1 #1 02/05/2017 12h13
Bonjour,
En préambule je demande votre indulgence car je n’ai pas de prétention en matière d’analyse technique financière ou autre type études de marché.
Ce constat ne doit pas décourager le contributeur qui reste aux aguets des opportunités financières dans le domaine de ses compétences. En résumé "je fais mon possible, je vous propose d’en discuter".
Il se trouve donc que j’ai lu le dernier rapport de Voies Navigables de France sur les chiffres du transport fluvial 2017.
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j … jzzV9rRvMw
En synthèse on constate une baisse de l’activité dans ce secteur - plutôt écolo, plutôt "éthique" - en 2016.
J’en déduis que les acteurs ont du à minima subir sur le plan économique cette baisse, baisse liée à la récolte céréalière catastrophique. Alors que le BTP repart en 2016 avec un effet qui se poursuit en 2017 (faiblement) : une partie de l’activité 2017 sera garantie.
Or, en tant que vague agriculteur, je constate que 2017 devrait être une année moins mauvaise que 2016, malgré la sécheresse.
En parallèle, la politique de VNF / de l’Etat reste toujours autant axée sur le fluvial et cela ne pourra pas changer avec les élections. Des ports fluviaux sont en cours d’étude et travaux le long du Rhône avec les conséquences foncières qui vont avec : ce sont de très gros investissements.
Un extrait d’un article sur le net qui illustre bien les enjeux à mon avis http://www.lantenne.com/Le-trafic-fluvial_a14404.html :
La navigation intérieure concerne principalement quatre pays de l’Union européenne (France, Allemagne, Belgique et Pays-Bas), la moitié de ce trafic étant réalisé en Allemagne. Au niveau européen, le transport fluvial représenterait 7 % du fret transporté contre 75 % pour le mode routier et 13 % pour le ferroviaire. Le réseau fluvial européen est estimé à 12.000 km.
Le transport fluvio-maritime consiste à faire naviguer un même navire en mer et sur les voies d’eau intérieures, donc sans rupture de charge. Ainsi ces navires peuvent naviguer depuis les ports de la Méditerranée jusqu’à l’Europe du Nord. En France, cette activité est présente sur les bassins Seine-Oise, Rhône-Saône et Moselle. En Europe, le trafic est particulièrement actif sur le Rhin pour le commerce avec les pays de la mer Baltique.
…
La part modale de la voie d’eau en France (3 %) est inférieure au niveau européen (7 %) et, encore plus, à celle des Pays-Bas (43 %), de l’Allemagne (15 %) et de la Belgique (12 %).
Mais la présence d’infrastructures modernes, dans certaines de nos régions, fait remonter ces parts à des proportions non négligeables :
- sur l’axe traversé par la Seine, la part modale fluviale avoisine 10 % ;
- sur les axes mosellan et rhénan, cette part représente entre 15 et 20 % du trafic.
Sur 18.000 km de voies d’eau, la France possède 8.500 km de voies navigables mais seulement 1.700 km au gabarit européen. Un maillage fluvial du territoire français existe donc mais souffre d’une absence d’interconnexions entre les bassins à grand gabarit.
L’hétérogénéité qualitative du réseau se traduit dans les faits par des évolutions très contrastées dans la nature des trafics.
Le trafic fluvial et fluvio-maritime est caractéristique dans le sens où il est peu diversifié. Il reste concentré sur quelques segments. Ainsi, les produits agricoles (notamment les céréales) représentent à eux seuls le quart du marché et les matériaux de construction, un tiers.
Pour exemple, le trafic généré à l’intérieur des bassins Rhin, Rhône-Saône, Moselle et Seine-Oise peut être classé par nature de marchandises selon quatre grandes catégories :
- les matériaux de construction (40 % des t-km) s’appuient sur deux grands marchés ; la Seine et l’approvisionnement de l’Île-de-France, d’une part, l’exportation depuis l’Alsace vers l’Allemagne et les Pays-Bas, d’autre part ;
- les céréales et autres produits agricoles (20 % des t-km) ;
- le charbon et produits pétroliers (30 % des t-km) ;
- les autres produits (plus de 10 % du trafic grand gabarit) : minerais et produits métallurgiques, chimie et engrais, divers (colis lourds, conteneurs, véhicules…).
Toutefois, il commence à se diversifier avec le développement du transport fluvial de conteneurs maritimes. De 1997 à 2010, la croissance moyenne des lignes régulières a été de 12 % par an. Cette activité représente 10 % du trafic fluvial en t-km et environ 460.000 Evp en 2010, contre 100.000 en 1996.
À Rotterdam, premier port mondial, la part modale du transport fluvial dans l’acheminement des conteneurs est de l’ordre de 40 %. Il en est de même à Anvers. On observe aujourd’hui des trafics de conteneurs sur le Rhin qui sont supérieurs à l’ensemble des conteneurs transbordés au port du Havre.
Plus de 1.500 navires relevant de cette technique naviguent sur les voies d’eau du continent européen. Il s’agit principalement des automoteurs et des barges.
En conclusion : je suis convaincu que le secteur est plein de potentiel, sans doute sur 2017 (mais peut être que le marché à "pricé" ce fait depuis la chute de 2016) mais plus encore sur le MT voir LT.
--> Quelles entreprises cotées en bourse sont à suivre ?
On peut penser aux armateurs (lesquels ?) mais sans doute y a t’il des intervenants indirects à identifier. On peut également se demander s’il faut s’intéresser à Veolia et sa filiale Connex : effet trop dilué dans le cours ?
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Mots-clés : croissance, fluvial, investir
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