Il fut un temps où l’immense majorité des actions cotées au Japon traitaient par 1000, ceci issu du fait que le nominal de cette immense majorité était de 50¥ par titre, que les cotations étaient manuelles (et partiellement manuelles pour les plus grands titres jusque 1997 ou 1998, il fallait transmettre les ordres oralement aux traders sur le floor du TSE), et que les titres au porteur non dématérialisés ont existé jusque dans les années 90 par coupure de cette quotité. La dématérialisation des titres et l’informatisation totale des cotations auraient pu permettre l’évolution des quotités de négociation mais le régulateur en a décidé autrement:
Trading Rules of Domestic Stocks | Japan Exchange Group
Ceci dit il me semble bénéfique pour les marchés de ne pas coter à l’unité, sachant que (par ex en France) les frais de courtage sont très élevés lorsqu’on a le malheur de voir son ordre à cours limite touché et exécuté très partiellement. Le marché japonais évite cet écueil irritant.
Les brokers japonais offrent des contrats qui sont des fractions de un dizièmes de quotités négociables, et c’est régulé
? | ?
mais je doute que ceci soit proposé par des brokers non japonais et/ou à des clients non résidents.
Durun a écrit :
Bonsoir
@JesterInvest
Alors comment faire pour se débarrasser de toutes ses actions japonaises quand on n’a pas un chiffre rond ?
Cordialement
De mémoire un mécanisme existe au Japon par lequel la société émettrice (Sony, etc…) doit reprendre les fractions de quotités qui lui sont présentées (les "rompus"), les regrouper, les vendre sur le marché et en créditer la contre-valeur à l’actionnaire. Aucune idée de la façon de procéder lorsque ces rompus sont dans les mains d’un non résident.
Faites une recherche google sur 未満株 et traduisez ce que vous trouvez, peut-être une piste s’en dégagera ?