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#1 10/10/2019 13h45

Membre (2019)
Réputation :   0  

Bonjour à tous, je me suis penché sur la question des immeubles de rapport : j’ai étudié le marché de ma région et j’ai fais des dizaines de simulations grâce à mes tableaux excel. J’en arrive à une conclusion : il m’est impossible d’avoir un vrai cashflow positif à cause de l’IR.

voici mon exemple, les chiffres sont exacts :
pour 2018 j’ai 101000 euros de revenu net imposable
TMI : 30%
avec un prêt sur 20 ans, TEG à 1.2%, mensualité à 3500 euros (validé par ma banque en simulation)


loyer annuel CC : 58000 euros
charges : 3800 euros (on fait la gestion nous même)
taxe foncière : 3003 euros
intérêts d’emprunt + assurance (la première année): 7900 euros

mon revenu foncier est : 58000-3800-3003-7900=43297
mon impôt sur le revenu est : 43297x0.47=20349
mon revenu réel en incluant le remboursement du capital : 58000-3800-3003-(3500*12)= 9197

je gagne 9197 euros, mais je paye 20349 d’IR.

Je vois souvent des gens parler de cashflow positif, expliquant qu’ils se dégagent un revenu complémentaire mensuel. l’immeuble que je voulais acquérir a un taux de rentabilité brut de 7%, et on peut dégager un revenu après remboursement des mensualité et des charges, mais si on compte l’impôt sur le revenu, c’est presque impossible d’être positif.

j’ai simulé un tas de cas dans mon tableur (qui prend en compte tout les paramètres, j’ai fais une grosse simplification ici), et il semble impossible d’être vraiment rentable a cause de l’IR. j’ai essayé de jouer sur beaucoup de paramètres (cout d’achat, taux, durée, charges…)

Suis-je complètement à coté de la plaque ?

Louis

Mots-clés : immeuble, impot, rentabilité

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#2 10/10/2019 13h50

Membre (2019)
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ENTJ

Bonjour,
En général, on prend comme chiffre que pour être en cashflow positif il faut une rentabilité brut de 10% minimum, donc déjà avec 7% brut ça va être dur. (d’ailleurs 7% pour un immeuble de rapport ça me parait quand même plutôt bas, à moins d’être dans une ville ou les rentabilités sont vraiment basses)
Deuxièmement, comme vous l’avez remarqué la fiscalité fait assez vite mal, c’est pourquoi on se tourne souvent vers des moyens pour la diminuer : LMNP, travaux en location nue…

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#3 10/10/2019 13h53

Membre (2014)
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Réputation :   127  

Bonjour

Non, bien sur c’est le pb a gros TMI .

il y a plein de discussion la dessus
soit vous achetez avec un gros deficit foncier  ( et possiblement des loi cosse etc)
soit en LMNP
soit  a l’IS .

cdt

PS : vous devriez ajouter ces infos a votre pres pour les discussions futures . TMI 30 mais quel est votre Quotient familal ? 2 ou plus ?

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#4 10/10/2019 14h03

Membre (2019)
Réputation :   0  

Kromoz0hm a écrit :

Bonjour,
En général, on prend comme chiffre que pour être en cashflow positif il faut une rentabilité brut de 10% minimum, donc déjà avec 7% brut ça va être dur. (d’ailleurs 7% pour un immeuble de rapport ça me parait quand même plutôt bas, à moins d’être dans une ville ou les rentabilités sont vraiment basses)
Deuxièmement, comme vous l’avez remarqué la fiscalité fait assez vite mal, c’est pourquoi on se tourne souvent vers des moyens pour la diminuer : LMNP, travaux en location nue…

Tout les lots de l’immeuble sont déjà loué en nu, donc la LMNP est impossible. En ile de france les rentabilité brut sont très rarement au dessus de 7% (sauf peut être pour les initiés, en off-market).

En simulant dans mon tableau, le bilan devient positif à 10.3% brut, mais pour cela il faut que le prix que baisse de 34% (et on parle ici d’une des meilleures affaire, j’ai des dizaines de bien a vendre simulés dans mon tableur).

J’ai déjà un appartement en location depuis 10 ans, que j’avais payé cash. Je me rends compte que c’est presque impossible de gagner, a moins d’acheter a un prix dérisoire. Le marché est peut-être impossible en ile de france ?

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#5 10/10/2019 14h09

Membre (2014)
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Peut etre que la revente de ce bien aurait un interet d’ailleurs, puisqu’il genere beaucoup d’impots.

Ensuite, vous le CF positif en IDF est tres compliqué ( personnellement je n’ai pas le temps d’essayer )
pourquoi pas mettre un peu d’epargne de votre poche.  ( il y a aussi une file dediée a cela en ce moment )
Le probleme dans tous les cas est le frottement fiscal ici .

cdt

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#6 10/10/2019 14h12

Membre (2012)
Réputation :   49  

ESFJ

Il existe deux moyens pour faire diminuer le revenu foncier :

- créer un déficit foncier en faisant des travaux.
- faire diminuer les recettes gràce à dispositif spécifique (Borloo Ancien puis Cosse).

Ces dispositifs sont très efficaces.

Sinon, il est très compliqué d’avoir un Cash Flow positif après impôts et prélévements sociaux.

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#7 10/10/2019 14h20

Membre (2019)
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Merci beaucoup pour ces réponses, je pense que je vais réviser mes projets. J’ai actuellement 250.000 euros d’épargne, que je voulais investir en dehors du circuit bancaire/financier habituel, compte tenu de la situation actuelle aberrante (taux négatifs de la BCE, etc…).

merci à tous pour vos éclaircissements.
Louis

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1    #8 10/10/2019 14h22

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Je vous suggère de :
1) compléter votre présentation, avec en particulier plus de chiffres (voir Information - Forums des investisseurs heureux)
2) compléter votre "étude de cas" en fournissant plus d’informations chiffrées (on n’a même pas le prix de l’immeuble que vous envisagez d’acheter !)

En effet, ce n’est pas aux forumeurs bénévoles (qui voudraient bien vous aider) de jouer aux devinettes, ou d’essayer de reconstituer les informations manquantes avec les quelques chiffres que vous daignez distiller.

Sinon, je pense que vous vous trompez en croyant que
  - ce serait parce que "Tout les lots de l’immeuble sont déjà loué en nu" qu’il serait impossible de faire de la location meublée : vous pouvez tout à fait envisager de passer en meublé, soit à l’occasion d’un changement de locataire, soit en allant négocier avec les locataires (certains accepteront, s’ils y trouvent leur intérêt, d’autres pas). Il y a des discussions du forum sur ce thème.
  - "En ile de france les rentabilités brutes sont très rarement au-dessus de 7% (sauf peut-être pour les initiés, en off-market).", si j’en crois les études de cas qui ont déjà été publiées. Mais, bien entendu, ce n’est pas en achetant un immeuble sans travaux et déjà complètement loué qu’on obtient ces rendements supérieurs à 7% : il faut bien sur ajouter de l’huile de coude pour y arriver, en particulier choisir un immeuble qui nécessite des travaux importants, et sur lequel on apporte une réelle valeur ajoutée. Et, sauf erreur de ma part, ces rendements concernaient plutôt des biens dans l’est de l’IdF ou très loin de Paris, qu’à Versailles, ou dans Paris. Difficile d’obtenir le beurre (une bonne rentabilité) et l’argent du beurre (une localisation de premier choix) et la crémière (pas de travaux, pas de risque), sinon tout le monde le ferait.

Dans votre situation (TMI élevé) (et même sans TMI élevé d’ailleurs), outre la location meublée, et l’acquisition de biens nécessitant beaucoup de travaux (cf. déficit foncier), il faut envisager de détenir le bien via une SCI IS, ou alors préférer les foncières (avec dividende fiscalement imposé juste à 30% de PFU).

Sinon, en payant un bien cash, vous devriez certes avoir un cash flow positif (si c’est ce paramètre qui vous tient le plus à coeur, mais à mon avais ce n’est pas ce paramètre qu’il faut seul considérer, sauf dans certaines situations), mais quasiment toujours une piètre rentabilité après impôts, ou alors il faut sérieusement envisager de revendre le bien (ou alors vous n’auriez acheté ce bien que pour ses perspectives de plus-value à terme).


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#9 10/10/2019 14h44

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J’ajoute que la location foncière sans travaux et en nom propre, avec un tel rendement, sera toujours une piètre affaire avec un tel niveau d’imposition. Surtout que vous risquez de basculer dans la tranche supérieure.


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#10 10/10/2019 15h04

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Toujours est peut être un peu excessif. On n’est pas à l’abri d’une grosse PV suite à l’arrivée du TGV comme a Bordeaux par exemple ou du métro Grand Paris. Généralement est peut être plus exact.

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#11 10/10/2019 15h09

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Exact. Mais avec des travaux aussi la plus-value peut être importante, voire plus si bien menés. Et le rendement locatif lui sera net d’impôt, et pas à 3%, donc l’affaire sera encore meilleure.

Nous parlons quand-même de nous approcher de la tranche de 41+17=58% d’impôts sur les loyers nets de charges.


“Time is your Friend, Impulse is your Enemy.” John Bogle

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#12 10/10/2019 15h19

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GoodbyLenine a écrit :


  - "En ile de france les rentabilités brutes sont très rarement au-dessus de 7% (sauf peut-être pour les initiés, en off-market).", si j’en crois les études de cas qui ont déjà été publiées. Mais, bien entendu, ce n’est pas en achetant un immeuble sans travaux et déjà complètement loué qu’on obtient ces rendements supérieurs à 7% : il faut bien sur ajouter de l’huile de coude pour y arriver, en particulier choisir un immeuble qui nécessite des travaux importants, et sur lequel on apporte une réelle valeur ajoutée. Et, sauf erreur de ma part, ces rendements concernaient plutôt des biens dans l’est de l’IdF ou très loin de Paris, qu’à Versailles, ou dans Paris. Difficile d’obtenir le beurre (une bonne rentabilité) et l’argent du beurre (une localisation de premier choix) et la crémière (pas de travaux, pas de risque), sinon tout le monde le ferait.
….

Bonjour,

Je me permets de revenir sur ce propos en faisant une similitude avec le monde de l’investissement boursier.

Les actions à fortes croissances ont souvent des dividendes assez bas (actions growth)
Les actions à croissance faible de type vache à lait suivant le modèle BCG ont des dividendes importantes (actions values)

Le phénomène du marché immobilier est similaire à un marché boursier.

L’espérance d’une faible demande par le marché donne une faible valorisation.

GLE est un immeuble à Brive ou à Clermont Ferrand. Personne ne voit un développement fulgurant ni de l’immobilier ni de la banque. Le dividende de GLE est très élevé, celui des locations de contrées à faible croissance aussi.

L’espérance d’un gain en capital est fort sur Paris sur Genève ou sur les grandes métropoles mondiales. La demande est très forte, LVMH a un PER très élevé et un dividende faible, c’est un peu la même chose sur tous les immeubles de tous les champs Elysée du monde entier.

J’espère avec cette image arriver à faire comprendre que c’est au dénouement d’une opération qu’on sait vraiment ce qu’on a gagné ou non.

Vouloir avoir un free cash-flow positif n’est pas toujours garant d’une bonne performance in fine.

Bien à vous,


Embrassez tous ceux que vous aimez

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#13 10/10/2019 15h36

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johntur a écrit :

Le phénomène du marché immobilier est similaire à un marché boursier.

A une différence -de taille près- c’est que dans l’immobilier physique on peut s’arranger pour acheter moins cher que le prix de cotation du marché.
C’est l’huile de coude dont parle avec justesse @GoodbyLenine.

La situation la plus générale n’est pas une situation incontournable, donc pas à généraliser, mais seulement la plus facile à réaliser.


Par vent fort, même les pintades arrivent à voler

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#14 11/10/2019 12h26

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Bonjour,

Je parlais surtout de rendement et de valorisation.

Mais si on étend aux opportunités d’achat, je vois là aussi des similitudes.
Disons que l’approche n’est pas la même, mais le marché se comporte de la même manière et a le même type de comportement avec l’environnement.

Payer moins cher une action, c’est possible dans le temps et dans l’espace sur le marché boursier. L’analyse du CAC40 montre que dans un même segment d’activité certains PER sont plus élevés ou plus bas que d’autres. Certains accès de faiblesse de bourse donnent les bonnes opportunités temporelles à saisir aussi. Pour cela, il faut avoir une analyse fines des comptes, une connaissance du secteur et une intuition sur le devenir. Les connaissances de momentum (même non analytiques) sont aussi appréciables.

L’immobilier masque des visibilités même d’un point de vue physique, il peut exister des vis cachés ou des soucis environnementaux qui n’apparaîtront qu’à l’usage (voisins irascibles, locateurs mauvais coucheurs ou mauvaise évolution des charges). Ces deux marchés (Boursiers et immobilier) ont souvent la même réaction. L’arrivée d’un immeuble occultant la vue d’un autre peut être assimilé à un concurrent qui apparaît. L’apparition d’un nuisance immobilière ou d’une attraction (crêche/tram/commerces) fait aussi parti des éléments immobiliers de risques ou d’opportunité.
Dans le domaine immobilier, certains quartiers peuvent mal évoluer ou au contraire très bien se comporter (comme des entreprises dans leur contexte)

Mais pour revenir au point de base, le cash-flow n’est pas l’unique point à regarder aussi bien en immobilier qu’en bourse pour regarder la rentabilité d’une affaire. Attention à la sortie en capital surtout en immobilier car en bourse il est rare d’avoir un cash flow positif en réalisant un prêt pour acheter actions en bourse.

Bien à vous,


Embrassez tous ceux que vous aimez

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#15 12/10/2019 09h57

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J’entends vos arguments mais ne les rejoints complètement @johntur

Ce que vous décrivez c’est la capacité de choix et d’analyse effectivement souvent comparable.

Choix du moment de l’achat, espoirs sur l’avenir du quartier/secteur, exposition à la concurrence, à la législation, fiscalité mouvante (instabilité sans doute pire dans immobilier), choix d’un bien/titre parmi de nombreux autres et analyses de ses forces et faiblesses…
Le risque de vice caché existe tant dans la chose physique immobilière que dans la vie économique et sociale de la société.

Dans l’immobilier physique, c’était là mon propos, un acheteur exigeant et connaisseur peut aller plus loin qu’analyser et choisir, il peut influencer de multiples manières.
Il peut déjà négocier et acheter moins cher que le prix moyen du marché. Le détenteur de titre attend le bon moment (qui existe aussi sur le marché immobilier) mais ne peut porter son engagement jusqu’à la négociation discutée des titres.
Dans l’immobilier physique on peut prendre des décisions stratégiques sur les biens acquis, par exemple changer de marché (nu, meublé, bas ou haut de gamme, colocation…) le détenteur du titre suit bien entendu avec bonheur ou malheur les choix de la société. Et c’est là une différence notable.

Par expérience le fait d’ajouter ces moyens d’influence change considérablement la position au marché. A titre d’illustration concrète, je suis sur un marché de la location résidentiel rémunéré à 6.5% en moyenne. Je parviens comme bien des acteurs engagés à doubler largement cette rentabilité en négociant des biens peu cher car pas recherchés (état peu sexy ou défaut corrigeable), à les refaire pour les rendre très attractifs (l’engagement c’est aussi en contre partie du temps et des efforts), à faire les choix fiscaux, de typologie de marché les plus optimisés, minimisér les coûts par une gestion rigoureuse…
J’aimerais avoir autant d’influence quand j’achète des titres cotés wink

Je vous rejoins totalement sur le fait que le cash flow n’est pas à considérer seul. Il n’est d’ailleurs qu’a considérer qu’une fois la conservation du capital est considérée comme sereine.


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#16 12/10/2019 16h59

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Vouloir justifier l’entretien de la bulle immobilière en agglomération en comparant à l’investissement boursier me paraît une mauvaise idée.

Tout ceux qui ont lu Graham, ou les travaux d’O’Shaugnhnessy, savent qu’acheter des actifs avec un PER (ratio prix/revenus) supérieur à 20 assure de sous-performer son marché.

En bourse comme en immobilier, un PER élevé (rien à voir entre les bénéfices et les dividendes au passage) ne se justifie que dans un secteur où une croissance importante des revenus est anticipée.

Est-ce le cas des loyers résidentiels en région parisienne? Non. Sur-payez et spéculez si vous voulez, je vous annonce qu’en investissant à Paris et son agglomération à moins de 5% de rendement, vous sous-performerez le marché immobilier français.

Comme dans toutes les bulles, le dernier acheteur sera le dindon de la farce. Et à crédit, ça pique encore plus.


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