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#26 04/09/2020 14h34
- LoopHey
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Manu99 a écrit :
Parlant allemand et français, j’ai tâté le terrain avec un poste en Suisse il y a 18 mois. J’avais demandé 130 000 francs suisse…. Le DRH avait tiqué un peu mais m’a dit qu’une proposition pas si loin me serait faite. J’avais calculé en déduisant les impôts, les avantages que je perdais (voiture de fonction ici), le coût de la vie en Suisse par rapport à la Pologne pour une famille avec 2 enfants, et le fait que ma femme ne pourrait pas travailler là-bas à court terme (elle ne parle que anglais), on avait un reste à vivre en Pologne plus important qu’en allant en Suisse. Je n’ai donc pas donné suite.
Il n’y a pas vraiment d’intérêt à vivre en Suisse si ce n’est le super cadre de vie. L’avantage majeur de la Suisse (un peu comme au Luxembourg), c’est que l’on peut rester vivre en France pour exploiter le GAP financier entre les deux pays. C’est un sacrifice en temps de trajet, c’est sur, mais le jeu en vaut la chandelle.
Mon interview : http://leprojetlynch.com/2020/12/loophe … -debutant/
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3 4 #27 04/09/2020 14h50
- Bernard2K
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Quelques réflexions toutes simples :
- quand une entreprise vous verse un salaire élevé, elle ne fait que vous rétrocéder une petite partie de ce que vous lui faites gagner. Donc, il faut que ça soit un secteur où les entreprises gagnent beaucoup d’argent. Dans beaucoup de secteurs, il y a une hyperconcurrence (avec la mondialisation, le recours de plus en plus systématique à la mise en concurrence des fournisseurs, etc), ce qui fait que les entreprises doivent bosser pour des tarifs de plus en plus bas, ce qui fait qu’elles pressurent à leur tour leur main d’oeuvre. Allez bosser pou run petit sous-traitant de l’industrie comme il y en tant, et il ne pourra pas payer autant. Les quelques secteurs qui paient bien ont été cités : le développement informatique pour la finance ; le secteur pharmaceutique…
- Ce qui est rare est cher, donc il faut que vous soyez rare. Si on trouve des gens comme vous à la pelle, l’entreprise n’a aucune raison de mettre plus cher pour vous avoir. La vieille règle de l’offre et de la demande. Ca ne nécessite pas forcément des hautes études, car ça peut être un savoir-faire manuel qui est rare et cher. Mais le fait que les salaires vraiment élevés sont presque toujours pour des prestations intellectuelles faisant suite à de hautes études.
- savoir évoluer, continuer à apprendre. Si par exemple vous avez une formation purement technique, vous allez forcément vous voir proposer assez vite un job où vous devez encadrer des personnes et gérer un budget. Vous avez intérêt à apprendre ces compétences. Sinon on va vous dire un truc du genre "vous êtes bon techniquement, mais votre équipe est mal organisée, vous ne vous en sortez pas. Vous ne pouvez pas progresser vers des postes à responsabilité.".
- encore faut-il savoir se vendre. On peut être bon et végéter dans une boîte qui paie mal, parce qu’on "n’ose pas" faire une infidélité à son patron, ou parce que le train-train nous a ôté la volonté de candidater ailleurs. Mais si on a des compétences ordinaires ou bien qu’on exerce dans un secteur qui n’a pas les moyens, on aura beau savoir se vendre, ça ne marchera pas. Les deux premiers tirets (secteur d’activité qui gagne beaucoup et rareté des compétences) sont des préalables indispensables.
- la mobilité géographique est quasi obligatoire. Les secteurs géographiques qui paient le mieux ont été cités : Paris, Suisse, expat pour des boîtes internationales… Mais il y a des gens qui sont mariés avec des gosses et n’envisagent pas le déracinement d’un changement géographique.
Il faut que tout change pour que rien ne change
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1 #28 04/09/2020 15h53
Même retour que IH sur le salariat : pour optimiser, il faut changer souvent.
La définition de souvent est propre à chacun, selon les métiers. Un de mes amis très carriériste dit toujours : un an pour découvrir, la 2eme année s’éclater, la 3eme pour faire savoir qu’on a bouffé le poste et que l’on reste disponible pour un nouveau challenge.
Pour ma part, de mes souvenirs de cette époque, obtenir plus de 10 à 12 % d’augmentation était souvent le plafond de verre d’une promotion interne, pour avoir plus, voir ailleurs…La mobilité d’emploi comme géographique sont les moteurs incontournables d’une évolution plus rapide et toute la difficulté consiste à ménager le pro et le perso…
Deuxième plafond, en atteignant certains âges à certains postes, c’est comme l’avancement à l’armée, vous y resterez bloqué ou presque : en France, on aime ranger les gens dans des cases, valables aussi pour le diplôme de base, comme évoqué par d’autres très justement.
En changeant de vie (pour vibrer plus fort avant tout) comme entrepreneur, dans mon cas, c’était une perte sèche de 50% et plus si on inclut les avantages de l’ancien package global. Je passe outre les efforts et les soucis en plus de ce changement qui m’ont ensuite amené à comprendre que pour aller plus vite il valait mieux parfois racheter et faire des économies d’échelle que de créer et partir d’une feuille blanche. Je retiens 3 principes de base pour avancer plus vite : observer, déléguer et contrôler.
Au risque d’être à contre-courant, je conserve le même "salaire" depuis plus de 5 ans, alors même que le double ne serait ni indécent, ni une charge insurmontable pour mes affaires.
Je fais le choix de soigner les fonds propres pro, comme une tirelire en cas de crise et aussi comme promesse de rente à venir, plus très loin désormais…
Édit // pour donner quelques marqueurs 175 kFràncs net a 23 ans, 32 ke net a 30 ans, 50 ke a 39 ans avant changer d’air, plus très significatif ensuite car bridé par choix comme explique à 100ke avec madame à deux tout en dégageant environ 200 à 250 ke d’EBE selon les années (mix optimisé dans notre cas).
Dernière modification par serenitis (04/09/2020 19h47)
Profiter de ne rien foutre….
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#29 04/09/2020 16h12
- coriace
- Exclu définitivement
- Réputation : 28
Travailler plutôt dans une PME et racheter quand son dirigeant veut vendre.
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#30 04/09/2020 16h25
- Numet
- Membre (2019)
- Réputation : 10
Devenir indépendant est en effet un bon moyen d’avoir rapidement des revenus plus important.
Je suis passé de 34k€ brut en salarié (j’étais mal payé mais je savais que le poste allait m’ouvrir des portes) à 66k€ (en équivalent salaire brut) en un an en étant freelance.
J’ai gardé ce revenu pendant 3 ans mais cette année la crise va le faire chuter un peu (mais le contexte est exceptionnel).
Je suis intéressé par des retours d’XP de personnes ayant racheté une entreprise. Quel domaine ? Quelle taille d’entreprise ? Quelles solutions de financement ? Etc.
N’hésitez pas à nous en dire plus dans ce fil de discussion ou par MP pour ceux qui préfèrent rester discrets. Merci
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1 1 #31 04/09/2020 17h33
- Kohai
- Membre (2012)
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Quelques réflexions rapides sur ce sujet, issues de mon expérience personnelle:
En tant que Salarié, il y a plusieurs données qui comptent:
1- vos diplômes ( pour la France) : Bac +5 est recommandé pour avoir une meilleur chance d’avoir un meilleur salaire (c’est une évidence, c’est juste pour rappel).
2- le secteur d’activité comme déjà dit aussi : La finance et l’informatique, ou le consulting, pour faire simple, vous attribueront un bien meilleur salaire que, disons, l’industrie ou le retail.
3- votre fonction: un métier technique gagnera bien moins qu’un métier orienté commercial. Et un poste de management vous rapportera plus qu’un poste de contributeur individuel (mais pas toujours).
4- les compétences "spéciales" que vous avez développées. Par exemple la gestion de Grands Comptes internationaux, votre maitrise de l’anglais, votre connaissance des process dans les grands groupes, etc…
On peut ensuite affiner et "mixer" les critères. Par exemple dans l’IT, si vous êtes commercial en région chez un intégrateur/revendeur de PC et serveurs en charge d’un territoire de petits comptes, vous allez gagner bien moins (2 à 3 fois moins !) que si vous êtes "global account manager" en charge de grands comptes chez un grand éditeurs de logiciel dans le domaine de la sécurité informatique basé à Paris par exemple.
Je rappelle aussi qu’être chef d’entreprise n’est pas synonyme de très haut revenus.
Le salaire médian d’un patron de PME (tout le monde ne peut pas diriger une boite du CAC40) est de 8861 € bruts/mois (source : Salaire chef d’entreprise - Encyclo salaires 2019).
Ça peut paraitre élevé, mais un bon commercial sur le bon créneau gagne bien plus que cela.
Exemple à 12500 € bruts/mois (et il y a plus haut en terme de salaire) : C-Line Consulting hiring GLOBAL ACCOUNT MANAGER ESN - Comptes nationaux et/ou internationaux (H/F) in Boulogne-Billancourt, Ile-de-France, France | LinkedIn
Donc pour évoluer en terme de revenus, il faut penser "multi-dimensionnel" : diplôme/secteur/métier/type d’entreprise/taille de l’entreprise/ sous-secteur/localisation/ compétences particulières/ etc…
Et se former tout au long de la vie et prendre des risques de sortir de sa zone de confort (surtout après un certain âge/durée de carrière).
L'Investisseur Individuel, mon blog orienté "Dividendes Pérennes": http://investisseur-individuel.com/
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4 #32 04/09/2020 17h54
- michaelstaudi
- Membre (2018)
- Réputation : 73
Je me permet de mettre mon petit grain de sel, je dois dire que vos rémunérations me font sauter au plafond (oui, vraiment!)
A croire que aucun membre de ce forum ne gagne en dessous de 50K à 30 ans..
Attention, aucune jalousie, juste que ce soit ma situation personnelle ( technicien dans le bâtiment avec déjà plus d’une dizaine d’employeurs à mon actif à 27 ans ) ou celle de mon entourage, personne ne dépasse les 30K annuels, même un ami qui bosse en Allemagne reçoit du 3K mensuel pour un poste " bien payé " à 35 ans on table donc sur du 40K annuel avant impôts..
Ma situation personnelle pour résumer, je suis quelqu’un qui déteste les études.
Concernant mon parcours scolaire, j’ai effectué un BEP chauffagiste / sanitaire, je voulais m’arrêter la mais j’ai tout de même effectué un BAC PRO pour avoir un diplôme de niveau BAC en poche. Révisé la veille, je l’ai eu avec mention assez facilement, on va dire que je suis un personne qui apprends vite, mais malheureusement pour moi (ou heureusement?) l’école et les études ce n’est vraiment pas fait pour moi.
Après plusieurs changements d’employeur, mon (modeste) salaire à évolué de cette manière :
20 ans : 15K
25 ans : 20K
27 ans : 25K
Malgré le fait d’avoir changé d’employeur, d’être plus compétent et performant comblé avec le fait que je ne supporte pas les études, je suis arrivé à un point ou je suis capé niveau revenus, les seuls choix qui s’offrent à moi désormais sont :
Travailler dans un autre pays : je n’en ait vraiment pas envie, sauf éventuellement la Suisse, j’ai déjà effectué de nombreux allers/retours en voiture pour me rendre personnellement sur place et postuler, je n’ai jamais eu de retour positif (ni de retour tout court d’ailleurs)
Créer ma boite : c’est une idée qui me travaille de plus en plus
Avoir un business à coté de mon boulot : mon rêve depuis de nombreuses années, j’ai essuyé de nombreux échecs mais je ne baisserais jamais les bras pour atteindre cet objectif
Merci de m’avoir lu.
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1 #33 04/09/2020 18h06
- Evariste
- Membre (2015)
- Réputation : 133
En fait vous avez la double combinaison que ce forum réunit très majoritairement une population qui a de bons revenus, et que ce fil en particulier s’adresse plutôt à ceux qui ont réussi à obtenir de très importants revenus, donc ça donne cette impression.
Mon expérience personnelle me fait dire qu’il ne faut pas nécessairement changer souvent d’employeur, sauf si salaires faibles ou employeurs petits.
Souvent les postes vraiment intéressants dans les grosses boîtes s’obtiennent plutôt en faisant ses preuves en interne, et là le salaire peut décoller beaucoup, mais c’est un investissement davantage long terme.
Changer souvent d’employeurs permet de monter vite au début, mais ça ne permet pas forcément de capitaliser pour la suite car il faudra le temps de refaire ses preuves à chaque fois.
My 2 cents, mon expérience reste limitée.
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#34 04/09/2020 19h18
- Smad
- Membre (2014)
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@michaelstaudi
Un peu dans la même situation que vous, j’ai du coup regardé dans le secteur de la maintenance et du facility management.
Les rémunérations y sont meilleures, tout comme les conditions de travail en général. Les perspectives d’évolution sont nombreuses.
Les sociétés cotées dans ce secteur proposent également des plans d’épargne groupe plus qu’interessant, de quoi booster encore un peu plus sa fusée !
J’ai intégré récemment un grand groupe et en parlerai un peu plus dans ma présentation.
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#35 04/09/2020 19h48
- debizej
- Membre (2019)
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Bonsoir,
Beaucoup de bon points. Je suis dans l’industrie, j’ai bossé dans l’automobile et les marges très réduites, donc salaires pas très compétitifs. J’ai changé de secteur avec de meilleurs marges donc les salaires augmentent aussi, et les primes aussi.
Pour la formation un bac +5 / master est mieux, mais pourquoi pas faire une licence à l’étranger, puis commencer à travailler et se faire payer un master / mba par sa boîte. Quelques années de salaire en plus, mais surtout de l’expérience.
Pour un jeune qui sort de l’école, une expatriation ou une entreprise de conseil seront un super tremplin. Plus difficile car vous sortez de votre zone de confort, mais ça sera un sacré plus pour gérer une carrière bien mieux rémunérée.
L’expatriation vous permet de ne pas avoir à payer de loyer sur place, et quand on débute, on n’a pas de loyer en France non plus. Même chose en consultant. Négocier en plus une voiture et c’est des économies énormes pendant cette période.
Par contre avec plusieurs années d’expatriation cela ne permet pas vraiment d’utiliser le levier de la résidence principale, ou il faut acheter avant de partir et la louer pendant l’expatriation mais il sera plus difficile de la récupéré au retour.
En-suite il faut changer de boite, on vous embauche pour un rôle, on peu toujours évoluer en interne, mais c’est plus long, ou choisir un chef pas très loin de la retraite ou de la promotion.
Jerome
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#36 04/09/2020 20h08
- RadioInvest
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InvestisseurHeureux a écrit :
Mon XP dans l’IT
Indépendant à Paris
2007 à 2012 : environ 100 k€ de CA annuel, avec un bon reste à vivre, car pas de CIPAV
Pour faire grosso-modo la même chose qu’avant, mais avec une facturation journalière meilleure et moins de congés.
Pour une meilleure lisibilité et compréhension pour tous et permettre des comparatifs, ce serait bien que pour les rémunérations des indépendants on utilise le bénéfice fiscal déclaré et non le chiffre d’affaires car la différence peut être significative et fausser la réalité de la rémunération.
"Il faut de la mesure en toutes choses" Horace.
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#37 04/09/2020 20h28
- doubletrouble
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Personnellement, c’est clairement ma vie en Chine qui a fortement influencé ma capacité à gagner de l’argent, dans tous les sens du termes.
Mentalement, en me débarassant des idées préconçues françaises sur le travail et l’entreprenariat. En sortant du lycée, conscient de ma médiocrité, je me destinais à devenir "prof d’info, 20kF par mois et des vacances ". Après un an en Chine j’incorporais ma première boîte à Hong Kong.
Socialement, en me délivrant du carcan étouffant et stupide des castes françaises. Quand vous revenez en France après presque 10 ans en Chine, les employeurs vous voient comme "le Chinois" et n’essaient plus de vous renifler les fesses pour savoir de quelle école et promo vous sortez et si vous avez perdu assez de temps après le bac pour être digne de leur intérêt.
Après, c’est déjà presque une époque révolue, avec tous les voyages à Shanghai organisés par les écoles de commerce de nos jour, le "lustre" va rapidement se ternir - donc je ne sais pas si c’est un conseil encore valable.
✯ Mangia bene, caca forte, e non aver paura della morte.
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#38 04/09/2020 23h41
- Bernard2K
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Encore quelques remarques :
- bac +5 est devenu la norme.
- même les ingénieurs sont deux fois plus nombreux que quand je suis sorti de l’école. En cohorte annuelle, environ 38000 nouveaux diplômés chaque années contre 23000 quand je suis sorti de l’école ; en cumulé, si l’on compte 40 ans de carrière, environ 1 million de diplômés ingénieurs travaillent aujourd’hui, environ 500 000 quand je suis sorti de l’école. D’où l’intérêt des diplômes complémentaires (comme le double bac +5)… et aussi de sortir des meilleures écoles. Il vaut mieux sortir de Polytechnique ou de Centrale que de l’Espidhoc que personne ne connaît.
- les informaticiens sont des cohortes aussi. Quand j’étais à l’école, les profs d’informatique étaient à la base de profs de maths ou électroniciens… A l’époque, on disait qu’un informaticien devait parler anglais avec un accent français effroyable (if, zen, tabeule…), sinon ce n’était pas un vrai. Les informaticiens sont de plus en plus nombreux et ils parlent même anglais !
- les gens qui ont bossé en Chine sont eux aussi de plus en plus nombreux.
- ceux qui connaissent le Lean sont eux aussi de plus en plus nombreux.
Encore une fois, c’est l’offre et la demande. Quand une formation ou une compétence est recherchée sur le marché du travail, les effectifs des formations augmentent fortement, d’autres se forment sur le tas, et le besoin est comblé. Pour rester recherché et rare, il faut se spécialiser et/ou avoir une compétence très étroite et/ou avoir un CV béton.
Notez aussi que le réseau et le bouche à oreille font beaucoup. J’ai lu quelque part que seulement 40 % des recrutements sont pourvus par les classiques candidatures à base de CV et de lettres de motivation.
Il faut que tout change pour que rien ne change
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#39 05/09/2020 01h16
- Ernest
- Membre (2017)
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michaelstaudi, le 04/09/2020 a écrit :
[…] Malgré le fait d’avoir changé d’employeur, d’être plus compétent et performant comblé avec le fait que je ne supporte pas les études, je suis arrivé à un point ou je suis capé niveau revenus, les seuls choix qui s’offrent à moi désormais sont :
Travailler dans un autre pays : je n’en ait vraiment pas envie, sauf éventuellement la Suisse, j’ai déjà effectué de nombreux allers/retours en voiture pour me rendre personnellement sur place et postuler, je n’ai jamais eu de retour positif (ni de retour tout court d’ailleurs)
Créer ma boite : c’est une idée qui me travaille de plus en plus
Avoir un business à coté de mon boulot : mon rêve depuis de nombreuses années, j’ai essuyé de nombreux échecs mais je ne baisserais jamais les bras pour atteindre cet objectif […]
Bonjour, je me permets de vous suggérer une autre piste pour augmenter vos revenus en capitalisant votre expérience : aller chercher de l’indemnité journalière de grand déplacement.
Un salarié qui fait le choix de partir en mission quelques semaines ou mois et de ne pas rentrer chez lui chaque soir touche ainsi un minimum de 69.5€/jour pour se nourrir et se loger cf. barême URSSAF. Donc par exemple vous partez un mois en mission, vous percevez minimum 30 x 69.5 = 2085€ net d’impôts, vous logez dans un meublé pour approx. 500€/mois (si mission en régions), et vous "grattez" 1500€.
exemples : un ingé en SSII, un chauffeur en transport international, un soudeur à l’export.
A ma connaissance les boites de TP sont celles qui versent le moins d’indemnités, l’industrie/métallurgie est par exemple plus lucrative. Les primes peuvent aussi être indexées sur l’attractivité relative des zones géographiques.
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1 #40 05/09/2020 09h41
Ernest soulève un aspect effectivement non négligeable car non imposable …
Il y a encore 20 ans, il était courant de négocier non pas un véhicule de fonction, mais une indemnité kilométrique packagee pour les gros rouleurs dont je ne m’étendrai pas sur les paramètres, mais on rentrait vite dans la zone grise ou l’employeur grattait des charges, et où le salarié complice arrivait à un net net de l’équivalent d’un KE par mois. J’ai même bossé dans une boîte redressée régulièrement de bon cœur, car le dir financier nous avait fait la démo que payer les redressements Seulement sur ce que le contrôleur avait réussi à démonter…coûtait moins cher A la boîte que de faire dans les règles.
Les meilleures choses ayant une fin, les gros bénéficiaires ont réorienté leur carrière ailleurs quand les voitures de fonction ont été imposées par la nouvelle direction.
Quand je lis le lien d’Ernest, j’ai une pensée pour les forçats de la route des pays de l’Est vivant dans leur petit camion sur nos routes nationales a qui l’Europe semble enfin s’intéresser (Indemnité imposée Cet été que leurs employeurs essayent de convertir en tente quechua par lobbying) après avoir fait tant de mal au transport routier français.
Sur les moyens de dégager du cash, l’achat revente de RP avec travaux m’a bien servi également, mais faire grandir des enfants dans un chantier permanent à vite ses limites aussi.
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2 #41 05/09/2020 10h48
- Oblible
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@serenitis : les sociétés de transport des pays de l’est ont toujours une longueur d’avance, elles ont maintenant des milliers de camions de moins de 3,5T ( souvent immatriculés en Pologne ), qui ne sont soumis à aucune réglementation et dont les esclaves chauffeurs n’ont droit à aucune indemnité ( ils dorment dans un petit espace au dessus de la cabine de conduite ).
Economie | Petit camion, grande flexibilité
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#42 05/09/2020 11h53
- Range19
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Je réfléchissais à répondre mais je ne sais pas comment évaluer si mes revenus ont évolué "considérablement". Disons qu’entre les revenus d’activité et du patrimoine (pour ces derniers il a fallu une quinzaine d’années pour que ce soit significatif) oui.
Mon niveau de vie : oui, considérablement. Ce considérablement tient uniquement à l’idée que pendant ma vie de jeune adulte je comptais (à la caisse des magasins alimentaires -ou au supermarché) pour faire les courses (rarement pour éviter toute tentation superflue) et que très vite j’ai pu acheter de quoi remplir le frigo en ne me posant plus la moindre question. ça m’importe plus que compter le nombre de zéros derrière un chiffre.
Ma qualité de vie : oui
Les revenus en eux mêmes : relativement élevés à nos yeux dès nos diplômes en poche sans être considérables ; mais on trouvait à l’époque que 40 à 50 000 par an pour le ménage c’était énorme. À lire ce fil ça ne l’est pas ; dans les faits, en province et notamment en limousin, ça l’est toujours.
Ils ont augmenté régulièrement au gré d’opportunités mais toujours avec plus de travail pour ce qui me concerne.
Nous n’étions pas des mercenaires et n’avons pas eu à le devenir, sans pour autant être béats de satisfaction de notre parcours. Ces approches d’enrichissement ne peuvent à mon sens se faire sans aborder le chapitre des valeurs (morales genre fidélité à l’employeur, ne solliciter un poste que si compétent etc etc) variables chez les uns et les autres mais certainement prégnantes. Il faut d’ailleurs s’en méfier car potentiellement très bloquantes.
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1 #43 05/09/2020 12h16
@Oblible :
On parlait bien de la même chose, mais depuis votre article la réglementation a changé cet été, que les esclavagistes et leur lobbying essaient d’infléchir, étonnant !, avec une toile de tente par véhicule fournie par l’employeur…
Le paquet routier
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#44 05/09/2020 12h30
- Numet
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Sans avoir besoin d’une véritable âme d’entrepreneur, il y a également quelques façons d’obtenir d’autres sources de revenus. Mais celà demande de la motivation, du travail, un peu de courage et de réflexion.
Beaucoup semble avoir réussi à augmenter leurs revenus grâce à des cash flows positifs dans de l’investissement immobilier.
D’autres, sans investir, génère des revenus d’une partie de leur habitation principale (location en Airbnb d’une chambre non utilisée par exemple) afin de réduire le coût de la RP (et donc augmenter la capacité d’épargne).
Certains investissement dans de petites flottes de voitures d’occasion pour faire de la location entre particuliers.
Sans compter les créations de blogs, chaînes youtube, etc qui sont de plus en plus facile à faire (d’un point de vue technique) et qui avec beaucoup de travail peuvent devenir des sources de revenus intéressantes.
Je trouve intéressant (même si peut être plus difficile) d’arriver à générer des revenus qui ne sont pas liés à son activité "principale". Cela permet de se libérer plus facilement du salariat par la suite, au moment de devenir rentier.
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#45 05/09/2020 13h04
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RadioInvest, le 04/09/2020 a écrit :
Pour une meilleure lisibilité et compréhension pour tous et permettre des comparatifs, ce serait bien que pour les rémunérations des indépendants on utilise le bénéfice fiscal déclaré et non le chiffre d’affaires car la différence peut être significative et fausser la réalité de la rémunération.
Sauf que le bénéfice déclaré ne correspond pas au bénéfice réel.
N’importe quel indépendant va minorer au possible son bénéfice déclaré en passant des achats personnels en frais professionnels, en imputant des frais kilométriques, réalisés ou non, en passant une partie de son loyer, électricité, assurance en frais…
Du coup, il est difficile de donner des chiffres précis, spécialement sur un forum.
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#46 05/09/2020 14h54
- RadioInvest
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Le bénéfice fiscal déclaré correspond à la somme sur laquelle le fisc vous impose ! Je trouve que pour faire des comparaisons c’est plus parlant.
Bénéfice fiscal déclaré = chiffre d’affaires (recettes encaissées) - dépenses (charges) professionnelles
Certains peuvent avoir un CA de 100k et un bénéfice fiscal 70k…
"Il faut de la mesure en toutes choses" Horace.
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1 #47 05/09/2020 15h08
- JMeuret
- Membre (2015)
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Pour ma part ce sont les études qui ont fait la différence
Après avoir végéter des années à ce que j’appelle un SMIC parisien (22k brut) j’ai fait des études en parallèle. Un petit stage de 6 mois et me voilà passé à 35k dans une autre boite bien plus sympa. J’avais l’impression d’avoir touché le jackpot.
LoopHey: Je reviendrai et partagerai mon expérience d’ici quelques temps sur cette file en fonction des retours que nous aurons reçu.
On vous attends
Il y a deux 2 types de prévisionnistes : ceux qui ne savent pas et ceux qui ne savent pas qu’ils ne savent pas
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#48 05/09/2020 15h56
- HomeRun
- Membre (2020)
- Réputation : 2
michaelstaudi, le 04/09/2020 a écrit :
Je me permet de mettre mon petit grain de sel, je dois dire que vos rémunérations me font sauter au plafond (oui, vraiment!)
A croire que aucun membre de ce forum ne gagne en dessous de 50K à 30 ans..
Attention, aucune jalousie, juste que ce soit ma situation personnelle ( technicien dans le bâtiment avec déjà plus d’une dizaine d’employeurs à mon actif à 27 ans ) ou celle de mon entourage, personne ne dépasse les 30K annuels, même un ami qui bosse en Allemagne reçoit du 3K mensuel pour un poste " bien payé " à 35 ans on table donc sur du 40K annuel avant impôts..
Ma situation personnelle pour résumer, je suis quelqu’un qui déteste les études.
Concernant mon parcours scolaire, j’ai effectué un BEP chauffagiste / sanitaire, je voulais m’arrêter la mais j’ai tout de même effectué un BAC PRO pour avoir un diplôme de niveau BAC en poche. Révisé la veille, je l’ai eu avec mention assez facilement, on va dire que je suis un personne qui apprends vite, mais malheureusement pour moi (ou heureusement?) l’école et les études ce n’est vraiment pas fait pour moi.
Après plusieurs changements d’employeur, mon (modeste) salaire à évolué de cette manière :
20 ans : 15K
25 ans : 20K
27 ans : 25K
Malgré le fait d’avoir changé d’employeur, d’être plus compétent et performant comblé avec le fait que je ne supporte pas les études, je suis arrivé à un point ou je suis capé niveau revenus, les seuls choix qui s’offrent à moi désormais sont :
Travailler dans un autre pays : je n’en ait vraiment pas envie, sauf éventuellement la Suisse, j’ai déjà effectué de nombreux allers/retours en voiture pour me rendre personnellement sur place et postuler, je n’ai jamais eu de retour positif (ni de retour tout court d’ailleurs)
Créer ma boite : c’est une idée qui me travaille de plus en plus
Avoir un business à coté de mon boulot : mon rêve depuis de nombreuses années, j’ai essuyé de nombreux échecs mais je ne baisserais jamais les bras pour atteindre cet objectif
Merci de m’avoir lu.
Pour être dans un cas similaire au votre:
-effectivement,on a pas eu l’envie, ou encore la possibilité de faire des études poussées qui permettent d’accéder à des postes générant des revenus confortables dans un premier temps permettant d’investir de façon plus "agressive" pour la suite. Pour y remédier,on peut toujours faire appel au CIF qui ne coute rien à l’employeur,ni au salarié afin de préparer soit une formation diplômante voir une reconversion qui à la sortie apportera une plue-value en terme financier à plus ou moins court terme.
-créer/reprendre une entreprise: une fois le projet bien défini et le prévisionnel en phase de création,il faut bien se dire qu’une fois gérant,pas mal de frais peuvent être pris sur le compte de la société (mutuelle,téléphone,voiture…) et ainsi,à salaire équivalent,booster grandement sa capacité d’épargne qui viendra ensuite générer les revenus supplémentaires.
-et la base évidemment,essayer de restreindre au maximum ses dépenses,surtout celle "inutiles" style le dernier Iphone bien que touchant un SMIC par exemple…et développer sa culture financière.
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2 #49 06/09/2020 09h54
- lachignolecorse
- Membre (2014)
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Les diplômes sont certes un moyen de gagner plus, mais cela n’est pas nécessairement la solution miracle.
Je fais partie de cette caste comme la surnomme certains et mon âge me donne le privilège de constater les écarts de rémunération sur 30 ans. Ceux qui s’en sortent très bien (et dont tout le monde parle), ont soit des parcours dans de grandes entreprises avec des promotions régulières soit des personnes qui ont créé/racheté une entreprise qui a généré des gains réguliers, les rémunérations sont pour la plupart entre 100 et 200k€. Et les autres ? beaucoup sont restés au niveau à leur sortie d’école ou devenus "petit chef de service" (ce qui n’est pas péjoratif), salaire revalorisé régulièrement fonction de leur entreprise et touchent 50k€ environ… et il y en a aussi d’autres qui ont choisi (ou subir) une stagnation de leur parcours accompagné d’une baisse de leur rémunération suite à de mauvais choix de changement d’entreprise ou une mauvaise adaptation au monde économique. J’ai pas mal d’amis rencontrés (ayant le même diplôme que le mien) qui ont fini dans l’éducation nationale en collège, naturopathe, moine… en conséquence de tout cela, un diplôme bac+5 donne facilement un écart de rémunération de 5 au bout de 20 ans de vie pro (30 à 150 k€). Le diplôme est certes un sésame à la sortie de l’école mais devient vite caduque au bout de 3 à 5 ans lorsqu’il faut grimper dans la hiérarchie ou changer de société. Les états de services seront largement privilégiés après 10 ans de vie active. Et ce n’est pas parce que vous gagnez plus que vous êtes plus riche. Certains très bien leur vie et dépensent tout, d’autres arrivent à être économes malgré des revenus limités.
Je pense que dans tout cela, on oublie de parler de la motivation/courage et de l’environnement famillial. Entre celui qui se limite à 35h de travail hebdomadaire et celui se fixe des objectifs sans compter ses heures, vous aurez une très grande différence de résultat après quelques dizaines d’années. A aujourd’hui, je conseillerai à un jeune qui ne veux pas faire de longues études de se lancer dans l’artisanat avec pour objectif de créer sa société à court/moyen terme et surtout d’apprendre les bases de gestion financière personnelle. Pour les autres, le bac+5 est devenu un standard, donc prévoyez bac+6,8 …
Faire et laisser dire
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1 #50 06/09/2020 10h44
- Setanta
- Membre (2015)
- Réputation : 60
Expérience personnelle:
Diplôme d’ingé à 22 ans => je ne trouve rien en France qui me convienne (que des jobs développeurs ce que je ne souhaitais pas). Je trouve au Luxembourg.
A titre perso:
2009 : Démarrage à 35k€ / an hors bonus
2012 : Changement d’employeur (48k => 50k)
2014 : Changement de nouveau (55k => 63k)
2019 : Changement pour domain finance (88k =>85k + 20k variable/an)
2019 : La finance est une erreur (trop chronophage à mon goût), changement de nouveau pour un job bien plus sympa pour mon domaine d’expertise + compétence (88k)
Ainsi mes grosses augmentations ont plutôt été dans les 5 ans de 2014 à 2019 en interne.
Je plafonne maitenant autour de 85 / 90k€ brut / an et si je souhaitais augmenter énormément cela équivaudrait à viser : CIO, CTO ou CISO dans le domaine financier.
Mais cela signifie au détriment du temps personnel de manière quasi certaine…
Du côté de ma femme, diplômé en 2012 (Bac+3):
- 2012 : 24k brut / an avec pas mal de responsabilité d’une structure petite enfance. Quasi impossible d’avoir une augmentation dans le domaine même en changeant d’employeur.
- 2014 : congé mat + création de sa première structure (SARL)
- 2015 : 20k€ / nets (les charges RSI étant déduitent dans le compte de résultat)
+ Loyers sur l’immo : 11k€ / an. Ce n’est pas du salaire en tant que tel, mais sans la SARL, nous n’aurions pas ce revenu de créer.
- 2016 : 20k€ net et ouverture d’une seconde structure
+ Loyers : 11k€ + 19k€
- 2017 : 28k€ nets + généralement 6k€ net de primes dirigeante, soit 34k€ nets / an
+ Loyers : 30k€ / an
L’augmentation a été notable par l’entreprenariat et le montage immobilier à côté de cela.
A côté de cela, j’ai créer une petit société SAS de logiciels dans le domaine:
- 2016 : 0€ lancement
- 2020 : on va être sur 36k€ de CA et un dividende de 13K€ nets / an soit 1000€ / mois :-)
Ainsi, comme beaucoup d’autres postes ici, mais nous avons jouer de la combinaison:
- Etranger
- Changements d’employeurs
- Création de sociétés (entreprenariat)
afin de passer en 2009 de 30k€ de patrimoine et et 35K€ / bruts par an de revenus soit 2900€ bruts / mois à (en 2020) 1,5M€ brut de patrimoine (600k€ nets) et 165k€ bruts de revenus / an soit 137050€ bruts / mois.
Nous n’avons pas compté les heures de boulot en 11 ans, mais maintenant nous sommes plus posés et l’adage "l’argent appel l’argent" est assez vrai je trouve.
Et pour être très sincère, mon questionnement à titre perso sur vouloir continuer à évoluer / changer versus le temps disponible perso est vraiment en cours, car à côté de cela mon taff actuel est très bien payé, intéressant et challenging, j’ai beaucoup de flexibilité et cela me permet de faire grossir la SAS logicielle tranquillement mais sûrement à côté. Avoir cette année dépassé le cap des 1000€ nets / mois de revenus sur cette activité sans pour autant y passer un temps conséquent est une grande satisfaction. (nous avons ainsi pu nous faire plaisir l’année dernière avec l’achat d’un véhicule sympathique).
De côté de ma femme, elle n’a pas tant que cela de responsabilités en plus que son poste salarié, mais étant gérante, nous avons toutes les clés pour décider. Par ailleurs, idem elle travaille certainement plus qu’avant (35h est inconnu pour un patron) mais différemment et si nous voulons prendre du jour au lendemain une semaine de congés, on prends :-)
C’est aussi pour cela que j’ai arrêté de procrastiner cette année sur le PEA et les actions. Nous sommes arrivés à un stade ou faire grandir encore plus les revenus signifiera presque quasi certainement plus de temps à bosser (on est déjà pas mal pris quand même) et donc moins de temps perso / enfants.
Les actions, c’est quand même le luxe de faire bosser son argent (donc les autres) pour soi.
En revanche, même si nous faisons attention aux dépenses, nous sommes plutôt éloigné du côté frugal / minimaliste d’autres membres du forum. Nous n’avons qu’une vie et on peut tout à fait se faire plaisir dès maintenant (maison avec de belles surfaces, voitures si on aime, R.S., vins, activités X ou Y etc.) sans trop entâmer la petite fortune familiale.
Setanta
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