Gérer ses dépenses loisirs : entre plaisir et optimisation
Cette discussion porte sur la gestion des dépenses liées aux loisirs, notamment face à l'augmentation des revenus. Un membre pose la question de savoir comment maîtriser ses dépenses plaisir lorsqu'on a les moyens, soulignant le paradoxe du choix plus large mais aussi plus difficile. Il s'interroge sur l'existence d'un seuil de dépense au-delà duquel l'optimisation du prix devient un critère prépondérant. Les participants abordent la question de la perception de la valeur et du rapport qualité-prix. Certains considèrent qu'il est judicieux d'investir dans des biens de qualité supérieure, même plus chers, si leur longévité ou leur utilité le justifient.
Plusieurs arguments sont avancés. Certains membres mettent l'accent sur l'importance de la connaissance du produit et du marché pour faire des choix éclairés, permettant ainsi de réaliser des économies significatives en ciblant le meilleur rapport qualité-prix. D'autres soulignent l'impact du temps consacré à la recherche et l'opportunité de privilégier des dépenses dans des domaines qui procurent véritablement du plaisir et dont la qualité se justifie par l'usage.
Une tendance notable est la mise en balance entre plaisir et rationalité économique. La méthode de calcul du coût des dépenses en temps de travail est évoquée, suggérant d'évaluer le coût d'opportunité de chaque achat. Cette discussion explore également des stratégies de gestion des dépenses : fixer un seuil de dépense au-delà duquel la comparaison des prix est nécessaire et le choix judicieux de produits offrant une excellente durée de vie. L'importance de la passion et du plaisir dans le processus décisionnel est également mise en lumière.
Enfin, le débat s'élargit à la consommation responsable, avec des exemples sur la préférence pour un café filtre artisanal face aux machines à capsules ou la préférence pour des vins de qualité provenant de petits producteurs. Cette discussion met en lumière la complexité de la gestion des dépenses loisirs, soulignant les multiples facteurs à prendre en compte : le rapport qualité-prix, le temps disponible, la passion et le plaisir personnel.
Gunday a écrit :
Le temps n’est pas le problème, vu que vous dites avoir le temps pour le loisir.
C’est davantage l’envie qui vous manque.
Mais cher ami, justement, le temps de loisir, c’est pour les loisirs!
Et pour moi, comparer des objets ( lorsqu’ils ne sont pas en rapport avec des sujets qui me passionnent ) n’est vraiment pas un loisir
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MisterVix a écrit :
Et pour moi, comparer des objets ( lorsqu’ils ne sont pas en rapport avec des sujets qui me passionnent ) n’est vraiment pas un loisir
Ce que je dit c’est que ce n’est pas le temps qui manque, mais la répartition du temps libre qui fait que vous n’avez pas de temps pour comparer.
Je ne critique pas votre répartition, juste la conclusion.
En fait, j’ai réagit, car c’est une phrase que j’entends tellement souvent :
"je n’ai pas le temps pour "
Derrière vous ajoutez ce que vous voulez, tel que faire mes comptes, investir, trier les poubelles, s’occuper des devoirs des enfants, faire à manger, …
Ce n’est pas contre vous, c’est juste une expression qui m’agace. 
Surtout que comme je le disais passer 1h à comparer pour un produit qui durera 25 ans (dans le cas d’une poele par exemple), contre 1 ans donc le produit standard, c’est un gain de temps non négligeable!
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Hall of Fame Je plussoie @gunday. A partir du moment où un loisir implique l’apprentissage d’un talent ou d’une discipline quelconque, de la randonnée en passant par l’astronomie, des préférences et une connaissance du matériel utilisé vont forcément se développer. Même les loisirs assez passifs comme écouter de la musique (cf guerres de religions d’audiophiles sur les forums, les cables en or…) ou nécessitant peu de matériel comme collectionner des monnaies anciennes (choix de la loupe : je vous recommande Belomo, d’excellentes lentilles biélorusses bon marché qui n’ont rien à envier à Zeiss) entraînent des choix matériels.
"Ne pas avoir le temps" c’est dommage, c’est un peu comme un musicien qui en resterait à la flûte à bec de ses années collège ou un cinéphile qui regarderait tous ses films sur des VHS maison parsemées de coupures de publicités !
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doubletrouble a écrit :
c’est un peu comme un musicien qui en resterait à la flûte à bec de ses années collège ou un cinéphile qui regarderait tous ses films sur des VHS maison parsemées de coupures de publicités !
Bonjour,
Je trouve votre exemple bien mal choisi.
La flûte à bec est vrai instrument avec une longue histoire, qui requiert autant de travail et de virtuosité que n’importe quel autre instrument.
Essentiellement utilisé en musique dite classique, je l’ai également vu employé en Jazz (rarement il est vrai)
Vous devriez regarder ce qu’il est possible de faire avec cet instrument par le biais de quelques exemples sur youtube.
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Hall of Fame J’y ajoute la mention "interdit aux mineurs".
Ah ce Robert, toujours aussi subtil 
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Etrange discussion : je comprends bien que la guitare comme la flûte à bec ou traversière entrent dans le champ des loisirs. En revanche, le vin, même cher, comme le café ne sont pas des loisirs mais des aliments.
Des aliments heureusement substituables : ceux qui estiment que le "rouquin" ou le "petit noir" sont hors de leurs moyens peuvent toujours les remplacer respectivement par l’eau du robinet et pas la décoction des plantes et herbes qu’ils auront préalablement ramassées.
A toux ceux qui comme moi ont beaucoup de loisirs et peu de moyens, je ne saurais trop conseiller la pratique de la pétanque : j’utilise le même jeu depuis 40 ans pile poil offert par mes parents pour ma brillante réussite au brevet, 160F à l’époque mais toujours opérationnel, des boules honnêtes et non pas farcies au mercure comme on en rencontre parfois dans le Midi….d’ailleurs j’y pars à l’instant car les parties débutent vers 16 heures.
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@stokes.
Je me souviens également avoir payé (enfin que mes parents avaient payé) mes boules de pétanque de qualité en inox 199 F dans les années 90.
En regardant ce qui se vendait aujourd’hui l’autre jour dans le commerce où il fallait bien mettre 100 € mini pour des trucs qui ne rouillent pas au bout de quelques mois, je me faisais justement la réflexion que convertir du cash en boules de pétanque aurait été une protection contre l’inflation qui en valait bien d’autres plus conventionnelles…
Dernière modification par julien (27/06/2017 18h27)
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stokes a écrit :
En revanche, le vin, même cher, comme le café ne sont pas des loisirs mais des aliments.
comment qualifiez vous alors la pratique de l’oenologie ?
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stokes a écrit :
Etrange discussion : je comprends bien que la guitare comme la flûte à bec ou traversière entrent dans le champ des loisirs. En revanche, le vin, même cher, comme le café ne sont pas des loisirs mais des aliments.
Si vous ne consommez du vin et du café que pour vous alimenter (i.e. sans ressentir aucun des plaisirs de la dégustation), mieux vaut effectivement que vous buviez de l’eau. Du robinet ; ne gaspillez pas votre argent dans telle ou telle eau minérale.
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stokes a écrit :
En revanche, le vin, même cher, comme le café ne sont pas des loisirs mais des aliments
Ce sont des aliments consommés dans un cadre de détente, de loisirs.
Donc pour moi, ils sont bien à rattachés à la catégorie loisirs.
C’est le même débat avec une belle voiture de collection : vous la mettez dans la catégorie loisir, ou dans les ustensiles nécessaire pour aller travailler ?
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