2 #1 24/06/2011 12h31
- parisien
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Il y a 15 ans, quand j’ai commencé à investir dans des actions ou des sicav actions, j’avais décidé:
- que les valeurs françaises ne devaient pas constituer plus de 5% de la partie "actions" de mon portefeuille
- que les valeurs américaines devaient constituer 40% minimum, etc.
En fait, je ne voyais pas pourquoi je devais sur-pondérer la France, lui accorder un poids supérieur à sa capitalisation boursière (par rapport à la capi mondiale) ou à son PIB (par rapport au PIB total des pays de l’OCDE). D’autant que j’étais déjà"sur-investi" en réalité sur la France:
- par mon travail en France
- et par le fait que j’avais sur mon PEE des actions françaises de mon employeur d’alors, régulièrement obtenues avec rabais.
C’était d’ailleurs plus ou moins le raisonnement que tient InvestisseurHeureux aujourd’hui.
Et puis, il y a 8 à 10 ans, j’ai commencé à augmenter progressivement le poids des actions françaises:
- il est plus facile de suivre en détail les sociétés françaises. (C’était avant que toute la communication financière de toutes les sociétés cotées ne soit facile à obtenir sur internet. Mais même aujourd’hui, je ne peux facilement rencontrer ou appeler un président ou un directeur financier d’une des midcaps que je suis, sauf pour les sociétés françaises). De plus, si on veut se plonger dans le détail des résolutions des AG de la société, c’est souvent uniquement disponible dans la langue locale, pas en anglais. Cela rend le suivi des midcaps allemandes, néerlandaises, etc. très difficile, car on ne peut se contenter des seuls communiqués de la société en anglais ou de son rapport annuel en anglais.
- et c’est fiscalement moins pénalisant, surtout pour mes actions sur le PEA et surtout depuis que je me suis orienté de plus en plus vers les actions à rendement moyen à élevé. Mon PEA et celui de mon épouse représentent maintenant presque 900.000€. En y mettant des actions françaises (y compris des foncières), je n’ai aucun frottement fiscal sur le dividende (à part les 12,3% de prélèvements sociaux à la date - lointaine - de clôture de ces PEA). Avec des actions non françaises, je perds 10% à 20% de retenue à la source sur le dividende (et même davantage si on passe par des incompétents comme Saxo Banque).
Exemple concret: quand je veux investir dans une société pétrolière européenne, je choisis Total de préférence à BP, sauf si les ratios de BP sont d’au moins 10% meilleurs que ceux de Total, pour compenser le fait que le dividende de Total subit moins de frottements fiscaux.
Question: les arguments ci-dessus poussent - toute chose étant égale par ailleurs - à sur-pondérer les actions françaises, en essayant bien sûr de choisir celles qui ont une forte activité à l’international, pour compenser. Mais de combien est-il judicieux de sur-pondérer? Autrement dit, quel devrait être le poids des actions françaises par rapport au total des actions? 5 à 10%? 25%? 50%? 100%?
Autant 50% ou 100% parait déraisonnable, autant 5% semble trop faible, même si c’est le poids de la France dans le monde en terme de capi. boursière ou de PIB.
Personnellement, j’en suis (hors foncières) à 25 à 30 environ%.
Quant à mes foncières françaises cotées, elles représentent 65 à 70% du total de mes foncières cotées.
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