Vos pires erreurs dans la gestion de vos dépenses !

Ne pas avoir, en 2005, quand j’ai cru avoir pour la première fois les moyens d’acheter une voiture neuve,  acheté la Toyota Prius dont l’ingéniosité, l’efficience et la fiabilité (qu’on ne pouvait que supposer pour le système hybride à l’époque, même si la fiabilité de la  marque était déjà légendaire), sinon l’allure, l’agrément de conduite et le volume de chargement, me faisaient envie.

Au lieu de ça, en presque 20 ans j’ai acheté et revendu (le plus souvent très mal) un tas de voitures : une compacte française neuve, puis trois Mercedes, une Mazda et deux Volvo (toutes d’excellentes voitures au demeurant, jusqu’à ce que la qualité de construction se dégrade - sauf chez Mazda ou je n’ai pas de réferentiel de comparaison - tandis que le coût d’entretien s’envolait), puis deux voitures très économiques, soit au quotidien (Peugeot), soit d’entretien (Kia).

Un jour je me suis aperçu que je roulais littéralement sur l’or avec mes bagnoles. D’ailleurs j’ai symboliquement, au début de ma quête d’IH, vendu une voiture et acheté avec le produit de la vente un modèle moins cher, et mes premiers grammes de métal jaune (moitié-moitié), que j’ai toujours, et dont la valeur en € courants a précisément doublé en 7 ans (ou été multipliée par 1,7 en € constants).

Une Prius de 19 ans et 350.000 km cote encore 4.5 k€, mais ceux qui en ont… ne les vendent pas !

L’addition des coûts d’achat et de revente de mes neuf voitures fait environ 35 k€. C’est à dire plus que le prix d’une Prius neuve en 2022, et autant que le coût d’une Corolla GR Sport 2.0 en promo en ce moment.

Aujourd’hui, je roule en Clio GPL achetée neuve pour moitié moins que ça, et c’est un régal tant automobile que comptable. Aucun regret quant au surcoût à l’achat par rapport à une Sandero, AMHA entièrement justifié par le surcroît d’agrément. Ca dépend de l’usage qu’on en a.

Bref, Price is what you pay, value is what you get!, ou en version Tontons Flingueurs : "le prix s’oublie, la qualité reste".