Ouep… J’étais parti pour le casse du siècle avec mon Patterson-Uni Energy (PTEN)… Finalement j’ai préféré sortir avec une minable PV de $300 juste avant le chavirement.
Pas certain qu’être engagé sur les marches alors qu’une réforme majeure approche est une position sage a vrai dire, je viens de repasser full cash.
A (très) court-terme, on sort a peine d’un important mouvement maniaque de Mr. Market (sur le Dow Jones, +1000 points en 10 jours). Dans l’immédiat on peut donc craindre un brusque mouvement dépressif.
Le moment clé sera le vote du Bundestag, je crois que c’est aujourd’hui. Si les députés allemands posent problème a Merkel, le marché devrait salement boire la tasse. Si feu vert, tout devrait aller très vite.
Mais on est dans le très-court terme la, un horizon dans lequel l’investisseur laisse habituellement ses plumes si il commet l’erreur de s’y soumettre.
Sur la situation actuelle et pour ceux qui lisent l’anglais, un excellent article du Hussman fund: Hussman Funds - Weekly Market Comment: Penny Wise and Euro Foolish - October 24, 2011
"Yet Stratfor correctly notes that even in the event of a 200 billion recapitalization, a 50% haircut on Greek debt would absorb more than half of that 200 billion euros. A mere 8 percent haircut on Italian debt would absorb the remainder. So a good chunk of the present EFSF could end up recapitalizing banks, especially if too little is raised from private investors. This would leave little ammunition against any further strains, should they develop".
Inquiétant. C’est vrai que la perspective de résoudre son endettement en contractant encore plus de dettes laisse n’importe quel financier de bon sens…. pantois.
On dit que la phase ultime des crises se reconnait lorsque les opérateurs vendent les meilleurs titres a des prix ridicules… Pour l’instant pas de braderies indécentes, mais si cela devait arriver il y aurait de superbes opportunités d’achat (aux US, je pense a Boeing et Northop Gruman).
Pas politisé pour un sou, et encore moins supporter de l’UMP (ou de qui que ce soit d’autre), j’invite pourtant les lecteurs du forum a écouter l’intervention du conseiller spécial Henri Guaino sur RMC:
Votre radio d?opinions : émissions politiques et de société.
C’est très bon, a la fois technique et nuancé, et nous avons ainsi un bon aperçu de l’état d’esprit qui règne au sommet absolu du pouvoir.
J’aime entendre Guaino poser les problèmes sans jamais tomber dans ni la caricature ni dans le racolage politique.
Je partage avec lui la conviction que le montage financier qu’on va nous pondre est d’une complexité technique inouïe et que ce type "d’inventions" ne se fait pas en trois jours, entre dimanche et mercredi…
A l’échelle de l’histoire la raison d’Etat l’emporte toujours.
Patience et longueur de temps font plus que…. Vous m’avez compris.
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Ci-dessous le SPX weekly:
Me rappelle quelque chose (marrant c’est exactement le même angle d’inclinaison):
A primary bear market is a long downward movement interrupted by important rallies. […] There are three phases of a bear market: the first represents the abandonment of hopes […] The second relfects the selling due to decreased business and earnings (on y est…. Amazon, Netflix, IBM, 3M…); and the third is caused by distress selling of sound securities (la chute d’APPL serait un bon barometre) regardless of their value, by operators who must find a cash market for a least a portion of their assets. - The Dow Theory, Theorem on bear markets.
Ci-dessous le SPX daily. Parfaitement en tendance, n’est pas parvenus a casser nettement sa résistance, volume en baisse, autrement dit les opérateurs de marche ont faim mais a l’instant T privilégient l’observation.
J’aime bien les vues de Ray Dalio aussi:
"We are in the midst of a deleveraging, we are nearly out of [fiscal and monetary] ammunition and we are at each other’s throats. … being at each other’s throats is our biggest problem.
[In such situations ] frustrations increase, the established ways of doing things come under attack and frustrations over the ineffectiveness of government creates the perceived need for someone to gain control of the mess. Plato spoke of this dynamic. It was the reason Hitler was elected in 1933."
En gros, le tour de montagnes russes n’est pas termine.
Dernière modification par thomz (26/10/2011 09h07)