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#26 09/09/2012 21h11

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JL a écrit :

Dans le contexte des bonnes idées du gouvernement,

Nous avions depuis quelque années une hausse sans fin de la CSG qui culmine cette année à 15,50%, impot non progressif et totalement injuste, l’imposition du locatif est désormais supérieur aux revenus salariaux

Nous avons eu avec l’ancien gouvernement la branche plus value sacrifiée sur l’autel des 30 années nécessaire pour l’exonération et l’augmentation de cette taxe, ne laissant à l’entrepreneur indépendant peu d’espoir de faire désormais un bénéfice conséquent

Puis nous avons eu l’indexation des loyers sur le cout de constriction supprimé, au benefice de l’insee toujours en décalage sur l’inflation réelle.

Je ne comprends pas pourquoi la CSG serait un impôt "injuste".


Celui qui ne dispose pas des deux tiers de sa journée pour lui-même est un esclave…   Friedrich Nietzsche.

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#27 09/09/2012 21h19

Membre (2011)
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gunday a écrit :

MichelPlatini a écrit :

D’un autre côté, un locataire n’a t-il pas droit à un appartement correctement isolé - avec un double vitrage, une électricité aux normes… etc… ?

Oui, mais quelle normes?
La dernière norme en vigueur?
Cela signifiera des travaux pour à peu près tout les logements.
Ou alors, autant aller au bout des choses, et exiger de la part des propriétaires de fournir des habitations passives aux locataires !
Et oui les maisons passives sont dans les prochaines normes de construction, donc je ne vois aucune raison qui définirai que le parc ancien ne s’aligne pas sur les nouvelles normes.

Au final, on se retrouvera dans un cas délirant où il vaudra mieux être locataire que propriétaire!
Donc effectivement, je suis très peu convaincu par cette nouvelle perspective de loi!

Il existe bien évidemment des normes qui ont été imposé plus par l’intérêt des lobbies que pour celui des utilisateurs. (ex : ascenseurs)

Mais quand on observe le comportement misérable de certains bailleurs ( cf : http://www.liberation.fr/depeches/2012/ … ses_844973 )
( cf : http://www.lemonde.fr/societe/article/2 … 3224.html)
on doit admettre l’obligation de réglementer un minimum le logement.

Autre idée - habitant à quelques km du Luxembourg, je suis bien conscient de la facilité d’échapper au fisc pour les valeurs mobilières. L’immobilier, par définition, est immobile - et sera donc AMHA fortement taxé dans les années à venir, ne serait ce que par "facilité fiscale".


Celui qui ne dispose pas des deux tiers de sa journée pour lui-même est un esclave…   Friedrich Nietzsche.

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#28 09/09/2012 22h29

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Philippe30 a écrit :

Résultat selon vous la privatisation des logements sociaux peut être mais qui ira investir dans des logements sociaux avec toutes les contraintes énoncées ?
Avec votre analyse Amoradyl, plutôt que privatisation des logements sociaux, ne vaudrait-il pas mieux dire "création de logements sociaux par socialisation du logement privé"? (si je vous ai bien compris : les logements seraient rendus "sociaux" c’est à dire accessibles par une baisse forcée des prix, des loyers et des rendements privés)

C’est exact. J’ai utilisé l’expression inverse à dessein dans le sens où il s’agit de faire porter par des capitaux privés un dispositif public qui peine à atteindre ses objectifs. La baisse des loyers en est le moyen principal.

Quant à la raison de tout cela, peut-être s’agit-il de reconquérir les voix de l’électorat qui s’émeut devant l’augmentation des loyers et des prix de l’immobilier. L’immobilier est cyclique et peut-être sommes-nous arrivés à un plus haut… seul l’avenir nous le dira.

Attendons de voir ce qui nous sera proposé !

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#29 09/09/2012 22h36

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Tout ce qui est rare est cher. Si l’on part du principe que la France finance la natalité comme personne d’autres (ce qui est une honte), que la monoparentalité progresse, de même que les divorces etc, les prix de l’immobilier ne risquent pas de baisser de manière structurel. Conjoncturellement c’est une autre histoire, surtout dans les bleds paumés.

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#30 10/09/2012 22h44

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BorderLine a écrit :

Tout ce qui est rare est cher. Si l’on part du principe que la France finance la natalité comme personne d’autres (ce qui est une honte), que la monoparentalité progresse, de même que les divorces etc, les prix de l’immobilier ne risquent pas de baisser de manière structurel. Conjoncturellement c’est une autre histoire, surtout dans les bleds paumés.

En effet, ce qui est rare est cher. Mais que dire d’un bien vital qui devient inaccessible au commun des mortels ?

Je vais parler de Paris puisque c’est le marché que je connais le mieux.

A l’heure actuelle, accéder à la propriété devient impossible (j’en parle en connaissance de cause) et les quelques "heureux élus" se retrouvent à rembourser sur des durées toujours plus longues des mensualités parfois déraisonnables. Que se passe-t-il en cas d’accident de la vie ?

En corollaire, les loyers suivent la même tendance alors que les rendements s’amenuisent, proposant des niveaux de rentabilité de plus en plus faibles par rapport au risque encouru. Au passage, le risque augmente dans le même sens que les loyers.

La situation peut-elle réellement durer ? Quel est le niveau de tolérance de la population face à ce contexte ?

Par ailleurs la natalité reste bonne pour un pays développé mais elle décroit aussi vite que la population vieillit et que le solde naturel se réduit. La population vieillisante occupant majoritairement l’immobilier ancien qui se modernise bien trop lentement, on pourrait imaginer une "désertion" du parc ancien qui aurait pour conséquence une accélération de la libération de ce dernier si l’on ajoute, en plus, les effets que pourraient avoir les obligations de rénovation énergétique imposées aux bailleurs et propriétaires occupants.

Par ailleurs, que dire de la monoparentalité galopante ? Les parents isolés peuvent-ils tous s’offrir un logement tout seuls (à la location ou à l’achat) ?

Bref, le sujet est vaste et complexe et bien malin qui saura prédire l’avenir… je pense simplement que le marché ne peut augmenter indéfiniment car il y a une limite à l’acceptabilité de la situation : un logement, c’est fait pour y habiter.

Sinon, pour revenir sur le message initial, quelqu’un peut-il nous indiquer la source du texte ?

(Je me rends compte que mon exposé manque de structure et part un peu dans tous les sens… désolé… je suis comme ça)

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1    #31 10/09/2012 23h03

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Je reviens juste sur un point, quand vous dites, "la libération des logements anciens".

Qu’on s’entende bien, pour moi l’ancien n’a pas vocation a être rasé. Je suis pour la sauvegarde de tout le patrimoine historique de la France, peu importe le lieu et la ville.

Pour ceux qui doute des conséquences de tels actes, je vous laisse tout loisir de visiter et trouver une pagode disons de l’époque récente (100-150 ans) à Shanghai (une seule présente, totalement modernisé en simili poudre de perlimpinpin jaune et qui n’a d’historique que le nom) ou Pékin (si on enléve les grands monuments type Cité Impériale) . Actuellement, pour vous représenter ces deux villes, c’est comme s’il n’y avait plus aucun immeuble haussmannien à Paris. Conséquences complètement désastreuses pour leur histoire, leur culture, et leur patrimoine touristique.

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1    #32 11/09/2012 02h57

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Je ne peux que plussoyer ! En bon parigot que je suis, pur et dur, je trouve que Paris est clairement la plus belle ville du monde. Et évidemment que cela n’aurait aucun sens de tout raser, d’autant que c’est la richesse architecturale de Paris qui en fait une destination touristique aussi prisée.

Pour revenir au propos, le futur du parc immobilier repose essentiellement sur la rénovation du parc ancien et non son remplacement : le secteur de la construction neuve n’en a de toute manière pas les moyens. Mais cette rénovation a un coût que devront supporter les bailleurs à coup d’incitations ou d’obligations. Or si l’on regarde quelques années en arrière, on note une franche accélération des incitations et obligations en la matière.

Les bailleurs seront-ils disposés à s’asseoir sur le rendement de leur investissement sur plusieurs années pour financer d’importants travaux d’isolation, de remplacement de chaufferies, menuiseries, d’installation de compteurs individuels ? Que deviendra le paysage résidentiel parisien à ce moment ? Les ruptures réglementaires peuvent à mon avis provoquer un contexte largement favorable à l’éclatement de la bulle immobilière.

On parlait il y a peu des DPE et des "bureaux d’études" et autres charlatans du diagnostic immobilier qui ont largement profité du Grenelle (le fameux greenwashing) mais les prochaines dépenses imposées viendront du lobby des fournisseurs d’énergie qui ont déjà largement préparé la contre-attaque à la baisse des consommation énergétique des bâtiments. Petit indice : rapport avec l’obligation pour 2017 :-)

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#33 12/09/2012 00h34

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amoradyl a écrit :

les prochaines dépenses imposées viendront du lobby des fournisseurs d’énergie qui ont déjà largement préparé la contre-attaque à la baisse des consommation énergétique des bâtiments. Petit indice : rapport avec l’obligation pour 2017 :-)

Là vous m’intriguez!

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#34 12/09/2012 02h11

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Les différents compteurs individuels à installer pour 2017 devront être agréés par les fournisseurs d’énergie ; ils seront vendus au prix fort par ces derniers, pour profiter au mieux de la captivité des clients. Certaines installations trop anciennes devront être remplacées ou adaptées pour pouvoir accueillir ces dispositifs.

Ensuite, comme c’est déjà le cas pour les compteurs calorifiques individuels en chauffage urbain, les propriétaires devront ré-étalonner leurs compteurs tous les ans ; aucune idée des tarifs qui seront appliqués mais là encore, pauvres de nous, nous n’aurons pas vraiment le choix… pour les CIC, cette prestation coûte déjà plus de 150 € par compteur.

Pour finir le tableau, il nous faudra payer des abonnements spécifiques pour le service de télérelevé et de téléreport qui permettra de faire le reporting sur les consommations individuelles de chacun (eau, chauffage, gaz…). Je précise toutefois que, pour l’instant, l’obligation ne concerne que le chauffage.

Je me souviens très bien d’un responsable grands comptes de Cofely qui nous expliquait il y a quelques années qu’avec les logements BBC et plus, les factures de chauffage seront essentiellement liées au paiement de charges fixes nécessaires à l’alimentation des dispositifs de comptage… Les concessionnaires font évoluer leurs métiers vers les nouveaux services.

Un peu de lecture : Anil.org : Individualisation des frais de chauffage dans les immeubles collectifs

Il y a bien entendu des dérogations à la règle ce qui permettra à certains d’échapper (temporairement ?) au sujet. Par contre la consommation maximum de 150 kWh/m² hab/an fait très peur…

Cela dit en passant, et pour revenir sur le malus, le télérelevé des consommations énergétiques individuelles est une solution efficace pour mettre en place rapidement un "Observatoire de la performance énergétique" !

Et sinon pour revenir sur le propos "le logement est rare donc cher", il y avait en 2006, selon l’INSEE, 329 000 logements vacants en IdF dont 37% à Paris. Une mise sur le marché soudaine de ces biens, encouragée par toutes ces choses réjouissantes dont nous parlons dans cette discussion, pourrait donc bien marquer le tournant des belles années de l’immobilier.

Dernière modification par amoradyl (12/09/2012 02h32)

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#35 12/09/2012 03h57

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Mais ce que vous nous décrivez là c’est un terrible monde de dictature douce, un futur inhabitable!

amoradyl a écrit :

la consommation maximum de 150 kWh/m² hab/an fait très peur…

C’est pour quand ça, et ça consiste en quoi déjà?… (je me perds dans l’avalanche des lois scélérates)

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#36 18/09/2012 22h27

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Les 150 kWh/m²/an constitue un des critères pour déterminer les copropriétés qui tomberont sous le coup de l’individualisation des consommations énergétiques. D’autres critères rentrent heureusement en ligne de compte…

Pour revenir à nos derniers échanges, je vous invite à lire le discours de François Hollande lors de la Conférence Environnementale de la semaine dernière : http://www.elysee.fr/president/les-actu … 13914.html

La rénovation énergétique de l’immobilier ancien est une priorité de son mandat. Elle permettra la création de milliers d’emplois non délocalisables avec un objectif de rénovation de 1 000 000 de logements par ans sur 4 ans…

Il est prévu que la monétisation du CO2 et de la performance puisse constituer un des leviers de financement de ces travaux pour alléger l’effort des propriétaires. Rien de très précis de ce point de vue mais le suspense ne devrait pas trop durer : le dispositif de financement devrait être proposé en début d’année 2013.

Enfin, comme le suggérait l’initiateur de cette discussion, il est évoqué la mise en place généralisée à tous les secteurs, donc à l’immobilier, d’un dispositif de bonus/malus pour catalyser ces bonnes volontés politiques.

La suite, au prochain épisode !

Ah ! Petit extrait de l’interview accordée par Mme DUFLOT au Figaro :

Le Figaro a écrit :

François Hollande a promis la rénovation d’un million de logements par an pour qu’ils ne soient plus des passoires énergétiques. Cela passera-t-il par des incitations fiscales?

Il existe un dispositif, le crédit d’impôt développement durable, qui permet à des ménages faisant des travaux améliorant la performance énergétique de leur logement (fenêtres, pompes à chaleur…) de réduire leur impôt. À court terme, nous nous contenterons d’y apporter quelques améliorations, pour le cibler sur les travaux de rénovation les plus importants. Dans quelques mois, nous mettrons en place un plan d’action pour la rénovation des logements. L’idée est de créer un guichet unique, auquel les ménages pourront s’adresser. Ils y obtiendront des renseignements sur le crédit d’impôt, sur l’éco-prêt à taux zéro (que nous souhaitons par ailleurs simplifier), sur les subventions auxquelles ils peuvent avoir droit…

Pour info, le reste de l’article trace les grandes lignes du dispositif Duflot à venir, sensé remplacer le Scellier.

Dernière modification par amoradyl (18/09/2012 23h13)

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#37 23/09/2012 18h01

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Un article paru sur Boursorama concernant le sujet initial de cette discussion.

Actualités financières, économiques et politiques - Boursorama

"C’est un signal, pas une punition, et l’occasion de changer de modèle" pour aller vers la transition énergétique, souligne auprès de l’AFP le député PS François Brottes, auteur de la proposition de loi et président de la commission des Affaires économiques.

La facture pourra ainsi être allégée ou alourdie de "quelques dizaines d’euros", prend-t-il soin de repréciser.

Si le dispositif Duflot ne rencontre pas son public, je vois difficilement comment l’immobilier ne pourrait pas marquer le coup…

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#38 20/07/2019 09h14

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Boursorama par Mingzi•19/07/2019 à 09:20

Rénovation Energétique


"La richesse peut venir à nous mais c'est à nous d'aller vers la sagesse" Young

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#39 26/07/2019 07h12

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En complément du précédent post, les derniers ajustements apportés dans le cadre de la lutte contre les "passoires thermiques".

Dixit l’article, c’est le projet de loi qui devrait être adopté par le parlement.

Loi énergie : un accord trouvé sur l’épineuse question des passoires thermiques - Capital.fr

Pour tous les bailleurs et potentiels investisseurs immobiliers, ce sont des mesures à ne pas sous estimer, car elles impacteront les travaux à envisager dans un futur proche, engendreront des frais supplémentaires avec de nouveaux diagnostics plus détaillés et qui risquent donc d’être plus chers et l’obligation d’information de futurs locataires et acquéreurs.

Il est par contre dommage que, pour le moment, rien ne soit mis en place pour des DPE fiables et "constants". En effet, il n’est pas rare que d’un diagnostiqueur à l’autre, le résultat change. Pour celui qui a un logement énergivore, de se retrouver classé E ou F, va faire toute la différence sur les contraintes légales et travaux.

Une remise à plat de ces diagnostics et leur fiabilité serait un préalable avant l’application de la réglementation.


Apprenez comme si vous deviez vivre toujours, vivez comme si vous deviez mourir demain.

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#40 26/07/2019 07h37

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Vous avez totalement raison même si la montagne accouchera d’une souris. En tout  cas, la rénovation énergétique sera un marché prometteur dans les prochaines années.

salaze a écrit :

Une remise à plat de ces diagnostics et leur fiabilité serait un préalable avant l’application de la réglementation.

Il faut attendre l’application de la rt2020 pour savoir comment vont évoluer les méthodes de calculs. 2 choses à peu près certaines :
- le gaz sera moins favorable. Si vous voulez baisser votre classement DPE, passez votre  chauffage au gaz  ce qui est une aberration.
- les petites surfaces seront moins "chargees". La rt2015 aurait du corriger cela mais elle n’a pas été applicable.

Il faut profiter de l’année qui vient pour voir la tendance mais sans se précipiter au bruit des menaces lues ici ou là.

Dernière modification par lachignolecorse (26/07/2019 11h07)


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Favoris 1    #41 26/07/2019 08h27

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A mon sens, il y a des mesurettes :
- obligation d’affichage dans les annonces : on doit déjà afficher la classe énergie (bien peu le font…), désormais il faudra aussi indiquer un chiffre à côté pour les logements les plus consommateurs. Quel changement
- interdiction d’augmenter le loyer : impact faible (l’IRL est à 1 à 1,5 %/an) et même si le propriétaire l’augmente, c’est quasi impossible à vérifier et à sanctionner.

Et deux mesures :
- qualification de logement indécent : c’est très fort évidemment, car un logement indécent ne peut être loué et, s’il est tout de même loué, un juge peut baisser ou annuler le loyer. Mais si cette mesure est bien retenue, le seuil semble être renvoyé à un décret. Je pressens que ce seuil sera très élevé (de façon à toucher très peu de logements), ou bien que le décret ne sera pas publié.
- obligation d’être au moins en E en 2028. Avec quelle sanction en cas de non respect ? "Les annonces de location ou de vente des logements ne respectant pas cette obligation devront mentionner que le bien n’est pas conforme à la réglementation en vigueur." Je n’ai pas l’impression que ça soit très contraignant !

Bref, comme souvent, la montagne a accouché d’une souris. Alors même que cette loi fixe des objectifs encore plus innateignables que la précédente : L’échec prévisible de la loi de Transition énergétique | Contrepoints

Il n’empêche que cette tendance de fond existe. Il faut donc désormais se dire que, tant qu’à rénover l’aspect, il faut aussi en profiter pour isoler. Par exemple, si on veut repeindre et rajouter des prises électrique, autant poser du placo. Si on pose du placo, autant mettre de l’isolant derrière. Il faut être dans cet état d’esprit : tant qu’à faire des travaux, autant en profiter pour isoler.

Naturellement, il faut aussi rester au jus de ce qui se décide dans la copropriété. Il ne sert à rien d’isoler par l’intérieur si une isolation thermique par l’extérieur est prévue !

Quant à l’amélioration de la méthode des DPE, j’ai de gros doutes… à voir à l’usage.


Il faut que tout change pour que rien ne change

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#42 26/07/2019 08h45

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Bonjour !

D’après ce que je comprends, le premier (en termes calendaires) souci, ce sera le "diagnostic de performance énergétique". Car on ne sait pas quelles seront les modalités de mise en place, ni le coût ; ni, non plus si cet élément remplacera le DPE ou viendra se rajouter.

Tout le reste sera marginal.


M07

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