Betcour a écrit :
avec l’inévitable CSG (qui augmentera encore probablement) et la non moins inévitable taxe d’habitation (qui n’existe pas dans de nombreux pays) je pense que 20% va être un strict minimum.
Bien sûr, il n’y pas que l’IR (qui pèse au fond très peu sur les petits-moyens revenus). Il y a la CSG, la TH, et si l’on est propriétaire de son logement, n’oubliez-pas la taxe foncière, qui pèse de 10 à 15% de revenu représenté par la recette locative "virtuelle nette" (nette = en intégrant les charges supplémentaires générées par le fait d’être propriétaire/locataire), ce qui est une imposition sur le revenu non identifiée comme telle.
20% de CSG? Sans doute. Mais il me semble qu’il y a là une limite : c’est un impôt non progressif, si on veut l’augmenter encore, je pense que ceci ne pourra se faire qu’avec une dose de progressivité, d’où la fameuse refonte fiscale globale dont on parle?…
Betcour a écrit :
Pour moi il n’est pas possible d’être réellement rentier, au sens de vivre du patrimoine tout en le préservant, en France.
Et ailleurs?
Betcour a écrit :
Sur de petits patrimoines le coût de la vie oblige à vivre chichement
Oui, vous avez raison sur le coût de la vie (entre parenthèse, cette hausse du coût de la vie en France depuis 10-15 ans n’est pas assez analysée pour ce quelle est : un symptôme - selon moi), mais cette vie chiche peut être aussi un choix de vie : aller chercher les basses tranches, sacrifier des consommations à utilité marginale faible (ce qui suppose une réflexion sur soi, bien sûr), pour être moins dépendant du travail, tout en intégrant dans son niveau de vie réel diverses prestations publiques (en nature ou en allocations). Avec cependant bien sûr la limite qui est la qualité de ces services, qui va (et va aller?) en diminuant : je pense à l’enseignement pour ses enfants, par exemple.
Robdream a écrit :
Sissi,
Puisque vous etes tres oriente obligations, vous pourriez participer a notre forum obligations.
En suivant les conseils de rigueur ;-)
Ce placement est de mon point de vue interessant surtout pour les expatries.
Pour des raisons fiscales?
Peut-on dire que le taux de rentabilité réel sur lequel on peut compter peut vivre, dans un pays, dépend prioritairement :
- de la fiscalité des résidents
- de l’inflation
- du taux global de commissions praticable par les intermédiaires financiers dans le pays?
InvestisseurHeureux a écrit :
On peut de toute façon se protéger d’une éventuelle inflation ou dépréciation de la monnaie en surpondérant les actions avec des actifs tangibles (immobiliers cotées, pétroliere cotées - je ne cite pas les minières qui ne versent quasiment pas de dividende).
Par contre, rien ne dit (par exemple) que François Hollande ne va pas supprimer prochainement l’abattement de 40% sur les dividendes et là c’est du lourd.
On dirait que vous considérez l’instabilité fiscale exactement comme toute autre incertitude (de change, de taux, d’inflation …). C’est bien cela?
Tout bien réfléchi c’est d’une logique financière imparable.
Le problème est : quelle couverture contre les aléas fiscaux du pays?! (des options? )
Ou alors ne peut-on dire que les prestations publiques dans le pays de résidence choisi (si elles sont de qualité) constituent une partie de cette couverture? (elles compensent les hausses d’impôt)
Dernière modification par placementapapa31 (07/08/2012 02h06)