Blind,
Vous êtes incompétent, comme le montre votre exemple même:
A la sortie, c’est la totalité de vos 2814€ qui est imposée à 30% (il reste donc les mêmes 1970€ que dans le cas sans PERP) et de plus, vous aurez à payer, de nouveau sur la totalité des 2814€, 6,5% environ de cotisations sociales (alors que vous noterez que le versement sur le PERP ne vous aurez généré aucune impôt de cotisations sociales en entrée). Sans compter que ce taux de 6,5% a toutes les chances d’augmenter, tôt ou tard dans le futur, pour au moins atteindre les 8% de CSG-CRDS que les salariés paienet aujourd’hui sur leurs salaires.
Autre point négatif: le départ de l’épargnant vers la concurrence étant bien plus compliqué dans le cas du PERP (et même carrément impossible si la rente a déjà commencé à être versée), le fonds en euro du PERP rapportera moins sur le long terme que celui de l’assurance-vie, car l’assureur du PERP est davantage à l’abri du départ chez la concurrence.
D’un autre côté, le PERP a un avantage que vous ne citez pas (mais qui ne compense pas les inconvénients): il n’y a pas les 15,5% de prélèvements sociaux tous les ans sur les seuls intérêts de l’année, comme c’est le cas en assurance-vie.
Désolé de vous répondre un peu méchamment, mais vous l’avez bien cherché: une dizaine de personnes a montré, raisonnements et chiffres à l’appui (similaires à ceux que vous présentez), sur ce fil de discussion et ailleurs sur ce forum, tous les inconvénients du PERP, y compris fiscaux.
La moindre des choses aurait été de lire attentivement leurs textes, pour n’objecter ensuite que s’ils se sont trompés ou si vous venez avec une idée nouvelle (ce qui n’est pas le cas).