Success story d'entreprises hors du monde des nouvelles technologies ?

UnderArmour - Under Armour ? Wikipédia Qui en 20 ans est passé de 0 à 4Md$ de CA

LVMH - L’aventure sous sa nouvelle forme avec Bernard Arnault ne date que de 1990

Vous pouvez trouver un article sur le sujet ici  : Les startups envahissent le non numérique – Alsace Ventures

Veritas tools.

C’est un fabricant Canadien d’outils manuels pour le travail du bois fondé dans les années 85 à partir d’un revendeur par correspondance  (Lee Valley tools) et devenu la référence mondiale dans un domaine certes spécialisé mais très lucratif. Boîte en private equity malheureusement, donc pas de chiffres.

Chobani, créée en 2005 et le 1° fabricant de yogurt grec aux USA. Présent à l’international uniquement au  Canada et en Australie, mais dans un domaine dominé par les très gros que sont Kraft foods, Danone et consort, succès remarquable.

Panera, 1 boulangerie en 87 près de St Louis, 2000 aujourd’hui et 5Md$ de capitalisation boursière.

Ces trois examples ont en commun d’être des business dans des domaines matures et ennuyants et doivent leur succès à une exécution remarquable couplée à une très bonne communication.

Virgin Group !

Un groupe présent dans de nombreux secteurs avec à sa tête le charismatique Richard Branson (dont je recommande la biographie) : livres, trains, musique, conquête spatiale, radio, boissons, jeux vidéo, course automobile, téléphonie mobile… J’en oublie sûrement!

Belle success story : Zara

Le fondateur de Zara, éphémère homme le plus riche du monde

Je dirais Vente Privée et Blablacar qui ne sont pas des "fondateurs" de la nouvelle technologie mais l’utilise intensement.

Pour info, des boites comme AirBnb ou LinkedIn ont un impact tres important dans l’ingénieurie logiciel, à tel point que leur règles ou outils de codage ou d’architecture réseau qu’ils ont publié et documenté sont maintenant des "standards" dans le monde de l’ingénieurie logiciel: par exemple le "AirBnb code style" ou Apache Kafka. Biensur Google qui place un certain nombre de standard d’ingénieurie logicielle (la prochaine étant SREpar exemple) Ces entreprises, au premier plan duquel Google, ont compris qu’être ouvert sur ce qui le plus précieux pour eux, contrairement sur ce qui est communément admis, où l’on cherche à protéger les "avantages compétitif", par exemple un systeme de messagerie bien plus efficace que les vieux EMB/ESB, ou Google en sortant des papiers scientifique ou des librairies opensource décrivant leur réseaux neuronnaux qui alimente leur plus précieux produits, loin de considérer que cela va aider leur concurrent à faire la meme chose pour moins cher, eux ont compris que cela va au contraire attirer les talents pour travailler pour eux, pour toujours conserver leur avance.

Là est la véritable rupture, et je pense que ce n’est pas du tout compris par la plupart des investisseurs. Quoi, la boite où j’investi donne son moteur le plus sensible à tout le monde? (alors en fait non, on ne donne pas le moteur le plus sensible, et surtout, ca permet de pouvoir sélectionner en recrutement que des personnes qui connaissent déjà les outils internes). Sur ce point, les entreprises françaises sont très très en retard (pas au point de vue ingénieurie, au point de vue de l’état d’esprit).

Il semblerait que l’alimentaire tienne une bonne place dans les succès, je pense à Red Bull, mais le capital reste fermé.

Pour ceux qui croient en la boulangerie, il y a Poulaillon qui après avoir multiplié ses échoppes en Alsace, s’est introduit au marché libre en décembre dernier avec plein d’ambitions…

On n’a plus le droit de se corriger au bout trois heures maintenant ? J’essayais de corriger mon Tecent en TENCENT / 700 / Hong Kong comme il se doit, et le site me l’interdit. C’est raide !

C’est bon Poulaillon ? J’ajoute toujours dans la boulange que les pauvres boulangers qui se trouvaient dans le périmètre de Kayser ont du pour certains mettre la clef sous la porte. La dure loi du capitalisme…

Très juste Kohai, avec aussi Charlie Munger qui a sans doute aidé Buffett à sortir de sa chrysalide. Dans l’immobilier on pourrait même ajouter un entrepreneur à succès assez controversé dont je préfère taire le nom pour ne pas réveiller les passions actuelles.

EricB a écrit :

A voir la bio de Mohed Altrad, un entrepreneur au parcours impressionnant, romanesque et très atypique, qui a fait fortune dans les systèmes d’échafaudages.

Altrad, c’est un cas un peu particulier, parce que la croissance du groupe est quasiment entièrement externe par rachat de concurrents en difficultés dans un secteur en crise depuis 30 ans. Quand le secteur initial (fabrication échafaudages) a été moins fécond, il s’est tourné vers des secteurs connexes (bétonnières, EPA, location d’échafaudages) de la même façon.

Il faut un talent certain, ça été un des premiers à voir l’intérêt de fabriquer d’abord en Pologne puis en Chine, mais c’est une autre histoire que des sociétés à croissance essentiellement interne.

InvestisseurHeureux a écrit :

Mais c’est sûr que les nouvelles technologiques permettent une progression exponentielle moins facile à "obtenir" avec d’autres secteurs d’activité.

Peut-être parce, dans les nouvelles technologies, il y a une prime incroyable "au plus gros". Au final, il y a rarement la place pour plus d’un, voir deux, très rarement trois, entreprises dans le même secteur.

Vente en ligne ? Amazon a fini par écraser tout ses concurrents et, au bout de quinze ans de pertes, gagne de l’argent.

Réseaux sociaux ? Facebook a supplanté tout le monde, et Twitter tente de survivre à côté.

Paiement en ligne ? Paypal reste, à part quelques initiatives locales, le leader incontesté.

Recherche en ligne ? Pas besoin de parler de Google. Qwant ne doit pas les empêcher de dormir, malgré sa grande qualité.

Musique ? pendant 10 ans, malgré toutes les autres tentatives, l’iPod finit par être le seul baladeur musique. La vitesse à laquelle Apple Music prend des parts de marché en est un autre symptôme, même si dans cette catégorie il existe d’autres gros concurrents.

Au final, on se rend compte que les nouvelles technologies tendent vers l’absence de concurrence. En revanche, il faut aussi noter qu’une nouvelle technologie peut très vite supplanter et remplacer le leader existant.

Bonsoir,

En france et dans ma région (Rhône- Alpes) …Plus "petit" (si on peu appeler ça petit…) en partant de zero :

Je suis bluffer par :

Netquattro  (Stéphane Viscuso, grand frère d’un copain de lycée) : entreprise créée à l’age d’environ  24 ans : 40 millions de CA environ actuellement.

A "coté" de chez moi :
SFAM(Sadri Fegaier) : Il a commencé par un magasin SFR, puis 2,
3, 4 , 5 jusqu’à proposer des assurances….Désormais  130 million de CA et vise le milliard…

Parcours incroyables…c’est fou !