Cherchez dans nos forums :

Plus-value de cession professionnelle en 2018 ou en 2019 : quelle stratégie ?

Optimisation fiscale d'une plus-value de cession professionnelle : 2018 ou 2019 ?

Cette discussion porte sur la stratégie d'optimisation fiscale à adopter concernant une plus-value de cession professionnelle de 100 000 €, avec un abattement de 85%, le choix se situant entre une réalisation en 2018 ou 2019. Les membres se questionnent sur l'impact du système d'imposition des revenus exceptionnels mis en place en 2018.

Un membre soulève l'incertitude quant au mode de calcul de l'impôt en 2018. Il s'interroge sur une possible imposition au taux moyen d'imposition plutôt qu'au taux marginal, contrairement à l'imposition en 2019. Cette différence pourrait engendrer un écart significatif dans le montant de l'impôt dû.

Un autre participant clarifie le mécanisme d'imposition des revenus exceptionnels en 2018. Il explique que l'impôt est calculé sur tous les revenus confondus, y compris les revenus exceptionnels, puis un crédit d'impôt (CIMR) est appliqué, ce qui revient à une imposition des revenus exceptionnels au taux moyen d'imposition du foyer fiscal. Cette méthode est présentée comme plus avantageuse qu'une méthode alternative, plus pénalisante, qui aurait consisté à calculer deux impôts sur le revenu séparément.

La discussion met donc en lumière la complexité du système d'imposition des plus-values professionnelles et les implications pour l'optimisation fiscale. L'analyse des différents mécanismes d'imposition, notamment le taux moyen versus le taux marginal et le rôle du CIMR, est cruciale pour la prise de décision quant à la meilleure année pour réaliser la cession.


#1 16/03/2018 23h30

Membre (2017)
Top 10 Entreprendre
Réputation :   51  

Bonjour

Je m’interroge sur la meilleure stratégie à adopter concernant la réalisation d’une plus-value de cession professionnelle.

L’année 2018 est une année blanche au niveau IR, sauf pour les revenus exceptionnels qui font l’objet d’une réintégration et d’une imposition.

Mettons que j’ai 100.000 € de plus-value de cession à réaliser et que j’ai le choix entre 2018 ou 2019, et que je bénéficie d’un abattement de 85% (donc vaut mieux passer en IR progressif et pas en flat tax à 30%).

Si je la réalise en 2019, je suis imposé sur cette plus-value à mon taux marginal d’imposition.

Mais si je la réalise en 2018, j’ai l’impression que je suis imposé à mon taux moyen d’imposition, et pas à mon taux marginal, avec le système de CIMR mis en place par Bercy.

Ca peut faire un vrai écart…

Quelqu’un s’est-il penché sur la question et pourrait me confirmer qu’il vaut mieux tout réaliser en 2018 ?

Mots-clés : 2018, année blanche, crédit d'impôt, plus-value, prélèvement à la source


Mes portefeuilles : SCPI en usufruit, crowdlending

Hors ligne Hors ligne

 

1    #2 17/03/2018 10h04

Membre (2016)
Top 50 Année 2024
Top 20 Année 2023
Top 50 Année 2022
Top 10 Dvpt perso.
Top 50 Vivre rentier
Top 5 Entreprendre
Top 50 Finance/Économie
Top 20 Banque/Fiscalité
Top 20 Immobilier locatif
Réputation :   614  

C’est exact, ce point a été abordé à plusieurs endroits sur le forum : les revenus exceptionnels 2018 seront imposés au taux moyen d’imposition.

L’IR sera d’abord calculé tous revenus confondus (comme d’habitude, y compris revenus exceptionnels) puis le crédit d’impôt dit ’CIMR’ sera calculé en multipliant ce montant par le rapport [revenus non exceptionnels / revenu net imposable]. Ce qui revient à imposer les éléments exceptionnels au taux moyen du ménage.

Une autre option (non retenue par le législateur) aurait été de calculer deux IR : tous revenus confondus d’une part, sans les revenus exceptionnels d’autre part. La différence entre les deux = ce qu’on aurait du payer pour les revenus exceptionnels. Cette méthode de calcul est plus pénalisante que le mécanisme de CIMR.

Bref, le législateur a retenu la solution la plus ’douce’ pour les revenus exceptionnels.

Hors ligne Hors ligne