En fait, le capital est variable et s’élève à 211000€ au 11/05/2012 selon le document de présentation aux épargnants accessible sur leur site
http://www.spear.fr/files/spear_presentation.pdf
Par ailleurs et toujours selon ce document :
Remboursement et Liquidité des parts sociales
La liquidité de l’investissement est assurée par SPEAR mais ne peut être garantie. Le capital
étant variable, les coopérateurs ont la possibilité de demander leur sortie du capital dès lors
qu’ils ont respecté les engagements qu’il ont souscrits envers la société. Le retrait du
capital s’effectue lors des Assemblées Générales Ordinaires, et prend effet à la clôture de
l’exercice comptable, à moins qu’elle n’entraîne une réduction du capital au-dessous du
seuil fixé statutairement, après validation par le Conseil d’Administration. Si elle entraine
une réduction du capital au dessous de ce seuil, elle est reportée à la clôture du
prochain exercice où le montant du capital la rendra possible. Les demandes de retrait
sont traitées par ordre d’arrivée.
Cependant, tout sociétaire peut demander de se retirer partiellement ou totalement entre
deux assemblées. Le remboursement des parts est subordonné à l’agrément
discrétionnaire du Conseil d’Administration. Dans ce cas, il décidera le remboursement des
parts en fonction de l’ordre des demandes, de la trésorerie disponible, et des perspectives
économiques.
SPEAR récupère régulièrement les liquidités qu’elle a déposées auprès de son partenaire
bancaire. SPEAR dépose ces liquidités sur une durée de moyenne de 5 ans. Ainsi, la
liquidité des parts sociales est assurée par le roulement du capital de SPEAR placé auprès
de ses partenaires bancaires.
Ce dernier passage est plutôt positif d’autant plus que le risque de défaillance des emprunteurs est assumé par les banques partenaires.
Mais là où le bât blesse à mon avis, c’est au niveau des conditions pour la réduction d’impôt sur le revenu :
Régime fiscal des parts sociales
Les réductions d’impôt sont :
- soit égales à 18% des versements effectués auprès de SPEAR pour une réduction de
l’Impôt sur le Revenu (IRPP), retenue dans la limite d’un plafond de 100 000 € pour les
couples soumis à une imposition commune, et de 50 000 € pour les autres contribuables.
La fraction excédant ces limites ouvre droit à une réduction d’impôt dans les mêmes
conditions au titre des trois années suivantes.
- soit égales à 50% des versements effectués pour une réduction de l’Impôt de Solidarité
sur la Fortune (ISF), retenue dans la limite d’un plafond de 45 000 €.
Attention ces deux réductions ne sont pas cumulables, pour chaque souscription, il faut
préciser sur le bulletin de souscription la réduction que vous choisissez.
Le bénéfice de ce régime est réservé aux personnes physiques fiscalement domiciliées en
France qui s’engagent à ne pas revendre l’ensemble des titres reçus à cette occasion
jusqu’à la fin de la cinquième année suivant celle au cours de laquelle la souscription a été
réalisée ou à ne pas demander le remboursement de l’ensemble des titres reçus avant la fin
de la dixième année suivant l’année de souscription.
Donc si je comprends bien, la durée de blocage des fonds est de 10 ans et non de 5 ans, du coup le rendement annuel deveint largement moins intéressant…