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#1 12/10/2010 08h42
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bonjour,
j’ai cru comprendre que là aussi, des success-stories pouvaient arriver, merci de nous faire part de ce que vous savez de ce secteur, et s’il est rentable ou non.
bonne journée à tous
Mots-clés : chevaux de course
Ericsson…! Qu'il entre !
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#2 12/10/2010 09h30
- sorg
- Membre (2010)
- Réputation : 2
Je ne sonnais pas du tout le sujet, mais d’instinct, je classerais ce type "d’investissement" dans le cadre des "investissements passions" ou "investissements émotions" , au meme titre que les oeuvres d’arts par exemple… (Et encore, sans l’aspect fiscal) A réserver pour une toute petite part du patrimoine, car j’imagine un TRI par essence très aléatoire et peu prédictible.
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#3 12/10/2010 15h32
- InvestisseurHeureux
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Aucun avis sur le sujet.
C’est Jérôme de Paie | Externalisation de la paie | Gestionnaire de paie qui nous a dit en posséder un.
En cherchant, je vois même qu’il y a des PME défiscalisante (avec les 25% sur l’apport au capital) pour investir sur les chevaux de courses :
Investir dans un cheval de course à moindre coût
Ça me rappelle une société qui proposait de "boire" son ISF (investissement dans une PME qui achetait du vin).
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#4 12/10/2010 23h24
- Super_Pognon
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C’est un placement "plaisir" avec une rentabilité très aléatoire. Si on n’est pas un spécialiste, autant aller dans un casino…
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#5 06/06/2011 14h52
- jerome F.
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Je n’avais pas vu ce theme!
Dans la continuité des investissements récréatifs, j’ai été propriétaire d’un cheval de course. Je suis en train de publier des articles sur mon blog racontant mon histoire.
Qu’en penser? Sans tout dévoiler, ce fut mon premier investissement et ce ne fut pas glorieux mais cela m’a forgé. Si on apprend de ses erreurs, nous sommes encore plus redoutables! J’avais opté pour le trot car son monde est plus conforme au mien. De plus, faisant le papier, je connais mieux les entraineurs et drivers.
Mon cheval était un cheval régional. Même pour ce type de cheval, l’investissement est lourd. Son entretien (vétérinaire, nourriture, lads, écurie,…) est élevé mensuellement. Il a été drivé par Tony LE BELLER, pour ceux qui connaissent.
Honnêtement, il est très difficile de gagner de l’argent. Cela doit être un investissement récréatif avec plusieurs amis en copropriété. Les meilleurs chevaux sont chasse gardée par les éleveurs et les gros propriétaires. Mais il existe des exceptions comme général du pommeau. Dans le trot, il est possible d’avoir de belles success stories.
Si mes souvenirs sont bons, tu es un peu turfiste à tes heures perdues Philippe?
Ps: Si je devais recommencer, je prendrai Pierre LEVESQUE en tant qu’entraineur. Comme beaucoup d’investissement, il faut prendre les meilleurs ou avoir un réseau d’informateurs de qualité.
Jerome du blog capital story
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#6 06/06/2011 17h43
- InvestisseurHeureux
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jerome F. a écrit :
Si mes souvenirs sont bons, tu es un peu turfiste à tes heures perdues Philippe?
Je joue de temps en temps en choisissant bêtement les chevaux en fonction des petites étoiles à coté de leur cote. :-)
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3 #7 04/01/2012 22h05
- olivier075
- Exclu définitivement
- Réputation : -3
L’achat de parts de chevaux de course peut être rentable, même très rentable (20-30% ou plus annuel et NET d’Impôts).
Cela dépend fortement à la base d’une bonne sélection de notre cheval, acquis de préférence dès son plus jeune âge.
Je connais une société qui effectue une sélection très pointue, à partir d’études statistiques sur la génétique des chevaux.
De plus, cette société nous garantit (sur contrat) notre investissement en nous donnant une nouvelle part identique sur un autre cheval, en cas de mauvaises performances ou blessures etc…
Un autre point : Vous réalisez votre investissement en une seule fois ; aucun frais mensuel ne vous sera demandé concernant la pension, l’entraînement, le vétérinaire, etc… de vos parts de chevaux.
Ceci est très important car j’ai un ami qui avait acheté une part de cheval avec une autre société qui lui demandait des frais mensuels et elle n’offrait pas de garantie. Il a préféré revendre sa part à l’issue de la première course. Au final il n’a rien gagné, mais rien perdu…
J’ai acquis mi-2011 deux parts de chevaux et je suis plutôt optimiste au vue des résultats actuels des chevaux.
Vous pouvez vous inscrire sur mon site d’informations :
Investir sur un Cheval de Course - Gains Net d’Impot
pour recevoir l’actualité des engagements et résultats des chevaux de course.
Olivier du Blog Investir sur un Cheval de Course avec Garantie
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#8 04/01/2012 23h36
- FelixInvestor
- Membre (2011)
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Oh …
Une pub !
Ça s’appelle un premier post de qualité, ça !
Ça mérite une petite recommandation…
Ah ben mince, je le suis trompé, j’ai cliqué sur -1 !
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#9 04/01/2012 23h58
- olivier075
- Exclu définitivement
- Réputation : -3
Cher Felix,
Je vous ai présenté les points importants qui m’ont permis de me décider à investir dans des parts de chevaux de course.
J’ai mis le lien vers mon site personnel, car je pense qu’il peut aider certains membres du forum,
et pour ceux qui désirent investir, ils pourront connaitre la société que je vous recommande
afin de réaliser un investissement RENTABLE dans les chevaux.
Libre à chacun d’investir auprès d’une autre société. Ils nous apporteront ensuite leurs propres expériences sur le forum.
Bien cordialement,
Olivier
Olivier du Blog Investir sur un Cheval de Course avec Garantie
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#10 12/08/2014 17h28
- nbaudlet
- Membre (2013)
- Réputation : 3
Bonjour,
Il y a-t-il du monde intéressé par les chevaux de courses ici ? Des expériences d’achat à réclamer ou autres ? J’aimerais me lancer mais pas forcément tout seul au début. Non pas pour gagner de l’argent ou en le voyant comme un investissement. Juste par passion… Et si ça rapporte tant mieux Sinon pas grave j’aurais la chance de voir mes chevaux courir.
Donc si des gens sont dans la même situation que moi qu’ils n’hésitent pas à se manifester. Je suis plutôt amateur de plat…
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5 #11 20/08/2015 10h59
- Bernard2K
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Salut,
je ne suis pas personnellement investi dans ce domaine, mais je connais un éleveur de chevaux de trot et j’ai fait quelques recherches sur le sujet, ce qui fait que je pense être en mesure de faire un petit topo sur ce sujet. Je précise que je n’y ai aucun intérêt financier et ne fais de la pub pour personne.
Tout d’abord, distinguer les intervenants, du point de vue des investisseurs :
- le propriétaire. C’est celui qui possède un cheval, en pleine propriété ou en co-propriété.
- l’éleveur. C’est celui qui possède au moins une jument poulinière et va donc produire des poulains.
- l’entraîneur : il a une licence pour l’entraînement de chevaux de tiers, et il est essentiel pour le propriétaire qui ne peut ou ne veut pas entraîner ses propres chevaux.
- le jockey (ou pilote ou driver pour le trot attelé) : il est important bien sûr, mais quand on a un bon cheval on trouve forcément un jockey.
- le parieur : sans parieurs, pas de courses, pas de gains en course ! Le système fonctionne parce qu’il y a des parieurs ! Par contre, le pari sur les courses relève du jeu (comme le loto ou le casino) et n’est donc pas le domaine de l’investisseur dans les chevaux de course ; mais c’est quand même la source indirecte de ses revenus !
A noter qu’il n’y a pas besoin d’avoir du terrain pour être propriétaire, ni même pour être éleveur. On parle alors de propriétaire ou d’éleveur "sans sol". Les chevaux sont confiés à un haras ou à un entraîneur. On peut aussi commencer modeste, même comme éleveur : la plupart des éleveurs n’ont qu’une ou deux jument(s) poulinière(s).
A noter aussi : l’adéquation entre un cheval et un entraîneur relève d’une alchimie complexe. On m’a cité le cas d’un cheval où 5 entraîneurs avaient jeté l’éponge en disant "il ne fera jamais rien" ; le 6e a été le bon : un mois plus tard le cheval gagnait une course et sa carrière a été bonne ensuite. Ce qui ne veut pas dire que les 5 premiers n’étaient pas bons, mais que cette compatibilité cheval-entraîneur est complexe et ne va pas de soi.
Pour être propriétaire il faut déposer un dossier et passer une enquête de moralité. Il faut notamment justifier un revenu minimum qui prouve qu’on pourra payer les frais d’entretien du cheval. En gros, ces revenus minimum sont :
Pour le galop :
30000 € si cheval est entraîné en province, 75 000 € en région parisienne. Pour être associé (c’est à dire copropriétaire), c’est respectivement 15000 et 38000 €
Pour le trot (environ) :
Propriétaire ( 19 000€/an)
Associé ( 13 000€/an)
Porteur de parts (10 000€/an )
L’achat :
on peut acheter un cheval lors de :
- vente de gré à gré avec le propriétaire
- vente aux enchères
- course "à réclamer" : les chevaux de la course sont à vendre. A l’issue de la course, les personnes intéressées déposent une offre ; la meilleure offre emporte le cheval (si elle dépasse le seuil minimum fixé par le propriétaire à l’avance).
- en passant par un entraîneur, qui peut avoir des chevaux que leur propriétaire souhaite vendre.
Le prix du cheval varie énormément en fonction de son âge, de son pedigree (ses origines, sa lignée), de son physique (on parle aussi de modèle ou de conformation), de ses performances (pour le trot, on l’exprime en réduction kilométrique : son meilleur temps en course ramené au kilomètre), et de son palmarès (s’il a déjà couru).
En gros, pour un bon trotteur avec des chances de gagner, compter 20 à 30 000 €. Toujours pour le trot, les extrêmes vont de 1500 € pour un yearling aux origines modestes à plusieurs centaines de milliers d’euros pour un cheval avec un bon palmarès et une carrière de reproducteur ensuite. Pour un cheval de galop, beaucoup plus : 50 000 à 150 000 € pour les chevaux concourant dans les courses de sélection (source : patrimoine-prive) ; quand aux records de prix pour les chevaux de galop, ils se comptent en millions d’euros.
La sélection :
Pour le trot, le cheval doit passer des épreuves de qualification, à 2 ou 3 ans en général, plus rarement 4 ou 5 ans. Seulement 40 % des chevaux de trot passent ces qualifications. Certains chevaux de trot n’arrivent d’ailleurs jamais à trotter correctement (ne tiennent pas l’allure du trot, ne supportent pas le stress de la course..).
Un cheval non qualifié, ou un cheval qui ne gagne rien, va être reconverti en cheval de loisir, de saut, etc. mais cela nécessite un dressage adéquat, qui ne fonctionne pas toujours. Le prix de vente dans ce cas est faible. Dans le pire des cas, destination boucherie.
Donc, pour un éleveur, ou quelqu’un qui achète un poulain, moins d’une chance sur deux (en moyenne) d’avoir son cheval qualifié pour la compétition. Et seulement 2 ou 3 vrais champions par génération. Mais heureusement, entre ces deux extrêmes (le cheval qui n’arrive pas à se qualifier et le grand champion), il y a de nombreux chevaux qui arrivent à faire une carrière correcte voire honorable.
L’entretien :
le propriétaire confie généralement l’entretien (y compris l’entraînement) à un entraîneur.
Compter environ 1000 €/mois pour un cheval de trot, 2000 à 2500 € par mois pour un cheval de galop.
Quand on débute, il faut donc pouvoir assumer cette charge élevée, sachant qu’au début elle n’est compensée par aucun revenu : les revenus des courses sont aléatoires, et les revenus (éventuels) de la carrière de reproducteur ne viendront que plus tard.
Les gains en course
Ordres de grandeur :
Trot :
10 984 courses au Trot disputées sur 230 hippodromes
150 071 partants en 2008 et 15 300 chevaux différents soit environ 10 courses par compétiteur
214 524 000 euros d’allocations distribuées dans les courses au Trot en France, soit une moyenne de 19 531 € par épreuve
(source : cheval-francais.eu)
Galop :
En 2013, 4 600 propriétaires actifs se sont partagés 266 millions d’euros d’allocations (source Patrimoine privé.fr ; je pense qu’il s’agit des chiffres de France Galop)
Exemple de répartition aux propriétaires selon le classement à l’arrivée :
50 % du montant total pour le 1er, 20 % pour le 2ème, 15 % pour le 3ème, 10 % pour le 4ème et 5 % pour le 5ème
(source : France Galop)
Pour le trot, le propriétaire reçoit 80 % des gains, 15 % l’entraîneur, 5% le pilote (en trot attelé) ou le jockey (cheval monté). Les pourcentages sont légèrement différents pour le galop.
Le propriétaire qui loue son cheval ne touche que 20 % des gains mais ne subit plus les frais d’entretien. Avantage : il récupère son cheval pour sa carrière de reproducteur.
Particularité du trot : l’éleveur continue à gagner 12,5 % sur son cheval, même vendu ou loué. Donc, pour un trotteur vendu : 12,5 % des gains, sans subir aucun frais après la vente ; pour un trotteur loué, 20 % +12,5 %, sans subir de frais pendant la location et en récupérant le cheval pour sa carrière de reproducteur.
La carrière de reproducteur
C’est la partie la plus intéressante financièrement pour le propriétaire, à condition que le cheval ait eu un palmarès. Il est donc souvent intéressant de retirer le cheval très tôt de la compétition (à partir de 3 ans) pour le dédier à la carrière de reproducteur.
Pour les mâles :
- si le cheval a dû être castré (hongre), c’est râpé. Lorsqu’un mâle se révèle difficile, "fada", le castrer peut permettre d’obtenir un comportement satisfaisant (mais pas toujours). Il va alors pouvoir faire une carrière de compétition, puis être vendu pour l’équitation de loisir etc. mais ne sera jamais un reproducteur.
- si le cheval est entier (étalon) et a eu un bon palmarès (et a un bon pédigree etc.), c’est le cas le plus rémunérateur. Un étalon peut faire 100 à 120 saillies par an. Chaque saillie est rémunérée : 2 à 3000 € en trot dans le cas général (extrêmes : 1500 à 30000 €). Pour le galop, c’est entre 2500 et 30 000 € environ ; extrême vers 100 000 €. Néanmoins, seuls quelques champions valent plus de 10 000 € la saillie (source : Etalons européens (2013) - Galop de course )
La saillie n’est payée qu’après 48h de vie du poulain. 11 mois de gestation donc presque un an de délai avant d’être payé. Si la saillie ne permet d’atteindre ce résultat, seule la réservation est due (10% du prix de la saillie). 80 à 90 % des saillies vont jusqu’au poulain vivant. Faisons le calcul. Pour le trot : 100 saillies, 80 % de réussite, 2 à 3000 € par saillie : 160 000 € à 240 000 € par an. D’où le fort intérêt financier de cette carrière d’étalon, à condition que le cheval n’ait pas dû être castré et qu’il soit suffisamment bon (pedigree + palmarès) pour intéresser les éleveurs.
J’ajoute que la concurrence est très rude : la "saillie" se déroulant presque toujours par insémination artificielle, le critère géographique ne restreint pas la concurrence ; et vu le coût d’élever et entraîner un poulain jusqu’à l’âge de courir en compétition, un éleveur préfère souvent payer cher la saillie d’un très bon étalon que moins cher la saillie d’un étalon moyen. Il n’y a donc que quelques dizaines d’élus !
Pour les femelles : une jument avec un bon palmarès va devenir poulinière. 0,6 poulain par an moyenne. Ca rapporte au propriétaire (qui, en tant que propriétaire d’une jument poulinière, est donc un éleveur), mais moins qu’un étalon.
L’assurance
Tout peut s’assurer dans le cheval de course : les cas de blessure, le décès, le succès d’une saillie… Mais c’est cher. Principal intervenant : la Lloyd’s.
La plus-value à la revente
Un propriétaire peut aussi viser la plus-value : par exemple, acheter des yearlings, les revendre dès qu’ils sont prometteurs ou mieux, dès qu’ils ont un palmarès.
Investir dans le cheval sans être pleinement propriétaire :
on peut être co-propriétaire ("en association") : 10 co-propriétaires maxi pour le trot ; je n’ai pas le chiffre exact pour le galop. Il y a un "associé dirigeant" qui dirige la carrière du cheval (choix de l’entraîneur, des courses…). Ca peut être une bonne formule pour celui qui veut quelque chose de concret (être propriétaire d’un cheval bien identifié) tout en limitant l’investissement et les responsabilités ; les co-propriétaires se répartissent les gains mais aussi les frais.
- un cheval peut être syndiqué, c’est à dire partagé entre beaucoup de personne qui acquièrent une part pour une durée déterminée ; c’est valable aussi bien pour la carrière de course que pour la reproduction. Pour un étalon exceptionnel, on peut ainsi acheter une part qui est équivalente à un "droit à saillie" pendant la durée de la syndication : soit parce qu’on est éleveur, soit pour revendre ponctuellement à des éleveurs. C’est une forme d’investissement bien particulier mais qui peut être rentable (sans les complications d’être propriétaire ou éleveur).
- enfin, il y a de nombreuses possibilités d’investir de façon plus partagée, plus désincarnée : Sociétés de personnes (SARL – SC – EARL- SCEA) ; Sociétés en participation (SEP) ; Sociétés de capitaux (SA – SAS). On parle généralement d’écurie de groupe. Vérifier si le porteur de parts va devoir payer des frais ou non ; certains de ces organismes prennent en charge les frais d’entretien, pour proposer une formule plus rassurante aux investisseurs. La part est rarement à moins de 3500 €.
Le saut et le jumping sont un marché nettement plus étroit et réservé aux spécialistes.
Le polo est un loisir extrêmement coûteux : un joueur entretient 8 à 10 chevaux. Ne pas espérer d’investissement rentable de ce côté.
La fiscalité :
On distingue 3 types de propriétaires :
- le propriétaire non intervenant : il faut qu’il délègue entièrement la gestion de son cheval (généralement à un entraîneur) et n’exerce aucune diligence pour améliorer son revenu. Un contrat-type est un indice de non intervention, mais n’est pas suffisant, s’il s’avère que le propriétaire intervient quand même dans la gestion de la carrière de son cheval.
- le propriétaire intervenant non professionnel : le déficit n’est déductible ni d’un bénéfice professionnel, ni du revenu global. Il peut seulement être imputé sur les bénéfices tirés d’activités semblables durant la même année ou les cinq années suivantes.
- le propriétaire intervenant professionnel.
Le sujet de la fiscalité est complexe et doit être approfondi par le candidat à ce type d’investissement.
En résumé :
- C’est une forme d’investissement qui peut être intéressante mais qui peut aussi amener plus de frais que de revenus.
- compte tenu du risque sur un seul cheval (qui peut gagner mais qui peut aussi ne jamais passer les sélections, se blesser, mâle devant être castré et ne pouvant donc pas avoir de carrière de reproducteur, etc.), il est avisé de mutualiser sur plusieurs chevaux, soit en devenant co-propriétaire de plusieurs chevaux, soit au travers d’une société.
- Pour faire des choix avisés, il est quasi indispensable d’être introduit à ce milieu très complexe, par une personne qui le connaît bien. On est donc presque toujours "amené" dans ce milieu par une connaissance ou un proche. En particulier, sur ce sujet, on ne trouve pas tout sur internet. Il y a pas mal d’informations qui ne sont pas écrites !
- il y a des associations et syndicats qui permettent aux propriétaires ou éleveurs de s’informer et de défendre leurs intérêts.
- le trot est beaucoup plus abordable que le galop. La France est un grand pays de trot, second derrière les Etats-Unis. C’est donc la discipline vers laquelle le débutant aura intérêt à se tourner. A moins de faire partie de la jet-set, on ne peut envisager d’investir dans le galop qu’au travers de parts dans une société.
- enfin, une évidence qui mérite quand même d’être rappelée : compte tenu des aléas, ça doit être envisagé comme une diversification, pas comme l’investissement principal de son patrimoine.
Sources :
un éleveur de chevaux de trot
Le guide des Propriétaires par France Galop
LeTROT
Les actus et l’info pratique sur l’épargne et les placements financiers
Devenir proprietaire
Fiscalité des chevaux de course
BNC - Régimes sectoriels - Propriétaires de chevaux de course non éleveurs, non entraîneurs, éleveurs sans sol
Investir dans un cheval de course | PATRIMOINE PRIVÉ
Dernière modification par Bernard2K (20/08/2015 19h42)
Il faut que tout change pour que rien ne change
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#12 13/03/2019 16h27
- Mettero
- Membre (2017)
- Réputation : 26
Ma fille arrive sur son galop 5 et ira vite sur le 7. Il parait qu’elle est douée dixit son coach…
Arrive donc la question pour elle sur l’achat du SON cheval.
En CSO (course obstacles) , un bon cheval pour elle c’est 15000 euros.. dont les prix peuvent s’enflammer rapidement même à son niveau… Elle montait lors de ses concours un double poney vendable à hauteur de 25 000 euros…
Et le prix du cheval va monter en fonction de ses résultats et du cavalier. Un cheval de 4 ans sera moins cher qu’un cheval de 8 ans dont on sera quasi sûr à cet âge de son potentiel…
Donc même sans parler du trot ou du galop, il y a des coups à faire dans ce domaine… Toutes les régions ne se valent pas.
Mais je ne fais que confirmer même en étendant le message de Bernard2K… Sans être dans la partie, mieux vaut passer son tour…
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#13 13/03/2019 16h42
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Bernard2K a écrit :
- enfin, une évidence qui mérite quand même d’être rappelée : compte tenu des aléas, ça doit être envisagé comme une diversification, pas comme l’investissement principal de son patrimoine.
Un autre point est qu’un certain nombre de ces chevaux de course finissent hélas à la boucherie :
- Ces chevaux trop lents de Maisons-Laffitte qui finissent dans nos assiettes – actu.fr
- Le monde des courses interpellé sur les conditions d’abattage des chevaux blessés
Donc selon où vous placez votre éthique (et je ne donne de leçon à personne sur le sujet, je me contente de relayer), il ne faut ni investir dans des chevaux de course, ni parier sur des courses de chevaux.
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#14 13/03/2019 16h45
- Mettero
- Membre (2017)
- Réputation : 26
oui… mais qui mange encore du cheval……
Et puis entre le parieur et le passionné, c’est la même chose qu’entre l’investisseur et le spéculateur.. L’un est sans foi ni loi, l’autre a une éthique…
Je n’imagine même pas dire à ma fille cavalière.. Ton cheval ira la boucherie.. Non, ca serait des funérailles dignes ! Et je la comprends totalement.
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#15 17/07/2022 23h31
- corsaire00
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Bonjour,
J’envisage un investissement "plaisir" avec l’achat un cheval de CSO de 5 à 6 ans dans une optique de valorisation du cheval sur un horizon de 4 à 5 ans.
je souhaiterais savoir si parmi les membres du forum, vous avez réalisé cet investissement par l’intermédiaire d’une société IS.
Au niveau de l’objet social, le cheval est un actif mobilier, il rentre donc dans l’objet social de ma société.
Pour la société, l’objectif est une diversification avec recherche d’une plus value à terme.
En charge déductible: cout de la pension, soins du cheval (ostéo, maréchal ferrant, vétérinaire….), assurance, travail du cheval par un cavalier, amortissement du cheval, amortissement du van pour le transport
En produit: location du cheval pour les concours, éventuel gain de concours
Les charges déductibles seront supérieurs aux produits jusqu’à la revente avec un niveau d’aléa non négligeable sur le prix de revente.
Qu’en pensez vous: est ce un investissement envisageable dans une société IS. Cet investissement représentera au maximum 5% de l’actif de la société.
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