sotigui a écrit :
Au vu des nombreuses similitudes entre la SCI et la SNC qu’elle raison principale vous ferait choisir l’une et pas l’autre ?
C’est le type d’activité envisagée qui détermine le choix entre SCI et SNC (si ce sont les seules alternatives).
Pour faire de la location meublée (pas seulement marginalement), la SCI ne permettra pas de bénéficier du statut LMNP (et de ses avantages) ou de statut LMP (et de ses avantages), car il n’y aura pas transparence fiscale et imposition du BIC à l’IR. Il faut alors (pour bénéficier du statut LMNP ou LMP, en investissant à plusieurs) acquérir le bien immobilier en indivision (avec les inconvénients qui vont avec), ou via une SNC (à l’IR), ou si les associés sont de la proche famille via une SARL de famille (à l’IR).
Si l’activité envisagée ne dégage que des revenus fonciers (donc que l’activité est de la location nue), avec éventuellement très marginalement de la location meublée (i.e. on est convaincu que les recettes de location meublées resteront <10% des recettes totales), alors la SCI est bien adaptée.
La réaction de quelques banquiers ne me semble vraiment pas un argument. Certains banquiers seront "pointus" pour les financements un peu compliqués (i.e. tout ce qui n’est pas l’acquisition de la résidence principale), d’autres le seront moins (certains pour n’importe quel locatif, n’importe quel type de montage, certains ignoraient il y a peu (ou ignorent encore) ce qu’est une SCPI, ou les spécificités de la location meublée, etc.) et alors (sachant que leur attitude dépendra peut-être aussi du client, de sa surface financière, de sa crédibilité, etc.), soit auront envie et sauront se renseigner, soit préféreront rester dans leur routine et se débarrasser du dossier.