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6    #1 10/03/2014 14h58

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Ce topic pour faire le lien entre les concepts abordés dans le MOOC Evaluation financière de l’entreprise proposé par HEC Paris/Pascal Quiry et l’application xlsValorisation.

N’hésitez pas à me poser des questions ou suggestions.

Semaine #1 - Panorama général des méthodes d’évaluation

1. Pourquoi fait-on des évaluations d’entreprises

- préparation à une négociation d’achat ou de vente d’une entreprise
- besoins d’informations et de transparence (pour les entreprises non cotées)
- contraintes fiscales, comptables et boursières

Dans notre cas d’investisseur particulier, nous évaluons une entreprise afin de déterminer si nous l’achetons avec une décote ou non par rapport à son cours de bourse actuel.

2. Panorama général des méthodes d’évaluation

- Méthode intrinsèque : on évalue la capacité de l’entreprise à générer des flux de trésorerie
- Méthode relative : on évalue l’entreprise par rapport aux autres sociétés

- Approche directe : valorisation des capitaux propres
- Approche indirecte : valorisation de l’actif d’entreprise - dette nette pour obtenir les capitaux propres

Avec xlsValorisation, la méthode relative est ici :


La méthode intrinsèque est ici :


L’approche directe avec la méthode relative correspond à ces ratios :


L’approche indirecte avec la méthode relative correspond à ces ratios :


L’approche indirecte avec la méthode intrinsèque correspond à :


L’approche directe avec la méthode intrinsèque est volontairement exclue puisque moins fiable que l’approche indirecte.

xlsValorisation propose une 3e méthode :

Cette méthode des multiples historiques repose sur le biais extrêmement fort de retour à la moyenne.

Ce biais est systématiquement mis en avant par James Montier ou les équipes de la maison de gestion GMO.

De même, l’outil F.A.S.T. Graphs ne fait qu’exploiter graphiquement l’idée d’un retour à la moyenne sur le multiple de PER.

3. Approche directe, méthode intrinsèque

M. Quiry présente notamment cette formule :

Taux de distribution * Bénéfice Par Action /
 (Taux d'actualisation - Croissance)

Le taux de distribution est donné par xlsValorisation :


Les rachats d’actions n’ont pas été mentionnés dans le MOOC, mais sont une forme de distribution de plus en plus utilisée.

Le taux de croissance des années passées :


Le taux d’actualisation à utiliser dans le cas d’une approche directe :


Cette formule n’est toutefois pas utilisée par xlsValorisation car trop simpliste dans ces hypothèses.

4. Approche directe, méthode relative

M. Quiry présente le ratio PER et ses sous-jacents :
1) Taux de croissance des résultats de l’entreprise
2) Risque de l’entreprise
3) Le taux d’intérêt dans l’économie

Je vous renvois à la newsletter #85 : les secrets du ratio PER qui expliquait la même chose avec des exemples.

xlsValorisation, utilise de multiples ratios autres que le PER, car celui-ci comporte des limites et n’est pas à mon sens le ratio le plus discréminant (cf. EV/EBITDA, EV/Sales et PER).

5. Approche indirecte, méthode intrinsèque

M. Quiry présente comment calculer un flux de trésorerie à partir du compte de résultat :


Avec xlsValorisation, le flux de trésorerie est calculé d’après l’état consolidé des flux de trésorerie et mis en exergue ici :


Le calcul de valeur de l’actif économique est déterminé par une longue formule Excel :

partiellement explicitée dans la newsletter #41 : NOPAT et Free Cash Flow.

La soustraction de la dette nette pour arriver à la détermination de la valeur des capitaux propres est effectuée automatiquement d’après le tableau :


Le taux d’actualisation utilisé dans le cas d’une approche indirecte :


6. Approche indirecte, méthode relative

M. Quiry présente le ratio EV/Excédent Brut d’Exploitation ou EV/EBITDA (à quelques subtilités près) et ses sous-jacents :
1) Taux de croissance du résultats d’exploitation ou de l’EBE
2) Risque de l’actif économique
3) Le taux d’intérêt dans l’économie

xlsValorisation, utilise l’EV/Ebitda mais également des ratios complémentaires pour affiner la valorisation :


Fin de la Semaine #1

Mots-clés : hec paris, évaluation financière

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#2 10/03/2014 17h50

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Alors, cher ami IH, niveau Gold, champion du monde.

Merci pour les infos. J’avais repéré un certain nombre de points suite au cours, mais je n’ai pas encore eu le temps de detailler à ce point (en ai je d’ailleur la capacité aujourd’hui ? ).

Thanx a lot.

Zeb


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#3 10/03/2014 20h42

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J’ai suivi les cours de cette semaine aussi. Très intéressant de faire directement l’analogie avec xlsValorisation, merci smile.


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#4 11/03/2014 09h56

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Merci IH pour ce parallèle.

A ce sujet, en faisant le même type de parallèle de mon coté entre les cours d’une part et xlsValorisation d’autre part, une question m’est venue : xlsValorisation gère-t-il correctement le cas où la croissance est supérieure au taux d’actualisation ?

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#5 11/03/2014 11h21

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Pour avoir un BPA je prend le Résultat Net [après impôts] et je le divise par le nombre d’action, correct ?

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#6 11/03/2014 21h00

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Correct.

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#7 12/03/2014 03h49

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Je vois que nous suivons le même cours, c’est la première fois que je suis un cours de ce type en français, je me rends compte que c’est beaucoup moins axé sur les cash flows pour l’instant que les anglo-saxons, ou le DCF se taille la part du lion. Çà va peut-être changer. Le besoin de catégoriser les approches me parait très français aussi, c’est assez amusant de constater les différences d’approche.

xlsValorisation me tente depuis pas mal de temps, c’est très complet, presque trop pour moi! Je pense que ce n’est qu’une question de temps avant que je craque. Bon cours et bon xlsValorisation a tous en tout cas.

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#8 18/03/2014 16h13

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Bonjour à tous,

Je déterre ce sujet car je m’exerce à la lecture et compréhension des bilans. Mon objectif est de calculer le Free Cash Flow depuis un bilan.

J’utilise la formule présentée dans le MOOC Evaluation Financière de l’entreprise



Le bilan que j’utilise comme base est le bilan 2012 de TTI. Je compare mes calculs à xlsValorisation mais visiblement les donnés sont différentes (déjà l’EBIT n’est pas bon).

Je sollicite votre aide pour trouver tous les éléments de la formule.
* Résultat d’exploitation. OK, il est dans le compte de résultat, ici -105 173
* Dotation aux amortissement. OK, ils sont dans les charges d’exploitation du compte de résultat, ici 3 019
* Impôt sur les sociétés calculé sur le résultat d’exploitation. OK, soit on applique simplement le taux d’IS en vigueur, soit comme le fait xlsValorisation, on réutilise le taux d’impôsition calculé. Ici c’est 0 car le Résultat d’exploitation est négatif

Reste les 2 points qui me manquent :
* Variations du besoin en fonds de roulement
* Investissements net des désinvestissements

Est-ce que quelqu’un sait où trouver ces valeurs dans le document cité ?
Merci !


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#9 18/03/2014 18h36

sergio8000
Invité

Il n’y a pas de tableau de flux de trésorerie dans le rapport, ce serait là normalement. Dans ce cas, il vous appartient de faire les calculs à partir du bilan.

Ce n’est pas très difficile à faire (même si on aime bien avoir le tableau de flux) :
1) Vous calculez la différence entre actifs courants opérationnels et passifs courants opérationnels chacune des années pour avoir votre BFR, et vous calculez ensuite ses variations d’année en année.

2) Vous calculez ensuite la variation des immobilisations brutes pour avoir vos investissements à l’aide de ce qui est donné page 10 dans les notes.

 

#10 18/03/2014 20h05

Membre (2013)
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Merci beaucoup Sergio !

Grâce à vos indications, j’ai réussi pour la première fois à calculer un flux de trésorerie disponible.

Je remarque cependant que certains termes me perturbent encore..

sergio8000 a écrit :

Vous calculez la différence entre actifs courants opérationnels et passifs courants opérationnels

1/ Ces deux termes m’ont un peu perdu, mais je suis tombé sur cette fiche pratique qui définit

France Active a écrit :

BFR = Actif circulant (créances, stocks et en cours, charges constatées d’avance) – Dettes d’exploitation (dettes fournisseurs, dettes fiscales et sociales)

J’imagine que ça revient au même

2/ Merci beaucoup c’est très clair.

Je vais désormais tenter d’appliquer ce raisonnement à la TPE que je gère.

EDIT: correction d’une faute

Dernière modification par tourix (18/03/2014 22h33)


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#11 18/03/2014 20h49

sergio8000
Invité

Tourix,

Ca fait très plaisir de voir que vous avez essayé et réussi ! Félicitations pour votre passage à l’action.

Vous avez raison de pointer ma formulation un peu particulière.

En fait, lorsque je dis actifs courants opérationnels - passifs courants opérationnels, j’essaie d’être le plus général possible : comprenez qu’on doit généralement tenir compte de tout sauf des éléments financiers purs (cash, dettes financières).

Cependant, il y a aussi une nuance lorsque je parle d’éléments financiers "purs" : si votre cash est nécessaire au fonctionnement des opérations de l’année à venir, en totalité ou en partie, je vous conseille alors d’intégrer la partie de cash nécessaire aux opérations de la société dans les actifs opérationnels. Cela parait peu "orthodoxe" (pas vraiment conforme aux contenus académiques), mais je pense que c’est assez logique sur le terrain.
Si vous oubliez cela et que la santé financière de la société est un peu juste à cause d’un gros cash-burn (cas de Peugeot ou BlackBerry par exemple - ce qui n’indique rien sur la qualité de l’investissement en tant que tel pour autant) et que vous ne tenez pas compte du cash nécessaire à la survie des opérations, vous risquez de surestimer atrocement les perspectives de la société dans votre calcul en termes de FCF… Et aussi de vous tromper dans l’estimation de la valeur d’entreprise en intégrant un cash qui n’appartiendra plus aux actionnaires "incessamment sous peu" si je puis dire. Vous surestimez alors à la fois la structure financière de l’entreprise et sa valeur d’entreprise (dénommée valeur de l’actif économique dans la terminologie Vernimmen si je me souviens bien - cela fait un bail que j’ai lu le bouquin).

 

#12 19/03/2014 17h12

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Semaine #2 - La méthode des multiples

2-1 La méthode des multiples

Multiples de transaction : en cas de prise de controle
Multiples boursiers : pour des participations minoritaires

Dans le cas d’xlsValorisation, on utilise des multiples boursiers :[/i]


P. Quiry met en avant la difficulté de trouver des sociétés comparables (même secteur, même géographie, même taille, voir même structure financière). C’est un point souvent évoqué aussi sur les forums.

Dans le guide d’utilisation d’xlsValorisation, je propose de vérifier les compétiteurs listés par Yahoo Finance!, Morningstar, Infinancials, etc. pour trouver des comparables.

Multiples de capitaux propres :


Sont cités par P. Quiry : le PER, le multiple de capitaux propres et le multiple de Capacité d’Auto-Financement.

Les deux premiers sont utilisés par xlsValorisation, le troisième est remplacé par le FCF Yield, qui s’en rapproche.

Multiples de l’actif économique :


Le VE/EBIT est équivalent au multiple de Résultat opérationnel cité par P. Quiry.
Le VE/EBITDA est grossièrement équivalent au multiple d’EBE cité par P. Quiry.

xlsValorisation utilisé également le VE/NOPAT, qui est une variante de l’EBIT, tenant compte du taux d’imposition.

P. Quiry émet une réserve sur l’EV/Chiffres d’Affaires pour des comparaisons, car ce multiple suppose des marges identiques entre les sociétés comparables.

C’est exact, mais les marges ne sont pas constantes dans le temps. Une société à faibles marges peut avoir des perspectives d’amélioration et un faible EV/CA peut mettre en exergue une opportunité.

2-2 Application à Medica

Comparables : Orpéa, Korian, Le Noble Age

P. Quiry dans son exemple calcul des multiples manuellement, xlsValorisation fait tout automatiquement :


P. Quiry détermine des multiples moyens, qu’il ajuste manuellement. On peut le faire avec xlsValorisation comme suit (cf. colonne verte) :


2-3 Quelle moyenne, quelle médiane, quelle régression

Faut-il utiliser une moyenne des multiples, une médiane des multiples, ou une régression des multiples ?

xlsValorisation utilise la moyenne :


Une médiane ou une régression est parfois plus "fiable" mais nécessite d’avoir au moins 3 comparables.

Pour simuler une régression, xlsValorisation pondère les multiples en fonction de leur amplitude :


2-4 Quels résultats, quelles années ?

Pour le PER, P. Quiry recommande d’utiliser le Résultat Net part du groupe, hors éléments exceptionnel et en tenant compte de la quote-part en équivalence.

xlsValorisation, pour simplifier, utilise directement à partir du Résultat Net après impôts :


Pour le multiple de résultat opération (EBIT), P. Quiry recommande d’éliminer les éléments non récurrents.

Mais cette fois encore, xlsValorisation travaille directement avec la donnée comptable fournie par BusinessWeek.

Ce sont les limites du "tout" automatique et là où est la valeur ajoutée de l’analyste.

P. Quiry suggère des fourchettes de valorisation entre l’année passée, en cours (estimation) et prochaine (estimation). xlsValorisation travaille uniquement (pour les multiples comparables) avec l’année passée.

Fin Semaine #2 - La méthode des multiples

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#13 19/03/2014 19h34

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En ce qui concerne votre choix de "comparables", la situation est sans doute un peu spéciale, car 11 actions MDCA deviendront 10 actions KORI dans quelques semaines (après validation par les AG) en relation avec la fusion entre ces 2 sociétés, annoncée il y a qqs mois déjà.


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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1    #14 19/03/2014 21h53

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Concernant la recherche de comparables, si l’on souhaite la commencer par le secteur d’activité, alors le site Hoovers est un bon point d’entrée :

Sales Leads | Company Info | Industry Analysis | Hoovers

Exemple de Air Liquide :

Sales Leads | Company Info | Industry Analysis | Hooverscompany-information/cs/company-profile.LAir_Liquide_SA.9d4e15da4db6c4f8.html

Ensuite, bien sur, il faut faire ses devoirs sur la situation géographique, la taille etc ….

La question que je me pose, est que parfois ? souvent ? une société qui a un de très bons fondamentaux, est une société un peu toute seule sur son marché de niche. On ne lui trouve pas forcément de comparables pertinents. Cela rejoins un peu l’idée de Warren Buffet et son fameux avantage compétitif, ou le "moat".

Sur Euronext, je pense particulièrement à Thermador (comparables seraient des divisions de groupes beaucoup plus grands et plus diversifiés) et GEA (un peu tout seul sur son marché au niveau mondial). Il y en a certainement beaucoup d’autres.

Hasard ou vraie critère de recherche ?

Le débat est ouvert.

A+
Zeb


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#15 19/03/2014 21h58

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InvestisseurHeureux a écrit :

Ce sont les limites du "tout" automatique et là où est la valeur ajoutée de l’analyste.

Certes, mais n’est pas analyste qui veut.

J’ai tout de même la quasi certitude que l’emploi à bon escient de cet outil permet de ne pas tomber dans les pièges grossiers voir même plus difficiles à anticiper. Avec un minimum de compréhension, de travail, même s’il est un peu schématique, cet outil va permettre de ne pas investir sur les "tocards", ou alors en toute connaissance de cause pour un pari spéculatif et l’anticipation du retournement de certains paramètres.

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#16 20/03/2014 15h11

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GoodbyLenine a écrit :

En ce qui concerne votre choix de "comparables", la situation est sans doute un peu spéciale, car 11 actions MDCA deviendront 10 actions KORI dans quelques semaines (après validation par les AG) en relation avec la fusion entre ces 2 sociétés, annoncée il y a qqs mois déjà.

Pour la précision, IH reprend l’exemple de Pascal Quiry dans le MOOC. Medica est pris à titre d’exemple, et - précision importante - étudié dans le cadre de son introduction en bourse. Il faut donc se situer en début 2010 pour apprécier la situation.

Cette démarche a une vocation purement pédagogique pour illustrer l’évaluation par les différentes méthodes (intrinsèques / relatives, directes / indirectes )


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#17 14/04/2014 09h28

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Bonjour,
bravo IH pour ce résumé et surtout la comparaison avec xlsValorisation.
Nous avons publié aussi une critique (un peu plus négative smile) du cours :
Page non trouvée | Valeur bourse
JL

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#18 15/04/2014 11h40

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Bonjour,

J’ai aussi suivi ce MOOC.

J’ai bien aimé le principe et la qualité du cours.

Je n’ai pas du tout retenu la même chose que vous JeromeLeivrek. En effet à de nombreuses reprises M Quiry a insisté sur le fait que valoriser une société n’était pas du tout une science exacte et que le résultat dépendait surtout des hypothèses de travail retenues (taux de croissance…) et du contexte…

Par contre je vous rejoins sur le fait qu’il est intéressant de connaitre les méthodes utilisées par les professionnels et analystes  .. et surtout les limites de ces méthodes…

Au final j’ai validé haut la main le MOOC avec une note de 17.5/20. 

Ce MOOC m’a aussi permis de constater à quel point l’outil de IH, xlsValorisation, était bien conçu…

Néanmoins je reste persuadé (et les études le montrent) que pour 99% des gens la meilleure méthode pour "gagner en bourse" est la méthode passive décrite par IH dans son livre et que j’illustre dans cette file  Portefeuille d’actions passif Newsletter de l’investisseur heureux ou une approche semi-passive (choix sur les plus bas-annuels…). Et dans ce cas pas besoin d’avoir suivi et validé ce MOOC !

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#19 15/04/2014 11h54

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J’ai également validé le MOOC et je reste sur une impression très positive.
J’ai lu l’article de JeromeLeivrek, que je remercie d’avoir partagé.

J’ai probablement un niveau en finance bien plus débutant que le votre et j’ai beaucoup appris.
Je retiens entre autres :
* les notions de résultat d’exploitation, résultats récurrents, résultats financiers sont bien plus clairs pour moi. globalement je sais bien mieux lire un bilan.
* je comprends mieux l’intérêt de prendre en compte la dette dans une analyse, avec en particulier les limites du PER à ce niveau
* Quand utiliser une méthode intrinsèque vs une méthode relative
* j’ai ré-appris la différence entre la théorie et la pratique : si j’ai validé tous les quizzes théoriques facilement, je fais à peine mieux que la moyenne sur l’exam final

Et j’ai évidemment mieux appréhendé ce que xlsValorisation nous propose.

Au final je retiens malgré tout un point divergeant avec xlsValorisation. En fait je ne suis plus si convaincu de la pertinence d’obtenir une fair value par la moyenne des 3 méthodes. En réalité je me concentre en ce moment uniquement sur le DCF.

JeromeLeivrek et Shagrath, votre expérience est différente de la mienne et avez vécu ce cours différemment. J’aimerais comprendre pourquoi vous semblez penser que les méthodes enseignées ne sont pas adaptées à l’investisseur particulier ?


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#20 15/04/2014 12h09

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Je pense que du passif ou du semi-passif est plus adapté pour 99% des gens car un particulier a peu de chances d’avoir accès aux mêmes ressources qu’un professionnel :
- ressources intellectuelles (ce n’est pas parce qu’on a compris ce MOOC qu’on va rivaliser avec un analyste dont c’est le métier…)
- ressource de temps (un pro peut faire cela tout la journée et on le paye!)
- ressources matérielles (accès à l’information, rencontre des dirigeants…)

Donc 99% des particuliers sont moins bien armés qu’un professionnel pour évaluer une entreprise.

Mais de toute façon sur 5 ans 75 à 90% des gérants sont battus par leur indice de référence… donc pour un particulier le plus efficient (rapport résultat/effort) est de faire du passif/semi passif !

Mais on peut tout à fait s’enrichir intellectuellement et s’amuser (comme je l’ai fait et vous aussi Tourix) avec un MOOC comme celui-ci… mais de là à être plus performant en bourse…

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#21 15/04/2014 12h15

sergio8000
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J’ai pensé de ce cours que l’idée d’utiliser le MEDAF "quand on sait que c’est faux mais qu’on n’a pas trouvé mieux" est le un bon moyen de faire beaucoup d’erreurs et de ne pas assurer ses investissements contre de nombreux risques… Les brillants esprits de ce monde sont manifestement occupés à cela.
Cela me donne la foi que nous avons encore de belles années devant nous sans être particulièrement doués.

 

#22 15/04/2014 15h25

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Ce MOOC m’a permis de me familiariser avec le vocabulaire et les différentes approches. Je me sens plus prêt pour entamer des lectures plus académiques (l’investisseur intelligent…)
Je trouve la critique de valeurbourse un peu dure.

Cela dit je ressens aussi une drôle d’impression:

A quoi bon valoriser une société? Ce n’est pas une science, les chiffres sont difficilement vérifiables…
Je ne sers a rien, les analystes non plus (ah si justifier des LBO)!

Heureusement qu’il nous reste le bon sens de Warren  Buffet…

Dernière modification par Vinssou (15/04/2014 16h58)

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#23 15/04/2014 15h56

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J’avais participé au cours d’HEC Montréal l’année dernière Comprendre les Etats Financiers.
Je trouve le format vraiment bon, mais plus adapté à la découverte des états financiers que pour l’évaluation à proprement parler. Malgré toutes les pincettes prises, je trouve un côté très absolu. Je n’ai peut-être pas poussé le bouchon assez loin smile

Comme vous dites Vinssou, heureusement qu’il y a le bon sens de Warren Buffett !
Un calcul de DCF / multiple des profits, des FCF, de la valeur comptable, ce sont des outils. Mais ça ne remplace pas la compréhension du business d’une entreprise.

Edit : pas sûr que mon post soit clair. Je voulais dire :
- J’ai apprécié comprendre les états financiers d’HEC Montréal
- Je n’ai pas apprécié évaluation financière des entreprises d’HEC

Dernière modification par Sylvain (15/04/2014 21h22)

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#24 15/04/2014 20h16

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Et bien, de mon coté, j’ai appris beaucoup de choses, et c’était mon objectif. De bons résultats aux quizzs, 10 tout rond à l’évaluation finale, j’ai atteint mes objectifs.

Il y avait un pré-requis en comptabilité, et manifestement c’est confirmé, j’ai de grosses lacunes. smile C’est ce qui me plante pour l’examen final.

Maintenant, quand on vient du monde de l’entreprise, une telle formation universitaire, ça fait un choc. Dur retours à la réalité du monde académique et universitaire, ou l’on se focalise sur des connaissances et des concepts en dehors du coté purement appliqué de l’entreprise. A ce titre, le test de fin de session est édifiant. Du pure jus scolaire, c’est vraiment pénible quand on a un esprit très pragmatique à travers son activité professionnelle.

Bien, pas bien, peu importe, j’ai amélioré mes connaissances. A moi maintenant de les utiliser a bon escient et de les mettre en œuvre de manière pragmatique.

Au niveau de la plateforme technique, je suis très déçus. Google machin pour la retransmission en directe qui plante le 31 mars, et donc report de la session au mercredi suivant. Mince, c’est déjà pas évident de loger ce MOOC dans l’agenda professionnel et personnel ! la plateforme Coursera, mais quelle sac fourre tout. Je n’adhère pas à la logique de classement des ressources, la lecture est pénible, et ne parlons pas du forum qui ne vaut absolument rien. Il est très difficile de retrouver les nouveaux messages, la présentation des discussions n’est pas très claire. Le ponpon revient au dernier quizz ou Coursera a perdu les resultats des 5 dernières questions. Donc rebelotte, nouveau quizz etc …. Bref, pas sérieux du tout.

Au final, du bon (acquisition de connaissances de base), et du moins bon (plateforme technique et coté scolaire).

Au final, pour un cours gratuit, c’est tout de même très intéressant. Je ne regrette pas.

A+
Zeb


Tout ce qui peut merder, va inévitablement merder.

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#25 15/04/2014 22h02

Membre (2012)
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zeb a écrit :

c’est déjà pas évident de loger ce MOOC dans l’agenda professionnel et personnel ! la plateforme Coursera, mais quelle sac fourre tout.

J’ai suivi trois cours précédemment sur coursera, celui la est le moins bien organisé. La majorité des "lecteurs" de MOOC sont des professionnels, il faut s’adapter a son public. Le format est trop dense il aurait fallu insérer une ou deux semaines au milieux des quatre cours. C’est dommage, il y a pourtant beaucoup de matière avec des études de cas optionnels qui auraient pu se trouver dans ces semaines libres.

Les quizz hebdo sont plutôt mal fichus. En fait, ils ne sont pas concus comme des TDs ou l’étudiant progresse en lisant les questions. Ici seule l’évaluation compte.

Comme j’ai pu le lire, le forum est vide ou mal organisé mais j’ai aussi eu l’impression que c’était aussi lié a ce cours. Le MOOC est trop court pour encourager le public a le parcourir et participer.

Le cours ressemble a un chapitre de livre mais pas a un MOOC. C’est une lecture. Un lecture lineaire et structurée, certes, mais une lecture. J’aurais préféré directement lire le chapitre d’un bouquin plutôt que de subir les vidéos du MOOC sans plus-value de l’orateur.

Le vrai bon point du MOOC, ce sont les séances en direct (le direct n’a pas d’importance). Les réponses dans ces séances rendent le MOOC vivant, c’était très pertinent. Si je devais remixer ce MOOC, j’aurais inséré les réponses des séances en direct dans le fil des vidéos de cours. C’est un peu la structure du MOOC de Gautam Kaul toujours chez coursera (je conseille ce MOOC aux déçus de ce cours car il est autonome, aucun prérequis n’est nécessaire, tout est expliqué au cours du MOOC).

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