2 #1 18/03/2012 15h29
- erik
- Membre (2011)
- Réputation : 12
J’aimerais lancer une discussion sur le cloud qui apparaît comme un phénomène qui va changer nos vies et nos façons de travailler.
J’avoue ne pas être informaticien et ne pas vraiment m’intéresser à l’informatique mais je suis curieux de ce phénomène. J’ai donc essayé de comprendre la chose. Je partage avec vous ce que j’ai compris.
Je remercie par avance les informaticiens présents sur ce forum d’excuser mes imprécisions, de corriger mes erreurs s’il y en a et de compléter à souhait. L’objectif est de partager, d’amorcer un échange sur ce phénomène qu’on nous annonce comme révolutionnaire dans nos vies et voir si éventuellement on peut y déceler des opportunités d’investissements.
Le cloud (ou informatique dématérialisée) permet l’accès, via le web, à des applications et à des ressources en ligne pour les entreprises ou les personnes . Elle permet notamment à de petites structures d’accéder à des compétences et à des technologies auxquelles elles ne pourraient accéder autrement. Le marché concerne de petites et moyennes entreprises, mais pourrait toucher également les filiales, agences ou bureaux de PME.
Il y a 3 types de formes de cloud :
* les clouds privés internes, gérés en interne par une entreprise pour ses besoins,
* les clouds privés externes, dédiés aux besoins propres d’une seule entreprise, mais dont la gestion est externalisée chez un prestataire,
* et les clouds publics, gérés par des entreprises spécialisées qui louent leur services à de nombreuses entreprises."
Un process informatique peut être divisé en 4 niveaux :
* l’application, qui est en contact avec le client ;
* la plate-forme, qui exécute l’application ;
* l’infrastructure, qui est le support de la plate-forme ;
* les données, qui sont fournies sur demande.
De ces niveaux, j’ai relevé 5 types de services différents :
* Software as a Service (SaaS) : l’application est découpée en services ou briques qu’on assemble les unes aux autres pour donner une application sur mesure. On trouvera l’externalisation d’applications mutualisables (gestions des RH, de la compta, des achats, des messageries, des outils de collaboration. On retrouvera ici les éditeurs de solutions logicielles (mais aussi Google et IBM) qui voient là la possibilité d’obtenir des revenus récurrents via des tarifications par abonnement à ces services (au détriment des licences).
* STorage as a Service : la mise à disposition de zones de stockage (sans aucun logiciel). Ceci permet de les sauvegarder et les préserver ;
* Platform as a Service (PaaS) : la plate-forme permet l’exécution des logiciels. C’est un environnement de développement géré par un tiers mais chaque entreprise y développe les logiciels dont elle a besoin (elle offre une plus grande flexibilté que le SaaS). Elle est composée de briques utilisant des langages de programmation de haut niveau. La difficulté pour ces plate formes est de faire évoluer ensemble ces différents langages complexes. Ce qui importe, c’est assurer correctement la fonction logicielle. Des entreprises comme salesforce.com, Microsoft, Amazon ou Google sont positionnées sur ce marché qui semble avoir un grand avenir étant donné la flexibilité qu’elle offre à ses clients. ;
* Infrastructure as a Service (IaaS) : Cette infrastructure crée la plateforme et exécute les langages de programmation de bas niveau (C++, C, assembleur, etc.), c’est le niveau du système d’exploitation et de l’accès aux fichiers. Le système d’exploitation est virtualisé. On retrouve ici Amazon et Microsoft mais également Cisco, HP et IBM. ;
* Data as a Service (DaaS) : les données sont fournies dans une qualité donnée à un endroit précis pour être utilisée par les logiciels.
Bien évidemment, les aspects économiques jouent énormément sur le développement de ces technologies. Les entreprises cherchent à se désengager de leurs datacenters pour transformer ces coûts d’investissement en dépenses de fonctionnement. L’investissement passe du Capex à l’Opex (très apprécié en période de crise).
Le cloud fait exploser les modes d’équipements en ressources informatiques matérielles et logicielles et propose un modèle économique radicalement différent des habitudes très ancrées du marché traditionnel. Tout ceci se concrétise par des transformations notamment pour les entreprises informatiques qui doivent s’adapter à ces évolutions profondes (revendeurs, partenaires, prestataires…).
Nombreuses études prévoient une explosion dans la décennie qui vient :
-un volume d’affaires de plus de 241 Milliards$ en 2020 (par rapport aux 40Milliards$ estimé pour 2011)
- croissance entre 15 et 20% sur les 5 prochaines années
- en 2011, le marché du Cloud devrait atteindre plus d’1 milliard d’euros en France avec une progression de près de 30 % en un an
- en 2009, les USA représentaient 70% des parts de marché contre 18% pour l’Europe de l’Ouest. En 2013, les USA passeraient à 55% contre 28% pour l’Europe de l’Ouest
- IaaS et le PaaS se développent à une moindre vitesse pour l’instant car ils touchent au cœur de l’infrastructure informatique de l’entreprise et relèvent d’un véritable choix stratégique. En revanche, le développement du SaaS est beaucoup plus important.
En conclusion, tout ceci semble montrer que le cloud apporte une véritable révolution planétaire et qu’on est bien au delà du phénomène marketting. Les majors ne s’y sont pas trompés : il se positionnent sur le marché après quelques années d’attentisme.
Reste à trouver les bons chevaux pour les investisseurs souhaitant se placer sur ce marché sachant que le marché a déjà anticipé l’explosion des bénéfices de certaines entreprises.
Références :
Cloud computing ? Wikipédia
http://solutionsauxentreprises.lemonde. … 0-289.html
http://www.latribune.fr/technos-medias/ … tion-.html
http://dsi.silicon.fr/dossiers/dossier- … puting-938
http://blogtriana.wordpress.com/2011/05 … computing/
Mots-clés : cloud, informaique, nuage
"Ils peuvent parce qu'ils croient pouvoir" - Virgile.
N'hésitez pas à me contacter pour un parrainage BINCK, FORTUNEO ou ALTAPROFITS.
Hors ligne