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#1 03/10/2011 12h49
- k9
- Membre (2011)
- Réputation : 18
Bonjour à tous,
bon, j’ai un peu peaufiné mon approche relativement à l’investissement dans la valeur, au gré de mes lectures et de mes réflexions. Voici où j’en suis arrivé, la stratégie n’est pas encore définitive mais j’aurais aimé avoir votre avis.
D’abord, je souhaite utiliser une méthode automatisé et investir tous les ans dans les 20 meilleures entreprises selon un classement principalement inspiré de Piotroski. S’il n’est pas possible de trouver 20 entreprises correspondant aux critères, je reste liquide pour la proportion concernée (par exemple, s’il n’y a que 15 entreprises eligibles, je reste liquide à 25%). Je sais que c’est une démarche qui est loin de faire l’unanimité, mais c’est celle qui a le plus de chance de marcher avec moi.
D’abord, je filtre les entreprises à sélectionner avec les critères suivants :
- P/B ratio <= 0,8
- Current ratio > 1,5
- solvabilité > 50%
- piotroski >= 5
Ensuite, je détermine le f_score de chacune des entreprises restantes, puis je les classe. Et c’est là que je suis embêté : comment classer les entreprises concrètement ? Vaut-il mieux investir dans une entreprise notée 9 avec un P/B de 0,7 ou une entreprise notée 8 avec un P/B de 0,3 ? Je n’ai pas trouvé la réponse dans l’article de Piotroski, j’ai peut-être mal cherché.
Voilà donc l’idée que j’ai retenue : j’ai déterminé une note globale mixant les deux valeurs (P/B et F_score) comme suit :
k9_score = 5*(1 - P/B) + F_score
Ça fait un peu usine à gaz comme ça, mais en gros, l’idée c’est qu’une entreprise notée 9 avec un P/B de 0,7 aura un k9_score = 10,5. Ce qui veut dire que, pour être aussi bien classée que cette entreprise, une entreprise notée 8 devra avoir un P/B de 0,5, une entreprise notée 7 un P/B de 0,3 et une entreprise notée 6 un P/B de 0,1. Quant à l’entreprise notée 5, elle ne pourra pas rivaliser. L’idée, c’est que plus l’entreprise est mal notée, plus la marge de sécurité doit être importante.
Que pensez-vous de cette approche ? Suis-je en train de complètement me planter ?
Mots-clés : automatisé, screener, valeur
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#2 03/10/2011 13h23
- Kiceca
- Invité
la martingale ( Saint Graal du boursicoteur ) pour gagner en bourse n’existe hélas pas….
C’est en tout cas mon point de vue.
#3 03/10/2011 13h38
- Pit
- Membre (2011)
- Réputation : 62
k9 a écrit :
D’abord, je souhaite utiliser une méthode automatisé et investir tous les ans dans les 20 meilleures entreprises selon un classement principalement inspiré de Piotroski.
Je laisse les spécialistes de la valeur répondre sur le principe d’évaluation.
Sinon ce qui me turlupine c’est plus c’est un investissement "programmé" avec des échéances aussi longues : "tous les ans", je trouve cela plutôt dangereux pour lisser des entrées, surtout avec la volatilité des dernières années. Et quel est l’objectif de durée du placement ?
Dernière modification par Pit (03/10/2011 14h23)
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#4 03/10/2011 14h46
- k9
- Membre (2011)
- Réputation : 18
Kiceca, je ne cherche pas le Saint-Graal, simplement une stratégie d’investissement. Il en faut bien une, et la méthode de Piotroski me semble être la meilleure de celles que j’ai pu approcher. Reste à la mettre en pratique concrètement.
Pour ce qui est de la régularité, c’est vrai qu’un rééquilibrage annuel c’est assez peu, mais vu qu’on parle de 20 lignes, le risque en arbitrant trop souvent c’est de manger une partie des bénéfices dans les frais de courtage. Mais j’hésite entre 6 mois et un an.
Un an c’est la régularité prônée par Greenblatt dans le cadre de sa "formule magique", c’est pour ça que je me suis basé là-dessus. Et ce sont en principe des stratégies très long terme, en fait l’arbitrage n’est là que pour prendre ses bénéfices sur une entreprise qui a rejoint sa valeur comptable ou pour éliminer une entreprise dont la situation s’est trop dégradée : mécaniquement, ces entreprises sont éliminées du classement.
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#5 03/10/2011 15h26
- Pit
- Membre (2011)
- Réputation : 62
k9 a écrit :
Un an c’est la régularité prônée par Greenblatt dans le cadre de sa "formule magique", c’est pour ça que je me suis basé là-dessus. Et ce sont en principe des stratégies très long terme, en fait l’arbitrage n’est là que pour prendre ses bénéfices sur une entreprise qui a rejoint sa valeur comptable ou pour éliminer une entreprise dont la situation s’est trop dégradée : mécaniquement, ces entreprises sont éliminées du classement.
Donc si je comprend bien, l’idée n’est pas d’investir tous les ans, mais plutôt d’arbitrer tous les ans.
Pourquoi attendre un an ? j’ai tendance à penser que c’est plutôt en fonction de l’actualité de la société qu’il faut arbitrer sur les exemples que vous citez.
Par contre si l’objectif est faire des versements annuels "automatisée", je connais pas la méthode de Greenblatt mais personnellement je serai bien en mal de choisir un mois pour investir. Je crois que Michel Delobel avait fait des statistiques intéressantes à ce propos (notamment sur l’adage vendre en mai ….)
Il me semble qu’il y a moyen d’avoir des performances très différentes (exemple d’actualité : investir fin juillet, au lieu de fin septembre…)
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#6 03/10/2011 17h08
- spiny
- Membre (2010)
Top 50 Dvpt perso.
Top 50 Finance/Économie - Réputation : 219
Bonjour K9,
je ne peux qu’acquiescer à ta démarche mais tu as la main un peu large à mon avis…pour ma part, je ne m’aventure pas si le score <7.
Pour ce qui est de ta pondération en fonction du PB, c’est à creuser.
Le F-score nous renseigne sur l’état de la société mais il s’agit bien d’un investissement value, c’est à dire qu’il faut acheter le moins cher possible.
D’ailleurs la règle initiale de Piotroski: parmi les 20% des sociétés les moins chères (PB), on classe en fonction du score.
Ceci étant, l’écart n’est pas significatif entre un 8 et un 9…par contre si tu as un 8/9 ,avec un PB de 0,3, çà peut valoir le coup. Si tu as des sociétés qui ont 9/9 avec un PB de 0,8, c’est tout de même intéressant.
Je ne pense pas, tout de même, que cela vaille le coup de se compliquer avec cela, le gain sera modeste. La stratégie mise en place a montré ses avantages, pourquoi rajouter des éléments?
Ensuite, je ne suis absolument pas fan de la méthode automatique pour la simple et bonne raison que sur chaque société prises individuellement il peut y avoir des bonnes ou des mauvaises surprises.
Par exemple, il vaut sans doute mieux acheter une société avec 7/9 mais qui a de l’immobilier caché par exemple.
Ensuite, il y a la taille des sociétés, Piotroski fonctionne beaucoup mieux pour les smallcaps par exemple.
Idem pour la durée de détention, si ta société augmente ses FP de 15% par an, verse un dividende de 3% et n’a pas de dettes mais qu’elle n’a plus un score suffisamment élevé, vas-tu vendre?
Et inversement, si des problèmes apparaissent dans l’année, tu ne vends pas?
A mon avis, la seul chose qui doit guider ton investissement sont le prix d’achat et le prix de vente, c’est le principe de base de l’investissement value. Et je pense que c’est le plus important.
Ensuite, si tu n’as pas envie d’y passer du temps, ce dont je doute si tu es sur ce forum, la méthode automatique est pour toi.
Elle a été testé avec brio par value-investing (404), c’est également ce que Greenblatt préconise mais j’ai l’impression que c’est plus pour attirer le chaland et tenter de démocratiser ce principe d’investissement.
Car à contrario, Greenblatt investi dans les spin-off par exemple, ce qui ne se voit pas dans un screener automatique.
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#7 03/10/2011 19h06
- Kiceca
- Invité
k9 a écrit :
Kiceca, je ne cherche pas le Saint-Graal, simplement une stratégie d’investissement. Il en faut bien une, et la méthode de Piotroski me semble être la meilleure de celles que j’ai pu approcher. Reste à la mettre en pratique concrètement.
Pour ce qui est de la régularité, c’est vrai qu’un rééquilibrage annuel c’est assez peu, mais vu qu’on parle de 20 lignes, le risque en arbitrant trop souvent c’est de manger une partie des bénéfices dans les frais de courtage. Mais j’hésite entre 6 mois et un an.
Un an c’est la régularité prônée par Greenblatt dans le cadre de sa "formule magique", c’est pour ça que je me suis basé là-dessus. Et ce sont en principe des stratégies très long terme, en fait l’arbitrage n’est là que pour prendre ses bénéfices sur une entreprise qui a rejoint sa valeur comptable ou pour éliminer une entreprise dont la situation s’est trop dégradée : mécaniquement, ces entreprises sont éliminées du classement.
Je ne crois pas aux stratégies d’investissement basées sur une formule mathématique ou sur de quelconques ratios de quelques nature que ce soit…
Et quand ( pour citer votre post ) je lis " formule magique ", je fuis en courant.
Maintenant à chacun son point de vue…. Du moment que l’on y trouve son bonheur….
#8 03/10/2011 19h21
- k9
- Membre (2011)
- Réputation : 18
Pit a écrit :
Donc si je comprend bien, l’idée n’est pas d’investir tous les ans, mais plutôt d’arbitrer tous les ans.
Pourquoi attendre un an ? j’ai tendance à penser que c’est plutôt en fonction de l’actualité de la société qu’il faut arbitrer sur les exemples que vous citez.
Oui, c’est bien ça, il s’agit simplement d’arbitrer. Je n’ai pas réfléchi au problème des investissements successifs, mois par mois, d’ailleurs.
En fait le gros problème, et j’ai l’impression que c’est souvent le problème dans l’investissement dans la valeur, c’est que je n’ai pas réussi à trouver un critère objectif pour revendre ; au moins, comme ça le problème est réglé : on revend au bout de n années quand on trouve mieux que cette entreprise et voilà. Mais je suis bien conscient que ce n’est pas parfait…
Spiny a écrit :
je ne peux qu’acquiescer à ta démarche mais tu as la main un peu large à mon avis…pour ma part, je ne m’aventure pas si le score <7.
Pour ce qui est de ta pondération en fonction du PB, c’est à creuser.
Le F-score nous renseigne sur l’état de la société mais il s’agit bien d’un investissement value, c’est à dire qu’il faut acheter le moins cher possible.
D’ailleurs la règle initiale de Piotroski: parmi les 20% des sociétés les moins chères (PB), on classe en fonction du score.
Ceci étant, l’écart n’est pas significatif entre un 8 et un 9…par contre si tu as un 8/9 ,avec un PB de 0,3, çà peut valoir le coup. Si tu as des sociétés qui ont 9/9 avec un PB de 0,8, c’est tout de même intéressant.
Je ne pense pas, tout de même, que cela vaille le coup de se compliquer avec cela, le gain sera modeste. La stratégie mise en place a montré ses avantages, pourquoi rajouter des éléments?
En fait, si j’ai visé un score aussi bas, c’est parce que je voulais pouvoir prendre en compte d’éventuelles "daubasses" au P/B très faible qui compenserait un F_score un peu limite. Mais je crois que la probabilité de tomber sur des trucs intéressants de cette façon-là est de toute façon très faible.
Ensuite, je ne suis absolument pas fan de la méthode automatique pour la simple et bonne raison que sur chaque société prises individuellement il peut y avoir des bonnes ou des mauvaises surprises.
Par exemple, il vaut sans doute mieux acheter une société avec 7/9 mais qui a de l’immobilier caché par exemple.
Ensuite, il y a la taille des sociétés, Piotroski fonctionne beaucoup mieux pour les smallcaps par exemple.
Oui, je ne l’ai pas précisé, mais je n’investis que dans des small caps.
Idem pour la durée de détention, si ta société augmente ses FP de 15% par an, verse un dividende de 3% et n’a pas de dettes mais qu’elle n’a plus un score suffisamment élevé, vas-tu vendre?
Et inversement, si des problèmes apparaissent dans l’année, tu ne vends pas?
A mon avis, la seul chose qui doit guider ton investissement sont le prix d’achat et le prix de vente, c’est le principe de base de l’investissement value. Et je pense que c’est le plus important.
C’est bien le problème : pour la vente, j’ai toujours du mal à voir quel peut être le critère objectif qui doit déclencher la décision.
Bon, je vais y re-réfléchir en tout cas, merci pour toutes ces remarques.
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1 #9 03/10/2011 19h58
- spiny
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Concernant tes critères de vente, cela peut être assez simple. En tant qu’investisseur value, le plus simple et souvent le plus rationnel est le niveau des fonds propres tangibles.
Si ce niveau est à 10€ pour action que tu as acheté à 8€, et bien tu vends à 10€, c’est tout.
On ne peut pas faire plus objectif, et moins discutable que ce critère.
Piotroski fait ressortir des valeurs avec un PB < 1, donc si tu veux que ce soit simple, cela peut le devenir.
Après, si tu veux aller plus loin je te conseille vivement "Investir dans la valeur" ainsi que le blog des daubasses (tous les articles sur la valorisation).
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#10 03/10/2011 23h04
- k9
- Membre (2011)
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Effectivement, assez logique de vendre quand une action atteint sa valeur comptable… Je vais essayer de trouver "investir dans la valeur", suite à tes conseils. Merci bien !
Kiceca a écrit :
e ne crois pas aux stratégies d’investissement basées sur une formule mathématique ou sur de quelconques ratios de quelques nature que ce soit…
Et quand ( pour citer votre post ) je lis " formule magique ", je fuis en courant.
Maintenant à chacun son point de vue…. Du moment que l’on y trouve son bonheur….
Oui, le terme de "formule magique" me déplait aussi. Globalement, le style du bouquin de Greenblatt me déplait un peu, ça fait très… américain, dans la façon de présenter les choses. Et sa méthode manque un peu de recul, je trouve. Mais il n’empêche que globalement, ces méthodes (celles de l’investissement dans la valeur) ont été testées et éprouvées sur plusieurs décennies, et semblent plus relever du bon sens que de la magie, justement. En tout cas, je les comprends à peu près, ce qui est clairement un plus par rapport à toutes les philosophies dont j’ai pu avoir connaissance.
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#11 04/12/2011 20h30
- Fructif
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J’aimerais savoir ce que donnerait l’analyse de l’ami Piotroski sur la France et UK
Dans le screener du site on a bien le F Score, mais je ne vois pas (mais peut être n’ai je pas les yeux en face des trous) le P/B.
Quelqu’un aurait la liste méthode actuelle sur le marché :
- identification des 20% des entreprises avec le meilleur ratio price to book (P/B)
- f-score de 8 ou 9
Peut-être n’y en a t il pas ?
PS : mon but n’est pas de faire du "trading automatic" mais de multiplier les points de vue.
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#12 04/12/2011 23h09
- spiny
- Membre (2010)
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k9 a écrit :
Oui, le terme de "formule magique" me déplait aussi. Globalement, le style du bouquin de Greenblatt me déplait un peu, ça fait très… américain, dans la façon de présenter les choses.
Cà c’est sur, c’est marketing et histoire pour enfants….
k9 a écrit :
Et sa méthode manque un peu de recul, je trouve.
Pourquoi ?
Je pense qu’il faut simplement retenir les deux critères de sélection :
- Rentabilité
- Chereté par rapport à la capacité bénéficiaire (earning yield)
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#13 04/12/2011 23h20
- spiny
- Membre (2010)
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Fructif a écrit :
J’aimerais savoir ce que donnerait l’analyse de l’ami Piotroski sur la France et UK…
Je ne connais pas d’analyse spécifique sur ces deux pays mais l’étude faite par value-investing concerne toute l’Europe (404)
Pourquoi y aurait-il un biais spécifique à la France ou au UK?
Fructif a écrit :
Dans le screener du site on a bien le F Score, mais je ne vois pas (mais peut être n’ai je pas les yeux en face des trous) le P/B.
A quel screener fais-tu référence? Si c’est celui de value-investing, il y a une colonne "Price to book".
Fructif a écrit :
Quelqu’un aurait la liste méthode actuelle sur le marché :
- identification des 20% des entreprises avec le meilleur ratio price to book (P/B)
- f-score de 8 ou 9
Peut-être n’y en a t il pas ?
Si…mais c’est payant sur le site de value-investing…
Sinon tu as ce site sur lequel il y a des valeurs européennes : Piotroski F-Scores by Rank ? The Graham Investor
mais elles sont noyées au milieu du reste (tu peux faire un tri par devise pour les retrouver plus facilement).
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#14 05/12/2011 06h58
- Fructif
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Bonjour,
je fais référence à ce site-ci
Pour l’instant, je me renseigne, donc je ne suis pas prêt à payer pour value-investing
En revanche, je ne connaissais pas
Piotroski F-Scores by Rank ? The Graham Investor
En France, il n’y a que Lafarge
à Londres il y a un peu plus de choix
C’est déjà une bonne info, je vais approfondir la question
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#15 05/12/2011 08h54
- spiny
- Membre (2010)
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A défaut, tu peux tout de même trier les valeurs par le PER croissant…et tu auras un Faurecia avec 9/9 et un PER de 6,1 qui peut s’avérer être une opportunité à creuser…
Ensuite, quand tu cliques sur la valeur (https://www.investisseurs-heureux.fr/bo … /eo_fp.htm) tu as, en bas à droite, deux ratios de valorisation dont le PB ou bien Prix/valeur comptable en français (un peux cher pour Faurecia) et la VE/CA, intéressant aussi à regarder.
Ce qui est très pertinent est la comparaison avec les concurrents du secteur.
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#16 19/12/2011 22h53
- JeromeK
- Membre (2011)
- Réputation : 5
Je cherche egalement a gagner du temps sur l’analyse financiere et je pense utiliser prochainement un systeme automatise comme premier filtre. Les methodes que j’ai voulu tester sont: Greenblatt, ERP5 et Piotroski.
(Le ERP5 est une version amelioree de Greenblatt ajoutant 2 criteres: price to book value et roic sur 5 ans - cf Quant Investing for Value, Momentum, Quality and Growth stocks)
J’ai back-teste (du verbe back-tester) sur les valeurs francaises sur les 5 dernieres annees et si Greenblatt et ERP5 donnent des resultats corrects, Piotroski laisse vraiment a desirer.
(Pour ce dernier, je n’ai pas utilise le 20% les moins cheres, mais classe selon Greenblatt les societes avec un F-Score >= 7).
Bon ensuite c’est tellement n’importe quoi depuis 2007, que ce n’est peut-etre pas la meilleure periode pour juger de la validite de ces methodes.
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#17 20/12/2011 11h56
- pvbe
- Membre (2010)
Top 50 Actions/Bourse
Top 50 Finance/Économie - Réputation : 239
Bonjour,
Associer Greenblatt et Piotroski assure de sélectionné de bonnes valeur pour le long terme, mais avec la volatilité actuelle aucune méthode ne donne de bon résultats.
Le ratio EBITA/TEV est une des meilleures alternatives au traditionnel P/E, mais il faut le calculer.
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#18 19/03/2012 22h20
- Spiritoo
- Membre (2010)
Top 50 Invest. Exotiques - Réputation : 14
k9 a écrit :
D’abord, je souhaite utiliser une méthode automatisé et investir tous les ans dans les 20 meilleures entreprises selon un classement principalement inspiré de Piotroski.
Bonjour k9. Pourquoi 20 entreprises, pourquoi pas 10 ou 30 ?
Personnellement je me limite à 10-12, pour limiter les frais de transaction, et aussi parce que j’avais lu une étude sur la diversification Piotroski qui montrait qu’on portefeuille de 30 performait moins bien que celui de 10, et réduisait peu la volatilité.
k9 a écrit :
critères suivants :
- P/B ratio <= 0,8
- Current ratio > 1,5
- solvabilité > 50%
- piotroski >= 5
D’après les différents backtests qui ont été faits avec des actions Piotroski, la valeur du P/B n’influe pas sur le rendement. A partir du moment où on ne garde que les 20% de P/B les plus bas.
Réduire aux meilleurs 10% par exemple n’améliore pas le rendement.
Ceci dit ton idée de note est astucieuse
Pit a écrit :
Pourquoi attendre un an ? j’ai tendance à penser que c’est plutôt en fonction de l’actualité de la société qu’il faut arbitrer sur les exemples que vous citez.
Oui, là est toute la difficulté : quand sortir ? j’aurais aussi tendance à dire qu’il faut se fixer des objectifs et savoir vendre lorsqu’il sont atteints. Ce qui est sur aussi c’est que si une société au bout d’un an n’a pas décollé, il faut se reposer la question de sa pertinence par rapport à son nouveau F-score. Mais rien n’empêche de vendre avant 1 an. Les backtests sont souvent faits avec un arbitrage annuel alors que un bon tiers des sociétés piotroskique explosent en quelques mois.
spiny a écrit :
tu as la main un peu large à mon avis…pour ma part, je ne m’aventure pas si le score <7.
Oui, disons que plus le score est bas, plus il faut être sélectif. Ceci dit, l’étude Piotroski montre une surperformance des sociétés de F-score 5-6-7, même si elle est moindre qu’à 8 ou 9. Donc il n’y a pas de règle magique.
Perso et comme le dit Spiny, ce que je regarde c’est surtout le prix de la boite par rapport à son historique, c’est la règle n0 1 de l’investissement value.
Ma petite idée est de regarder l’historique de P/B à 5 ans et vérifier qu’il était supérieur à maintenant. En effet une société qui est sous-côtée chroniquement depuis 5 ans, on a peu de chance de la voir exploser. Par exemple il y a un an c’était le cas de Dynaction/PCAS et d’autres : elles sont sous-valorisées depuis très longtemps. Alors que le "bonnes" sociétés identifiées par le F-score sont souvent des sociétés en recovery, ou trop sanctionnées par le marché sur une mauvaise nouvelle d’il y a 1-2 ans.
Pour un screener : screener.co est mondial, un peu complexe mais version démo 30jours.
JeromeK a écrit :
sur les valeurs francaises sur les 5 dernieres annees et si Greenblatt et ERP5 donnent des resultats corrects, Piotroski laisse vraiment a desirer.
Comme toute méthode value, Piotroski souffre lors des crises. Mais ce qui explique l’échec, c’est qu’il faut ABSOLUMENT ne garder que les 20% de P/B les plus bas. Sans cela, la méthode est mauvaise, et de manière générale, essayer de panacher des méthodes (Piotroski + ERP5, ou autre) n’améliore pas les rendements, de mémoire value-investing avait fait les backtests.
Dépenser moins - www.rentables.fr
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#19 20/03/2012 09h05
- pvbe
- Membre (2010)
Top 50 Actions/Bourse
Top 50 Finance/Économie - Réputation : 239
L’étude de Jae Jun The Best Piostroski Screen Combination montre que tous les critères Piotroski n’ont pas le même poids dans la performance d’un portefeuille.
Le choix d’une combinaison de critères donne de meilleurs résultat que l’ensemble des critères
la combinaison 6,9,1 et 6,7,1,2 donne les meilleurs résultats.
On peut également imaginé sur cette base une pondération différente pour chaque critères.
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#20 20/03/2012 14h14
- Spiritoo
- Membre (2010)
Top 50 Invest. Exotiques - Réputation : 14
pvbe a écrit :
L’étude de Jae Jun The Best Piostroski Screen Combination montre que tous les critères Piotroski n’ont pas le même poids dans la performance d’un portefeuille.
Attention toutefois à cette précision importante : cette étude a été faite SANS tenir compte des 20% de meilleurs P/B, qui changent beaucoup les résultats des sélections Piotroski.
Par ailleurs lorsque je vois la composition du portefeuille du site (Piotroski Score Stock Screen), je ne suis pas sur que les autres critères énoncés par Piotroski (notamment de ne pas prendre de big cap) soient respectés. Il y a notamment Merck ou Staples dans le sélection.
Enfin l’étude ne porte que sur 2007-2011, une période de crash, avec une petite partie de recovery violente, en tout cas une période peu représentative d’un cycle boursier complet. Cela risque d’apporter un biais. L’étude originale de Piotroski est sur >20ans de mémoire.
A chacun sa stratégie d’investissement, mais attention à bien faire attention aux détails de ces études.
cela peut aussi expliquer pourquoi il y a des contradictions entre études.
Ceci étant dit, si on penche pour une continuation sur 2012-2016 de la volatilité observée en 2007-2011, on peut en effet créer une stratégie basée sur les critères 6-9-1, cela a l’air solide.
Dépenser moins - www.rentables.fr
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#21 20/03/2012 18h51
- Sinclair
- Membre (2011)
- Réputation : 39
L’investissement automatisé m’intéresse beaucoup. Je l’ai découvert via le site MFIE (un accès complet était possible pendant une période d’essai gratuite, mais ce n’est plus le cas) et le bouquin de Greenblatt.
Motivations :
1) Etant paresseux et indiscipliné, la perspective de déléguer à un robot m’attire irrésistiblement.
2) Il y a aussi le défi intellectuel de trouver une formule pour battre le Marché.
3) Il y a enfin la fascination qu’une telle formule puisse fonctionner (ce qui semble bien être le cas) alors qu’elle est connue de tous, ce qui est à priori absurde.
Quelques réflexions :
4) On peut penser que de nombreux cerveaux grassement payés par de gros fonds d’investissements se penchent sur le sujet depuis des décennies et que ce ne sont pas les pinpins comme nous qui allons leur damer le pion.
5) Toutefois, il est utile de rappeler que ces mêmes fonds d’investissement, du fait de leur taille, n’interviennent pas sur les petites capitalisations, ce qui nous laisse une aire de jeu relativement vaste. Piotroski fonctionne d’autant mieux que les capitalisations sont faibles d’après l’étude MFIE (vous pouvez la télécharger sur leur site). De même, l’investissement value a d’autant plus de potentiel que l’on peut dénicher des sociétés complètement négligées par les analystes des grandes firmes (Buffet affirme que s’il avait un seul million de dollars à gérer, il saurait en tirer du 50% annuel).
6) Logiquement, une formule qui est connue doit voir ses effets diminuer jusqu’à zéro, par rétroaction. C’est le cas de certains biais comme l’effet lundi : les gens sont déprimés le lundi, les investisseurs sont averses au risque et par conséquent les actions baissent. Cet effet connu et mesuré depuis longtemps, a disparu depuis les années 90 sur les big caps, mais pas sur les small caps ! (source : l’excellent "Psychologie de l’investisseur et des marchés financiers" de M. Mangot)
7) Attention à la pertinence des backtests. Pour être valides, ils doivent couvrir de longues périodes (minimum 10 ans je dirais), plusieurs marchés, être basés sur des données très fiables, éviter le biais du survivant (il faut tenir compte des faillites, rachats, etc.), savoir quelles informations étaient disponibles au moment où l’on fait les calculs (ne pas utiliser des informations publiées ultérieurement).
8) Attention en particulier à la sur-optimisation ! On peut presque toujours optimiser une formule pour maximiser les gains sur un backtest précis, d’autant plus qu’il est limité dans le temps et le nombre de titres, mais ça n’a aucune valeur prédictive additionnelle.
En pratique :
9) Je n’ai pas osé suivre cette voie pour l’instant. J’aurais besoin de refaire les tests moi même avant de mettre l’argent sur la table. C’est peut-être pour ça que ça marche encore d’ailleurs : les gens sont comme moi et n’osent pas !
10) D’ailleurs le terme "Magic Formula" de Greenblatt n’est pas le mieux choisi pour rassurer les esprits cartésiens. Ça fait clairement marketing de charlatan, d’autant que l’auteur vend un service autour de ça. Juge et partie = crédibilité zéro ! Piotroski fait beaucoup plus sérieux, c’est un universitaire qui a publié un travail de recherche.
11) Comme l’effet est destiné à faiblir et disparaître dans le temps, j’ai peur de faire partie de la génération des investisseurs où la sur-performance s’est évaporée.
12) C’est pourquoi l’idéal serait de découvrir une nouvelle formule, encore inexploitée.
13) Tâche difficile, car il faut à la fois accéder aux données historiques (les données fondamentales publiées par Yahoo!Finance, MSN, Google, Bourso, etc., ne couvrent que les 3 ou 4 dernières années) et avoir une méthode pour découvrir l’équation divine, le St Graal. Pas à la portée du premier venu.
Hors ligne
#22 21/03/2012 19h12
- spiny
- Membre (2010)
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Je trouve que le terme "formule" est un peu abusif dans ce cas.
Tous les critères utilisés par les backtests ne sont ni plus ni moins que des ratios boursiers "classiques", connus et reconnus.
Le seul élément commun? Une sous-valorisation, donc des investissements "value".
De très nombreuses études et backtests prenant en considération des ratios value, quel qu’ils soient (PER, PB, PS, PCF, Dividende, EV/Ebitda, actions ayant le moins bien performées depuis 5 ans, Earning Yield, FCF Yield, etc…) sont tous arrivés aux mêmes résultats de sur-performance…à terme
Il n’y a donc pas de formule à trouver pour battre le marché ou de schmilblik à inventer ou réinventer.
Il faut acheter avec une bonne marge de sécurité et attendre que Mr Market veuille nous racheter tout cela à bon prix.
C’est ce que font les investisseurs value depuis près de 80 ans et, dans l’ensemble, ils s’en sortent plutôt bien.
Ce n’est pas nécessairement la technique ou les méthodes employées qui produisent de la performance : "nous n’avons pas besoin d’être plus intelligent que les autres, nous avons besoin d’être plus discipliné que les autres"…W.Buffet.
Ensuite, les "formules", sont bien évidemment connues et reconnues. C’est leur application qui est beaucoup plus difficile et d’autant plus que les gestionnaires sont des professionnels et gèrent des sommes importantes car l’impératif institutionnel pèse énormément et l’univers de jeu est plus restreint (comme le souligne Sinclair).
C’est bien pour cette raison que l’aspect mécanique est privilégié.
Cela évite également d’avoir à étudier trop en profondeur les sociétés, ce qui explique aussi pourquoi c’est un panier d’actions qui est mise en avant par MFIE.
J’avais eu le plaisir de les interviewer (investisseurdebutant.com) et ils mettaient en avant le fait de choisir un "panier".
Je pense qu’en faisant un bon stock picking on peut encore augmenter la performance.
Autant je suis d’accord sur l’aspect marketing très américain de notre ami Greenblatt (ce n’est pas ce qu’il a fait de mieux !) autant on ne peut pas le traiter de charlatan car c’est un gestionnaire de fonds qui a utilisé sa méthode (pas que çà bien entendu) alors que la théorie Piotroski n’a jamais été réalisé en live, grandeur nature.
Pour les infos sur Greenblatt c’est ici :
- Joel Greenblatt Stock Holdings, Investment Philosophies and News -- GuruFocus.com
- Joel Greenblatt Resource Page Added to Value Walk - ValueWalk
- http://www.formulainvestingfunds.com/
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#23 05/12/2012 15h34
- k9
- Membre (2011)
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J’ai mis à jour mon approche value automatisée. Après réflexion, j’ai complètement remis en cause l’usine à gaz dont je parlais dans le premier message de cette file. Je suis même allé plus loin, je n’utilise que 3 critères value classiques et éprouvés pour sélectionner automatiquement un panier d’entreprises compatibles.
Ensuite, j’investis dans 15-20 de ces entreprises, la même somme dans chacune, et je revends au bout de 2 ans ou dès que le prix de l’action est monté de 50% (critère suggéré et éprouvé par Graham himself). Je ne fais pas de stock-picking, je prends vraiment les entreprises qui vérifient le mieux ma combinaison de critères.
Le plus difficile, comme toujours dans l’investissement value, c’est évidemment d’être discipliné et de garder le cap, de ne jamais se dire "c’est monté de 30% il y a un mois, maintenant je ne suis plus qu’à +20%, je prends mes bénéfices tant pis" ou "mince, depuis que j’ai acheté le prix n’arrête pas de chuter". Alors j’ai aussi conçu un outil (en fait, une feuille de calcul google docs) qui m’indique en temps réel, pour chacune de mes actions, si l’un de mes deux critères de vente (date + 2 ans ou achat + 50%) est activé ou non, et rien d’autre : le ticker et l’information "SELL" ou "HOLD". Je ne vois donc pas le cours actuel de l’action, combien j’ai virtuellement gagné, ou perdu. Évidemment je peux toujours aller chercher les cours en ligne ou regarder l’état de mon portefeuille, mais je n’ai pas sous les yeux en permanence l’évolution de mon portefeuille et je ne suis donc pas tenter de remettre en cause mes décisions au pire moment. A partir du moment où j’ai décidé d’investir dans telle ou telle entreprise, je dois l’assumer jusqu’au bout.
Ce portefeuille value ne représente qu’une toute petite partie de mon patrimoine global, je ne suis pas assez courageux ni sûr de mon coup pour mettre la moitié de mes billes là-dedans.
On verra si ça donne de bons résultats, rendez-vous dans 2 ans (ou un peu moins, si j’ai de la chance). Je sais que mon approche va en faire hurler certains et sans doute à juste titre, mais c’est une façon de faire qui me convient bien.
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#24 05/12/2012 16h35
- pvbe
- Membre (2010)
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Les critères seront effectivement valider par les années: au moins une période de hausse et de baisse boursière.
Avez-vous backtester vos critères? quelles sont-ils?
Beaucoup de gens qui suivait la formule magique de Joël Greenblatt se sont découragé après plusieurs mauvaise année.
Personnellement, je révise mon portefeuille tous les 6 mois et j’ai une période de garde de minimum 6 mois et de maximum 2 ans sauf exception, je n’applique pas de critère religieusement, mais avec souplesse.
Une approche value automatisée à l’avantage d’amélioré le critère rendement/temps.
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#25 05/12/2012 18h07
- k9
- Membre (2011)
- Réputation : 18
Mes critères sont :
- P/E ≤ 15
- P/B ≤ 0,8
- Current Ratio ≥ 1,5
Sauf le dernier, ils ont été plus que largement backtestés dans le temps, par la fameuse étude de Tweedy, Browne notamment. Si ça se trouve, c’est encore un peu trop compliqué.
Se décourager les mauvaises années, c’est justement le piège dans lequel il faut éviter de tomber, parce que c’est à la fois inévitable qu’il y aie de mauvaises années et assez dur à supporter psychologiquement. Mais je pense que c’est justement ce qui fait que l’approche value est encore possible de nos jours alors que ses recettes sont largement connues : aucun gérant de fonds ne peut se permettre de sous-performer le marché plusieurs années de suite et peu d’investisseurs individuels ont le cran de supporter ça sans se remettre en cause. Toute la difficulté est là, à mon avis, dans la psychologie de l’investisseur, et c’est pour ça que laisser un ordinateur piloter le processus à ma place est peut-être le plus important dans cette démarche (plus que de savoir s’il faut mettre 15, 12 ou 10 comme max pour le P/E par exemple).
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