Réduire son impôt sur le revenu avec un taux marginal élevé

Cette discussion porte sur les stratégies permettant de réduire l'impôt sur le revenu pour les contribuables ayant un taux marginal élevé (41% dans ce cas précis). Les membres explorent différentes options d'investissement, soulignant les limites de certaines solutions comme le PERP (frais de gestion importants et imposition élevée) ou les FIP/Sofica (risque élevé et investissement bloqué). Des alternatives telles que les dons aux associations (réduction d'impôt de 66%) et les crédits d'impôt pour certains travaux sont mentionnées, mais leur efficacité dépend de la situation personnelle de chaque contribuable.

Un point central du débat concerne l'utilisation du déficit foncier pour réduire l'imposition. Les participants débattent de son intérêt, notamment pour les investissements immobiliers, et de sa complexité. Le LMNP et le régime du déficit foncier hors LMNP sont comparés, avec une mise en garde sur la nécessité d'une bonne compréhension des mécanismes fiscaux pour optimiser son investissement. Plusieurs membres soulignent la difficulté de trouver des solutions réellement efficaces et rentables, car les dispositifs fiscaux sont souvent complexes et dépendent fortement du contexte personnel.

La discussion aborde également la question de l'équilibre entre rendement et réduction d'impôt. Il apparaît clairement que ces deux objectifs sont rarement compatibles. Plusieurs stratégies sont évoquées, comme l'investissement dans des supports capitalisants (PEA, assurance-vie), les SCPI en nue-propriété, ou encore la création d'une société patrimoniale à l'impôt sur les sociétés (IS). L'importance d'une bonne gestion financière et d'un accompagnement professionnel (comptable) est soulignée pour optimiser sa stratégie fiscale.

Enfin, la discussion s'élargit sur la question plus large de la fiscalité et de son impact sur les revenus. Les membres expriment leur sentiment d'injustice face à un système fiscal jugé parfois confiscatoire, notamment pour les revenus élevés. Des pistes plus radicales, comme la réduction de l'activité professionnelle ou un changement de pays, sont même envisagées. L'accent est mis sur la nécessité d'adapter sa stratégie fiscale à sa situation personnelle et à ses objectifs à long terme, en privilégiant une approche globale et personnalisée.

La diversification des investissements et l'importance de la gestion du risque sont des thèmes implicites mais récurrents, soulignant la nécessité d'une approche prudente et avisée en matière de placements et de stratégie fiscale.