Comme promis, je reviens répondre à ma propre question :
Iomipom, le 07/07/2022 a écrit :
Je me pose la question de la quotité, fait-elle partie des critères pour juger l’équivalence des garanties ?
Selon ma compréhension, la quotité choisie lors de l’obtention du prêt de faisait pas partie des critères, seule la quotité minimale indiquée dans la FISE/FSI devait être respectée.
Malgré l’unanimité des réponses contraires, ici ou auprès des assureurs et courtiers contactés, mes lectures m’avaient fait conclure :
Iomipom, le 11/07/2022 a écrit :
au risque de paraitre obtus, je suis de plus en plus d’accord avec moi-même.
J’ai donc tenté le coup avec un courtier, qui a fini par accepter ce changement de quotité devant mon insistance. JeanB disait au sujet des courtiers :
JeanB a écrit :
Ils savent si votre banque accepte ou non le changement de quotité et ne veulent pas perdre de temps afin que vous deveniez rapidement client chez eux
Je confirme que j’ai dû insister, et que ça s’est terminé sur plus ou moins "je fais comme vous voulez, mais je sais que ça sera refusé. On refera alors une passe en remettant les bonnes quotités".
J’ai reçu quelques jours plus tard la lettre de ma banque disant que la délégation est acceptée après avoir vérifié l’équivalence des garanties. Je confirme donc que seule la FSI/FISE doit être regardée lorsqu’on cherche à établir l’équivalence des garanties.
J’économise donc 15 000€ sur l’assurance (si je garde mon crédit jusqu’au bout, évidemment), dont 7500€ grâce à mon insistance face au monde entier sur les quotités. Ça valait le coup !
Letuche a écrit :
le courtier par qui je suis passé m’a rappelé pour m’indiquer qu’il fallait à minima avoir une quotité au moins égale à cette initialement souscrire.
SeptiemeVague a écrit :
Dans votre cas, vous serez obligé de repartir sur une quotité assurée de 100% sur chaque tête.
carignan99 a écrit :
La banque peut donc refuser un changement.
[Je ne vous cite pas pour faire du shaming, uniquement pour que vous ayez une notification]
Bonne nouvelle, vous vous trompiez (ou vos courtiers se trompaient) !
A toutes fins utiles, je vous mets ci-dessous les éléments de réflexion qui m’ont permis de continuer à croire en ma théorie :
Ma FISE a écrit :
Cette fiche personnalisée décrit les garanties que nous exigeons en tant que prêteur […]. Pour chaque garantie sont stipulés par prêt : la quotité exigée, les critères spécifiques ainsi que la valorisation de ces derniers.
Donc déjà, premier élément : "pour chaque GARANTIE" est stipulée la quotité exigée. Donc quand on regarde l’équivalence des garanties, on ne parle pas encore de la quotité, on parle simplement de l’objet garanti.
Ma FISE a écrit :
L’ensemble de ces informations est nécessaire à l’analyse d’un contrat d’assurance autre que ceux proposés par notre établissement si vous étiez amené à nous en proposer un dans le cadre d’une demande de substitution
Cette phrase clos quasiment le débat : tout est sur la FISE.
[je dis "quasiment", car il manque le "et suffisant" à côté du "nécessaire"… mais ce n’est probablement pas un mathématicien rigoureux qui a écrit ce texte.]
Mais j’avais aussi parcouru les textes de loi, en retenant en particulier :
Article L313-30 du code de la consommation a écrit :
Article L313-30 du code de la consommation
le prêteur ne peut pas refuser en garantie un autre contrat d’assurance dès lors que ce contrat présente un niveau de garantie équivalent au contrat d’assurance qu’il propose. Il en est de même lorsque l’emprunteur fait usage du droit de résiliation
Donc il suffirait au prêteur de proposer une assurance avec 100% de quotité par personne pour pouvoir refuser toute quotité inférieure ? Et ce, dès la phase de demande de prêt. Ca n’aurait pas de sens, et surtout la FISE n’aurait pas beaucoup de sens car incomplète.
Je reconnais que la loi est mal écrite et donc ambigüe, mais en résonnant par l’absurde on arrive à la conclusion que les quotités minimales à respecter sont celles mentionnées dans la FISE, et non pas celles souscrites initialement.
Voilà, donc si vous souhaitez baisser les quotités de vos prêts pour une raison ou pour une autre, vous pouvez, tant que vous respectez ce que dit la FSI.