prix d’achat payé 1485€
Source : AFIC

II) Évolution du rendement

Pour calculer le rendement net au plus juste des dernières années il suffit de suivre l’évolution du nombre de vache détenues chaque année puisque l’on est payé en "vache"…

Dans mon cas :
Nombre de vaches 01/02/2013 : 5.304
Nombre de vaches 01/02/2014 : 5.509 (+3,87%)
Nombre de vaches 01/02/2015 : 5.719 (+3,81%)
Nombre de vaches 01/02/2016 : 5.932 (+3,72%)
Nombre de vaches 01/02/2017 : 6.090 (+2,66%)

PS : en fait quelques miettes de % en plus si l’on compte le déficit agricole généré par cet investissent…

Dans son rapport annuel, Élevage et Patrimoine indique que les baisses observées sur la valeur  moyenne de la part de Cheptel et le rendement s’expliquent par la baisse du prix du lait en 2015 et 2016 (c’est assez logique en effet!) qui est passé sous les 300€/1000l en 2016.

Heureusement celui-ci est remonté fin 2016 et est actuellement à plus de 330€/1000l. On peut donc espérer une remontée du prix de la vache et du rendement.

Dernière modification par Shagrath (05/07/2017 11h28)

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#129 30/06/2017 18h42

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Bonjour

Est ce que le  cheptel mutualisé est assuré sur les catastrophes exceptionnelles type inondation , vache folle ou je ne sais quoi. Si oui sur quelle base ? Vente à la boucherie ?

Ca me parait important de le savoir.

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#130 02/07/2017 00h18

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Je ne comprends pas bien les chiffres présenté …

Est-ce que cela signifie qu’en 2014 on paie 1630 euros quelque chose qui en vaut 1230 et qui a une valeur réelle de 739 euros (boucherie) ?

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1    #131 02/07/2017 22h00

Membre (2017)
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Je vous résume ce que j’ai compris après avoir appelé la société et un agriculteur qui utilisait leurs services.

Début 2016, le prix d’achat d’une vache (auprès de la société) était de 1630 euros et le prix de vente de la génisse 1400 euros. Nous achetons plus cher que la valeur réelle d’une vache. C’est logique, comme dans l’immobilier avec les droits de mutations ou pour les SCPI avec les frais de souscription.

En cas de vente, si la société ne trouve pas d’acquéreur (marché des acquéreurs et éleveurs), l’animal est vendu sur le marché de la boucherie avec une décote importante.

Lorsque j’ai voulu acquérir mon cheptel, en aout 2016, le prix d’achat avait chuté à 1530 euros (vs 1630), comme quoi le prix n’est pas toujours en hausse…

Ensuite, d’après ce que j’ai compris on ne vend que des animaux adultes. Ainsi il faut attendre au moins 3 ans avant de vendre une part d’animal.

Par contre, je doute que la rentabilité soit très élevée.

On trouve sur le site une simulation. Si j’achète une unique vache et choisis l’option croissance en prenant les chiffres de début 2016 (1400 euros la génisse vendue pour 1630 euros la génisse achetée), j’obtiens les résultats suivants.

- A 5 ans, j’ai 1.170 adultes, si je vends 0.170 adulte (je conserve 1 vache), j’obtiens 1400*0.17 soit 238 euros,  soit une rentabilité sur 5 ans de 238/1630 = 14,6% soit 14.6/5 = 2.92% de rentabilité annuelle ;

- A 10 ans j’ai 1.416 adultes, si je vends 0.416 adulte (je conserve 1 vache), j’obtiens 1400*0.416 soit 582 euros, soit une rentabilité sur 10 ans de 582/1630 de 35,7% soit 35.7/10 = 3.57% de rentabilité annuelle ;

- A 20 ans j’ai 2.075 adultes, si je vends 1.075 adultes (je conserve toujours 1 vache), j’obtiens 1400*1.075 soit 1505 euros, soit une rentabilité sur 20 ans de 1505/1630 de 92.33% soit 92.33/20 = 4.61% de rentabilité annuelle.

Pour dix vaches achetées au lieu d’une, les rentabilités annuelles sont identiques. De plus l’hypothèse de départ est un taux de croissance annuel moyen en génisse retenu de 4.2% alors que d’après  Shagrath on se situe entre 3.7 et 3.9%.

Avant d’acheter, j’ai souhaité contacter un éleveur, qui « louait » des vaches. Charmant, l’agriculteur m’a confirmé que le principe de location de vaches était bien pour lui. Malheureusement, il allait mettre un terme à son exploitation agricole. Il n’en pouvait plus. Selon lui, la société qui rachetait son lait, pouvait en obtenir moins cher en Allemagne avec un contrôle qualité moindre. Son exploitation n’était pas rentable.

J’avoue que cela m’a refroidi dans mon désir mais néanmoins je trouve l’idée vraiment originale : posséder une vache, diversification, etc.
Si quelqu’un a déjà choisi l’option vente, je serai intéressé par son expérience.

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#132 05/07/2017 11h29

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J’ai mis à jour le tableau des valeurs (un peu plus haut dans cette file)  avec les données 2017.

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#133 05/07/2017 11h31

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Le rendement diminue fortement ?

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#134 05/07/2017 11h35

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oui comme indiqué à cause de la baisse du prix du lait 2015/2016… (quand le pétrole baisse l’action "Total" baisse et ses profits aussi)

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#135 05/07/2017 12h37

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Oui méfiance par rapport au climat actuel en France où bon nombre d’exploitations ont abandonné le lait ces dernières années car ils vendaient à perte (et ceci est malheureusement légal dans le secteur primaire…). Au delà de cela, il s’agit d’une activité très contraignante et prenante (traite 2 fois par jour 365 jours par an, astreinte en pleine nuit durant la période de vêlage, frais vétérinaires coûteux, mortalité possible des jeunes veaux…) entraînant un découragement certain même pour des passionnés…

Ceci conduit à une baisse de la valeur d’une vache laitière (principe de l’offre et de la demande) : beaucoup de vente et peu d’achat conduisant parfois cette vache laitière à passer par la case boucherie plus tôt que prévu. La valorisation en boucherie d’une vache laitière est faible car bien moins adapté qu’une race à viande.

Les éleveur laitier restant pour s’en sortir devront opter AMHA :
- à un élevage plus industriel d’au moins 150 têtes impliquant de lourds investissement avec des robots de traite ou des système de type roto afin d’être plus efficient (rappelons que la traite occupe 2 fois par jours un exploitant et ce 365 jours par an…)
- au passage en bio afin de mieux valoriser la vente de son produit, s’il a les moyens de transiter vers la filière bio car le cahier des charges est assez lourd
-  à la transformation de leurs produits laitiers pour les valoriser au mieux

L’Allemagne à effectivement une bonne longueur d’avance (les fermes des mille vaches sont là bas courant) ainsi que les pays de l’Est car ils peuvent produire à bas coût et n’ont pas les normes européennes aussi poussées qu’à l’Ouest (bien être animal, traçabilité…)

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1    #136 05/07/2017 12h41

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rocc a écrit :

- A 5 ans, j’ai 1.170 adultes, si je vends 0.170 adulte (je conserve 1 vache), j’obtiens 1400*0.17 soit 238 euros,  soit une rentabilité sur 5 ans de 238/1630 = 14,6% soit 14.6/5 = 2.92% de rentabilité annuelle ;

- A 10 ans j’ai 1.416 adultes, si je vends 0.416 adulte (je conserve 1 vache), j’obtiens 1400*0.416 soit 582 euros, soit une rentabilité sur 10 ans de 582/1630 de 35,7% soit 35.7/10 = 3.57% de rentabilité annuelle ;

- A 20 ans j’ai 2.075 adultes, si je vends 1.075 adultes (je conserve toujours 1 vache), j’obtiens 1400*1.075 soit 1505 euros, soit une rentabilité sur 20 ans de 1505/1630 de 92.33% soit 92.33/20 = 4.61% de rentabilité annuelle.

Pour obtenir la rentabilité annuelle, à partir de la rentabilité sur 5 ou 10 ou 20 ans, il ne faut pas faire une division, mais un calcul un poil plus compliqué. A défaut, on néglige tout ce qui est "intérêt composé", et sur des durées longues l’impact est important. Voici ce calcul avec vos données :

une rentabilité de 238/1630=14,6% sur 5 ans, c’est (1+14.6%)^(1/5)-1=  2.76% de rentabilité annuelle
une rentabilité de 582/1630=35,7% sur 10 ans, c’est (1+35.7%)^(1/10)-1=  3.10% de rentabilité annuelle
une rentabilité de 1505/1630=92.33% sur 20 ans, c’est (1+92.33%)^(1/20)-1=  3.32% de rentabilité annuelle


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#137 05/07/2017 21h56

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Merci GoodbyLenine pour ses corrections. Je vais en profiter pour compléter mon message.

En effet, comme la revente des animaux (1400 euros la génisse sur le marché des investisseurs) n’est pas garantie et qu’à priori  - sauf erreur de ma part -, il n’y a pas de fonds de remboursement prévus (à l’image des SCPI) pour le rachat des animaux des investisseurs, je pense qu’il faut tenir compte du risque d’une vente à l’abattoir avec un tarif boucherie bien inférieur (valeur boucherie 31/12/2016 644€).

J’ai donc repris mon texte en indiquant une fourchette de rentabilité.

On trouve sur le site une simulation. Si j’achète une unique vache et choisis l’option croissance en prenant les chiffres de début 2016 (1400 euros la génisse vendue pour 1630 euros la génisse achetée et 644 euros le tarif boucherie et un taux de croissance annuelle moyen en génisse de 4.2%), j’obtiens les résultats suivants.

- A 5 ans, j’ai 1.170 adultes, si je vends 0.170 adulte (je conserve 1 vache), j’obtiens 1400*0.17 soit 238 euros,  soit une rentabilité sur 5 ans de 238/1630 = 14,6% soit (1+14.6%)^(1/5)-1=  2.76% de rentabilité annuelle et en boucherie 644*0.17/1630 soit 6.72% sur 5 ans soit (1+6.72%)^(1/5)-1=  1.31% de rentabilité annuelle;

- A 10 ans j’ai 1.416 adultes, si je vends 0.416 adulte (je conserve 1 vache), j’obtiens 1400*0.416 soit 582 euros, soit une rentabilité sur 10 ans de 582/1630 de 35,7% soit (1+35.7%)^(1/10)-1=  3.10% de rentabilité annuelle et en boucherie 644*0.416/1630 soit 16.44% sur 10 ans soit (1+16.44%)^(1/10)-1=  1.53% de rentabilité annuelle;

- A 20 ans j’ai 2.075 adultes, si je vends 1.075 adultes (je conserve toujours 1 vache), j’obtiens 1400*1.075 soit 1505 euros, soit une rentabilité sur 20 ans de 1505/1630 de 92.33% soit (1+92.33%)^(1/20)-1=  3.32% de rentabilité annuelle et en boucherie 644*1.075/1630 soit 42.47% sur 20 ans soit (1+42.47%)^(1/20)-1=  1.79% de rentabilité annuelle;


Pour résumer, la rentabilité annuelle en tenant compte des intérêts composés est
-    sur  5 ans entre 1.31% à 2.76%
-    sur 10 ans entre 1.53% à 3.10%
-    sur 20 ans entre 1.79% à 3.32%

Et encore, c’est « au mieux », car le taux de croissance annuelle moyen des génisses de 4.2% semble vraiment haut. Les chiffres de Shagrath se situent entre 3.7 et 3.9%. Au bout de 7 ans, son cheptel est de 6.090 (d’aprés son premier post il avait acheté 5 vaches début 2010). Normalement, selon les estimations fournies par le site son cheptel devrait être de 6.316, soit un déficit d’environ 1/4 de vaches.

Au final, c’est mieux qu’un livret A, mais assez loin des 4%-5% indiqué sur leur site.

Le propriétaire perçoit chaque année environ 4 à 5 % de son cheptel « en nature »
Source: AFIC - l’Investissement en vaches laitières, de quoi s’agit-il ?

Je trouve l’idée très séduisante comme diversification mais en contre partie c’est une immobilisation longue pour un placement avec un avenir incertain.

Dernière modification par rocc (05/07/2017 23h36)

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#138 05/07/2017 23h23

Exclu définitivement
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rocc a écrit :

Je vous résume ce que j’ai compris après avoir appelé la société et un agriculteur qui utilisait leurs services.

Début 2016, le prix d’achat d’une vache (auprès de la société) était de 1630 euros et le prix de vente de la génisse 1400 euros. Nous achetons plus cher que la valeur réelle d’une vache. C’est logique, comme dans l’immobilier avec les droits de mutations ou pour les SCPI avec les frais de souscription.

J’ai du mal à comprendre cette logique : il n’y a pas de droits de mutation lorsque l’on achète une vache, pas de notaire ni de conservateur des hypothèques à rémunérer.

Qu’est ce qui empêche un investisseur particulier d’acheter directement une génisse et de la louer ensuite à un producteur laitier ?

Je ne suis pas un grand spécialiste des vaches laitières, mais il est vraisemblable que le prix de la vache varie selon la race ; les espèces nobles comme la Normande, la Montbéliarde ou la Brune des Alpes doivent quand même valoir plus cher qu’une vulgaire Holstein. Mieux encore, une espèce associée exclusivement à une appellation fromagère comme la Salers doit en principe offrir plus de garanties à l’investisseur. En tout état de cause, je me garderais bien d’investir auprès d’un intermédiaire qui ne m’indiquerait pas la race de mon cheptel. Sur les champs de foire, les paysans n’achètent pas leurs bêtes à l’aveugle.

Reste ensuite le souci du maintien en condition opérationnelle de ce cheptel : n’étant que locataire de la vache, l’exploitant laitier va tirer au maximum la corde sur les frais de vétérinaire, voire même laisser crever la bête plutôt que d’appeler le "véto". Il est donc nécessaire qu’un contrat rigoureux soit établi entre l’exploitant et l’intermédiaire pour garantir que la vache sera correctement soignée.

Comme l’a indiqué le collègue, la  valeur "à la casse" de la bête dirigée vers l’abattoir sera toujours entachée d’une forte décote sur son prix à vif : la viande laitière est d’une qualité nettement moindre que celle des races spécialisées pour la boucherie.

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#139 06/07/2017 08h13

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Petite remarque : Il est logique, ceteris paribus, que plus l’horizon d’investissement soit long plus la rentabilité s’améliore pour deux raisons :

1) Comme pour les SCPI où il faut "amortir" les frais d’entrée il faut ici compenser la différence entre "prix d’achat" (1485€ en juillet 2017) et la "valeur réelle" (autour de 1100€ actuellement).

2) Il faut 3 ans pour qu’une vache laitière atteigne sa pleine valeur

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#140 06/07/2017 14h58

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stokes a écrit :

J’ai du mal à comprendre cette logique : il n’y a pas de droits de mutation lorsque l’on achète une vache, pas de notaire ni de conservateur des hypothèques à rémunérer.

C’est vrai aussi lors de la souscription de SCPI, où il y a au moins 7 % de frais de souscription, cela reste une commission d’intermédiaire…

Boursorama a écrit :

Jadis réservé aux professionnels du monde agricole, ce placement alternatif est désormais accessible à tous les particuliers, quel que soit leur budget. Des associations comme l’AFIC (Association Française Investissement Cheptel) assurent pour leur compte la gestion du placement, devenu accessible au grand public.

Autant pour échapper à une SCPI, un particulier peut prendre la décision d’acheter un bien en direct et le gérer lui-même, autant pour une vache laitière, je ne suis pas certains qu’un particulier puisse la louer directement à un exploitant en raison des mesures drastiques et/ou administratives… Ou alors il faut être bien informé sur la réglementation car il me semble que sur une carte verte (="carte d’identité/propriété" du bovin"), les informations comme n° d’exploitant, siret soient nécessaires…

Il y aura tout de même quelques frais incompressibles lors de la mise à disposition de la vache à une exploitation comme des prises de sang (honoraires de véto) ainsi que son transport.

Le locataire aura également la responsabilité d’enregistrer toute la traçabilité de la vache sur internet (date de vaccination, date de prise d’antibiotiques…).

D’ailleurs qui est réellement propriétaire sur le papier : l’AFIC ou le particulier ? L’AFIC se tient là juste pour mettre en relation éleveurs et investisseurs ?

En tout cas entre exploitants il est nécessaire de fonder une SCL (Société Civile Laitière) ou faire appel à un arrêt  Ballmann pour pouvoir mettre à disposition un cheptel de l’exploitation A vers l’exploitation B et tout ceci est fastidieux autant sur le plan comptable, que sur le plan technique.

A noter pour l’investisseur :

Boursorama a écrit :

L’achat de vache laitière tire également sa rentabilité d’un avantage fiscal, possible si vous déclarez les revenus générés dans la rubrique « bénéfices agricoles imposés au régime réel normal » de votre déclaration d’impôts. Pendant 10 ans, vous avez alors le droit de déduire de vos revenus 10% du coût des vaches laitières.

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#141 06/07/2017 18h44

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Bonjour

Petite question : que devient l’investissement si la vache meurt avant d’être réformée ?

Et puis, j’ai vu des calculs de rentabilité sur 20 ans alors qu’une vache laitière est souvent réformée au bout de 7 à 10 ans. Ou alors il s’agit de vaches mutantes… ;o)


M07

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#142 06/07/2017 21h03

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Gamma76 a écrit :

D’ailleurs qui est réellement propriétaire sur le papier : l’AFIC ou le particulier ? L’AFIC se tient là juste pour mettre en relation éleveurs et investisseurs ?

L’acheteur est le propriétaire de la vache mais en fait apport de la jouissance à la société. Il pait d’ailleurs un droit d’enregistrement de 125 euros au trésor public (une seule fois quelque soit le nombre de vaches). Il peut même récupérer en nature sa vache s’il le souhaite, ou tout du moins un animal équivalant.

M07 a écrit :

Et puis, j’ai vu des calculs de rentabilité sur 20 ans alors qu’une vache laitière est souvent réformée au bout de 7 à 10 ans. Ou alors il s’agit de vaches mutantes… ;o)

Lorsque la vache meurt ou est réformée, elle est remplacée parmi le croit de l’année (des génisses sont mises de côté chaque année pour remplacer celle qui sont réformées, etc.). Ainsi si on achète 1 vache, au bout de 10 ans, on aura toujours au minimum 1 vache. Il n’y a pas de perte du nombre de vaches achetées mais le capital investi lui n’est pas garanti car tout dépendra du cours de la vache / boucherie au moment de la vente.

Les pertes éventuelles sont répercutées sur le croit de l’année.

La répartition des pertes éventuelles s’effectue selon les mêmes modalités que le partage des bénéfices. La contribution aux pertes est en tout état de cause limitée à la quote part de bénéfices de chaque propriétaire qui ne s’expose qu’à la perte de sa part de croît. Les animaux adules composant les troupeaux des propriétaires ne sont pas apportés à la participation pour autre chose que leur usage, c’est-à-dire la mise en contrat. Cf. statuts pool des propriétaires de vaches Extrait article 7.

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#143 06/07/2017 21h39

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Merci pour ce complément d’informations.

Cette taxe au trésor public n’est redevable qu’une seule fois peu importe le nombre de vaches, mais qu’en est il si l’on achète une ou plusieurs vaches chaque année?

Merci pour la réponse.

Je commence à m’intéresser pour des raisons de diversification à faible échelle (1 tete par an) et sur du très long terme (>20 ans).

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#144 06/07/2017 22h49

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afloman a écrit :

Cette taxe au trésor public n’est redevable qu’une seule fois peu importe le nombre de vaches, mais qu’en est il si l’on achète une ou plusieurs vaches chaque année?

D’après ce que j’ai compris, on ne la paye qu’une fois pour toute : par exemple, si j’achète 1 vache tous les ans, on ne la paye qu’une seule fois.

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#145 13/01/2018 15h02

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Les échanges sur ce fil de discussion (que Shagrath de Haute-Savoie a eut la gentillesse de créer en 2011) ont répondu aux questions de mon intervention du 8 avril 2014, et je vous en remercie tous.

J’ai maintenant un point, s’adressant uniquement aux membres qui, comme moi, sont propriétaire de cheptel depuis plusieurs années : La cotisation AFIC.

Le montant de la cotisation est fixe : 40€ en début 2017 (le montant n’est pas libre).
Le montant de la cotisation n’est pas déductible des impôts, comme c’est le cas d’un versement à une association caritative.

Il y a des années ou je n’ai pas cotisé, car impossible de prendre connaissance du courrier non recommandé, et, d’envoyer un chèque de l’étranger.

Donc, entre les années ou j’ai cotisé et celles ou je n’ai pas cotisé, je n’ai vu aucune différence. On ne reçoit pas de carte de membre, on n’est pas convié à une réunion annuelle, on ne reçoit aucun courrier sur l’activité de l’asso : montant de la collecte, utilisation des fonds, etc… = silence radio.

Je ne suis peut etre pas tombé sur les bonnes années, d’ou ma question aux autre propriétaires de vaches qui animent ce fil de discussion.

Avez reçu du support de l’asso quand vous en aviez fait la demande ?

NB1 : Ne pas confondre ‘Élevage et Patrimoine’ (mes interlocuteur d’investissement) et l’AFIC, qui sont deux entités différentes.
En ce qui me concerne, je suis satisfait de la communication de mon interlocutrice d’Élevage et Patrimoine.

NB 2 : Par expérience, ce qui rend Élevage et Patrimoine honnête et crédibles à mon sens, c’est qu’une année ils avaient oublié de m’envoyer le formulaire que je leur avais demandé pour acquérir de nouvelles génisses. Donc en aucune manière un comportement de démarcheur (que la loi leur interdit d’ailleurs).

Je me demande aussi, à partir  de combien de tête de bétails, cela vaut la peine d’adhérer à l’asso AFIC ? Cela a du sens pour un troupeau important.

Attention, en aucun cas je ne critique l’AFIC que je ne connais pas suffisamment. Simplement, je m’interroge sur la contrepartie de l’adhérent une fois son chèque encaissé ?

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#146 15/01/2018 11h09

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Je suis comme vous : j’ai cotisé les 2 ou 3 premières années de mon investissement puis je n’ai plus cotisé…. et je n’ai pas vu de différence…

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1    #147 12/10/2018 02h54

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Voici un petit article qui évoque (voire dénonce) certains produit qui proposent d’investir dans des vaches, ou de biens tangibles similaires : Placement bovin qui promet 6 à 12%/an : arnaque-ou-pas ?.

Il précise aussi que que (depuis le 17 mai 2017), aucun vendeur de placements n’a le droit de proposer des placements en biens divers aux épargnants français sans une autorisation préalable de l’Autorité des marchés financiers. Et que, comme à ce jour aucune autorisation de ce type n’a été délivrée…. toute proposition de vendre de tels produits, ou publicité pour un placement en biens divers faisant miroiter un gain (même non garanti), constitue une infraction pénalement constituée.

Ca n’empêche pas ceux qui veulent acheter un produit dont ils connaissent l’existence de faire des démarches pour l’acheter.
Ca n’empêche pas le produits en parts de vaches évoqués dans les précédents messages de cette discussion d’exister, et peut-être de se trouver en adéquation avec certains besoins d’investisseurs (pas les miens). 
Ca risque de tenter certains vendeurs, qui iront poster des messages de faux clients sur des forums pour y faire leur publicité de manière déguisée (on a vu quelques tentatives sur ce forum…).


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#148 12/10/2018 09h54

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Merci pour le partage.

Je ferrai remarquer qu’il ne faut pas mettre toutes les vaches dans le même pré…

L’investissement dont il a été question dans cette file concerne Afic/ Élevage & Patrimoine dont l’activité remonte à 1972, est basée qu’en France et annonce des rendements de 3 à 4% annuels…

Bref rien avoir avec des vaches en Afrique pour 6 à 12%…

Des usurpateurs tentent visiblement de capter de la "clientèle" de Afic / Élevage & Patrimoine si j’en crois l’avertissement sur leur site internet :

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#149 05/12/2018 07h55

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Il y a bien eu un problème de piratage/usurpation d’identité.

Les propriétaires/membres de Élevage et Patrimoine ont reçu un courrier explicatif.

Le site Web donne quelques détails :

http://www.afic-ass.com/

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#150 07/12/2018 16h26

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Bonjour,

Ci-dessous mes hypothèses de calculs :
Taux de rendement (en têtes) : 3,16% (valeur 2017)
Prix d’achat : 1485€ (prix 2017)
Prix de vente : 1485€ - 10% de frais = 1336,5€
Taxe : 125€

Exemple :
Investissement initial : 10 vaches
Durée 5 ans
Rendement annuel constant sur la durée : 3,16%
Prix constant sur la durée : 1485€
Achat : 14850€
Cheptel au bout de 5 ans : 11,325 têtes
Revente = 11,325*1336,5 = 15136€
Marge : 15236-14850-125 = 161€ soir 1,08% EN 5 ans => aucun intérêt

Autre intérêt possible, le déficit fiscal si les revenues hors revenus agricoles n’excèdent pas 107075€/an, en prenant bien en compte que l’amortissement, 10 ans, ne commence que a 3ième année… et là tout dépend du taux d’imposition.

Ai-je raté quelques choses ?

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