Pour être tout à fait honnête avec vous, je suis dans un cursus de BTS Assurance.
Nous avons cet exemple en étude de cas en épargne assurantielle dans laquelle le client effectue un rachat partiel de 4 000€ (sur une UC seulement) puis un rachat total par la suite sur un contrat multisupport composé en tout de fonds € et de 3 UC.
Le formateur a établi sa correction de la manière suivante :
Premièrement, il n’a pris dans son calcul en compte que les sommes investies et les intérêts générés par l’UC en question.
Il indique, je cite "Or il n’est touché ni aux autres UC ni au fonds euro lors de cette opération de rachat donc aucune plus value n’est réalisée sur cette partie (qui reste en plus value latente) ce qui veut dire que la plus value ne peut se calculer que sur cette UC".
=> Vous avez à priori démontrer que ce n’était pas la procédure appliquée par l’administration fiscale
Deuxièmement, pour le compartiment des primes versées, il n’a pris en compte que ce qui a été réellement investi.
Or, L’article 125-0 A du code des impôts indique : "« Les produits en cause sont constitués par la différence entre, d’une part, les sommes remboursées au bénéficiaire et, d’autre part, le montant des primes versées, le cas échéant, depuis l’acquisition de ce bon ou contrat, augmenté, dans ce cas, du prix d’acquisition du bon ou contrat. »
Le bulletin officiel des finances publiques (http://bofip.impots.gouv.fr/bofip/3951-PGP) précise : "Les primes versées sont les sommes réellement versées par le souscripteur, ou l’adhérent, s’il s’agit d’un contrat de groupe. Ces sommes comprennent donc les frais ou chargement rémunérant l’émetteur du contrat."
=> Il faut donc à mon sens se baser sur le total des sommes versées par le clients (frais d’entrée compris)
Troisièmement, lors du rachat total, il a calculée les primes versées (toujours sans prendre en compte les frais d’entrée) en leur retirant 4 000€ (montant total du rachat partiel). En effet, le bulletin officiel des finances publiques (http://bofip.impots.gouv.fr/bofip/3951-PGP) indique :
"Lorsque le contrat a fait l’objet antérieurement d’un rachat partiel, une partie des primes a déjà été prise en compte pour l’imposition du rachat. En conséquence, pour la détermination ultérieure de l’assiette, seul le solde des primes versées est déduit des sommes remboursées."
" En cas de rachats partiels successifs, le montant total des primes versées retenu pour le calcul de cette proportion s’entend des primes versées qui n’ont pas fait l’objet d’un remboursement en capital lors d’un ou plusieurs rachats partiels antérieurs "
"Le montant des primes déjà remboursées correspond à la fraction des sommes remboursées qui n’ont pas été imposables (cf. I-B1 § 80 et 90). "
Or, sur ce rachat partiel, le client a racheté une partie de primes versées et une partie d’intérêt.
=> Il ne faut donc, à mon sens, ne retirer que la partie correspondant aux primes versées. C’est donc le compartiment de remboursement des primes versées qui doit être déduit, et non la totalité du rachat partiel à mon sens
C’est la démonstration que je lui ai fait parvenir par mail, je ne sais pas si elle est exacte, mais il me semble intéressant de la partager ici.