2 mois après la rentrée, je complète mes remarques précédentes :
Je remarque que (notamment dans mon entreprise), contrairement à ce que je pensais, les gens utilisent plutôt pas mal les possibilités de télétravail offertes (Pour simplifier, on est passé de 40 jours par an à 80 jours par an, soit environ 2j par semaine). Je remarque cependant un pic de télétravail le vendredi, jour particulièrement vide dans les bureaux.
En simplifiant, disons qu’on n’utilise les bureaux plus qu’à 80%, les 20% de non-occupation sont en fait concentrés le vendredi. L’entreprise ne pourra pas réduire sa surface de bureaux de 20%. Parce qu’il y a toujours autant de monde les autres jours. Elle ne pourra pas non plus réduire son bail de 20% en ne louant que les mardi mercredi et jeudi et louer à d’autres entreprises le reste du temps. Dans ces conditions, j’imagine très mal une situation où on décrète que 20% des bureaux ne servent pas.
Finalement, c’est un peu le cas du samedi et du dimanche. Pendant 2 jours, donc presque 30% du temps, des bureaux sont vides. Ça n’empêche pas les entreprises de louer des locaux pour ne les occuper que 70% du temps. En 2022, on passera à 60% du temps en retirant le vendredi.
Si on ne force pas les salariés à varier leurs jours de présence, en ayant une répartition équivalente de leurs jours de présence, on n’arrivera pas à réduire les surfaces louées.
InvestisseurHeureux, le 08/09/2021 a écrit :
Si on a besoin de 20% d’espace de bureaux en moins du fait d’un travail en mode hybride c’est énorme. Ça suffit pour déséquilibrer l’offre et la demande, et faire baisser les loyers.
J’apporte donc ma réponse à cette réaction : pour moi, 20% de télétravail, ce n’est pas suffisant pour louer moins de bureaux. C’est suffisant pour réaménager, mais je ne crois pas au krach de l’immobilier de bureaux.