Keyware Technologies : un secteur "sexy", une valorisation attrayante… à première vue ?

Boutman a écrit :

Sachant que je n’ai pas encore le niveau pour détecter d’éventuelles fraudes, je souhaite m’abstenir mais ne suis pas contre l’avis d’investisseurs chevronnés.

Je pense que détecter d’éventuelles fraudes est extrêmement difficile car en général, les retards de rentrée de cash sont toujours justifiés de manière plus ou moins valable. Il n’y a qu’à regarder le cas CBI dont pourtant Berkshire est actionnaire : des suspicions de "fraudes", des cashs qui ne rentrent toujours pas, mais même après plusieurs années, on ne peut pas dire avec certitude s’il y a manipulation du management ou pas.

La seule chose que vous pouvez faire dans ces cas, c’est de regarder les variations de cash, et voir si elles suivent les profits. Si ce n’est pas le cas, assurez-vous que le management a une raison en béton armé pour les retards de rentrée de cash. Sinon dans 99% des autres cas, passez votre chemin.

Ici, le Cash flow libre semble en moyenne négatif et la plupart du cash part en "Decrease / (increase) of financial lease receivables", donc dans la division financement, et là, bien malin qui pourra vous dire si le passage du cash dans le financement des clients est justifié ou non. À priori oui puisque la société est en croissance mais bon…

Dans ce cas-là, même si vous risquez de rater une belle aventure, le mieux est certainement de passer à autre chose sans trop de regrets, personne ne peut vous dire si ces cashs rentreront ou non. D’ailleurs, cette incertitude est belle et bien prise en compte dans le cours actuel de l’action.

Bonjour,

Petite maj sur Keyware. Visiblement l’annonce du montant de l’amende requis à 1,4 millions d’euros (la source) a soulagé quelques investisseurs, ce qui a fait décoller le cours de bourse depuis mon post.
Au passage, l’action a quitté les penny stock, son cours se situant dans les 1,20 €, ce qui va sans doute lui donner davantage de visibilité.

Bonne journée,

Boutman (pas actionnaire)

Bonsoir,

En 2015, Keyware obtient enfin un Piotrosky correct de 6, après plusieurs mauvaises année (4 ou 3).

Le BPA 5 ans est de +73%, le ROIC atteint 15% en 2015.

La marge bénéficiaire explose, le ROE atteint 25%, la ratio de liquidité est en forte progression pour atteindre 1.39.

Le PER est de 9.1

Pour la 1er fois depuis son existence, la société a versé un dividende en 2016

Au rayon des dernières nouvelles :
La forte croissance des revenus d’autorisations booste le résultat semestriel de Keyware | Keyware Technologies

J’imagine que les 2 points essentiels niveaux chiffres sont le dividende et la diminution de l’endettement?

Mais reste le point déjà soulevé : le nombre d’actions qui augmente sans cesse.

Pourquoi pas un petite ligne pour tâter le terrain?

Bonjour,

Je suis actionnnaire (léger) de cette entreprise depuis relativement longtemps… avant même d’avoir découvert ce site.
Je suis bien content de la récente hausse, mais entre nous, cette entreprise ne correspond pas au petit porteur. Les seuls qui profitent de la société sont les majoritaires, les gérants ou associés.
Cette entreprise n’a jamais versé de dividende.

Tout le potentiel de dividende est passé par des attributions d’actions nouvelles,  ou des emprunts prix à taux elevés. Tout simplement par ce que en Belgique, c’est le moyen le plus "économique" de profiter de ces profits ( par économique = optimisation fiscal).

Les dividendes sont taxés. Les plus values sur actions le sont maintenant (depuis peu 1 an ou 2an ). Mais avant, elle ne l’était pas.

Donc si vous réfléchissez, même si ces actions supplémentaires diluent,  les actions nouvelles sont "des plus values immédiates" => pas ou moins taxables .

Il est possible que ce changement de fiscalité ait poussé les dirigeant à se verser un dividende. D’un point de vue actionnaire "extérieur", cela devient intéressant car on a le sentiment maintenant de pouvoir profiter de la réussite de l’entreprise. Et cette tendance inflationniste sur le nombre d’actions cesse. ==>  De ce fait, le titre s’apprécie.

Mais si vous me suivez dans mon raisonnement, l’intérêt principal des "insiders" semble n’être que le leur. Il est possible que cela ait changé.