MO7 a écrit :
Conclusions :
- l’investisseur immobilier doit aussi être géologue… ;o)
- comme ce sont des choses qui passent inaperçues avec un bien neuf, il faut TOUJOURS visiter aussi de l’ancien si l’on ne veut pas passer à côté d’éléments importants.
J’ajouterai qu’il faut connaître parfaitement le secteur dans lequel on investit, et le marché local.
Je ne vois pas comment on peut échapper à ces spécificités quand on s’intéresse à un secteur uniquement parce qu’on a trouvé une annonce avec une rentabilité élevée. Tout ce travail doit se faire en amont, et prend du temps.
J’avais visité un local commercial près des nouvelles stations de métro d’Oullins, mais j’ai rebroussé chemin quand j’ai vu les caves ( et surtout les champignons qui y poussaient allègrement, ainsi que le syndic qui considérait le problème comme réglé ). Dommage, l’emplacement était vraiment très intéressant. D’ailleurs plusieurs personnes s’étaient positionnées sur le bien.
zaser a écrit :
Dans mon cas je n’étais toutefois pas exactement dans le cas d’une vente à l’amiable, la vente aux enchères ayant été annulée au profit d’une vente directe. Notamment dans mon cas il y a eu un seul notaire - celui de la banque et des frais un peu plus élevés (4500 euros pour une vente à 29000).
Vous étiez donc avant la vente aux enchères, du coup avez vous pu proposer un prix inférieur à celui recommandé par le Juge JEX ?
Ici, vu que les enchères sont passées, et qu’il y a eu carence, le prix que je propose correspond à 1/3 de la mise à prix et les frais que l’huissier a réglé pour ce bien. Je compte par la suite pouvoir déduire ces frais, ainsi que les frais de notaire, en passant en LMNP.
zaser a écrit :
Amoilyon, les résultats d’une vente aux enchères d’un bien vide est un très bon indicateur de la valeur du marché. Sans enchérisseurs (si le prix de départ était attractif - demandez vous quand même pourquoi personne ne s’y est interessé - les enchères au mois de juillet/aout peuvent être une en partie une explications) le prix du marché est logiquement inférieure au prix de la mise en vente. C’est désormais le créancier qui est propriétaire du bien et si vous y avez un accès direct, alors vous êtes libres de négocier.
Je propose 1/3 de la mise à prix. A ce prix, je ne pense pas prendre trop de risque. Au pire, mon offre n’est pas retenue.
De plus, je n’ai pas les frais liés à une vente aux enchères. Les frais de notaire ont déjà été estimés, et sont inférieurs aux vôtres.