tonii a écrit :
Oui mais l’argent est pénalisé en cas de sortie anticipée avant 8 ans..
Non c’est faux : avant 8 ans les intérêts subissent tout simplement leur fiscalité normale (CSG + taux marginal IR)
C’est histoire de "pénalité avant 8 ans" c’est tout simplement le langage véhiculé par les mauvais commerciaux (le mien est dans ce cas). Ce n’est pas "pénalité avant 8 ans" mais "avantage après 8 ans", c’est ça qu’il faut dire.
tonii a écrit :
prenez l ’évolution des contrats d’assurance vie entre 1999 et aujourd’hui..
Ils baissent constamment tous les ans peu importe l’évolution des crédits, assurances, actions…
Donc je vois pas pourquoi en période de crise de la dette, ils vont evoluer positivement, sachant que l’état ne va pas rembourser avec des intérêts forts les particuliers créanciers.
Ceci par contre me paraît tout de même à creuser, même si la remarque de JB sur l’illusoire prédiction des rendements en 2018 est bien sûr ultra-pertinente.
Je pense qu’il faudrait continuer à le formuler dans ce sens : un état français endetté ne va-t-il pas se débrouiller, d’une manière ou d’une autre et malgré une éventuelle remontée des taux longs, pour rémunérer encore moins cette épargne abondante et relativement docile? (je veux dire docile en moyenne)
De plus, cette épargne (en gros 1000 milliards) ne va-t-elle pas être tentante pour financer à bon compte d’éventuels investissements de croissance, nécessaires mais au rendement par définition incertain puisque c’est un pari sur l’avenir? Je veux dire : on a besoin de ces capitaux, mais va-t-on accepter de les rémunérer?
J’entendais l’autre jour Attali sur BFM affirmer que les euro-bonds étaient indispensables pour financer ces investissement… Déjà, peut-on affirmer ça? Et quand à financer ces investissements à bon compte, j’ai quelques doutes. Alors, il reste les assurances vie…