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Observations macro-économiques, médiatiques, géopolitiques 2014…

Analyse macro-économique et perspectives d'investissement en 2014

Cette discussion, initiée début 2014, propose une analyse macro-économique du contexte géopolitique et de ses implications pour les investissements. Le premier message souligne la volatilité des prévisions économiques, passant d'un pessimisme généralisé à un optimisme soudain. Les participants débattent du retournement de tendance observé sur les marchés boursiers et de la hausse de l'appétit pour le risque parmi les investisseurs, notamment après une période de grande incertitude. Un point clé réside dans l'observation que les opportunités d'investissement à faible risque se sont réduites, conduisant potentiellement à une augmentation des prises de risques.

La discussion aborde des sujets importants comme la gestion du risque et la diversification. Plusieurs membres soulignent la difficulté de prédire l'évolution des marchés, insistant sur la nécessité d'une analyse prudente et de la définition de critères de marge de sécurité pour tout investissement. Le point de vue sur la Chine est particulièrement débattu : certains anticipent une crise majeure, tandis que d'autres restent optimistes quant à son potentiel de croissance à long terme, misant sur la vitalité de sa classe moyenne et son potentiel entrepreneurial.

Une partie importante du débat porte sur l'impact de la situation économique sur l'emploi et le pouvoir d'achat. Des membres expriment leurs inquiétudes concernant la concurrence internationale et l'augmentation de la précarité du travail, notamment en Europe. D'autres remettent en question l'idée d'une “austérité” en France, soulignant la persistance des dépenses publiques. Cependant, le sentiment dominant est une certaine prudence face à la situation économique européenne, certains membres envisageant même de diversifier leurs investissements en dehors de l'Europe. La discussion met en lumière l'importance de considérer non seulement des données macroéconomiques, mais également des observations sur le terrain pour éclairer les décisions d'investissement.

Enfin, la discussion fait référence à plusieurs ouvrages et analyses économiques, dont le livre "Manias, Panics and Crashes" de Charles Kindleberger, pour approfondir les réflexions sur les cycles économiques et les crises financières. L'importance de la connaissance des mécanismes économiques est soulignée, ainsi que la nécessité d'une approche équilibrée, évitant aussi bien le pessimisme excessif que l'optimisme aveugle, pour une gestion efficace du capital.

Les participants mettent également l'accent sur l'importance de la résilience face aux difficultés économiques et la nécessité de s'adapter aux évolutions du contexte géopolitique. L'impact des médias et leur influence sur la perception de la situation économique sont également interrogés.


#26 08/11/2014 14h57

Membre (2011)
Réputation :   48  

simouss a écrit :

Austérité ? Les retraites ont baissé ? Le salaire des fonctionnaires également ? Certains sont licenciés ? Le chômage n’est plus remboursé ? La santé plus prise charge ?

Pas de diminutions des dépenses publiques point à la ligne.

Du matracage fiscal oui, de l’austérité non, c’est bien ce que nous reproche Bruxelles d’ailleurs.

christian a écrit :

une politique nationale incompétente et égalitariste qui est en train de laminer les classes  moyennes/supérieures

fredinbxx a écrit :

Je ne rentre pas dans le débat Libéralisme/Socialisme, je dis simplement qu’en tant que travailleur-consommateur-investisseur, j’envisage,  et je suis en train de construire mon avenir en dehors de l’europe. Je ne suis pas riche et je me considere comme appartenant à la classe moyenne inferieure.
C’est un état d’esprit chez moi que je n’aurai jamais envisagé il y a 10 ans.
Je ne fais pas parti des couches qui vont souffrir de plus en plus car en tant que célibataire, je suis déja surtaxé.
C’est plus la prise de conscience de cette sur-taxation qui me pousse à préparer mon départ et/ou profiter à mon tour de l’́état providence.

La conclusion de Christian est simplement la conséquence du constat objectif de Simouss.

Et avec une croissance du PIB nulle, une poursuite de l’augmentation de l’intensité de la redistribution des "moyens/moyens+" vers les "moyens-" est programmée, je suppose.

Avec cette intensification, les stratégies du type de celle envisagée par Fredinbxx risquent de devenir de plus en plus rationnelles pour certains individus actifs.

Mais rassurons-nous, il paraît que notre prix Nobel Jean Tirole s’efforce dans ces travaux d’introduire la psychologie des agents et les incitations, et qu’il est écouté en haut lieu!

(je ne veux pas polluer cette file qui porte sur la "macroéconomie géopolitique", on peut toujours parler de la France dans son topic dédié - bien qu’à mon avis le problème de la mise en concurrence des états soit un problème macro-économique global)

Dernière modification par placementapapa31 (09/11/2014 17h51)

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