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Titres non-cotés après un retrait de cotation : que faire ?

Titres non cotés : gérer les aléas du délisting

Cette discussion porte sur la gestion des titres devenus non cotés suite à un retrait de cotation, une situation fréquente pour les investisseurs détenant des portefeuilles diversifiés. Les membres partagent leurs expériences avec différentes sociétés, soulignant les incertitudes liées au délisting. Parmi les exemples cités, on retrouve Novae Aerospace, Patisserie Valerie, ZAMANO PLC, Biolitec, Menuiseries Vial, PowerFilm et d'autres, illustrant la variété des situations possibles.

Un point central de la discussion est la gestion des dividendes, des frais de transaction, des frais de garde, et de la communication avec les sociétés délistées. L'accès à l'information se révèle souvent difficile voire impossible après le délisting, rendant le suivi de la situation de l'entreprise complexe. Les expériences partagées montrent une grande disparité selon les courtiers : certains versent les dividendes, d'autres non ; certains facturent des frais élevés lors d'offres de retrait, d'autres non. La diversité des pratiques des courtiers est donc un élément important à prendre en compte.

La discussion explore également les différentes solutions possibles face à un délisting. Des membres relatent des cas de reprise des titres par les sociétés, parfois à des prix bas, voire des situations de faillite aboutissant à une perte totale de l'investissement. D'autres évoquent la possibilité de vendre les titres en gré à gré, soulignant l'importance de la négociation dans ce contexte. Les membres mentionnent également le cas d'offres publiques de retrait obligatoire (OPRO), qui peuvent entraîner l'expropriation des actionnaires minoritaires à un prix déterminé. La gestion des moins-values dans le cadre d'un PEA ou d'un compte-titres ordinaire est également abordée, ainsi que les difficultés liées au transfert de titres délistés lors d'un changement de courtier.

Enfin, la discussion met en lumière une tendance notable : le nombre croissant de retraits de cotation, liée à la baisse du nombre d'entreprises cotées et à l'attrait croissant du private equity.


#26 01/01/2022 19h40

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Aucune difficulté ni aucun frais.

Si vous n’avez pas vendu sur le marché lors de l’opr, vous allez donc être exproprié pour la fameuse OPRO.

Conformément au règlement général AMF, lors d’une OPRO vous ne payez pas les frais de courtage qui sont à la charge de l’acheteur.

Avec des frais de courtage actuel autour de 0.2%, cela ne donne pas beaucoup d’intérêt, mais à l’époque du courtage vers 2% l’ordre (oui ça a existé, vers 2000), c’était parfois intéressant.

Pour les sous reçus après une OPRO, il faut attendre quelques jours pour que le cash arrive sur votre compte.

Mais vous n’avez absolument aucune démarche à faire.

J’en profite pour rappeler l’existence de ma vidéo sur le sujet, notamment OPR et OPRO où la confusion est de mise parfois.
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#27 03/01/2022 21h57

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J’ai 2 opérations de ce type en ce moment chez Saxo, qui ne se passent pas vraiment bien :

1- Je possède sur PEA des actions Abbey plc : ces titres ont été retirés de la côte et par la suite annulés en contrepartie d’une indemnité aux actionnaires. La société Abbey plc m’a indiqué avoir procédé à cette indemnisation le 15 octobre auprès des banques dépositaires . Je relance Saxo sans succès depuis plus de 2 mois  en leur demandant de réclamer auprès du dépositaire, en l’espèce Citigroup, l’indemnité qui m’est due. Rien ne se passe si ce n’est l’envoi de messages dilatoires qui ajoutent à mon mécontentement.

2 Je possédais sur ce même PEA des actions Polski Bank Komorek Macierzystych SA (ISIN: PLPBKM000012) qui ont fait l’objet d’un retrait obligatoire par l’actionnaire majoritaire au prix de 104,41 zlotys. Je suis au regret de constater que Saxo a exécuté cette opération à un prix largement inférieur à celui de l’offre de retrait obligatoire (89,4 zlotys).

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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1    #28 11/02/2022 12h24

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Je relate dans la file Rocket Internet une expérience de ce type.

- Fin 2020 : retrait de la cote acté et rachat des actionnaires à 18.57 €
- Début 2021 : Je m’aperçois que j’ai laissé passé l’info par inattention. Je râle un peu après moi-même d’avoir loupé le coche et de me retrouver avec une action invendable.
   - Début 2022: nouvelle proposition de rachat à 35 € pour ceux qui n’étaient pas sortis au retrait de la cote.

Moralité : même si cela crée une vraie incertitude de liquidité, sortir au moment du retrait de la cote n’est pas toujours le plus rentable.

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#29 07/03/2022 13h59

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Je réalise aujourd’hui que je suis confronté au cas de l’OPR de HORNBACH Baumarkt dont je détiens des parts en PEA chez Saxo (ex Binck). J’avais négligé de suivre l’actualité de cette offre.



Je comprends de cette file que je n’ai plus qu’à croiser les doigts pour qu’une OPRO soit lancée pour résoudre cette situation peu confortable ? Savez-vous si c’est l’usage en Allemagne ?

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#31 27/12/2022 10h53

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Bonjour à tous,

Petit nouveau ici et content d’avoir poussé la porte de ce forum après y avoir lu des commentaires aussi qualitatifs que courtois (ça change de certains autres sites..)

Ce n’est pas totalement par hasard que j’arrive parmis vous puisque c’est en cherchant des informations sur les conséquences du délistage d’entreprises cotées..

Voilà mon expérience récente :

Le 29 août, une publication officielle stipule que l’action ESPERITE que je détiens en PEA va être délistée au 31/10 (dernière cotation le 28/10) pour manquement au règles.

Ayant un feeling plutôt positif, je décide de la garder. Je découvre début novembre que HRTEU et la Bank of America ont toutes 2 acquis durant les 10 derniers jours de cotation 5,21% du K de la société.

J’avoue que cela me rassure dans l’idée d’avoir gardé (peut-être à tord car après tout cela pourrait être aussi une manœuvre fiscale.. mais je ne suis pas assez pointu pour en être certain)

Peut-être que l’un d’entres vous a une idée plus précise de ce qui est en train de se manigancer / voir est dans le même bateau que moi (et si c’est là cas : Titanic où Charles de Gaules ? )

D’avance, Merci pour vos retours et bonnes fêtes à tous!

Cordialement,

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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#32 25/04/2023 12h06

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Tahure, le 20/01/2021 a écrit :

BD propose un formulaire de désistement :

BD a écrit :

Nous vous informons qu’un formulaire de "désistement titres" est présent au sein de votre Accès Client, néanmoins, ce dernier ne permet uniquement de supprimer la ligne au sein de votre portefeuille sans pourvoir reporter la moins-value fiscalement.

Si on détient des titres de Toto Bank qui fait faillite en 2010, dont l’action est délistée en 2012 et qu’on se désiste de cette action en 2015 en clôturant le compte boursier où elle était logée, est-ce que la propriété de ce "titre" désisté revient au courtier ?

Et si 2022 un tribunal ordonne une indemnisation aux détenteurs de cette action lors de la faillite de 2010, qui va recevoir l’indemnité ? Le titulaire de l’action en 2010 ? ou bien le courtier qui en serait devenu le détenteur en 2015 ?

Dernière modification par Oblible (25/04/2023 12h22)


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#33 25/04/2023 22h07

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La réponse me semble claire :


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#34 25/04/2023 22h51

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Le formulaire parle des "droits présents et futurs" ( donc après le désistement ) mais quid des "droits passés" ?

Parce que l’indemnisation est relative à la liquidation de 2010 ( donc bien avant le désistement ).


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#35 25/04/2023 23h16

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Je ne comprends pas votre remarque, et je vais tenter d’expliquer pourquoi.

Si le 25 avril 2023, je renonce à mes droits présents et futurs,
Et que le 8 décembre 2023, il apparaît que les actionnaires avaient droit à X

Mon avis est : comme j’ai lâché tous mes droits en date du 25 avril 2023 (les droits "présents"), je ne peux prétendre à rien après.

Un peu comme si je vendais un titre le 25 avril, et qu’il y avait une OPA le lendemain.
Quand on vend, on renonce à ses droits futurs d’actionnaires, y compris ceux qui viendrait du passé (une reprise sur provision pour un procès qui est alors gagné alors que c’était mal engagé etc.)


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#36 25/04/2023 23h40

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Justement, j’ai eu récemment un contre-exemple : j’avais une obligation de la société BBBY qui allait très mal et n’avait pas versé le coupon à la date prévue, alors je l’ai vendue.

Plusieurs semaines plus tard la société a pu lever des fonds et a versé un coupon et qui l’a encaissé ? Moi-même, alors que je ne détenais plus l’obligation en question.

Donc ce n’est pas parce que j’ai revendu l’obligation que j’ai renoncé à mes "anciens" droits.


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#37 05/01/2024 18h02

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Samuel222, le 07/03/2022 a écrit :

Je réalise aujourd’hui que je suis confronté au cas de l’OPR de HORNBACH Baumarkt dont je détiens des parts en PEA chez Saxo (ex Binck). J’avais négligé de suivre l’actualité de cette offre.

J’ai découvert que l’action cote toujours sur le marché libre à Hambourg. Ce n’est pas une place standard pour nos courtiers habituels. Connaissez-vous une voie détournée pour vendre à Hambourg ?

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#38 20/02/2024 21h06

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ENTP



J’avais une toute petite ligne de Millennium & Copthorne Hotels dans un compte titre, que j’avais ’oublié’ de vendre avant son retrait de cote.

Je trouve le message du coutier particulièrement savoureux, on me demande si je veux participé ou pas à l’offre de retrait alors que le prix n’est pas connu et ils m’en informe que 8 jours avant la fin.

Est-ce que quelqu’un à déjà vu ça ailleurs ?

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#40 04/12/2024 17h50

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Un article trouvé sur BourseDirect :

"Jamie Dimon, le PDG de JPMorgan Chase, la plus grande banque au monde1, a récemment publié sa lettre annuelle aux actionnaires. Il évoque un thème particulièrement intéressant : la désillusion grandissante vis-vis des marchés cotés.. Dimon constate que le nombre d’entreprises américaines cotées en bourse est en chute libre, il y en avait 7300 en 1996, il n’en reste plus que 4300 aujourd’hui. A l’inverse, le nombre d’entreprises privées détenues par des fonds de private equity est passé de 1900 à 11200."

De moins en moins d?entreprises en bourse, pourquoi ?

C’ est un peu HS par rapport au titre de cette file (Que faire ?), mais je n’ ai pas trouvé d’ autres sujets s’ y rapportant ou rapprochant ..
Et puis … cette lettre annuelle pointe le sujet des retraits grandissant de la bourse par les sociétés (US, et autres ?)


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Favoris 1    #41 04/12/2024 18h35

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C’est une lettre et un sujet intéressant thanks very much Sissi

Il y a le phénomène des rachats d’actions qui a pris une ampleur insoupçonnée au 21eme siècle et qui est arrivé depuis quelques années en Europe: il me semble caractériser une société post-industrielle. En effet nos poids lourds ne sont plus General Electric ou General Motors. Ce sont des sociétés technologiques bien moins gourmandes en Capex, bien moins capitalistiques. Plus besoin de venir en bourse lever des fonds propres. Par contre, lever de la dette pour effectuer des rachats d’actions, c’est à dire mettre du levier dans son bilant, permet de doper le bénéfice par action en détruisant du capital. Un modèle très éloigné de nos géants industriels du 20eme siècle.
Les montants colossaux de cash rendus à l’actionnaires permettent de recycler et de financer de petites sociétés en forte croissance grâce au développement remarquable du Private Equity.
Ainsi la bourse a changé de nature. On ne vient plus y lever des fonds propres pour financer son développement, on vient monétiser son "exit" que l’on soit fondateur ou fonds au capital.
Le phénomène etf de l’achat indexé crée des distorsions impressionnantes: les small et micro caps, mal-aimées des etf, ont des valorisations souvent inférieures de moitié à ce qu’elles auraient en Private Equity, et deviennent le terrain de chasse de fonds ou de dirigeants, de prédateurs, en quête de revalorisation mécanique en retirant de la cote.

Quant aux exigences de transparence imposées par les régulateurs, si je les apprécie en tant qu’actionnaire, je comprends qu’elle ennuient fortement l’entreprise. Je ne peux m’empêcher de faire le parallèle avec des administrations qui étouffent et vampirisent trop d’entreprises. Alors dans un monde où l’on peut trouver des fonds propres abondants et meilleurs marchés qu’en bourse, pourquoi s’embêter avec des fonds activistes, des ONG haineuses, et des régulateurs vindicatifs?

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