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Sondage
Résultat du sondage :
Quel est votre patrimoine net de dettes actuel
Inférieur à 1M€ | 62% - 210 | |||||
entre 1M€ et 5M€ | 32% - 107 | |||||
> 5m€ | 3% - 11 | |||||
>10m€ | 1% - 6 | |||||
3 #1 19/12/2021 08h41
- Hidalgo04
- Membre (2015)
- Réputation : 40
Bonjour,
beaucoup d’entre nous sont venus ici pour apprendre comment atteindre le fameux million d’euros, qui, dans l’inconscient collectif, laisse espérer pouvoir vivre de ses rentes.
Ce premier million est souvent atteint en l’espace de 10-15 ans pour des couples de cadres, de médecins, de professions libérales ou d’artisans indépendants (pour ne citer qu’eux), qui réussissent à épargner plus de 50% de leurs revenus, et les investissent méthodiquement dans des actifs productifs (actions/immobilier…) et si possible avec un petit coup de pouce du levier du crédit immobilier.
La question que je voudrais poser aujourd’hui, et à laquelle je n’ai pas trouvé de file dédiée, est de savoir si ce sont les mêmes stratégies qui nous ont permis de passer de zéro à 1M€ qui permettent aussi de passer de 1 à 5M€ (voire 10M€), ou si d’autres stratégies sont nécessaires pour atteindre les 5M€ de patrimoine net en 10-15 ans supplémentaires.
Par exemple, est-il nécessaire de monter sa propre entreprise, d’investir dans le private equity et les hedge funds, de recourir à des clubs deals, de devoir s’installer dans des paradis fiscaux, de procéder à des montages complexes (Trusts offshore…)…en dehors du vol et de l’héritage bien entendu ;-) ?
Ce serait génial de pouvoir recueillir le retour d’expérience de celles et ceux qui ont atteint ces niveaux de patrimoine (>=5M€ nets de dettes) en l’espace de 20-30 ans de vie active ? Quelles stratégies vous ont permis d’y arriver ? Quels conseils donneriez vous aux plus jeunes d’entre nous ?
Au plaisir de vous lire !
Amicalement !
PS:
-Pour passer de 1 à 5M€ en 10 ans, ça implique de pouvoir investir son capital à ~17.5% de croissance composée annuelle (CAGR).
-Si on étend la période à 15 ans, on peut alors se contenter d’investir à ~12% (CAGR) par an.
-Quels investissements procurent de tels rendements à 12-18% annuels ?
Des investissements à 6-8% avec 50 à 100% de levier ? En gros, investir en bourse ou dans de l’immobilier à haut rendement avec 50 à 100% de crédit ?
Dernière modification par Hidalgo04 (20/12/2021 08h03)
Mots-clés : allocation d'actif, deca-millionaire, investissements, multi-millionaire, penta-millionaire, stratégies patrimoniales
"Expect the best, prepare for the worst."
Hors ligne
1 3 #2 19/12/2021 10h01
Encore (sans doute un peu) au dessous de la limite basse de 5 que vous citez, je me permets une réponse toute personnelle ne valant bien sûr en aucun cas généralité :
J’ai lu sur ce forum il y a longtemps un post expliquant qu’en MBA, les étudiants d’auto triaient en 3 catégories, ceux dont l’objectif final était d’atteindre 5 millions, ceux qui visaient 20, et ceux qui visaient 100, en concluant que les stratégies opératoires étaient très différentes. J’avais trouvé la segmentation intéressante.
Pour ma part, le premier moteur est le fait d’être en couple depuis longtemps et de partager cet objectif sur la durée. Le premier frein à la boule de neige sont les enfants et leur coût lié, sans eux j’aurai fixé la barre beaucoup plus bas pour arrêter la rat race. Je reprends un bon mot d’un couple d’amis gays américains décrivant leur situation par opposition à la mienne : two entrances, no charges …
Nous avons mis en gros 30 ans de construction dans laquelle la seule stratégie est simple, dépenser moins que ce que l’on gagne : je n’ai quasi jamais misé sur la bourse, étant une buse en stock picking. L’effet levier de l’immo, sur la RP notamment a tenu une place importante au départ, grâce à l’exonération de Pv.
La création d’une entreprise en 2006 par mon épouse avec 20 ke en poche, suivi d’une autre deux ans plus tard a eu un rôle prépondérant mais une germination très lente dans notre cas : il aura fallu 8 ans pour vraiment changer de dimension et commencer à racheter après que je l’ai rejoint : 3 affaires en tout. J’ai fermé l’une depuis, erreur de casting …et crée une autre plus récemment : les petits ruisseaux faisant les grandes rivières, le petit groupe est désormais à maturité de mon point de vue, moyenne de 300 ke d’EBE annuel, et des emprunts immo bien entamés.
Je fais actuellement estimer le tout sans vraiment savoir si je vends, ou si je continue encore pour lancer quelques projets, le chiffre final proposé sera sans doute déterminant dans le choix. Si nous avons toujours eu conscience d’être dans la bonne direction, pour autant, nous n’avons jamais eu l’œil fixe sur le compteur, le quotidien nous intéressant et surtout occupant bien davantage.
Avec le recul, mon principal regret est l’inquiétude generee par ces projets qui a rongé nos parents pour nous pendant des années, dont je n’ai mesure l’ampleur par des amis à eux qu’après leur disparition.
J’ai compris que si je maîtrisais bien la construction, que pour autant je devrai être accompagné pour la phase rente, car c’est tout autre chose que je ne maîtrise pas vraiment, et ce forum m’aura aussi permis de trouver un cgp de confiance avec qui je travaille au fil de l’eau.
Au risque de choquer, je ne me considère pas comme riche au sens où je le rêvai à 20 ans, et je me demande parfois si avec le double de capital, je n’aurai pas le même sentiment, ce qui ne sera toutefois pas un frein à franchir le pas de la cession.
Profiter de ne rien foutre….
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3 #3 19/12/2021 11h37
- philthevet
- Membre (2019)
- Réputation : 53
Pas vraiment une réponse à la question posée dans le fil mais un lien intéressant qui permet de comprendre quel est le patrimoine des français :
INSEE 2021
A partir de 1 745 800 net on est dans les 1% les plus riches.
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2 #4 19/12/2021 17h13
Frontalier56,
Je vois trouve très dur avec Cricri777000…
Je ne vois pas en quoi, il se moque du monde?
Il est tout à fait vrai que le mindset (le mental) est primordial dans la réussite.
Comme dit le proverbe « quand on veut, on peut »
Si vous restez les fesses dans votre canapé, les choses ne vont pas se faire toutes seules et le million n’est pas prêt d’arriver…
Par contre, si on se documente, apprend les clefs pour réussir et qu’on se met au travail, en étant courageux, le million de patrimoine est tout à fait possible avec le temps.
Il y a beaucoup d’exemple sur le forum et ailleurs.
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6 #5 19/12/2021 17h29
- cricri77700
- Membre (2014)
- Réputation : 738
“ENTJ”
frontalier57 a écrit :
cricri77700 a écrit :
Je ne crois pas à la chance..
Avec 1600 euros de salaire infirmier en 2014 , j’ai actuellement 2000k net de patrimoine.
Pas d’héritage, dans ma famille personne a un niveau supérieur au bac sauf 1 ou 2 cousines et aucun entrepreneur.
La motivation par contre oui, c’est un facteur important.
Essayer de programmer son cerveau pour trouver une solution aux problèmes que de voir uniquement les conséquences des problèmes et rester figer à rien faire.
Pour moi la clef, elle est la.
Et enfin , enchainer les millions comme but je trouve ça triste en passant.
Avoir un objectif de 5 ou 10 millions ? Personnellement ça me fait pas du tout envie car je me souvient de toute l’énergie que j’ai déployé pour arriver à en faire 2…Sincèrement vous vous moquez du monde pour rester poli
Je ne sais pas si votre histoire est vraie, si vos chiffres sont vrais et si vous êtes de bonne foi et j’aurais tendance à vous croire.
Vos projets sont louables j’ai regardé votre tour de d’Europe de l’Est (mon épouse me ferait interner plutôt que de m’écouter proposer des conditions d’hébergement pareil pour nos deux filles à cet âge là) et c’est plutôt sympa, mais vous ne pouvez pas faire passer votre cas pour une généralité comme vous le faites régulièrement (+/- "il suffit de vouloir, de faire des efforts et vous y arriverez" ).
Vous êtes sûrement une exception incroyable mais vous avez peut-être bénéficié d’éléments favorables étant précisé que le fisc ne semble pas encore d’être intéressé à votre situation.
Désolé rien de personnel mais ça fait trop d’interventions de votre part dans ce genre de sujets pour dire la même chose avec je trouve trop de mansuétude de la part des membres.
Bonjour.
Justement je trouve pas .
Je trouve que c’est uniquement une façon de penser qu’il faut changer.
Pour les conditions d’hébergement sauf 1 ou 2 cas car on fait avec les aleas du voyage je vois pas le problème, je trouve même qu’on a beaucoup de confort versus la population locale. Mais je comprends qu’avec notre façon de penser très confort et matérialiste cela peut être inconcevable. En passant, on c’est beaucoup plus éclater comme ça que dans des 5 étoiles en familles !
Une façon de penser différente mais je pense qu’on est sur un forum où on débat ( ce que je fais) et je sais que j’ai une façon de penser différente des autres.
Nous sommes sur un forum d’investissement pour devenir rentier également. J’ai déjà passé quelques étapes après à vous de prendre ce que vous voulez.
Bref votre message ne sert pas à grand chose , a part me faire passer pour un menteur ou quelqu’un qui frode le fisc… n’importe quoi !
Utilise ta connaissance et ne te noie pas dedans!
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4 #6 19/12/2021 17h38
- cricri77700
- Membre (2014)
- Réputation : 738
“ENTJ”
Justement … pour dire que c’est possible pour tout le monde et j’explique pourquoi.
Je pense sur le forum avoir beaucoup écrit à ce sujet, l’évolution …
J’entends souvent dire qu’il faut un gros salaire, une entreprise. Mais les impôts sont importants!
Moi j’ai décidé d’augmenter mon patrimoine net avec effet de levier, remboursement de CRD et ZERO IMPOTS ( amortissements, déficit foncier , etc… )
Yvan également qui avec un travail qu’on peut considérer de modeste arrive à 1000k de patrimoine sur sa sci.
Il a creuser un sujet , pas lâcher les banques etc …
Bref, je lis que vous n’aimez pas " qu’on dise les fesses sur le canapé " ou autre.. au bout d’un moment je pense qu’il faut être dans la même optique pour trouver un consensus.
Et oui en 2014 je gagnais 1600 euros exploiter en tant que infirmier et au lieu de subir la vie avec les responsabilités de ce métier et changer de façon de penser. C’est comme ça.
@patrick je vous encorage à develloper plus de connaissance sur l’immobilier…,un exemple de façon de penser.
J’arrête là pour ma part.
Utilise ta connaissance et ne te noie pas dedans!
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1 2 #7 19/12/2021 19h00
- RadioInvest
- Membre (2020)
Top 50 Année 2022
Top 50 Vivre rentier - Réputation : 204
La question d’Hidalgo04 portait initialement sur les stratégies à mettre en place à partir du 1er million pour tenter de faire X5 voire X10.
Certains membres du forum avec un tel patrimoine (> 5M) ne sont plus actifs, c’est effectivement bien dommage car pour l’instant l’ensemble des réponses à la question posée ont été apportées par des membres dont le patrimoine est < 5M.
Ce que j’avais retenu du parcours des "happy few" c’est que leur patrimoine avait fait un bon en avant significatif à la revente de leur entreprise alors que pendant leur vie active, leur rémunération annuelle était loin d’être celle d’un cadre supérieur parisien mais au moment de la revente à 45 ans, leur patrimoine passait dans une autre catégorie.
Faire son premier million, de nos jours, dans une métropole comme Paris, cela peut se faire de manière totalement passive avec l’achat de la RP ; pour un couple de cadres supérieurs avec un 100m2 bien placé c’est au moins 1M d’euros remboursés complètement à 50 ans.
La revente de la RP parisienne en forte PV (avec exonération d’impôts) en pré-retraite permet de placer le différentiel (suite à l’achat d’une nouvelle RP moitié moins chère en province par exemple) en bourse, d’ouvrir une ligne de crédit Lombard et de laisser ce patrimoine financier grossir de lui-même.
Parallèlement, les leviers sont connus : immobilier avec effet de levier (mais à partir d’un certain encours, il me semble que les organismes de cautionnement commencent à freiner l’investisseur), investissement boursier avec effet de levier également via la marge (pour les plus avertis).
A partir de 2 millions nets, je dirai que faire x2 apparaît relativement simple car le nantissement de portefeuilles boursiers à fort encours permet de s’affranchir des organismes de cautionnement et de maximiser le levier. Les intérêts composés font le reste.
Bien évidemment, cela suppose que la décennie en question soit aussi porteuse en bourse que celle qui vient de s’écouler…
"Il faut de la mesure en toutes choses" Horace.
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2 #8 19/12/2021 21h02
- Double6
- Membre (2019)
- Réputation : 50
Le problème de fond c’est de laisser penser qu’il est aisé de rentabiliser de l’immobilier.
Oui un achat Immo bien négocié et bien géré sous un statut adéquat, LMNP par exemple, est rentable (pas de quoi à être multi millionnaire mais rentable), découper un immeuble en lot en laissant sa vie dans les travaux peut l’être éventuellement, des locaux pro partagés en sous location aussi, avec une structure en accord avec le but et une bonne négociation des crédits. Très rentables aussi les achats revente de RP ou de terrains des années 98-2004.
Mais l’immobilier est pour l’immense majorité des gens une ruine sans fin et une oblitération des marges de manœuvres dans les autres investissements de part son coût.
C’est donc parfois énervant de voir s’étaler des success stories immobilières sans raconter aussi que dans la majorité des cas l’immo est en fait la ruine de l’investissement d’une vie.
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2 #9 20/12/2021 06h43
- Philippe30
- Membre (2011)
Top 50 Année 2024
Top 50 Expatriation
Top 50 Vivre rentier
Top 10 Immobilier locatif - Réputation : 539
Quel est le but dans la vie ?
Voilà une question qui m’intéresse plus que l’accumulation de millions….
A partir d’un certain montant sauf à être accumulateur compulsif , à quoi sert de disposer de 3 , 5 ou 10 millions ?
Cela ne sert à rien à mon sens
L’immobilier est un formidable générateur de rente , de patrimoine.
Pourquoi un générateur de rente car malgré les dénigrements fait sur Cricri , il a suivi la bonne voie pour générer une rente mensuelle à partir d’achat à bas cout , suivi de travaux permettant le déficit foncier et des revenus locatifs supérieurs au mensualité.
J’ai pratiqué de la même façon à partir de 2004 avec une réussite moins fulgurante mais en 10 ans j’avais atteint indépendance financière pour moi et ma femme qui maintenant est à la retraite.
Personnellement je n’aurais jamais une retraite importante car chaque année qui passe diminue cette fameuse pension après laquelle tout le monde cours durant sa vie et qui génère de grosses déceptions une fois venue le moment de toucher ce salaire différé.
L’immobilier permet une forte valorisation du patrimoine par l’effet de levier de l’emprunt chose impossible en bourse et compliqué pour les SCPI car avec 5 % de rentabilité ce n’est pas rentable sans apport car il faut rembourser les mensualités , payer la fiscalité.
Seul l’immobilier avec des rentabilités supérieures à 10 % permet de doper la sortie du système salarial.
A ce jour j’ai arrêté de travailler depuis 2015 , durant ces 10 ans j’ai acheté des petits biens puis des plus importants sous forme d’immeubles , monter des SCI et une holding.
Il est certain que l’effet de levier du début par l’emprunt se transforme en effet boule de neige maintenant car mes revenus nets dépasse largement mes charges donc cela me permet de réinvestir sur des SCPI à 5 % en achat cash.
De disposer d’un portefeuille bourse détenu via la holding qui a bien bénéficier des hausses après 2019 et dont la teneur est à fort dividende uniquement.
A cela je viens de vendre ma RP avec une forte plus value non taxable qui va me permettre d’acheter des biens de type T1 ou T2 géré en agence et des SCPI après apport dans les SCI.
C’est aussi le résultat d’une longue période d’investissement personnel et financier qui donne aujourd’hui un certain confort.
J’ai des anciens collègues qui n’ont pas fait les mêmes choix et ils ont aujourd’hui des inquiétudes sur l’avenir dans leur travail où ils sont toujours , les années passent , leurs perspectives de rester en place jusqu’au fameux 62 ,63 ans avec tous les trimestres semblent s’éloigner de plus en plus.
Donc nous sommes passer d’une situation de moquerie sur le temps que j’ai pu passer dans le montage d’un important patrimoine immobilier à aujourd’hui un manque flagrant de contact car la jalousie s’est immiscé dans nos relations et je dirais que nous n’avons, plus les mêmes centres d’intérêt ni les mêmes disponibilités.
Pour revenir au sujet , je comprends que le phantasme du premier million puisse exercer une fascination particulière.
Par contre il y a une différence entre disposer d’un patrimoine de 1 million et disposer de 1 million sur le compte en banque , c’est plus visible à la banque mais plus risqué et sans intérêt.
Je n’ai jamais eu l’objectif de disposer de xx millions , après comme je l’ai indiqué cela se fait "naturellement" lorsque l’on investi.
L’objectif primordial est la liberté financière ensuite l’effet boule de neige par les réinvestissements , par le temps disponible pour se former permettent d’augmenter le patrimoine
Localisation 74 Montagne , Randonnée , VTT
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3 7 #10 20/12/2021 13h22
- Malolechat
- Membre (2016)
Top 20 Portefeuille
Top 20 SCPI/OPCI - Réputation : 313
“ISFJ”
Bonjour,
Je n’ai pas encore atteint le million net donc je n’ai pas la réponse à la question « comment devenir penta-millionnaire », mais…je pense, du moins j’espère que je le serais un jour et ce avant mes 60 ans et voici comment je compte procéder :
1/ revenus élevés obtenus et optimisés par
- profession médicale (médecin généraliste) qui a nécessité concours + longues études
- liberal qui a nécessité de quitter le confort du salariat
- un volume d’heure hebdomadaire élevé plus proche des 100h que des 40h (moyenne française sauf erreur de ma part)
- cumuler plusieurs travails jusqu’à 5 en même temps et jongler sur autant de planning, dans des villes aux 4 coins de mon département allant de 30 minutes à 1h30 de route de mon domicile
- un gain horaire optimisé par un travail de nuit et de we aux dépends de faire du sport le soir et avoir tous les we entre amis / familles
- une fiscalité favorable pour un travail en désert médical
Je veux dire par ce premier point que je ne me serais pas enrichi avec mes revenus en restant salarié à 35h mais parce que je l’ai voulu et que je m’en suis donné plus les moyens que la plupart de mes confrères mais avec en contre partie certaines privations pendant cette période d’intense activité.
D’ailleurs déjà étudiant je donnais des cours puis une fois l’équivalence d’infirmier obtenue je faisais des gardes de nuits en psychiatrie pour mettre du beurre dans les épinards.
2/ ces revenus élevés ont permis l’épargne et pour ce point il a fallu apprendre comment bien épargner et évidemment faire des erreurs et les corriger. Encore une fois j’ai fais des choix en fonction de mon aversion au risque, profil et objectifs. Étant long terme, plus de 20 ans, pour compléter voire anticiper ma retraite complète prévue à 67 ans, j’ai choisi les actions plutôt que le livret a, pel, fonds euro / obligations. J’ai choisi une part importante d’émergents et de small value europe plutôt qu’un unique etf World. J’aurais pu prendre des titres vifs et faire mon propre PF mais je n’ai pas la prétention, ni les compétences ni l’envie et le temps pour faire ce travail que je délégue à William higgons et aux etf World et émergent. Je prends ces risques dans l’espoir d’augmenter le rendement de mon épargne. Un risque maîtrisé par le lazy evidence based investing en dca appris grâce aux blog / livres de Édouard petit, épargnant 3.0. Concernant les enveloppes, j’ai choisi d’abonder en priorité mes pea, per, puis 50/50 av/cto.
3/ les revenus élevés m’ont ouvert une autre porte pour m’enrichir, l’endettement auprès d’une banque. Ces revenus élevés ont été un puissant catalyseur car ça m’a permis de m’endetter plus que le reste de mon entourage. Le saint graal de l’endettement à mon niveau était l’effet de levier du prêt immobilier permettant un cash flow positif sans apport pour augmenter ses revenus (et son patrimoine) sans diminuer sa capacité d’endettement, ne pas se retrouver bloqué et pouvoir continuer à investir et s’enrichir. Il a fallu encore apprendre comment faire pour investir dans l’immobilier, j’ai alors épluché tous les livres, forums, blogs que j’ai trouvé et j’ai même payé la formation d’Olivier seban. Et c’est sur ce forum que j’ai trouvé ce qui me convenait, moi qui n’était pas bricoleur et n’avait pas de temps à accorder à la recherche de biens immobilier à rénover et à gérer, grâce à Stéphane et son montage cas nard qui propose d’investir au travers d’une sci is, à crédit en scpi pp + us, sans apport, avec cash flow positif grâce aux taux historiquement bas, durée de 25 ans, la fiscalité de l’impôt sur les sociétés à 15%, l’usufruit de scpi aux tri élevés et amortissables. Il a fallu encore apprendre ce qu’était une scpi, une sci, un demembrement, un tri, etc…, faire des simulations avec des tableurs aidés par les IH, monter un projet qui tienne la route, trouver un financement, faire la tournée des banques, des cgp, des courtiers et dire : « voilà ce que je veux faire », essuyer les refus, ne pas se décourager face à des ih (mais aussi son entourage, les banquiers, les cgp, même ma courtière en assurance s’y est mis, etc…) qui vous prédisent sans cesse des krach boursiers, immobiliers, que vous n’y arriverez pas, etc…créer la sci, trouver un comptable, etc… bref ça m’a pris du temps, 18 mois mais j’y suis arrivé.
Mon entourage ne fait pas ça, ils placent leur épargne en pel, fonds euro et rares investissent dans le pinel proposé par leur conseiller bancaire sans savoir si ca sera vraiment rentable.
Pour résumé : revenus élevés, épargne, investissement en actions et en immobilier à crédit en optimisant les outils, les enveloppes et la fiscalité dans la limite de mon temps libre mais aussi de ma motivation. L’anah et le trading c’est pas pour moi. Je rajouterais à ça une part importante de travail, de volonté, d’effort, d’apprentissage à vouloir m’enrichir. Je pense qu’avant tout il faut le vouloir très fort et vraiment se donner les moyens pour y arriver.
Je vais rajouter un dernier point entre guillemet :
4/ les crypto actifs :
Je n’encourage personne à investir dans ces actifs tellement ils sont volatiles et risqués mais force est de constater ces dernières années qu’il est possible de devenir rapidement penta millionnaire (tout comme à l’euro million mais combien de perdants pour un gagnant ?) et qu’apparemment >80% des millionnaires de 25 à 40 ans en détiennent cf cet article :
82 % des millionnaires entre 25 et 40 ans possèdent des cryptomonnaies
Enfin pour terminer, je ne regrette pas d’avoir travaillé très dur pendant ces 10 premières années pour mettre en place ces investissements et cet effet boule de neige qui devrait me conduire avant 60 ans aux 5M.
J’aimerais rajouter qu’à refaire je commencerais encore plus tôt car évidemment à cause de mes longues études je me suis mis à gagner de l’argent, à l’épargner et à l’investir tard.
Commencer jeune pour faire travailler les intérêts composés sur le long terme me semble être une part importante de réussite, suffit de comparer une progression linéaire à une exponentielle.
Mais au delà de ces millions, cet enrichissement m’a surtout permis une qualité de vie et maintenant la liberté de me sentir à l’abris financièrement et donc de ralentir mon activité et avoir plus de temps libre, de me remettre au sport, prendre soin de ma santé, de profiter plus de mes enfants, de ma famille et de mes amis et de me rendre compte en vieillissant qu’elle était bien là la vraie richesse : temps libre, santé, famille, amis !
Plus facile à dire une fois « riche », prenez soin de votre épargne mais surtout de vous et de vos proches.
Au plaisir de vous lire,
Malo
PS : j’ai oublié de dire également que s’entourer d’un réseau de professionnels de confiance, local, me semble important pour s’enrichir.
Mais s’entourer d’un réseau ih aussi, et c’est d’ailleurs ce qui m’a le plus aidé.
D’abord par messagerie, puis par mail, puis maintenant on a même notre petite « team scpi » via WhatsApp composée d’ih bien connus, ce qui nous a permis de s’entraider, s’améliorer, optimiser nos investissements et de devenir amis irl a l’occasion d’un sympathique week-end cet été et qui je l’espère deviendra une rencontre annuelle
Dernière modification par Malolechat (21/12/2021 11h26)
Parrain : Linxea, Boursorama, saxo banque, trade republic, ismo, tesla, Binance, crypto.com, kucoin, etc…
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5 #11 20/12/2021 13h50
- Tssm
- Membre (2014)
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Top 50 Immobilier locatif - Réputation : 640
Rick, vos règles pour investir en immobilier ne sont clairement pas universelles, et pour cause, rien que mon portefeuille immobilier qui est pentaM et j’en ai jamais suivi aucune de celles citées (ou la seule citée, à savoir CF positif)
Pour l’immobilier en particulier, je dirai que le point principal est d’acheter sous le prix de marché pour une raison que vous comprenez/maitrisez : travaux/restructuration de l’actif, succession/loi48/NP/occupation viagère, connaissance d’agent immo/notaire …. et ensuite faire tourner les actifs
Plus généralement et en ce qui me concerne pour passer le cap du pentaM, tous les moteurs ont fonctionné, à savoir:
- haut revenus salariaux pendant ma courte carrière;
- propriétaire de mes RP par séquence de ma vie (en zone chère et tendue…);
- important patrimoine immobilier locatif à crédit (en zone chère et tendue…);
- portefeuille d’actifs financiers depuis mes 15 ans couplé désormais à un découvert puissant pour prendre les opportunités sur le marché ou sur d’autres types d’actifs;
et une forte optimisation fiscale du tout, charge théorique la plus importante
Retired since 2010
En ligne
6 #12 21/12/2021 11h29
- philthevet
- Membre (2019)
- Réputation : 53
Hidalgo04, l’initiateur de la file , sollicitant les retours d’expérience, je viens apporter ma part à l’édifice. Nous avons la chance, mon épouse et moi, d’appartenir au 99éme centile (sans être penta-millionaires). Nous sommes aujourd’hui des retraités aisés et heureux. Comment y sommes-nous parvenus? En travaillant et surtout en nous épanouissant. Nos parents respectifs n’étaient pas particulièrement aisés et ma jeunesse fut même un peu difficile. Mais j’ai eu la chance d’être « éduqué » en partie par un grand-père qui m’a transmis un certain nombre de valeurs et de principes de vie: respect des autres, goût du travail et de la découverte, entre autres . J’étais grâce à lui un touche-à-tout et en perpétuel éveil. J’ai voulu tour à tour être ingénieur, paysan et finalement j’ai choisi d’être vétérinaire rural métier physique et humain. J’ai connu ma femme, vétérinaire également , mais qui ne partageait pas mon enthousiasme pour le monde rural. Je me suis donc tourné vers la médecine de ville , et tout spécialement la chirurgie qui correspondait bien à mon intérêt pour les activités manuelles. Mon épouse dans le même temps est entrée dans un laboratoire vétérinaire français comme cadre.
Dans les années 80 la médecine vétérinaire urbaine était en pleine mutation et j’ai eu la chance , avec quelques autres, de flairer que tout se passait à l’ouest, comme souvent. Nous avons donc fréquenté très tôt les congrès américains dans lesquels on enseignait déjà le management en plus de la médecine. On nous apprenait qu’une structure vétérinaire n’était ni plus ni moins qu’une entreprise et devait être gérée comme telle. Nous rentrions les yeux brillants, la tête pleine de projets sous les regards incrédules de la plupart des confrères qui ne comprenaient pas comment de grands docteurs devraient se vautrer dans des activités aussi mercantiles que, par exemple, vendre des aliments pour chiens et chats.
Bref, pour ne pas être trop long, j’ai eu l’impression d’avoir eu la chance de partager le meilleur des 2 mondes , la médecine et le management. Ma petite entreprise n’a jamais connu la crise, je me suis progressivement entouré de collaborateurs qui partageaient les mêmes idées que moi, m’ont aidé à la faire prospérer, et leur transmettre dans les meilleurs conditions. Dans le même temps mon épouse travaillait et gravissait les échelons.
Accessoirement, j’ai créé en 1990 une petite Sarl de produits diététiques pour animaux avec un concept original. Mais assez rapidement j’ai réalisé que les journées n’étaient pas assez longues et je l’ai revendue à un confrère, en gardant 5% des parts. La société a été revendu en 2010 et la vente m’a rapportés 80000 €… Ce n’est pas énorme mais j’étais tout fier de voir que ma petite idée avait prospéré.
Sur le plan financier le premier million est venu sans vraiment que nous nous en rendions compte, les autres ont suivis et finalement nous n’avons fait une évaluation correcte qu’ au moment de la retraite avec l’aide d’un CGP, un peu comme l’a fait Serinitis.
Avec le recul, nous aurions sans doute pu faire mieux sur le plan financier si:
- je n’avais pas souffert d’un consumérisme pathologique durant les années les plus fastes (ça m’a passé… ) et d’une aversion également pathologique à l’emprunt (sauf en professionnel). Nos seuls emprunts ont été la RP (très tôt donc grosse plus value)et un appartement en Scellier.
- ma femme n’avait pas travaillé à temps partiel le temps d’élever nos deux enfants.
- je (nous ) avions eu un minimum d’éducation financière, notamment en matière d’épargne et de prévoyance. Nous nous y sommes mis sérieusement sur le tard
Surtout nous n’aurions rien fait sans notre éducation préalable. L’absence d’éducation, le non accès aux études qui en résulte sont des injustices sociales majeures.
En conclusion, et au regard de ma propre expérience, je considère que l’entreprenariat est l’une des façons de devenir millionaire, mais également une source d’épanouissement personnel. Je suis d’ailleurs frappé de voir comment dans les grandes success story ( Gates, Jobs, Bezos, Kamprad et tant d’autres) l’argent n’a jamais été le moteur initial de leur réussite. La plupart ont partagé les mêmes valeurs : créativité, pugnacité et détermination, esprit d’équipe … Si ça marche pour les grands ça ne doit pas être mauvais pour les petits.
Pour ceux qui ne l’ont pas lu l’autobiographie de Philip Knight, fondateur de Nike est un condensé de réussite entreprenariale et une bonne source d’inspiration.
Autobiographie du fondateur de Nike
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1 1 #13 22/12/2021 09h23
- dangarcia
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pamir a écrit :
Mais ensuite, je me suis dit qu’en bon être humain, on est pas toujours obligé de dépenser de l’argent que pour soit même.
Ca me généra pas avoir plus d’argent qu’il me faut pour vivre et avec cet argent je peux aider mes proches, aider les gens qui sont dans le besoin, financer les refuges pour les animaux abandonnés. Il y a bcp à faire quand on a les moyens.
Si c’est ça qui vous anime au final, nul besoin de gagner 5M€ pour pouvoir en redistribuer une partie : il suffit de travailler bénévolement pour les associations qui défendent les causes qui vous sont chères. Ça revient au même mais c’est plus simple et plus rapide.
Je pense que pour devenir multi millionnaire il faut avoir envie d’autre chose que juste faire grossir son patrimoine. Rechercher une certaine forme de réussite, sociale, professionnelle ou artistique, l’envie de créer quelque chose de grand, c’est le vrai moteur. L’aspect financier c’est du bonus.
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4 #14 22/12/2021 09h29
Rick, le 20/12/2021 a écrit :
Pourquoi est-ce que la courbe des actions tient compte des dividendes alors que la courbe de l’immobilier ne tient pas compte des loyers ?! Ca serait comme si on achetait un bien immobilier à Paris sans rien en faire en 30 ans ? C’est absurde, soit on y vit et on gagne mensuellement le loyer potentiel soit on y loge quelqu’un et ça rapport bien l’équivalent d’un dividende.
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1 2 #15 22/12/2021 09h44
philthevet, le 21/12/2021 a écrit :
Je suis d’ailleurs frappé de voir comment dans les grandes success story ( Gates, Jobs, Bezos, Kamprad et tant d’autres) l’argent n’a jamais été le moteur initial de leur réussite. La plupart ont partagé les mêmes valeurs : créativité, pugnacité et détermination, esprit d’équipe … Si ça marche pour les grands ça ne doit pas être mauvais pour les petits.
Intéressant… et transposable aux autres sphères tel l’investissement boursier, je lisais justement ce matin ce post twitter de Marc Minervini, trader américain, qui ne dit pas autre chose :
Marc Minervini a écrit :
Forget about the money, forget about competing with the indexes or competing with another trader.
Make it your goal to be the best at being disciplined and staying in process.
Concentrate purely on making every decision a quality choice and the result will take care of itself.
"Without risk there can be no progress". George Low
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2 2 #16 22/12/2021 10h38
- Hidalgo04
- Membre (2015)
- Réputation : 40
Merci à tous pour vos témoignages et partages d’expériences et de conseils !
@bed43fr: vous avez entièrement raison, ce graphique ne rend pas justice à la réelle rentabilité avérée (loyers + hausse du prix du bien) des investissements immobiliers, et encore moins à la puissance de l’investissement avec levier. J’ai l’impression que "le Revenu" n’a pas pris en compte les loyers des investissements locatifs car ils sont plus difficiles à "composer" que les dividendes d’actions qui se capitalisent/se réinvestissent de manière plus automatique.
Le graphe ci-dessous montre que de manière tendancielle, sur longues périodes, le levier du crédit permettrait de rapprocher le rendement et la volatilité d’un placement immobilier de celui des actions.
Source: https://www.cgedd.fr/prix-immobilier-presentation.pdf
@dangarcia, @pamir, @emilienlar, @carignan99 : Vicky Robins dans son livre "Your Money or you Life" explore cette question cruciale : "How much is enough". Sa conclusion est que le temps qu’il nous reste à vivre est le bien le plus précieux que nous avons et qu’au final on peut se contenter de peu pour être heureux et que les expériences et les relations humaines nous rendent plus heureux que l’accumulation sans fin de biens matériels. Je retiens aussi qu’un certain niveau de capital est indispensable à la liberté financière, or ce niveau minimum est différent d’un foyer à l’autre en fonction de la composition familiale, du lieu de vie, des objectifs de vie, etc. La communauté FIRE (financial independance retire early) parle de "lean fire" (= assurer la survie, les dépenses contraintes telles logement et alimentation) et de "fat fire" (pouvoir vivre très confortablement et se payer de beaux voyages, des résidences secondaires à la montagne et à la mer, financer les études de ses enfants à l’étranger, financer des fondations ou oeuvres caritatives, etc.).
@ swantonbomb, @philthevet, @franck1127, @pikaia, @Tssm, @Malolechat, @Lavie, @Philippe30, @Flavius, @Myrtille, @RadioInvest, @Cricri77700 et tous ceux que j’aurais oublié de mentionner (pardonnez-moi !)
Je me suis permis de résumer les "recettes" pour passer de 1 à 5M€, qui au final semblent être les mêmes que pour passer de zéro à 1M€, à savoir :
1- Education - se former (formation formelle et académique et/ou simplement l’école de la vie, les lectures…)
2- Des revenus supérieurs aux dépenses (vivre bien en dessous de ses moyens) qui permettent de dégager de la capacité d’épargne qui sera investie. De hauts revenus sont ici un atout qui faciliteront l’atteinte de l’objectif.
3- La prise de risque patrimoniale (actions, immo, levier du crédit, cryptos…) et/ou professionnelle/entrepreneuriale (monter sa boite, son cabinet, faire des rénovations immobilières, des achats/reventes, s’expatrier à l’étranger, etc.)
4- Raisonner sur le temps long, ne pas vouloir faire des coups à court terme. Laisser le temps aux actifs de s’apprécier et à la stratégie de porter ses fruits, comme on laisserait des arbres pousser après les avoir plantés.
5- Peu ou pas abordé : l’optimisation fiscale et successorale : privilégier les enveloppes PEA et Assurance vie vs. Compte Titre ; privilégier le LMNP plutôt que la location nue, privilégier les déficit fonciers, la SCI à l’IS…l’utilisation du démembrement de propriété.
Ravi de voir que nous avons 7 personnes qui ont mentionné dans le sondage avoir un patrimoine supérieur à 5M€, et 3 personnes qui auraient même dépassé les 10M€ ! On serait vraiment très honorés que ces 10 personnes partagent avec nous leurs conseils et secrets de leur réussite patrimoniale.
Dernière modification par Hidalgo04 (23/12/2021 08h27)
"Expect the best, prepare for the worst."
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5 #17 22/12/2021 12h10
Personnellement, j’ai passé la barre du 1 million net, mais suis encore loin de la barre des 5 millions. Je me permets néanmoins quelques éléments de réflexions personnels puisque c’est une question que je me suis posée.
Globalement, contrairement à certains messages précédents, je pense que les méthodes pour passer de 0 à 1 million, et de 1 à 5 millions ne sont pas si similaires que ça.
1) D’abord, parle-t-on en euros courants ou constants ? Si je m’étais fixé ce million comme objectif il y a environ 15 ans quand j’ai commencé à investir, ce serait plutôt l’équivalent d’1,5 millions d’euros actuels.
2) On dit que le premier million est le plus dur à faire.
a) C’est sûrement vrai par rapport au 2eme million. Par exemple, mon patrimoine immobilier locatif brut, sur lequel je ne comptais sur aucune plus-value devait représenter 1 million environ en 2019.
2-3 ans et un Covid plus tard, avec le rattrapage des prix des villes moyennes, je dois avoir pris 33% de plus-value dessus.
Quand le chemin pour le 1er million m’a pris 15 ans environ, voilà le tiers du chemin pour le 2eme effectué en à peine 2 ans sans rien faire juste avec ça. Et je ne compte pas les plus-values boursières.
C’est la que l’on ressent la magie de l’effet boule de neige.
b) Mais en revanche, je ne suis pas sûr que le 5eme million quant à lui soit vraiment plus facile à faire que le 1er pour les raisons suivantes :
- Quelque part entre 1 et 5 millions, sauf besoins ostentatoires, on arrive au moment où on va pouvoir se placer en phase rentier. Se tuer à la tâche jusqu’à 65 ans et finir avec 5 millions ou arrêter en chemin, lâcher son job et profiter ? Pour beaucoup ici, le choix sera vite fait…
Sans salaire qui tombe, moins d’épargne, moins d’accès au crédit immobilier. Cela complique les choses ou a minima oblige à changer de stratégies.
- Certains disent "sans problème, les intérêts composés suffisent : 1 million placé à un rendement raisonnable de 7%/an pendant 25 ans, ça fait 5 millions". encore une fois vous oubliez l’inflation, 5 millions dans 25 ans ça ne représentera pas le pouvoir d’achat de 5 millions d’aujourd’hui. D’autant que dans le postulat initial, même si ce n’était pas précisé, je suppose qu’on ne cherchait pas comment devenir penta-millionaire à 70 ans mais plus jeune.
- "L’effet de levier est possible avec les crédits lombard sur le portefeuille boursier". Oui, mais d’une part risque d’appel de marge en cas de krach : savoir devenir riche et savoir rester riche sont 2 compétences différentes, et quand on a atteint un certain niveau de patrimoine il ne faut pas oublier la 2nde (tout le monde pensera à certains cas à ne pas imiter de fortunes gagnées rapidement et sans préparation qui ont été dilapidées : sportif, gagnant du loto, mais aussi d’autres cas moins caricaturaux comme par exemple le célèbre trader des années 30 Jessie Livermore).
D’autre part, sur un lombard, vous n’aurez jamais un taux à 1% garanti fixe sur 20 ans comme ceux des crédits immobiliers utilisés par tout un chacun dans le chemin vers le 1er million.
3) Si on regarde ceux qui ont atteint le seuil de 5 millions, on a souvent en face des stratégies différentes de ceux qui ont atteint les 1-2 millions d’€.
- Dans la strate 1-2 millions, on a beaucoup d’investisseurs immobiliers. Effet de levier alors qu’en bourse, même avec un bon rendement, tant que le capital est minime, ça prend du temps.
Mais pour passer de 1 M€ à 5 M€ en immobilier, même si l’on parvient à les financer c’est 5 fois plus de lots et plus d’emm**** (même e déléguant la gestion, il en restera à gérer…).
En bourse, que ce soit gérer 100 k€ ou 5 M€, ça prend grosso modo le même temps, et c’est guère + compliqué.
D’ailleurs, une fois leur pécule constitué, c’est là que les investissements en bourse de ces investisseurs donnent leur pleine mesure : une perf de 7% annuelle sur 1 M€, ce sera toujours plus significatif en termes d’enrichissement qu’une perf de 12% sur 200 k€…
La stratégie est efficace, mais elle fera vraisemblablement rester dans la zone 1-5 M€. Pas au delà.
- Dans la strate des 5 millions, hors héritage, d’après mes constats, on a finalement que 3 catégories :
. Le "jeune" qui a crée son entreprise et l’a revendue. Si c’est une start-up dans un domaine hype, ça aura pu aller vite, donc il pourra être très jeune (la trentaine). Dans un domaine plus traditionnel, il aura plutôt la quarantaine.
. Celui qui a 60 ans, a bossé comme un fou (profession libérale, cadre dirigeant, expatrié avec primes de risque, etc.), investi en parallèle. Mais n’a jamais eu beaucoup de temps pour en profiter.
. Les quelques "coups de chance" ou "hyper bonne intuition" : un investissment private equity qui décoiffe, penta-millionaires crytpos, etc. Plus rares, car je pense que ceux qui ont senti le vent crypto au bon moment sont plutôt dans la strate 1-5M€ (jeunes donc montant initial investi pas faramineux même si surmultiplié ensuite).
Et finalement très peu de moins de 50 ans penta-millionaires sans expatriation professionnelle qui le sont devenus grâce à des stratégies investissements immobiliers + épargne + bourse comme on en parle tous les jours ici. Perso, sur les quelques penta que je connais de près ou de loin, je n’en connais pas issus d’une pure stratégie "immo + épargne + bourse", alors que j’en connais au moins 1 dans chacune des 3 catégories citées juste ci-dessus…
Dernière modification par julien (23/12/2021 13h49)
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5 #18 23/12/2021 13h32
- Laurent62
- Membre (2020)
- Réputation : 7
Voilà ma modeste contribution:
A aujourd’hui 43 ans, environ 2,7 millions de patrimoine net, 7,9 millions brut.
Mon patrimoine net est composé pour moitié de liquidités placées/nanties (PEA, CTO et assurance vie) et pour moitié d’immobilier amorti net de fiscalité. Le reste est encore grévé de dettes bancaires et sera, une fois amorti, taxé à l’is et au pfu.
J’exerçais et exerce toujours une activité libérale para médicale que je diminue petit à petit. Aucun héritage, juste du travail acharné et des investissements relativement précoces, vendus en partie pour matérialiser des plus values (dont 2 RP). Des partenaires bancaires de confiance aussi.
Atteindre le million n’était pas un objectif premier et je ne suis pas certain qu’une telle finalité soit une bonne motivation. Il faut bosser, la tête dans le guidon, et laisser faire le temps, être patient. Après je pense aussi qu’aujourd’hui les choses sont beaucoup plus compliquées ; les recommandations du hcsf rendent l’investissement immobilier plus contraignant et je pense que le prévisible relèvement des taxes foncières et des prélèvements sociaux, associé aux prix de l’immo toujours plus chers, limiteront les gros enrichissements par le versant immobilier à crédit. Les actifs boursiers sont chers aussi et les années à venir seront moins prolifiques que les années passées à n’en point douter.
Par ailleurs, monter les marches supérieures n’est pas aussi facile que je peux le lire. On n’investit pas sur les marchés avec 2M comme avec 20k…personnellement atteindre les 5M me semble difficile ; soit je continue de bosser pour assurer mes dépenses et je laisse travailler mon cash et s’amortir mon immo jusqu’en 2030, soit j’arrête plus tôt et je commence à profiter avec moins…mais néanmoins largement assez. La vraie question à se poser est de savoir de combien on a besoin pour vivre ses rêves. Viser une somme arbitraire n’a pour moi aucun sens.
Dernière modification par Laurent62 (23/12/2021 13h48)
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2 3 #19 23/12/2021 23h26
- dom67
- Membre (2011)
Top 50 Vivre rentier - Réputation : 47
dangarcia a écrit :
Geoges a écrit :
P Il faut donc à mon sens beaucoup plus diversifier pour limiter le risque.
Donc plus on est riche, plus il faut être prudent ?
Je pensais au contraire que plus on est riche, plus on peut se permettre de prendre des risques.
C’est paradoxal.
En réponse à votre interrogation, je cite le grand André Kostolany, financier bien connu des germanophones.
«Wer viel Geld hat, kann spekulieren, wer wenig Geld hat, darf nicht spekulieren, wer kein Geld hat, muß spekulieren.»
« Celui qui a beaucoup d’argent peut spéculer, celui qui a peu d’argent ne doit pas spéculer, celui qui n’a pas d’argent doit spéculer.»
Entre autres perles, il nous a aussi gratifié des citations suivantes:
«Kaufen Sie Aktien, nehmen Sie Schlaftabletten, und schauen Sie die Papiere nicht mehr an. Nach vielen Jahren werden Sie sehen: Sie sind reich.»
« Achetez des actions, prenez des somnifères et arrêtez de surveiller votre portefeuille. Après de nombreuses années vous verrez que vous serez riche.»
«Ich kann Ihnen nicht sagen, wie man schnell reich wird; ich kann Ihnen aber sagen, wie man schnell arm wird: indem man nämlich versucht, schnell reich zu werden.»
« Je ne peux pas vous dire comment devenir riche rapidement ; Mais je peux vous dire comment devenir pauvre rapidement : en essayant de devenir riche rapidement. »
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3 2 #20 24/12/2021 09h31
- Ademos
- Membre (2016)
- Réputation : 23
Bonjour à tous,
Cette file m’a beaucoup parlé car je suis venu aussi avec le temps à cet objectif de 5M€ de patrimoine.
Au départ cela m’était égal et je visais le million d’euros de patrimoine pour "être rentier" et pouvoir quitter mon travail harassant moralement.
J’ai même dépassé ce montant avant de lâcher mon job en 2018 pour vivre de mon patrimoine.
Et c’est en lisant "l’Autoroute du millionnaire" que j’ai lu pour la première fois cet objectif de 5M€ de patrimoine. Dans ce livre, MJ DeMarco disait qu’avant, 1M€ de patrimoine suffisait mais qu’aujourd’hui, si l’on veut un bon niveau de vie (selon lui), il faut 5 millions.
Et je me souviens que ça m’avait beaucoup frappé. Je me suis dit à l’époque : "Et pourquoi pas moi ?".
Aujourd’hui je me situe à environ 60% de cet objectif et mon patrimoine progresse de façon exponentielle par rapport aux débuts, je vis vraiment ce fameux effet boule de neige.
Cela étant dit, ma vie me plait énormément comme elle est actuellement !
J’en envie d’atteindre cet objectif mais je n’en fais pas une obsession.
Je me concentre surtout sur le fait de faire des projets qui me plaisent et me passionnent, investir régulièrement et avec discipline. Je me dis que le patrimoine qui augmente ne sera qu’une conséquence de toutes mes actions.
Et je vois par dessus tout que j’ai besoin de challenge. Au début je devais de vivre de mon million et ne plus rien faire qui ressemble de près ou de loin à du travail. Mais c’est là le paradoxe de l’indépendance financière je crois : Seuls ceux qui travaillent et sont disciplinés parviennent à l’atteindre et du coup quand ils l’ont ils sont trop "travailleurs" pour s’arrêter et en profiter sans rien faire. Du coup ils continuent d’entreprendre !
Pour finir, même si je suis encore loin des 5M€, ma stratégie pour les atteindre est différente de celle du premier million.
Pour le premier, je l’ai surtout fait en épargnant comme un fou sur mes salaires et en investissant en immobilier locatif.
Aujourd’hui j’ai arbitré l’immobilier à plus de 50% et j’ai beaucoup investi en bourse, du coup une partie de mon patrimoine augmente de manière beaucoup plus passive, "mécaniquement" avec le temps.
Pour l’autre partie sur laquelle je mise le plus pour atteindre les 5M€, c’est avec ma société de marchand de biens. Comme je n’ai pas "besoin" des revenus pour vivre, je réinvestis quasiment tous les gains des opérations de marchand en bourse et en cryptos à l’intérieur de ma société holding. Et je me rends compte de la puissance de ce mécanisme ces deux dernière années où j’ai pu générer un peu plus de 500k€ de cette façon. Donc pour moi ça passe presque impérativement par l’entrepreneuriat si l’on veut atteindre les 5M€ avant 50 ans, pour en profiter sans être grabataire.
Pour finir, 5M€ ou moins au final peu importe, ça ne changera pas ma vie, ce sera la conséquence financière de choix de vie qui me font vibrer au quotidien.
Et je me dis aussi que c’est un objectif "plus grand que moi" à atteindre et que ça permettre peut être de laisser une base financière sympa à mes enfants pour avoir une vie plus facile.
Dernière modification par Ademos (24/12/2021 12h46)
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6 3 #21 20/01/2022 21h24
- kiwijuice
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5m€ sortis du contexte ne veulent rien dire je pense.
Une caissière va très difficilement arriver à ce chiffre. Un cadre de niveau Comex se doit d’y être.
Il faut donc calculer ce patrimoine en fonction des circonstances je pense.
Petite contribution qui vient du livre The Millionnaire Next Door.
L’auteur définit un niveau de patrimoine net à avoir en fonction du revenu et de l’âge:
Patrimoine Net de Base = (Âge * Revenus annuels) / 10
Les accumulateurs "prodigieux" de patrimoine ont un niveau de Patrimoine = 2*Patrimoine Net de Base
La majorité de la population aura un niveau Patrimoine < 0,6* Patrimoine Net de Base
2e contribution de Rich Dad Poor Dad.
Prenez vos dépenses mensuelles moyennes.
Prenez votre patrimoine, regardez combien il peut générer chaque mois comme revenu net.
Combien de jours de dépenses pouvez-vous couvrir?
Au-delà de 30j, vous atteignez la vitesse de libération. Elle peut se situer à 1m ou 50m. Tout dépend du train de vie.
Atteindre 10j est très long. Atteindre 20j est plus rapide, le passage de 20j à 30j se fait en quelques trimestres.
Dirige un cabinet de CGP - triple compétence France / Suisse / UK
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3 5 #22 21/01/2022 04h21
- br
- Membre (2015)
- Réputation : 13
Ayant atteint cet objectif, je partage mes idées:
Tout d’abord, il n’y a pas de méthode infaillible pour s’enrichir facilement & rapidement, sinon on serait tous multi-millionaires. Il y a par contre a mon avis un ensemble d’éléments qui permettent d’augmenter ses chances.
Je fais le choix de ne pas parler des "coups de chance": gros heritage, speculation positive sur cryptos, etc, pour me concentrer sur des strategies que chacun peut tenter de répliquer. Je vais aussi parler le plus "généralement" possible.
1. Avoir la capacité d’épargne la plus importante possible.
Pour la majorité des gens, cela correspond aux revenus du travail, au moins au debut. Certains métiers, postes, ou industries payent en general plus que d’autres, a vous de les identifier plus précisément et de vous donner les moyens de les exercer, tout en respectant vos intérêts personnels.
2. la base, connue de l’ensemble des intervenants du forum, c’est un portefeuille équilibre d’actifs divers (immo, actions, obligs / fonds euros). Ca n’est pas excitant, mais ca reste le meilleur moyen de se constituer une épargne saine qui grossit naturellement.
3. Prendre l’habitude d’optimiser tout, sans tomber dans l’excès.
Optimiser les impôts quand c’est possible, l’impact est d’autant plus important que le montant investi est important.
Idem pour les dépenses, chaque euro non dépense est un euro investi. Sans se priver de maniere déraisonnable non plus.
4. Quelle que soit votre activité, être meilleur que les autres.
Si vous vous démarquez de vos concurrents, vous augmentez vos chances d’en tirer les benefices. Soyez plus novateurs, optimisez davantage vos process, soyez plus malins que les autres dans vos recherches de prospects. C’est un état d’esprit.
5. Etre prêt a travailler dur quand c’est necessaire.
Hors les "coups de chance" évoques plus haut, je ne connais pas une seule personne aisée ou riche qui n’ait pas a un moment ou a un autre beaucoup, BEAUCOUP, travaille, souvent sur de longues périodes.
6. Provoquer la chance / se créer des opportunités.
La aussi c’est un état d’esprit: être curieux, rencontrer & écouter les histoires de gens de différentes origines, métiers, classes sociales. Profiter de leur experience. S’entourer de gens intéressants & passionnes. Participer a des forums de qualité (hello IH), a des rencontres.
Une anecdote d’un ami qui voyage beaucoup: il fait systématiquement la connaissance de son voisin de siege et l’interroge sur sa vie et son activité. Il s’est fait de nombreux amis comme ca, a enrichi sa vie, et ca lui a apporte de nouvelles opportunités professionnelles et d’investissement.
7. se faire (un peu) violence.
Sans prendre de risques inconsidérés, il faut savoir sortir de sa zone de confort, ca ouvre l’horizon. Une fois les opportunités crées, il faut les saisir (les bonnes !). Ca peut être un nouveau boulot, une possibilité d’expatriation, d’investissement, etc.
8. Garder son équilibre, rester heureux.
Rien ne sert de faire tout ca si on ne s’y retrouve pas.
Il faut équilibrer effort / risque / résultat / bonheur
Il y a eu une part de chance dans mon parcours, mais c’est une chance qui a été provoquée, et qui a été accompagnée par chacun des elements ci-dessus.
Est ce que tout ca vous garanti d’atteindre un certain niveau de patrimoine ? Certainement pas, mais ca augmente vos chances, et au minimum ca vous garanti une vie plus riche en experiences.
Bon courage a tous !
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2 2 #23 23/01/2022 11h15
- Argentarius19
- Membre (2020)
- Réputation : 63
Effectivement Rick, mis à part que la couple et la famille en général sont source d’optimisation fiscale ou/et comptable :
- Votre femme apporte un revenu,
- Vos enfants apportent des 1/2 parts, donc moindre imposition que vous pouvez réinjecter en placement,
- Les plafonds des placements garantis (LA/LDDS/…) sont doublés, voire multipliés par le nombre de personnes du foyer,
- Les plafonds PER sont décuplés avec le report d’années et le conjoint, pour qui s’y intéresse,
- Vous pouvez effacer les PV de votre/vos CTO en donation(s),
- Le plafond de non imposition des rachats sur AV est doublé,
- Le plafond des PEA/PEA-PME est doublé,
- Vous pouvez peut-être bénéficier des allocations familiales (défiscalisées),
- Vous pouvez peut-être bénéficier des APL pour vos enfants, diminution d’autant du financement personnel au logement des études supérieures,…
- Vous pouvez (pour les indépendants) vous acheter des chèques-vacances au plafond pour que tout le monde en bénéficie, et défiscalisés.
- Si vous achetez un véhicule, vous pouvez vous faire rembourser le malus par le fisc dans le cas de 3 enfants à charge, sous certaines conditions.
…Bref, je m’arrête là, mais la liste est encore longue, et ceci uniquement sur le plan strictement comptable/fiscal.
Je ne suis pas certain qu’un célibataire soit nécessairement gagnant au bout du compte.
----------
Dernière modification par Argentarius19 (23/01/2022 15h14)
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3 #24 25/06/2022 16h09
- 77PourCent
- Membre (2019)
Top 50 Entreprendre - Réputation : 50
@al2020, vous dites « gérer une entreprise représente peu de soucis »…
En tant que chef d’entreprise je ne peux qu’être en désaccord avec vous, et je dirais même que les soucis ont commencé dans ma vie quand je suis devenu chef d’entreprise !…
Peu être une entreprise sans personnel, mais je ne connais aucun chef d’entreprise qui a peu de soucis, au contraire…
Je dirais même que le boulot de chef d’entreprise est de justement gérer les soucis…
Il n’y a pas de voie sans soucis, je dirais au contraire que ceux qui réussissent sont ceux qui s’accommodent des soucis et les surmontent.
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1 2 #25 30/06/2022 11h37
- Hidalgo04
- Membre (2015)
- Réputation : 40
@Auteuilneuillypassy et @Loiseaud
dans le numéro de "Mieux Vivre Votre Argent" de Juillet 2022, il y a un article sur les banques privées.
On peut notament y lire l’interview intéressante de Sébastien Lacroix, Directeur Associé Senior chez McKinsey qui dit :
"Les grands réseaux restent dominants avec 50 à 65% de parts de marché. Puis viennent les groupes indépendants tels Edmond de Rothschild, Neuflize OBC…avec environ 20%, puis, à hauteur de 10%, les enseignes internationales comme JP Morgan ou UBS et, pour 5%, les multi-family offices et les conseillers en gestion de patrimoine."
"Etre adossé à un grand groupe de banque universelle présente plusieurs avantages. D’abord, le double vivier naturel de clients potentiels : ceux de la banque de détail et ceux de la banque d’investissement. Ensuite, l’envergure du bilan de ces groupes leur permet de faire du crédit diversifié, un moyen efficace de capter des clients… Enfin, la taille permet de mutualiser les coûts, notamment pour la digitalisation et la régulation sur lesquelles les réseaux ont massivement investi ces cinq dernières années."
On peut aussi lire:
"Le secteur de la banque privée est l’un des plus rentable de l’industrie financière. Les ROE (return on equity) sont souvent au-dessus de 20%, contre 5 à 6% dans la banque de détail."
Source: Mieux Vivre Votre Argent, Juillet 2022.
@Bernard2K @77PourCent
al2020, le 25/06/2022 a écrit :
[
bed43fr, le 22/12/2021 a écrit :
Rick, le 20/12/2021 a écrit :
Pourquoi est-ce que la courbe des actions tient compte des dividendes alors que la courbe de l’immobilier ne tient pas compte des loyers ?! Ca serait comme si on achetait un bien immobilier à Paris sans rien en faire en 30 ans ? C’est absurde, soit on y vit et on gagne mensuellement le loyer potentiel soit on y loge quelqu’un et ça rapport bien l’équivalent d’un dividende.
Remarque pertinente je vais regarder si je trouve une courbe avec l’intégration des loyers…
Il me semble aussi que la courbe de l’immobilier est celle de l’évolution du prix uniquement, sans tenir compte des loyers car ces derniers sont difficilement "capitalisables" comme peuvent l’être ceux des placements financiers.
Pour connaitre le vrai TRI incluant évolution du prix + les loyers/dividendes perçus (net d’infaltion) de l’immo par rapport aux actions, j’ai trouvé cette étude intéressante : "The Return On Everything - 1870 - 2015"
The Rate of Return on Everything, 1870–2015
Etude à télécharger depuis le site de Harvard:
The Rate of Return on Everything - Etude à Telecharger
Dernière modification par Hidalgo04 (30/06/2022 12h34)
"Expect the best, prepare for the worst."
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