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#51 01/01/2023 08h21

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Bonjour

Bernard2K a écrit :

Par ailleurs, je ne vois pas le problème avec la redevance de marque. La marque vous appartient en propre ? Elle apporte une plus-value à l’entreprise (votre entreprise vend-elle mieux avec cette marque qu’en marque blanche ou bien si elle devait refaire une marque à partir de zéro) ? Donc il est normal qu’elle vous paie un loyer. Par contre, ce loyer ou redevance devrait être imposable à l’IR : la déclarez-vous dans votre IR et sous quelle catégorie (BIC, BNC..) ?

Je pense que la potentielle remise en cause est liée à l’évaluation du montant de la redevance par rapport au CA généré par l’exploitation de la marque

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#52 01/01/2023 10h15

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Bernard2K a écrit :

Vous comparez Sasu + dividendes à EURL + salaires. Pour ne faire varier qu’un seul paramètre à la fois, intégrez les cas Sasu + salaires et EURL + dividendes. Et, pour bien faire, encore 2 cas : SASU + situation actuelle (mix de salaire et de redevance de marque) et EURL avec une telle situation.

Les dividendes en EURL sont soumis aux charges sociales et l’IR, ce n’est pas du tout intéressant ( je parle pour la partie qui dépasse 10% du capital + CCA … ).


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#53 01/01/2023 20h07

Membre (2022)
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Loiseaud a écrit :

Bonjour

je ne suis pas 100% sur de vos calculs sur le cout de 2keur net pour l’EURL  car il faut à minima rajouter votre IR pour pouvoir comparer.

Effectivement, j’ai quelques revenus fonciers (~650€ / mois). En faisant mon calcul, je tombe à 1k8€ d’IR annuel.

Bernard2K a écrit :

Vous avez des problèmes méthodologiques :
- comme indiqué par Loiseaud, vous devez intégrer ce que vous payez au titre de l’IR. Il faut raisonner sur le net d’impôt final, rapporté au coût total, pour voir combien chaque solution coûte en charges et impots.
- vous ne devez pas varier 2 paramètres à la fois. Vous comparez Sasu + dividendes à EURL + salaires. Pour ne faire varier qu’un seul paramètre à la fois, intégrez les cas Sasu + salaires et EURL + dividendes. Et, pour bien faire, encore 2 cas : SASU + situation actuelle (mix de salaire et de redevance de marque) et EURL avec une telle situation.

Par ailleurs, je ne vois pas le problème avec la redevance de marque. La marque vous appartient en propre ? Elle apporte une plus-value à l’entreprise (votre entreprise vend-elle mieux avec cette marque qu’en marque blanche ou bien si elle devait refaire une marque à partir de zéro) ? Donc il est normal qu’elle vous paie un loyer. Par contre, ce loyer ou redevance devrait être imposable à l’IR : la déclarez-vous dans votre IR et sous quelle catégorie (BIC, BNC..) ?

Même si j’intègre l’IR, ce que je vois, c’est que je paie toujours 9k€ d’impôts en plus sur ma société. Or, cet argent pourrait être utilisé à d’autres fins.

Forcément, si je fais une comparaison SAS (salaire) et SARL (salaire), il n’y a pas photo vu les taux lorsqu’on se rémunère en tant que dirigeant d’un SAS.

Concernant la marque, je ne vends pas de produits physiques, c’est uniquement un nom d’enseigne. Qui n’apporte pas nécessairement une valeur ajoutée à l’entreprise.

Ceci dit, effectivement, les revenus du contrat de marque doivent être déclarés et son soumis à l’impôt sur le revenu. Dans mon cas, sans aucun abattement étant donné qu’il s’agit d’une marque commerciale. D’ailleurs je me pose la question. Il est étonnant qu’il n’y ai pas de cotisations sociales à payer sur ces revenus.

Vous pouvez d’ailleurs voir en 1 sur l’image ci-dessous la simulation SARL et en 2 celle ou je reste "en l’état" avec ma SAS.

(suppression de l’image qui laissait apparaitre le nom de la société)

On remarque que les charges sont plus ou moins équivalentes pour l’entreprise dans ce cas. En revanche, je gagne moins en net dans ma poche à la fin du mois étant donné que sur les 1k€ perçus du contrat de marque je n’ai pas l’abattement de 10% qui peut s’appliquer sur mes salaires.

Skynet a écrit :

Bonjour

Bernard2K a écrit :

Par ailleurs, je ne vois pas le problème avec la redevance de marque. La marque vous appartient en propre ? Elle apporte une plus-value à l’entreprise (votre entreprise vend-elle mieux avec cette marque qu’en marque blanche ou bien si elle devait refaire une marque à partir de zéro) ? Donc il est normal qu’elle vous paie un loyer. Par contre, ce loyer ou redevance devrait être imposable à l’IR : la déclarez-vous dans votre IR et sous quelle catégorie (BIC, BNC..) ?

Je pense que la potentielle remise en cause est liée à l’évaluation du montant de la redevance par rapport au CA généré par l’exploitation de la marque

Pour vous donner des éléments factuels, 280k€ de CA cette année pour 18k€ de revenus versés au titre de l’exploitation du nom commercial.

Qu’en pensez-vous ?

Oblible a écrit :

Bernard2K a écrit :

Vous comparez Sasu + dividendes à EURL + salaires. Pour ne faire varier qu’un seul paramètre à la fois, intégrez les cas Sasu + salaires et EURL + dividendes. Et, pour bien faire, encore 2 cas : SASU + situation actuelle (mix de salaire et de redevance de marque) et EURL avec une telle situation.

Les dividendes en EURL sont soumis aux charges sociales et l’IR, ce n’est pas du tout intéressant ( je parle pour la partie qui dépasse 10% du capital + CCA … ).

Effectivement. D’ou mon idée de très bientôt avoir une holding au-dessus de ma société actuelle. Même si je reste en SASU, je vais dans tous les cas avoir besoin d’une holding pour mes futurs projets immobiliers.

Merci à tous pour vos réponses. Je prends tout élément utile pouvant m’aider à statuer sur le fait que ce soit une bonne décision … OU PAS !

Excellente soirée.

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2    #54 03/01/2023 08h09

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Bonjour,

Personnellement, je trouve que la solution mixte salaire + marque + dividendes en restant en SAS est une bonne solution.

De toute façon, il faut faire le choix avec lequel vous vous sentez bien. C’est vous qui vivrez avec pendant des années.

Pour la holding, bien en mesurer les conséquences :
- les conséquences pour les sociétés détenues à plus de tant de % par une personne morale
- les conséquences fiscales : quel régime ?
- coûts supplémentaires de banque, d’expert-comptable.

De même, bien mesurer les conséquences d’investir dans l’immobilier au travers d’une SCI :
- coût à la création puis à la dissolution
- obligation d’avoir un associé
- coût annuel de banque, d’expert-comptable
- la SCI est souvent considérée comme un professionnel, donc responsabilités plus grandes (je ne veux pas rentrer dans les détails, mais on trouve un certain nombre de jugements où le juge dit : "SCI donc professionnel donc responsable" ou "donc obligations plus grandes que le simple particulier" ; parfois les SCI dites familiales sont assimilées à un particulier, mais pas dans tous les domaines).
- besoin d’une AG annuelle, de comptes annuels, etc. Lorsque ces formalités sont négligées, on aboutit à des "monstres" juridiques
- bail de 6 ans en location nue
- possiblement, accès moins facile ou impossible à certaines subventions pour des travaux.
- etc.

L’alternative : sortir des sous de la société, pour investir ensuite dans l’immobilier en nom propre. Je ne dis pas que c’est forcément mieux, je dis seulement que c’est une alternative à envisager très sérieusement.

Dernière modification par Bernard2K (03/01/2023 11h54)


Il faut que tout change pour que rien ne change

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2    #55 03/01/2023 09h24

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Tout à fait en ligne avec les conseils de Bernard2K.

J’ajouterai 2 points à prendre en considération :

1. La trésorerie qui est dans une société opérationnelle ou même une holding est toujours à risque, il peut y avoir un litige (client, fournisseur ou prestataire, salarié, URSSAF,…), des complications juridiques, des impayés, la loi ou règlementation peut changer, la fiscalité également. Même si vous détenez 100% de la société, cet argent ne vous appartient pas complètement tant qu’il est logé dans la société.
C’est sûr que si vous avez une SASU de conseil sans aucun salarié ni coûts à part les votres (c’est mon cas par exemple) le risque est très réduit mais vous indiquez dans votre présentation que vous êtes 5 dans l’équipe (avec des salariés donc ?).

2. Investir via une société/ holding est aussi une source d’ennuis potentiels. Il faut un certain formalisme juridique, il y a de la paperasse (qui a un coût indirect), les banques vont vous regarder de travers tant que votre société n’a pas une certaine surface, il y a le risque que les investissements que vous faites ne respectent pas strictement l’objet social de la société,…

Personnellement, après avoir fait les mêmes calculs et eu le même type de considération, j’ai fait le choix de distribuer une bonne partie de la trésorerie de ma société et d’investir en nom propre, considérant que la tranquillité d’esprit valait plus que le peu économisé (et encore les montants économisés sont théoriques).


"Le côté obscur de la force, redouter tu dois"

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2    #56 03/01/2023 12h15

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Sur la holding, en phase avec toutes les excellentes "mises en garde" formulées ci-dessus. C’est pas mal de formalisme à bien évaluer - tout basculer en nom propre a l’avantage de la simplicité (mais avec des coûts fiscaux en période de capitalisation à priori plus importants).

@Yoda : je nuancerai sensiblement votre point 2. Bien entendu qu’une tuile peut toujours arriver sur une structure. mais dans un schéma de holding, le cash est toujours dans le coin (on peut le bouger facilement). Et puis dans un petit groupe (sociétés civiles, sasu etc.), que les sous soient dans votre patrimoine perso ou dans la holding, si vous devez de l’argent au fisc ou aux caisses ou autres, in fine je ne pense pas que ça fera grande différence.

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Pour avoir pratiqué la holding / société opérationnelle / SCI pendant 4 ans maintenant, voici ce que j’en retire :

1. Si c’était à refaire, je referai

2. [b]Les "moins" : [/b]

        - Formalisme

        - Avec un apport des titres à la holding, on se traine un report d’imposition 150-0 B ter à vie. Sauf cas ultra particuliers et contraignants, dissoudre la holding = on passe à la caisse à titre perso.

        - Simulations faites, il s’agit d’un outil ultra puissant en phase de capitalisation MAIS si phase de distribution (à court, moyen ou long terme), la fiscalité annule pas mal des avantages faits lors de la capitalisation ; au moins pour des patrimoines de l’ordre du million € ou moins. Il y a pas mal de simulations sur le forum qui vont dans ce sens.

3. Un "plus" : avec une simple convention de trésorerie, on peut bouger le cash très simplement entre les structures (suffit de faire des virements et de tenir à jour les comptes courants d’associés respectifs).

4. Les deux GROS "plus" (auxquels je ne pensais pas vraiment lorsque j’ai monté le tout!) :

       - Vente de la société opérationnelle (que je ne pensais pas vraiment être vendable dans mon cas, s’agissant de conseil/études - ben en fait si) : imposition de la PV dans le cadre d’un régime mère-fille à l’IS = montant presque anecdotique! (article 219, I, a-quinquies du CGI). Seulement 12% de la PV imposée et (cerise sur le gâteau), la PV est calculée entre le prix de cession et le montant lors de l’apport à la holding.

      - Donation à des enfants jeunes (ou moins jeunes). Process en cours - c’est quand même confort de se dire qu’on peut donner tout un tas de trucs (portefeuilles actions, cash, immobilier et autres) en NP, d’un seul bloc, tout en évitant les affres de l’indivision et en gardant le contrôle du tout jusqu’à son décès.

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------

En somme et instinctivement : dans une optique de capitalisation long terme et éventuellement de transmission, l’élimination ou la minimisation de pas mal de frottements fiscaux (150 0 B ter lors de la création/apport ; taux IS réduits en dessous de 40k€ de bénéfices ; régime mère fille ultra avantageux si cession société opérationnelle) rend le truc très attirant.

En revanche, si c’est envisagé comme un véhicule pour se rémunérer à court terme, j’y regarderai à deux fois. Mais bien entendu ça varie en fonction de pas mal de facteurs, à commencer par l’amplitude des fonds (montants dont on cause…).

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#57 03/01/2023 12h52

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Ce que je lis, personnellement, sur le post avec le tableau, c’est que vous comparez l’IS uniquement. Vu que la Sasu présente un bénéfice plus important, son IS est plus important, c’est complètement logique. Mais quid de la vision globale sur le net percu vs la part étatique, en considérant la rémunération ?

Sur votre tableau, vous présentez la ligne paiement. 34.6k pour l’EURL, soit 24k de revenu net + les cotisations, ce qui se reporte en charges, donc réduit le résultat imposable de l’eurl. Jusque là, sans vérification des calculs, cela est cohérent.

Pour la sasu, vous parlez de dividendes 2k, ce qui représenterait un flux annuel de 24k depuis la sasu sans impact sur la ligne charge, mais vous indiquez 34.3k. Vu le post, j’en conclus  que vous reprenez la typologie 1k dividendes + 1k location de marque + 0.5k salaire, soit 30k annuels versés sur votre compte et je suppose des cotisations pour atteindre les 34.3k. Mais alors, vous avez des charges imputables. 22.3k selon vos chiffres et ma supposition. Donc un IS sur 77.7k, et non 100k (ce qui réduirait l’IS à 15.6k environ)

Bref, je ne comprends pas le tableau version Sasu. Si les 34.3k sont dividendes + location + salaires, votre part étatique est de 4.3k en cotisation + 15.6k en IS, alors que pour l’eurl, vous avez 12.5k de cotisations et 12.5k d’IS si vos calculs sont justes. Et dans cette typologie, votre revenu personnel est de 30k pour la sasu contre 24 pour l’eurl, me semble-t-il.

Autre possibilité, vos 34.3k de dividendes sont des dividendes versés par la société (2.8k mensuels) mais considérés par vous pour leur part après PFU. Mais dans ce cas, vous comparez 2k net de fiscalité pour la sasu à 2k fiscalisables pour l’eurl. Avant fiscalité, vous aurieu 34.3k imposables via la sasu vs 24k imposable via l’eurl …

Vu sur un post suivant concernant votre IR, je crois comprendre qu’il pourrait être avantageux que vos dividendes soient imposés au barême, mais vous seul avez les données réelles pour comparer.

Pourriez vous reposter votre tableau avec les explications précises de vos données. Ce pourrait faire un bon post "méthodologie de comparaison", tant sur le choix des données d’entrée que des points de comparaison à retenir.

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#58 10/01/2023 20h42

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Bonjour à tous,

Tout d’abord merci pour vos réponses. Je vais prendre ce week-end le temps d’analyser tout cela et de faire mes différents calculs entre SARL et SAS.

Car la réalité est qu’en prenant en compte les dividendes que je verse en SAS je touche plus que les 2k€ que je vise dans ma simulation. Et effectivement, il est nécessaire que dans mes calculs j’inclus l’IR.

Mon comptable m’a soulevé une autre option, celle de facturer ma SAS avec mon auto-entreprise. Alors, ça reste un conseil de comptable donc ça vaut ce que ça vaut.

Sa seule recommandation étant que ma SAS ne soit pas le client principal de mon auto-entreprise. Et que ma SAS continue de me verser une rémunération pour mon travail de dirigeant.

En faisant quelques recherches sur le web, je tombe sur des articles qui se contredisent. Certains disent que c’est ok, d’autres que c’est un non catégorique.

Que pensez-vous de cette possibilité ?

Merci.

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