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#51 27/11/2016 10h23
Je profite de la relance de cette discussion pour faire un petit bilan de mon passage au 3/5ème datant du premier janvier dernier.
D’autant plus que je viens de renouveler ma demande pour l’année prochaine. J’ai bien sur signé des deux mains !
Au travail, depuis 6 mois, je suis sur un nouveau projet qui connait des problèmes de retard et un sous effectif chronique. Mes interlocuteurs internes et externes et mes nouveaux chefs savent que je ne travaille ni les mercredi ni les vendredi mais je n’ai eu aucun "reproche" sur le sujet malgré le handicap que cela peut apporter dans l’organisation. J’en suis agréablement surpris.
Du coup, je compense par un peu plus de temps en fin de journée pour aider quand c’est nécessaire.
Coté personnel, je me suis aperçu que le temps passe très vite, les semaines défilent beaucoup plus rapidement qu’à plein temps alors que je ne me suis pourtant pas lancé dans de nouvelles activités par ailleurs.
En ce qui concerne le passage à rentier après semi-rentier, que je voyais comme un objectif, finalement il se fait beaucoup moins pressant car je me suis réconcilié avec mon travail d’une part et que je n’ai pas assez pour l’instant, vivant à Paris, d’activité nouvelle pour occuper une liberté à 100%.
Ceci ne pourra se faire à mon avis que par le passage d’une vie plus proche de la nature.
Financièrement, les 2000 euros de salaire qui continuent de tomber chaque mois, supérieurs à mon train de vie, me permettent d’être très sereins et d’augmenter la dose de risque dans mes placements boursiers et donc de gagner en efficacité pour l’augmentation de mon capital.
Vous concernant LMNP, ce ras le bol et les changements en cours dans votre administration sont effectivement pour vous l’occasion d’essayer de passer à temps partiel. Ce peut être une bonne piste si vos supérieurs vous le permette. Mais ce faisant, vous serez grillé pour toute évolution de carrière, il faut l’avoir à l’esprit.
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#52 27/11/2016 10h48
- Lmnp75
- Membre (2013)
- Réputation : 32
A Surin : je suis fonctionnaire et je ne travaille pas dans une entreprise. Disons que je me suis habitué ainsi que ma femme à trop de confort, …
A Arnval : paradoxalement le programme de Fillon , pourrait aller dans mon sens. Le passage de 35 à 39 heures pourrait rendre plus facile le passage à temps partiel , ce passage pouvant être financé à titre individuel par l’augmentation de la rémunération (39 heures payées 37 par exemple ) et par une hausse du plafonnement du quotient familial.Mais cela suppose que ledit candidat exécute réellement son programme (c’est un autre débat).
A Ostal : félicitations pour votre 3/5 ème. Cela doit changer votre vie. Je suis curieux de savoir moment vous avez réussi à convaincre votre hiérarchie ?
A titre personnel , je vois une possibilité pour bénéficier d’une demi journée par semaine sans perte de salaire. L’entrée en vigueur de la badgeuse au sein de mon administration permet plusieurs configurations de travail dont une qui consiste à travailler 4,5 jours par semaine (en acceptant de perdre 15 jours de RTT). Cela serait un bon début,…
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#53 27/11/2016 11h40
Ce n’était pas compliqué de convaincre ma hiérarchie car l’année dernière, j’étais dans un département qui n’avait plus assez de travail à fournir (les valeurs mobilières, plus assez de clients dans une banque traditionnelle !). Donc ma démarche pour mon supérieur s’accompagnait pour lui par un moindre coût tout en conservant officiellement une ressource dans son département.
Et puis, à La Poste, depuis quelques années, il y a des efforts pour améliorer le bien-être au travail car les suicides chez France Telecom ont fait peur.
Il y a une grande liberté de choix de temps de travail laissée aux employés.
En échange, on fait trimer les prestataires et CDD à notre place mais c’est une autre histoire…
En ne prenant qu’une demi journée par semaine, votre hiérarchie ne va surement pas alléger votre charge de travail mais ça ne semble pas être un souci pour vous.
Mais je me demande si cela sera suffisant pour vous faire du bien. Et surtout, si vous faites cette "petite" demande, vous aurez joué votre joker, je ne pense pas que l’on vous laissera demander encore plus ensuite.
Si vos finances vous le permette, peut être faut il demander plus dès la première fois.
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#54 27/11/2016 11h50
- Surin
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Personnellement avant de cesser définitivement mon activité j’avais négocié une semaine de congé sans solde chaque semaine. Sur l’année avec les CP, ponts et RTT, je travaillais guère plus d’une semaine sur deux.
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#55 28/11/2016 09h40
- gunday
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Surin a écrit :
j’avais négocié une semaine de congé sans solde chaque semaine.
Plutôt chaque mois j’espère ?
Car une semaine par semaine, effectivement, il ne reste pas longtemps à travailler!
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#56 28/11/2016 10h07
- Surin
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Ah oui je n’étais pas bien réveillé! Une semaine sans solde par mois en effet.
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#57 28/11/2016 16h11
- stokes
- Exclu définitivement
- Réputation : 284
Surin a écrit :
L
@Arnvald, c’est vous qui avez peur de Fillon, ici personne ne le craint, même Stokes à qui l’on reproche de trop politiser les sujets - il n’est pas le seul finalement - aveuglé qu’il est par l’élimination de Sarkozy, se dit que c’est un moindre mal.
Ne travaillant pas, je n’ai guère de craintes à titre personnel vis-à-vis de l’élection éventuelle de F Fillon, réincarnation vivante de figures du XIXème siècle aussi sympathiques que celles de Guizot ou de Thiers.
Ceux qui travaillent ont quand même un peu de souci à se faire : fonctionnaire ou salarié du privé, il faudra en faire un peu plus voire beaucoup plus pour le même prix. Même les "semi-rentiers" vont devoir y passer sauf à accroître leur rente. Si on prend le cas certes extrême d’un salarié du privé passant de 35 à 48 heures hebdomadaires suite à référendum d’entreprise, son vécu quotidien risque tout de même de changer…..
Du coup, la situation du rentier ou à défaut du semi-rentier deviendra encore plus enviable ; il n’est d’ailleurs pas surprenant que l’on compte dans l’électorat de ce "Monsieur" une écrasante majorité de retraités qui ne travaillent plus depuis belle lurette.
Si son programme de baisses de charges est appliqué, conjugué à l’augmentation du temps de travail à coût salarial inchangé, il aura certainement pour effet une augmentation des flux de dividendes et donc une amélioration de la situation relative des rentiers par rapport aux travailleurs salariés. Plus de dividendes pour les uns, plus d’heures de turbin pour les autres….tout le monde y gagne en quelque sorte !
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#58 01/12/2016 15h05
- Lmnp75
- Membre (2013)
- Réputation : 32
ostal a écrit :
En ne prenant qu’une demi journée par semaine, votre hiérarchie ne va surement pas alléger votre charge de travail mais ça ne semble pas être un souci pour vous.
Mais je me demande si cela sera suffisant pour vous faire du bien. Et surtout, si vous faites cette "petite" demande, vous aurez joué votre joker, je ne pense pas que l’on vous laissera demander encore plus ensuite.
Si vos finances vous le permette, peut être faut il demander plus dès la première fois.
Ostal, l’instauration de la badgeuse au sein de mon administration permettra à chacun des agents (titulaires ou non) de choisir librement un cycle de travail (l’accord de la hierarchie n’est pas requis). Parmi les cycles proposés, un consiste à travailler seulement 4 jours et demi par semaine avec (malheureusement mais c’est logique) en compensation, une réduction du nombre de jours de RTT (grosso modo au lieu de 20 on passe à 3,5 jours par an).
Je ne sais pas si la badgeuse sera mise en place (les syndicats s’y opposent fortement mais l’administration a semble t-il décidé de passer en force, …), mais je me prépare à cette éventualité. J’analyse ce cycle de 4 jours et demi par semaine comme la possibilité de bénéficier de travailler à 90% en étant rémunéré à 100%.
Vu comme ainsi, la possibilité semble avantageuse mais la perte de 16,5 jours d’ARTT par an me dérange aussi … Choisir ce cycle ne me laisserait "que" 25 jours de congés annuels + 3,5 jours de RTT et 2 jours de fractionnement soit au total 30,5 jours soit (30,5 / 4.5) 6 semaines et demi de vacances). Ce qui est un peu juste pour moi qui part en vacances en moyenne 7 semaines par an (systématiquement chaque vacances scolaires afin que mon petit garçon quitte Paris et aille s’aérer).
Bien entendu l’objet de mon message n’est pas de me plaindre (loin de là, une multitude de personnes sont beaucoup moins bien loties que moi) ) mais de vous préciser les choses Ostal.
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#60 01/12/2016 17h25
- Lmnp75
- Membre (2013)
- Réputation : 32
Ostal vous avez deviné la question qui me taraude, …
Mais paradoxalement, peut-être que le passage aux 39 heures pourrait s’avérer une "bonne" chose à titre personnel ( bien égoïstement). Je vois 2 avantages :
- faciliter le passage à temps partiel dans les administrations. Peut-être que l’augmentation de la durée du travail, rendra plus souple les administrations avec les demandes qui leur seront faites en ce sens (les agents étant plus présents) ?
- le passage à 39 heures se soldera par une augmentation de salaire (par exemple 39 heures payées 37) ce qui financerait en partie le coût d’un passage à 80% (payé 6/7ème).
De plus, une réforme de l’IRPP (notamment l’augmentation du plafond du quotient familial) aurait, à mon niveau, pour conséquence une baisse de l’impôt dû pouvant financer aussi une partie du coût du passage à 80%.
Tout cela est digne d’une partie d’échecs. Beaucoup de suppositions, de conditionnel. Qui sera président (Fillon ou un(e) autre ? ) et surtout l’élu(e) appliquera t-il réellement son programme électoral.
Sachant que les promesses n’engagent que ceux qui les croient, …
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#61 01/12/2016 17h43
- stokes
- Exclu définitivement
- Réputation : 284
Bonsoir,
Je ne sais pas si vous êtes égoïste, mais je crains que ne vous ne soyez un peu trop optimiste quand aux conséquences sur votre situation du plan Fillon :
- avec 500 000 suppressions de postes prévues, les administrations auront bien du mal à accorder des temps partiels, même avec un horaire remonté à 39 heures, faute de quoi le service public ne sera plus rendu ;
- rien ne garantit à ce stade que la hausse du temps de travail des agents donnera lieu à compensation financière ; le nouveau gouvernement pourra s’il le souhaite augmenter les horaires à traitement inchangé. Si les agents se mettent en grève, l’Etat fait des économies contrairement à un employeur privé ;
- avec un seul enfant à charge, il n’est pas évident que l’augmentation du quotient familial, dont le montant reste inconnu à ce stade, compensera les deux points de TVA supplémentaire dans votre budget.
En tout état de cause, salarié du privé comme du public, la trame du plan Fillon est limpide ; travailler plus ou beaucoup plus pour un prix inchangé ou très légèrement supérieur.
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#62 01/12/2016 18h15
- Lmnp75
- Membre (2013)
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Bonsoir Stokes,
Peut^-être suis-je un (peu) trop optimiste.
- concernant le quotient familial : un montant de 3000 euros me semble t-il a été évoqué (à titre personnel mon ménage a subi de plein fouet les baisses récentes du plafond). Son rehaussement se solderait par une baisse de l’IRPP.
- concernant l’augmentation de la durée du travail des fonctionnaires. A mon humble avis, le prochain gouvernement sera obligé pour faire "passer" la pilule de revaloriser les salaires mais moins que proportionnellement à l’augmentation de la durée du travail (par exemple 39 heures payées 37). L’augmentation pourrait avoir lieu graduellement au rythme des économies générées par les suppressions de postes.
- concernant les suppressions de postes, vous marquez un point. J’avais oublié cette "contrainte" dans ma réflexion, … On pourrait s’attendre donc à des difficultés supplémentaires dans l’octroi de temps partiel.
Je tourne en rond. Décidément.
Ce qui est drôle dans l’histoire c’est le risque à mon avis de schizophrénie.
En tant qu’agent public je n’ai pas intérêt à ce que Fillon mette en œuvre son programme ;
En tant que bailleur LMNP (et aspirant rentier), j’ai tout intérêt à treme à ce que ce même programme soit mis en place (allègement de la fiscalité du patrimoine, maintien des règles avantageuses du LMNP, baisse des impôts des plus aisés, … ).
Inutile de vous dire que je compte bien davantage sur mes investissements pour m’assurer une retraite (et j’espère bien avant des compléments de revenus) que sur mon travail.
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#63 01/12/2016 18h39
- DDtee
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Lmnp75 a écrit :
Ce qui est drôle dans l’histoire c’est le risque à mon avis de schizophrénie.
Un programme/candidat doit-il être choisi selon ses convictions, à l’aulne de son petit intérêt personnel ou à celui de la nation ?
Par vent fort, même les pintades arrivent à voler
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#64 01/12/2016 19h25
- Lmnp75
- Membre (2013)
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Dans l’absolu à celui de la Nation Dtee. Mais parfois ce n’est pas facile, …
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#65 02/12/2016 00h01
- goldex
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Lmnp75 a écrit :
Vu comme ainsi, la possibilité semble avantageuse mais la perte de 16,5 jours d’ARTT par an me dérange aussi … Choisir ce cycle ne me laisserait "que" 25 jours de congés annuels + 3,5 jours de RTT et 2 jours de fractionnement soit au total 30,5 jours soit (30,5 / 4.5) 6 semaines et demi de vacances).
J’attire votre attention sur une erreur courante, si vous choisissez un cycle de 4,5 jours, vos congés annuels ne seront plus de 25 jours / ans mais de 22,5 jours /ans (5*nb de jours travaillés par semaine).
Du coup pour votre calcul vous n’êtes plus a 30,5 jours mais 28 jours / ans.
(Je fait actuellement des cycles de 4,5 jours …)
Pour les textes :
- Fonction publique d’état : article 1er
- Fonction publique territoriale : article 1er
- Fonction publique hospitalière : article 1er
Stay away from negative people. They have a problem for every solution.
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#66 02/12/2016 09h12
- Faith
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goldex a écrit :
J’attire votre attention sur une erreur courante, si vous choisissez un cycle de 4,5 jours, vos congés annuels ne seront plus de 25 jours / ans mais de 22,5 jours /ans (5*nb de jours travaillés par semaine).
Ca dépend des conventions d’entreprise.
Dans mon entreprise, les demi-journées non travaillées donnent lui à une accumulation de congés payés à plein régime, avec comme contrepartie de "coûter" 1 journée de congés si on veut la prendre (vous l’aurez compris: ne jamais prendre cette demi-journée !)
Cette particularité n’est peut-être pas applicable à la fonction publique, mais je pense utile de le signaler.
La vie d'un pessimiste est pavée de bonnes nouvelles…
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#67 02/12/2016 14h15
- goldex
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Je me suis peut être mal exprimé, je précise donc que je ne parlais que du cas des fonctionnaires.
Pour le privé je ne sais pas ce qu’il en est.
J’ai supposé (en l’absence de présentation) que Lmnp75 était fonctionnaire vu ce qu’il écrivait dans son message d’origine "dans mon administration…", "agents (titulaires ou non)" …
Stay away from negative people. They have a problem for every solution.
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#68 10/09/2017 11h18
- dangarcia
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Faith a écrit :
J’ai testé quelques types de réduction de temps de travail:
*** 1 an à 60% avec un week-end de 4 jours (lundi et mardi chômés)
*** 1 an à 60% avec un week-end de 3 jours (lundi chômé ainsi que mercredi et jeudi après midi)
*** quelques mois à 80% avec le mercredi chômé
*** un mois à 50% avec tous les après-midi chômé
Pour compléter, j’ai testé (en freelance)
*** 3 ans à 50% avec 6 mois de travail à temps plein / 6 mois de vacances
=> positif :
- quand le CA de l’année est réalisé, quitter sa mission l’esprit tranquille en se disant qu’on ne retravaillera pas avant l’année prochaine
- du temps pour voyager loin et longtemps : en 3 ans nous avons visité à notre rythme plusieurs pays lointains ; accessoirement le fait de partir 3 ou 4 mois -plutôt que 2 ou 3 semaines- en Asie ou en Amérique du Sud permet d’amortir le coût des billets d’avion !
=> négatif :
- le changement de rythme est brutal, dans les 2 sens. Davantage côté boulot bien sûr : difficile de s’y remettre après un break de 6 mois ou plus ! Mais s’adapter à un "temps libre à plein temps" n’est pas non plus immédiat.
- une certaine frustration, après plusieurs mois de temps libre, de devoir abandonner ou limiter fortement le temps passé à de nouvelles passions qui prennent du temps, parce qu’il faut "retourner à l’usine"
J’envisage maintenant de passer à un autre rythme et une autre activité, sans doute moins rémunératrice mais plus intéressante. Dans mon secteur d’activité actuel le contenu des missions et les mentalités ont beaucoup changé et je ne m’y sens plus à ma place.
Y a-t-il une discussion sur les activités secondaires que l’on peut développer sur son temps libre pour compléter des revenus du capital ? L’idée étant toujours de couvrir les dépenses de base avec les revenus du capital et travailler juste ce qu’il faut (ou pas) pour s’offrir le superflu.
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#69 13/12/2018 22h40
- Dav26
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Bonsoir,
Je suis de mon côté dans cette étape de réflexion sur le passage en semi rentier; je suis profession libérale (en SARL) dans le conseil IT.
Je vais indiquer ici ce à quoi j’ai pensé, en vous confiant de manière brute mes interrogations du jour.
Peut-être certains d’entre vous auront des idées à soumettre autour de ces réflexions.
Mon passage en semi-rentier pourrait se jouer sur 3 axes (3 tiers).
* 1/3 de mon temps annuel (4 mois) sur des missions IT => c’est mon job ’alimentaire’ qui me permettrait de bénéficier d’une rémunération suffisante pour couvrir mes besoins principaux annuels + d’avoir une protection sociale + cotiser à la retraite
Difficultés:
1/ ne pas se faire oublier des agences de placement et clients
=> action: entretien du réseau, multiplication des contacts; rejoindre une organisation/fédération professionnelle.
=> Question à lever: dois-je expliquer ma démarche des 3 tiers aux agences de placement et clients ?(en même temps, cela risque de se voir sur mon CV au fil du temps). Comment l’expliquer?
2/ Trouver des missions courtes de 4 mois, sachant que la norme des missions dans lesquelles je suis actuellement positionné est de 6 à 1 an (voir plus), même si les contrats signés avec les agents/clients sont souvent de 3 mois renouvelables
=> action 1: s’orienter davantage vers des missions de formation ou d’audit (chez le client principalement), qui sont souvent des missions courtes
=> Question à lever:
* les missions de formation ou d’audit supposeront sans doute des déplacements (+ en tout cas qu’en trouvant une mission de x mois près de chez soi). Suis-je réellement prêt à cela?
=> action 2: Tous les 2 ou 3 ans, faire une mission de conseil (projet, TMA…) à cheval sur 2 années de 8-10 mois, histoire de ne pas (complètement) perdre la main.
Autre question: Plutôt que de rester en libéral, ne devrais-je pas ici passer en portage salarial?
* 1/3 de mon temps annuel (4 mois) sur de nouvelles activités (sans doute à créer car je souhaite rester indépendant) qui sont dans des domaines qui m’attirent davantage que l’IT => c’est mon job ’passion’, si possible rémunérateur
(en cours de réflexion, quelques idées)
* 1/3 de mon temps annuel (4 mois) sur du non travail => juste profiter de la vie ou activités bénévoles.
Cordialement,
Errare humanum est, perseverare diabolicum
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#70 14/12/2018 11h48
Pas facile effectivement de ne travailler que 4 mois de suite sur douze lorsque l’on est indépendant et donc dépendant de sa clientèle. Cette rigidité risque de ne pas plaire à vos clients qui devraient s’y plier. Ne risquez vous pas dans ce cas de perdre des contrats voire de vous retrouver avec une mauvaise réputation ?
A mon avis, il ne faut pas segmenter en trois tiers rigides comme vous l’envisagez mais plutôt mixer vos trois tiers en même temps. Par exemple, si une mission doit durer 6 à 8 mois, la faire tout de même quitte ensuite à s’arrêter plus que 4 mois si le coeur vous en dit. Vous avez surement du mal à prendre des vacances pendant une mission mais ensuite, entre deux vous pouvez vous arrêter autant que vous le souhaitez, quatre mois ou plus ou moins. C’est une belle liberté à utiliser.
Si vous partez sur de la formation avec déplacements, peut être arriver à profiter d’un déplacement dans une région sympa pour prendre quelques jours de vacances sur place.
Concernant le portage salarial, quelle est la différence avec le libéral ? Le mode de rémunération est différent mias ne risquez vous pas de rester dans les mêmes contraintes car il y a toujours une notion de travail chez le client non ?
Seul le pur salariat peut vous permettre de passer, à terme, à du vrai temps partiel hedomadaire par exemple. Mais là, il faut un peu d’ancienneté pour y prétendre et être plutôt dans une grande entreprise. Ce qui n’est peut être pas votre objectif.
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#71 14/12/2018 15h29
- dangarcia
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Dav26 a écrit :
1/ ne pas se faire oublier des agences de placement et clients
=> Question à lever: dois-je expliquer ma démarche des 3 tiers aux agences de placement et clients ?
Non, cela ne les regarde pas. Ce qui leur importe c’est de savoir quand vous êtes disponible et pour combien de temps.
Dav26 a écrit :
2/ Trouver des missions courtes de 4 mois
C’est le plus difficile. Ce type de mission n’est pas facile à trouver via ssii, qui privilégient les contrats longs ou renouvelables, pour amortir les coûts de prospection. A la rigueur il est plus facile de faire une mission longue (12-18 mois) tous les 3 ou 4 ans. Mais c’est un rythme usant à la longue, j’en ai fait l’expérience.
Dav26 a écrit :
* 1/3 de mon temps annuel (4 mois) […] mon job ’passion’, si possible rémunérateur
(en cours de réflexion, quelques idées)
* 1/3 de mon temps annuel (4 mois)[/b] sur du non travail => juste profiter de la vie
Profiter de la vie, s’adonner à une passion, c’est la même chose. Si cette activité passion s’avère rémunératrice, c’est du bonus.
C’est en profitant de la vie que je me suis découvert une nouvelle passion dont je commence à tirer de modestes revenus…
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#72 14/12/2018 20h23
- mafo
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bonsoir,
J’ai une relation (je n’ose pas parler d’ami) qui a eu le même problème que vous.
Indépendant, il souhaitait s’évader plusieurs mois par an en Asie du Sud Est où il avait acheté une petite maison.
Il a menti à ses donneurs d’ordres, disant qu’il avait créé une filiale en Asie et l’accueil fut enthousiaste! Tout le monde l’a félicité….et a oublié ses absences plusieurs mois par an…..
Finalement, quelques années plus tard, il a trouvé un associé à Bangkok et s’est définitivement installé là bas.
Mafo
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#73 14/12/2018 22h28
- Dav26
- Membre (2016)
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Bonsoir et merci de vos retours.
ostal a écrit :
Pas facile effectivement de ne travailler que 4 mois de suite sur douze lorsque l’on est indépendant et donc dépendant de sa clientèle. Cette rigidité risque de ne pas plaire à vos clients qui devraient s’y plier. Ne risquez vous pas dans ce cas de perdre des contrats voire de vous retrouver avec une mauvaise réputation ?
C’est effectivement le risque.
ostal a écrit :
A mon avis, il ne faut pas segmenter en trois tiers rigides comme vous l’envisagez mais plutôt mixer vos trois tiers en même temps. Par exemple, si une mission doit durer 6 à 8 mois, la faire tout de même quitte ensuite à s’arrêter plus que 4 mois si le coeur vous en dit. Vous avez surement du mal à prendre des vacances pendant une mission mais ensuite, entre deux vous pouvez vous arrêter autant que vous le souhaitez, quatre mois ou plus ou moins. C’est une belle liberté à utiliser.
Si vous partez sur de la formation avec déplacements, peut être arriver à profiter d’un déplacement dans une région sympa pour prendre quelques jours de vacances sur place.
Je suis d’accord, d’autant que la flexibilité dans ma vie est mon maitre-mot. Mais du coup, cela rend l’organisation en amont d’une 2eme activité plus complexe.
ostal a écrit :
Concernant le portage salarial, quelle est la différence avec le libéral ? Le mode de rémunération est différent mias ne risquez vous pas de rester dans les mêmes contraintes car il y a toujours une notion de travail chez le client non ?
Seul le pur salariat peut vous permettre de passer, à terme, à du vrai temps partiel hedomadaire par exemple. Mais là, il faut un peu d’ancienneté pour y prétendre et être plutôt dans une grande entreprise. Ce qui n’est peut être pas votre objectif.
Non le ’pur’ salariat n’est effectivement pas mon objectif. Le portage salarial effectivement ne changerait rien en terme de contraintes vis-à-vis de mes clients, ça permettrait juste de sécuriser (via chômage) mon passage à ma 2e activité si celle-ci mets du temps à émerger. Même si conseillé par des connaissances, j’avoue être quelque peu déranger moralement par cela.
dangarcia a écrit :
Ce type de mission n’est pas facile à trouver via ssii, qui privilégient les contrats longs ou renouvelables, pour amortir les coûts de prospection. A la rigueur il est plus facile de faire une mission longue (12-18 mois) tous les 3 ou 4 ans. Mais c’est un rythme usant à la longue, j’en ai fait l’expérience.
Je passe très rarement en direct avec les ssii (ou entreprises de service du Numérique - ESN), ce sont plutôt des agences de placement qui me sous-traitent chez un client final (société utilisatrice ou ESN). Effectivement, ces longues missions peuvent être usantes, même si il faut relativiser…c’est en fonction de la mission trouvée, du lieu de la mission, de ses clients, de l’expérience que l’on a, et de la pression que l’on veut se mettre à soi-même.
J’interprète cela comme une nécessité effectivement de plus de flexibilité comme évoqué plus haut par ostal.
dangarcia a écrit :
Profiter de la vie, s’adonner à une passion, c’est la même chose. Si cette activité passion s’avère rémunératrice, c’est du bonus.
C’est en profitant de la vie que je me suis découvert une nouvelle passion dont je commence à tirer de modestes revenus…
J’avais lu vos recherches de nouvelles activités sur vos fils de discussion, me trouvant parfois des points communs avec votre situation. Je serai curieux de connaitre cette nouvelle passion si toutefois vous voulez la partager ;-)
dangarcia a écrit :
Dav26 a écrit :
(…)
=> Question à lever: dois-je expliquer ma démarche des 3 tiers aux agences de placement et clients ?
Non, cela ne les regarde pas. Ce qui leur importe c’est de savoir quand vous êtes disponible et pour combien de temps.
mafo a écrit :
J’ai une relation (je n’ose pas parler d’ami) qui a eu le même problème que vous.
Indépendant, il souhaitait s’évader plusieurs mois par an en Asie du Sud Est où il avait acheté une petite maison. Il a menti à ses donneurs d’ordres, disant qu’il avait créé une filiale en Asie et l’accueil fut enthousiaste!
Personnellement, sur mon activité 1, je vends mon expertise, donc mes clients demanderont des références pour valider mes activités sur mon domaine dans cette supposée nouvelle filiale…pas trop jouable pour moi ici, mais pour justifier des absences de mission prolongées (la question sera posée), et ne pas susciter des jalousies (en cas de non activité), inventer une activité autre à l’étranger pourrait effectivement être réfléchie.
Errare humanum est, perseverare diabolicum
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#74 15/12/2018 12h23
- dangarcia
- Membre (2015)
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Complément :
Sur la partie pro ’alimentaire’ :
- organisation du temps : avez-vous envisagé le temps partiel ? Ce n’est pas très courant non plus mais ça ne coûte rien de le proposer ou en parler à vos clients : vous êtes disponible pour des missions courtes à temps plein et/ou des missions longues à temps partiel. Ça ouvre davantage de portes.
- réseau/visibilité : je vous conseillerais de vous lier davantage aux personnes qu’aux sociétés, je m’explique : avoir votre CV dans la base de données de l’agence ABC c’est bien ; faire ami-ami avec le meilleur commercial de l’agence, c’est mieux.
- réputation : bien sûr si vous recherchez des missions courtes, ce n’est pas parce que vous voulez vous la couler douce le reste du temps, mais parce que vous avez un projet innovant et ambitieux dans les cartons qui nécessite du temps
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1 #75 11/01/2019 08h37
- rentierdudimanche
- Membre (2015)
- Réputation : 3
Bonjour,
Je vous fais mon retour d’expérience sur le sujet du temps partiel.
Depuis 6 mois je suis à 2/5 de travail dans une ESN, du lundi au jeudi matin je suis à mon poste de travail. Au départ j’avais envisagé d’arrêter totalement et aujourd’hui ce n’est plus un objectif qui presse.
==> point positif
- je me lève quasiment tous les matins pour garder un rythme
- j’ai tous les après-midi de libres
- je suis beaucoup plus détendu (à moins que ce soit la prise des années ;-)
- mon fils voit son père travailler (selon nous, la valeur d’exemple est cruciale pour un enfant ou ado)
- je peux envisager des projets de vie donnant du sens à la vie
==> point négatif
- les collègues "n’acceptent" pas toujours la situation et j’ai parfois des remarques
- je dois bosser parfois en sous marin pour boucler mes projets (je ne dis rien pour ne pas remettre en cause ce statut)
Bref, c’est vraiment le bon compromis pour moi.
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