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1    #1 03/02/2015 08h23

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NicolasBazard a écrit :

Ce forum s’appelle "devenir rentier"

Je n’ai jamais accroché à ce titre, je me suis tjrs focalisé sur l’autre : investisseurs heureux !

Mots-clés : devenir millionaire avec la bourse, devenir rentier avec la bourse, millionaire, rentier


Ericsson…!  Qu'il entre !

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1    #2 03/02/2015 09h44

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NicolasBazard a écrit :

Ce forum s’appelle "devenir rentier", mais, à mon grand étonnement son sujet principal est la bourse.

Les discussions sur les actions sont simplement plus nombreuses car elles ont un caractère généralisable (les informations sur l’action Total par exemple sont disponibles pour tout le monde).

Il n’y a guère à discuter sur un bien immobilier que vous êtes le seul à voir, sur un micro-marché que vous êtes le seul à connaitre…

NicolasBazard a écrit :

Donc, si je veux devenir rentier avec la bourse, je dois soit épargner 3200€/mois, soit attendre 20 ans ! Personnellement, aucunes des deux solutions ne me convient.

Nous ne faisons pas de prosélytisme, vous faites bien comme vous voulez.

Par contre, votre phrase est un bel exemple d’une croyance limitante.

Quand j’ai commencé à travailler (hors job étudiant), j’économisais 500 € / mois avec un objectif à 1000. Une fois l’objectif de 1000 € atteint, je suis passé à un objectif 1500 €. Puis 2000 €. A un moment, en multipliant les activités, j’ai même fait des pointes d’épargne à 4000 € / mois.

C’est tout à fait possible, je connais d’autres personnes dans ce cas. Il faut se former en permanence, entreprendre, souvent se mettre à son compte, etc. mais une grosse capacité d’épargne est possible, spécialement sans famille à charge.

Évidemment, cela ne se fait pas en deux jours et il ne faut pas suivre la même voie que tout le monde (salarié, ne pas se former, attendre chaque année l’augmentation de 1%), sinon vous aurez le même revenu que tout le monde et les mêmes perspectives d’avenir (attendre une hypothétique retraite).

Investir dans l’immobilier locatif très sérieusement est pour moi une forme entrepreneuriat. Visiter les biens, démarcher les banques pour monter des dossiers de financement aux meilleurs conditions, etc, quand c’est bien fait, c’est un job à temps partiel.

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1    #3 03/02/2015 18h36

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C’est votre vision des choses thomz.C’est aussi plus stable et plus concret .Il y’a pas mal d’artifices pour réduire le poids de la fiscalité(y compris sur ses autres revenus).


Je ne veux pas etre rentier,je veux faire du blé

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3    #4 03/02/2015 19h38

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NicolasBazard a écrit :

Prenons une hypothèse optimiste d’un placement à 10%, il faudra alors un capital de 240 000€. Cela semble facile jusque là mais comment obtenir un capital de 240 000€ ?

Dans l’environnement actuel sans inflation et avec des taux d’obligations d’Etat de 1% ou moins, il me semble bien plus réaliste de prendre un taux de rémunération de 3% sur des actions (*) avec un avantage compétitif durable donc il vous faut 800.000 euros de patrimoine.
Par ailleurs n’oubliez pas que pour être rentier il vous faut à tout prix des revenus réguliers pour vivre, annuel ou mensuel.
Vous ne pouvez pas vous permettre d’investir sur des actions value fortement décotées qui ne versent pas de dividende réguliers car ce type d’investissement convient mieux en phase de capitalisation lorsque vous pouvez encaisser des baisses de la bourse de plusieurs années sans devoir vendre pour vivre.
Votre revenu correspond alors au dividende, l’appréciation du cours de l’action compensant l’inflation.

Concernant la méthode d’investissement immobilier versus actions, je privilégie les actions du fait de la liquidité, des faibles frais d’entrée (les frais de courtage sur internet peut être de 1 euros seulement) et d’une plus grande justesse dans l’évaluation de la valeur grâce aux bilans financiers.
Toutefois l’immobilier a aussi des avantages importants : vous pouvez aller à la banque pour demander un prêt de 100K euros pour un investissement locatif et l’obtenir en étant smicard et sans aucun patrimoine.Impossible de faire la même chose pour acheter des actions !

De plus je ne suis pas d’accord avec la remarque de Thomz sur la fiscalité, au contraire je trouve que l’immobilier est bien plus avantagé fiscalement que la bourse.
D’une part l’abattement pour durée de détention peut aboutir à une exonération totale sur la plus value immobilière et il y a même un abattement avec exonération totale sur les prélèvements sociaux ce qui n’existe même pas sur le PEA.
D’autre part si vous empruntez pour acheter de l’immobilier vous pouvez déduire une partie des intérêts d’emprunts sous certaines conditions ce qui est impossible avec la bourse : le prêt lombard ou les intérêts des marges des brokers ne sont pas déductibles des PV.

(*) Je prends volontairement un taux de rendement légèrement plus bas pour tenir compte des risques de baisses qui peuvent toujours survenir (cygne noir, krach boursier…) et lorsqu’on quitte son travail pour devenir rentier il vaut mieux être prudent à l’aide de scénarios pessimistes.

Dernière modification par gilgamesh (25/06/2015 11h46)

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5    #5 17/02/2015 08h56

Exclu définitivement
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Il a du pompiste, moi j’ai du danseur mondain.

Seule lecture consacrée à la bourse que j’ai un jour vaguement entrepris (j’ai dû lire dix pages entre deux rayons à la FNAC) :
Comment j’ai gagné…

Sinon la vieille querelle entre les "boursifiants" et les "immobilistes" pour savoir qui a la plus grosse, a encore de beaux jours devant elle. Illustration.

Mon père bâtissait des maisons de A à Z, seul et souvent sans bétonnière. De temps en temps il finissait par louer. On a failli l’assassiner (ses locataires) par deux fois. Il bossait même les fins de semaine, et toute la famille vivait perpétuellement entre tas de sable et sacs de ciment.

Un jour, alors que j’avais une bonne trentaine d’années, je lui ai dit : *"Père, avec tout le respect que je vous dois, vous avez travaillé pour 5 francs de l’heure". Ce n’était pas très gentil, mais d’un point de vue de rentabilité c’était assez proche de la vérité. Il n’avait pas eu de chance avec ses locataires et pas plus avec ses ventes qui s’étaient toujours déroulées de la pire des manières au pire des moments.

Maintenant que je suis vieux moi aussi, il m’arrive de passer devant les maisons de mon père. Et je me dis que j’ai eu de la chance d’avoir eu un exemple comme lui : qu’il a fait quelque chose de très beau, de très concret, que je peux montrer à mes enfants, et que bien peu d’hommes sur cette terre sont capables de réaliser, surtout de cette façon-là.

* Pour éviter des ennuis avec le robot, je me suis mis à vouvoyer mon père. Ca fait drôle. Là où il est, il m’aura pardonné.


Lève-toi et marche ! (Gilles Letessier)

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1    #6 19/02/2015 00h39

Membre (2011)
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THOMZ a écrit :

Avec l’immobilier on est (1) hyper-concentré; (2) hyper-leveragé; (3) hyper-exposé au risque de liquidité; (4) surtaxé; (4) juridiquement défavorisé - au moins en France; (5) soumis à des frais d’entrée - notaires et autres - délirants; (6) pas moins exposé au risque de marché.

Pas à dire, la pierre, c’est du bon père de famille.

Oui… Mais Peter Lynch en parle très bien dans un de ses livres en disant de mémoire :

L’immobilier est naturellement riche en bonnes affaires car quand on achète, on visite, revisite, on inspecte tout du sol au plafond et même le grenier, la toiture, l’environnement, le PRIX…etc. Et déjà on vu nos parents faire de même avant d’acheter ou sinon louer.

Rares sont ceux qui font la même chose pour les actions, la plupart des gens prennent plus de temps à peser le pour et le contre pour acheter un micro-onde que pour acheter des actions.

Donc oui quelque part c’est du bon père de famille car c’est plus naturel pour la population en général (moi compris) de connaître l’immobilier  que le dossier Sears (exemple au hasard wink ).

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1    #7 19/02/2015 17h04

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Vous faites un peu trop confiance aux stop-loss.

En cas de gap à la baisse, vous avez beau avoir mis des stop-loss, vous ne vendrez pas. Il n’y a que si votre courtier s’engage à ce que ce soit vendu au niveau des stop-loss, et un courtier qui s’engage à ceci prendre de gros risques (et un courtier qui saute ne vous garanti plus rien)….

Demandez un peu à tous ceux qui avaient de grosse position avec levier sur EUR/CHF (qui a un marché très liquide, bien plus que la plupart des actions), avec un stop-loss vers 1.199, et qui se sont retrouvés plumés quand le cours est passé brutalement de 1.2001 €/CHF à 0.95 €/CHF il y a quelques semaines. Il y a aussi un certain nombre de courtier qui, même s’ils ne garantissaient pas les stop-loss, faisait un peu l’équivalent (il étaient supposé liquider les positions dès que le compte d’un client arrivait à un solde nul ou négatif), et qui ont encaissé de lourdes pertes, et pour certains y ont fait faillite.


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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2    #8 19/02/2015 23h45

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On parle beaucoup d’opposition immobilier / Bourse, chacun avec ses arguments…  mais ne pensez vous pas que le plus optimal est de commencer avec l’immobilier, effet de levier max, puis au fur et à mesure que le temps passe que les crédits se remboursent et la fiscalité des revenus augmente (et celle des plus values baisse) revendre pour acheter des actions pépères (dividend aristocrats…)


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1    #9 20/02/2015 20h58

Exclu définitivement
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Avez vous remarquez que le nicolasbazard a fait un post un peu trollesque :
Il a lancé un pavé dans la mare
Il n’a plus participé au post
Et limite ne s’est plus connecté depuis le 2 fevrier

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1    #10 20/02/2015 22h59

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@ZX-6R,

Je suis complètement d’accord avec vous sur l’avantage de l’effet de levier avec l’immobilier.
En revanche, il ne faut pas oublier le risque associé !

Imaginons que le marché immobilier baisse disons de 20 à 30% dans les 10 prochaines années (et les loyers baisses également -> nous rentrons en déflation…), l’opération d’effet de levier peut s’avérer Catastrophique…. Au moins, avec la bourse (sans effet de levier), on ne peut pas se retrouver en negative equity…

Sur les 15 dernières années, l’investisseur immobilier par effet de levier a été absolument génial et visionnaire. Beaucoup se sont Énormément enrichis "assez facilement" et devenus rentiers en quelques années… Attention au retour de bâton pour ceux qui arriveraient en fin de cycle. L’histoire ne va pas être la même !…

Donc, devenir rentier en quelques années semble compliqué en bourse (sauf apport initial important). En effet, la quasi efficience des marchés rend très complexe un rendement moyen > à 10%/an.
Devenir rentier en quelques années avec l’immobilier (via emprunt) est possible mais avec un risque qui me semble bien plus important ! Surtout en cette fin de cycle haussier…

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2    #11 21/02/2015 14h00

Membre (2014)
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NicolasBazard a écrit :

J’ai réussi à la fin de mes études à constituer un capital de 5000€ (en partant de 0), uniquement avec mes jobs d’été et mes stages. - See more at: Info • Forums des investisseurs heureux
C’est marrant parce que si je m’inscris sur votre site vous proposez:Comment transformer 190€ en 1 million d’euros ?

Du coup je me demande pourquoi vous n’êtes pas milliardaire?

Troll de pub a part cela dépend de ce que l’on entend par être rentier.
Nous sommes peu nombreux a avoir des notions de finances parce que cela ne s’apprend pas à l’école et pourtant je pense que cela devrait être obligatoire.

J’imagine le paquet d’argent que j’aurai mis de coté quand je vivais encore chez maman…
Je me serai peut être pas endetté pour ma RP et aurai fait du locatif….

Je suis au salaire médian et pour quelqu’un qui a de petits besoins je trouve au contraire que pour une personne instruite des son plus jeune age l’objectif d’être rentier et facilement atteignable. 

Même si cela met 20/25 ans,si l’on débute disons a 20 ans être rentier a 45 ans c’est pas négligeable.

J’estime que je serai rentier quand j ’aurai payé ma RP et que je toucherai une rente de 900euro mensuelle ce qui me permettra d’oublier l’inquiétude de bosser jusqu’à 70 ans pour une pension ridicule.

Je me laisse encore 19 ans j’aurai 53 ans il sera alors devenu possible d’être rentier sans levier immobilier.

Si ça loupe tant pis je me paierai de belles vacances.

Reste,pour les plus pressés de retourner à l’école faire de belles études.

Pour les puristes j’ai oublié l’inflation la sécu et compagnie mais l’idée est la:plus vous commencez jeune,plus c’est facile et invisible.(la magie des intérêts composés)


La règle n’est pas absolue, mais il semblerait que plus le niveau de scolarité de votre lecteur est élevé, plus ce dernier accorde de l’importance à l’orthographe. Le lecteur aurait tendance à mesurer l’intelligence de son interlocuteur à son mode d’expression. Méconnaître ce réflexe vous exclura.

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2    #12 22/02/2015 09h20

Exclu définitivement
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mehdi57 a écrit :

Nous sommes peu nombreux a avoir des notions de finances parce que cela ne s’apprend pas à l’école et pourtant je pense que cela devrait être obligatoire.

Alors que la bataille fait rage entre les partisans de la brique 20-20-40 et ceux qui ne jurent que par la brique virtuelle du cac40 (choisis ton camp camarade), j’ai relevé cette phrase subreptice qui va torturer le corps enseignant au tréfonds de sa fibre.

Qu’ouïs-je, qu’entends-je, que lis-je?

Des notions de finance qu’on apprendrait à nos chères têtes blondes? Mais c’est introduire dans la cour d’école le ver qui va ruiner le fruit!

Anecdote véridique.

Je n’ai pas fait que me lever tôt pour boursicoter dans l’existence (ce qui m’a permis de devenir "rentier" très jeune et en 6 ans, en faisant fructifier une prime de licenciement égale à 12 mois de salaire), j’ai également roulé ma bosse, parce que j’avais envie de voir le monde, et pas uniquement celui des salles de marché.

J’avais notamment un fantasme qui s’était arrêté à la queue pour l’inscription à l’université (trop long, trop barbant) : devenir prof.

Par la bande, une proviseure m’a trouvé - très récemment - une place d’assistant pédagogique dans un collège d’une cité chaude que je ne nommerai pas. Ma mission (effroyablement mal payée, mais j’y allais pour vivre et non pour gagner ma vie) : redonner le goût du travail scolaire à une bande de jeunes qui jouent les mules pour les grands ou lorgnent les sacs de grand-mère avec un filet de bave qu’ils ont du mal à réprimer.

Mission impossible avec : l’histoire de Vercingétorix, les différences entre le futur et le conditionnel, et sentiment de grande solitude devant une tentative d’explication de la règle de trois.

Trouver un biais, un sujet pour leur expliquer sans qu’ils s’en rendent compte cette notion et quelques autres : tiens, la Bourse.

Et bien ça marche, surtout les travaux pratiques.

"Bon les gars, vous venez de vous procurer - mais je ne veux pas savoir comment - 500 euros et vous voulez les faire fructifier. Allez-y dites-moi com?"

Et les boutonneux de plancher sur les produits dérivés, d’aborder les fractions, les pourcentages sans trop le savoir ou en ne le sachant pas du tout, mais en ayant le sentiment de jouer sur le terrain  de leurs "grands copains" : les bourges.

Et bien mes amis, bien que tous ces jeunes étaient actifs et concentrés tout une heure durant (chose remarquable et jamais réussi par ailleurs autour d’un schéma académique) tout ça n’a pas durer bien longtemps.

Le corps enseignant ayant eu vent de l’entreprise, certains se sont drapés (les hussards noirs de la République peut-être) et j’ai dû réviser ma copie sous peine d’aller jouer ailleurs.

Comme je me sentais moins inspiré par Vercingétorix (je ne sais pas, dans ce milieu … je ne le sentais pas), j’ai fait ce qu’il faut pour me faire virer (savoureuse l’histoire, mais trop hors-sujet). Compensation immense, depuis lors je suis un héros dans cette cité!

Ceci dit "honte à moi", je n’aurais pas dû, c’est du pousse au crime. D’autant que pour aller chercher les 500 euros, Dieu sait ce qu’ils auront fait!


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1    #13 22/02/2015 14h02

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Il est vrai que si vous arrivez à trouver un bien avec une rentabilité net > à 10% et cash flow positif (sans apport et en prenant en compte Tous les frais), j’avoue que vous êtes assez tranquille même en cas de baisse de l’immobilier !…

Malheureusement pour moi, ce type de bien me semble introuvable en Ile de France et gérer à distance complique largement l’investissement locatif… Donc je reste à l’écart du marché pour le moment.

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1    #14 23/02/2015 11h39

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Je pense que GBL ne veut pas dire qu’il faut moins de travail en bourse qu’en immobilier.

Mais plutôt du coté "scalable", c’est-à-dire qu’un PF boursier de 2 M€ n’impose guère plus de travail qu’un PF boursier de 200 k€ géré sérieusement. Alors qu’un patrimoine immobilier de 2 M€  aurait plutôt tendance à entrainer 10 fois plus de travail qu’un patrimoine immobilier de 200 k€…

Enfin une fois qu’il est constitué, ce "travail" de gestion du patrimoine immobilier reste malgré tout largement gérable à mon sens. Et sans commune mesure avec celui nécessaire dans la phase de constitution si l’on a choisi lors de celle-ci la voie bien décoté/travaux de rénovation etc. Preuve en est puisqu’on peut d’ailleurs ensuite éventuellement faire le choix de déléguer la "gestion", alors que ce n’est pas le cas pour la "constitution".

Dernière modification par julien (23/02/2015 12h24)

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1    #15 24/02/2015 11h15

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francoisolivier a écrit :

Pour l’immobilier cela devrait pareil. Une fois que les apparts sont loués, cela devrait rouler.

Etes-vous locataire ou propriétaire ?

J’ai tjs été locataire. Dans chacun de mes apparts, il y avait tjs des pbs. Des dégâts des eaux, des trucs à réparer, etc. Systématiquement je me tournais vers l’agence/propriétaire.

Je n’ose imaginer les "emmerdes" que doivent gérer l’agence/propriétaire en multipliant par 10 le nbr de biens gérés.

C’est une vue de l’esprit que s’imaginer qu’une fois le bien loué, il n’y a plus rien à faire hormis envoyer les quittances mensuelles.

C’est vrai pour les murs de magasins (et encore), mais sûrement pas pour de l’immobilier résidentiel !

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1    #16 24/02/2015 12h59

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Le temps qu’on y passe est très variable. J’ai fait une coupure cet été, 3 mois, Bali, la Sicile, Rome. Je ne me suis occupé de rien, je n’avais rien en cours. Au retour j’ai recommencé à "travailler" 7 jours sur 7 pour rénover un nouvel immeuble que je suis juste en train de terminer.
En rythme de croisière (sans nouvelle acquisition) il y a incontestablement plus de boulot que de gérer un portefeuille boursier. Cela dépend énormément des locataires. Certains payent le 1er du mois et ne vous passe jamais un coup de fil, ils se débrouillent seuls. D’autres vont décrocher le téléphone au moindre souci….

Après on voit de tout, le mec qui raconte que gérer un parking c’est trop de boulot, soit il est ultra méga riche et il a du personnel pour lui faire le jardin, la cuisine, le ménage etc, soit c’est juste un mec qui ne fera jamais rien dans la vie car il est déjà fatigué en sortant du lit.

Je ne suis peut être pas rentier au sens strict (et ne le serai jamais car je tiens à m’occuper) mais j’ai réussi à quitter le salariat. Disons que je suis entrepreneur, et libre.


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1    #17 24/02/2015 16h30

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En tout cas je pense que sur les 20 dernières années il y a eu plus de gens devenus riches grâce à l’immobilier qu’à la bourse, en France. Mais rien ne dit que cela se répètera.

Si l’on compare la sélection en immo à du stock picking, je trouve que l’avantage de l’immo c’est qu’on a en face surtout des particuliers et en nombre restreint (l’investisseur immo de Lyon ne concurrence pas celui de Caen). En bourse il y a beaucoup de pros, mieux équipés, et qui accèdent plus ou moins aux même informations où qu’ils soient dans le monde.
Dans l’immobilier on peut également avec "peu" de connaissances apporter une valeur ajoutée (gestion du bien par exemple), ce qui est plus difficile en bourse. Ce travail sera rémunéré, un peu comme si on faisait un 2è boulot.

Comme cela a été évoqué le fait qu’on puisse faire un crédit pour un bien immo joue aussi. Même si beaucoup oublie que effet de levier = risque plus élevé.

Au final je pense qu’il ne faut pas opposer bourse/immo mais diversifier entre ces 2 classes d’actifs.

Dernière modification par NicolasV (05/03/2015 17h45)

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1    #18 24/02/2015 20h52

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sanbouddha a écrit :

A mon sens ceux qui quittent leur travail pour gérer un portefeuille boursier et/ou des biens immobiliers ne sont pas rentiers au sens strict du terme, ils ont simplement choisi une autre activité et une autre façon de travailler, ce qui leur permet de continuer à obtenir des revenus.

Etre rentier c’est vivre des revenus de son capital, c’est à dire sans avoir à s’en occuper. S’il faut veiller au grain tous les jours pour que les revenus se maintiennent ou augmentent, si on ne peut pas partir 3 mois en vacances du jour au lendemain, on est dans la même situation que le chef d’entreprise qui a investi du capital dans sa société et doit s’assurer tous les jours que l’activité reste prospère.

"sans avoir à s’en occuper = taux "sans risque", qui dit patrimoine dit gestion du patrimoine, et pour être rentier vu les taux "sans risque" actuels ça suppose au moins un peu de gestion que ce soit bourse ou immobilier pour essayer d’avoir mieux que les taux sans risques, par définition il faut prendre des risques, qui dit prise de risques dit gestion des risques (normalement, à moins de s’en foutre de tout mais je ne suis pas sûr qu’on reste rentier longtemps dans ce cas…).
A mon sens ne jamais s’occuper de rien au niveau de son patrimoine, ça n’existe pas, c’est utopique et potentiellement dangereux un tel déni de gestion, sauf à mettre sur des livrets et s’occuper de rien mais le rendement… et bon, chacun son point de vue, mais vu le contexte actuel, ça ne me semble plus sans risque.
Il y aussi l’autre cas : on délègue, c’est possible, bourse comme immo, mais là encore si on s’occupe de rien en faisant entièrement confiance à une tierce personne, pas dit qu’on reste rentier longtemps (combien ont perdu gros en confiant tout à une tierce personne / société de gestion de fonds ?).
Bref, s’en occuper au moins un peu me semble le minimum, après comparer un rentier immo ou boursier (investisseur assez passif imaginons) qui passe à tout casser quelques jours par mois (entre 1 et 4 jours par exemple) à la gestion de la chose et un chef d’entreprise qui doit bosser / surveiller tous les jours que ça dérive pas, il y a une différence énorme.
"Veiller au grain tous les jours", c’est pas le cas d’un rentier immobilier sur locations longues durées,  quand des locataires sont en place, souvent il n’y a pas grand chose à faire pendant une longue période (de mon constat, j’habite un appart, j’en loue 3).
Par contre, générer ma rente via la bourse me demandait plus de temps (puisque je ne sais pas investir en bourse, pour gagner il me faut donc une gestion court terme, car à chaque fois que j’ai perçu un dividende, ça ne m’a rien rapporté, ça m’a coûté de l’argent à chaque fois, jamais vu où est le revenu là-dedans, la seule chose qui m’ait généré un revenu en bourse, c’est la plus-value,  les dividendes "perçus" ne m’ont jamais fait gagner un centime), après ça dépend de l’approche et la sensibilité de chacun (tant pour la bourse que l’immobilier).
Exemple : en bourse, j’ai parfois passé des sales nuits parfois à cause de positions à risque, en immobilier ça ne m’est (pour le moment) jamais arrivé de mal dormir en me demandant combien pourrait coter mon appart demain ou dans une semaine…

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