coyote a écrit :
Vous oubliez les gens qui ont des mandaux sociaux, a 20% de leur temps de travail, et qui en réalité y consacre 50%.
Ho non, je ne les oublie pas ceux-la (encore 50% vous etes gentils). Et apres, ils viennent vous dire que ceux sont eux qui vous representent aupres du "patron". Comment peuvent-ils comprendre mes problemes en travaillant trois fois moins que moi, en etant loin du produit, en ne subissant pas mes contraintes horaires (3X8), etc…
A la fin, on se retrouve avec des syndicats qui arrivent meme a faire fuir les potentiels investisseurs etrangers (cf la CGT a Goodyear).
coyote a écrit :
je n’ai plus rien à donner aux bons. En conclusion, tout le monde est mécontent….
oui cela fini souvent comme ca. Mais que faire contre ce systeme ?
IH a écrit :
soit rentrer dans le rang, bosser 40 heures par semaine et redevenir salarié pépère dans un grand groupe
Je sais que vous ne portez pas les grands groupes dans votre coeur, mais comme ce n’est pas la premiere fois que je vous "vois" dire ca, je me permets juste une remarque : tous les salariés des grands groupes ne font pas les 35h (surtout avant, quand les heures supp etaient defiscalisées), et nous n’avons pas tous des boulot peperes (horaires decalés, hauts fourneaux, plateforme offshore, etc…)
Quant a la securité de l’emploi, si celle-ci est, il est vrai, plus "safe" qu’un salarié d’une PME ou d’un freelance, elle n’est pas garantie pour autant (Goodyear, Sanofi, PSA, Renault, etc…).
Le salaire, lui, est inversement proportionnel a cette "garantie", et je connais peu de personnes dans les grands groupes qui sont capables d’avoir l’epargne que vous avez (qui est surement merité en rapport des horaires et risques associés, que l’on se comprenne bien).
Bref, chaque metier/statu/entreprise a ses avantages et inconvenients.
coyote a écrit :
Ma tête est déja ailleurs! j’essaie juste de convaincre ma moitié et mes enfants que le monde est grand et plein d’opportunités mais ils ont du mal.
Oui je comprends. La decision de s’expatrier n’est jamais facile, et la vie d’expat ne l’est pas moins. C’est un choix important pour lequel la famille au complet doit etre d’accord, sous peine que tout parte en "sucette" au bout de quelques mois. Sachant egalement que le retour en France n’est jamais facile (materiellement, psychologiquement)