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Favoris 1    #201 06/10/2024 14h37

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INTJ

Autant je comprends l’intérêt du full remote pour baisser les coûts de petites structures ultra flexibles genre start up ou autre entreprise jeune.

Autant je me demande si les grands groupes qui ont investi dans de grands bureaux, soit achetés soit loué avec baux longues durées, ont déjà significativement baissé leurs coûts depuis 3-4 ans que le télétravail a explosé. Ont il eu le temps de revendre, résiliées leur baux, évoluer aussi significativement leur modèle si rapidement?

Si la réponse est non, le retour au travail au bureau se fera sans véritable hausse des coûts.

Enfin ça m’amuse beaucoup chacun en fonction de son opinion (j’en ai une moi même) trouve les exemples pertinents pour justifier qu’il faut garder/ abroger le télétravail.

La vérité sera certainement une évolution vers une solution intermédiaire, au cas par cas


L’argent est un bon serviteur et un mauvais maître (A. Dumas )

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Favoris 2    #202 06/10/2024 15h11

Membre (2016)
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je reprends des arguments de promoteur, donc orientés :

Le télétravail ne permet pas une réduction des coûts proportionnée à la masse salariale qui télétravaille, car les jours posés en télétravail sont souvent les mêmes : lundi et vendredi.

Vous dimensionnez vos bureaux pour le mardi, mercredi, jeudi, moins ou peu télétravaillés. Vous avez des bureaux à demi-vide le lundi et le vendredi, et vides le weekend. Vous avez relativement peu réduit votre surface en m² louée. Peut-être que le "flexoffice" devient supportable si vous travaillez sur place un ou deux jours seulement, moins trois ou quatre à mon avis.

Le télétravail efficace - permettant une vraie réduction de la surface de bureaux occupée - impliquerait que les jours télétravaillés soient lissés sur la semaine, mais je suis prêt à parier que ça serait source de conflits.

Et vous pouvez avoir le même raisonnement pour beaucoup d’autres locaux, comme le restaurant d’entreprise, dimensionné pour une fréquentation "maxi" …

Par contre vous faites des économies d’énergie qui peuvent être importantes, notamment en chauffage, vous améliorez peut-être les conditions de travail de vos employés… on y gagne peut-être économiquement, mais je ne pense pas que le gain de m² de bureaux soit si important que cela.

Bref pour ma part, pas sûr que le retour au bureau ait un fort impact négatif sur les comptes. Surtout si tout le monde sert la vis…

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Favoris 1    #203 06/10/2024 16h14

Membre (2022)
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Je suis pas sur pour les économies de chauffage, seulement si un bureau est complétement vide. Mais sinon ça sera moins cher de chauffer un bureau plein qu’un bureau avec peu de personnes (chaleur humaine et celles des PC apporte un peu de chaleur). On peut au moins économiser un peu d’électricité des écrans, PC mais ça doit pas faire lourd.

Peut-être que ceux qui sont avec beaucoup de jours de télétravail vont les réduire mais j’ai du mal à imaginer qu’on revienne à 100 % sur place.

Chez nous c’est deux jours maximum de télétravail par semaines et parfois c’est un point bloquant pour les recrutements, pour certains ce n’est pas assez et on a des refus. Dans les secteurs où il est difficile de recruter, j’ai du mal à croire qu’on s’orienterait vers 0 télétravail pour cette raison.

Et avec la démographie qu’on a, c’est pas prêt de s’arranger concernant les difficultés de recrutement.

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Favoris 1    #204 06/10/2024 16h21

Membre (2016)
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Je suppose que si le lundi et le vendredi les bureaux sont à moitié vides, on peut "fermer" des espaces et ne pas les chauffer, et regrouper les salariés restants. ça implique du flex-office le plus souvent.

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Favoris 1    #205 06/10/2024 16h57

Membre (2022)
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Peut-être. J’ai jamais connu le flex office.
De ce que je vois, les salariés sont attachés à garder le même bureau.

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Favoris 1    #206 06/10/2024 17h59

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Un peu surpris des échanges ici.

Dans ma grosse boite du CAC 40, on est passé en flex office pendant le COVID, avec 50% de télétravail max. Les gens sont à peu près équitablement répartis sur la semaine et la taille des locaux réduite en conséquence.

Avant le flex office, on était 3000 dans les locaux.
On est maintenant 5000 (regroupement de plusieurs entités sur le même site), ce qui permet évidemment à l’employeur de réduire ses coûts.

Je ne crois pas un seul instant à ce que l’on revienne en arrière, compte tenu des coûts pour revenir à la situation avant TT et sachant que le télétravail est aussi un argument de recrutement.

Et c’était exactement pareil chez mon ancien employeur.

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Favoris 3    #207 06/10/2024 18h58

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L’histoire est un éternel recommencement..Les américains ont été les pionniers (notamment IBM) dans cette pratique avant de revenir dessus au tournant des années 2000 constatant la baisse de l’innovation, la chute du nombre de dépots de brevets etc…

Nous verrons bien ce que l’avenir réserve mais dans une grosse boite du SBF120, c’est devenu la norme..
Si bien qu’entre les déplacements et les congés, vous pouvez passer 1mois ou plus à ne pas voir certains collègues..
Sachant qu’énormément de problèmes/situations se résolvent souvent en allant voir les gens tout simplement ou en les croisant ou en attrapant une discussion déjà en cours entre plusieurs personnes..

Cela en TT vous ne l’avez pas. Vous faites des taches de fond, participez à des réunions programmées, appelez les gens en 1 to 1, mais vous perdez toutes ces rencontres informelles où vous apprenez énormément de choses..

Ma crainte, mais peut être suis je déjà un vieil aigri, est que ce soit la porte ouverte à des délocalisations. Quand j’entends des collègues dire qu’ils sont au calme pour sortir un rapport..C’est vrai..Mais pourquoi demain, un roumain, un polonais (désormais souvent mieux formé académiquement parlant) ne ferait pas le job à la place depuis chez lui payé 3x moins cher en utilisant DeepL ou tout autre interface d’IA générative?

Tous ceux qui insistent pour en avoir encore plus ne sont ils pas en train de scier la branche sur laquelle ils sont assis?

En entretien, c’est souvent la 1ere question que j’entends…Avec l’envie de rétorquer, "mais c’est ça t.a seule raison pour signer ici , et le job sinon?"..aucune question sur ce point ou alors très tard…TT et rémunération sont les maitres mots..Bien sûr c’est important mais bon..

Le changement de paradigme est profond..

Evidemment nous ne sommes plus dans les années 60 et je ne prone pas le présentéisme à la japonaise mais tout de même n’y a t’il pas un juste milieu?

Une solution pourrait peut être être un quota de jours par an à utiliser à la discrétion du salarié (disons 30/an) plutot que les sacrosaints 2j/semaine indépendamment des échéances de la semaine..

Cela aurait le mérite de satisfaire les télétravailleurs, leur permettre d’assurer certains rdv, médicaux, travaux, voiture, tout en n’handicapant pas le fonctionnement général de la boite..

Vaste sujet qui va de pair à mon sens avec le désengagement de plus en plus pregnant chez les salariés..

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Favoris 1    #208 06/10/2024 20h33

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Mon épouse, travaille dans une petite boite, ou le télétravail a été mis en place, a raison d’une journée de présence pour les salariées tout les 8 jours par roulement, sans avoir modifié les contrats initiaux.

Les 8 employées ont reçu un recommandé, confirmant une discussion avec leur employeur, demandant le retour au bureau sous 15 jours.

Il a reçu 8 lettres de démission, finalement un avenant entérinant le télétravail a été proposé et accepté.


Personne ne leur a dit que c'était impossible, alors ils l'ont fait.

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#209 06/10/2024 20h40

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Ceci est un bel exemple de mauvaise gestion du personnel et de la communication.

Le télétravail a pu offrir une flexibilité aux entreprises pour alléger et regrouper leurs m² de bureaux. Si retour en arrière, il faut optimiser la place ou envisager de reprendre des plateaux, cela se fait sur un temps relativement moyen, c’est rassurant pour le bureau qui ne devrait plus souffrir de ce paramètre de manque d’occupation mais il me semble qu’à la Défense par exemple, il y a de la marge avant de retrouver un niveau d’occupation élevé.


Parrainage BOURSORAMA code : LIKA0507 - BforBank YYXC - TOTAL ENERGIE : 112210350

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