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1 #51 14/11/2017 11h32
- parisien
- Membre (2010)
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ohennequin a écrit :
L’achat d’actions n’a jamais rien rapporté a l’économie française ni au travail…
L’investissement dans des PME ça ça peut faire quelque chose et soutenir un tissu économique important.
Ignare que vous êtes: comment peut-on investir au capital d’une PME, même non cotée, sauf à pouvoir espérer vendre plus tard ses actions à un bon prix, en bourse après IPO ou à une plus grosse PME ou un grand groupe qui rachètera notre PME et qui donc se financera pour cela en bourse?
Si la seule possibilité de revendre ses actions est de passer une annonce dans leboncoin, personne n’investirait en actions.
Bref, sans bourse, l’investissement actions, même en non coté, ne serait pas possible dans de bonnes conditions.
Et il ne sert à rien d’opposer:
- marché primaire (où les sociétés lèvent de l’argent lors d’augmentations de capital)
- et marché secondaire (où des actionnaires s’achètent et se vendent des actions, sans qu’un euro ne tombe dans les caisses des sociétés)
car sans marché secondaire, le marché primaire ne peut exister.
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#52 14/11/2017 11h34
- InvestisseurHeureux
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ohennequin a écrit :
Mais quel intérêt que ces milliards restent en France puisqu’ils sont bloqués et ne profitent plus a la société émettrice de l’action ni même a l’économie en général? C’est juste de l’argent bloqué sur des comptes…
Vous devriez lire : [url=Les marchés boursiers ont-il une utilité ? - Newsletter de l’investisseur heureux]Les marchés boursiers ont-il une utilité ?[/url]
Philippe a écrit :
J’ai longtemps pensé que l’unique raison d’être des marchés boursiers était permettre le financement des entreprises, par la levée des capitaux (j’exclus les effets indirects telle la notoriété qu’une cotation en bourse apporte).
Ceci me posait un certain problème "éthique", attendu que jamais je ne participe aux introductions boursières (en général, elles sont nécessairement peut intéressantes pour le souscripteur en terme d’attractivité entre le prix payé et la valeur intrinsèque, cf. l’IPO récente de Facebook) et n’investis que sur le marché secondaire, sur des entreprises matures qui ont plutôt tendance à racheter des actions, qu’à faire appel à l’épargne.
Evidemment, s’il n’y avait pas de marché secondaire pour échanger les titres émis, il ne pourrait y avoir de marché primaire…
Mais quel est l’intérêt intrinsèque des marchés boursiers, si l’objectif initial de financement est si faible au regard du nombre d’introductions en bourse ou levées de capitaux nouveaux, par rapport à l’ensemble du volume des capitaux échangés ?
…
La suite : Les marchés boursiers ont-il une utilité ? - Newsletter de l’investisseur heureux
-
Dommage que la file dérive à nouveau sur une opposition immobilier/action alors que le sens de la "nouvelle" fiscalité (par ailleurs à relativiser comme l’ont montré les différentes interventions sur la file) concerne l’avenir à long terme du pays en influant sur l’allocation du capital des ménages.
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#53 14/11/2017 12h02
- ohennequin
- Membre (2017)
- Réputation : 14
Malloc a écrit :
Vous mélangez tout.
Je parle des 100 milliards de dividendes que vous fustigiez plus tôt. S’ils tombaient dans la poche de français, par exemple les employés de ladite société au lieu de partir à l’étranger alors vous ne pourriez plus dire que l’actionnariat n’apporte rien à la France .
Pour cela, il faut inciter ces personnes à devenir actionnaires de leurs propres entreprises. Cela passe par de la pédagogie et assurément par une baisse de la fiscalité.
PS : Si vous voulez rester crédibles face aux arguments de vos détracteurs, il vous faut être cohérent.
Non non, je ne mélange pas tout.
Il me semble simplement qu’il serait plus simple et rapide de (re)verser ces sommes directement sur salaires plutôt que de passer par dividendes (qui, pour le coup sont plus taxé que les revenus du salaire).
InvestisseurHeureux a écrit :
Dommage que la file dérive à nouveau sur une opposition immobilier/action alors que le sens de la "nouvelle" fiscalité (par ailleurs à relativiser comme l’ont montré les différentes interventions sur la file) concerne l’avenir à long terme du pays en influant sur l’allocation du capital des ménages.
Pour le coup, puisque la loi est justement de détaxer l’un mais pas l’autre en faisant un focus sur ces deux situations, il est normal que le débat se soit axé sur cette opposition.
Pour influer sur le revenu des ménages, il faut justement augmenter leurs revenu direct, donc sans passer par des systèmes de dividendes qui sont un détour.
Très très peu de gens des classes moyennes voir basse iront naturellement dans les actions.
A+
Ohe
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#54 14/11/2017 12h08
- Faith
- Membre (2014)
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ohennequin a écrit :
Non non, je ne mélange pas tout.
Vous n’avez pas lu les liens fournis par IH.
C’est la base à lire pour comprendre un minimum de quoi vous parlez.
Il me semble simplement qu’il serait plus simple et rapide de (re)verser ces sommes directement sur salaires plutôt que de passer par dividendes (qui, pour le coup sont plus taxé que les revenus du salaire).
Donc pas de dividende. Pourquoi pas.
Donc pourquoi les investisseurs apporteraient-ils du capital à une entreprise lors d’une AK ou d’une introduction en bourse ?
D’ailleurs, savez vous seulement pourquoi une entreprise entre en bourse plutôt que de simplement faire un emprunt, ou une émission d’obligations ?
La vie d'un pessimiste est pavée de bonnes nouvelles…
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#55 14/11/2017 12h11
- ohennequin
- Membre (2017)
- Réputation : 14
parisien a écrit :
ohennequin a écrit :
L’achat d’actions n’a jamais rien rapporté a l’économie française ni au travail…
L’investissement dans des PME ça ça peut faire quelque chose et soutenir un tissu économique important.Ignare que vous êtes: comment peut-on investir au capital d’une PME, même non cotée, sauf à pouvoir espérer vendre plus tard ses actions à un bon prix, en bourse après IPO ou à une plus grosse PME ou un grand groupe qui rachètera notre PME et qui donc se financera pour cela en bourse?
Si la seule possibilité de revendre ses actions est de passer une annonce dans leboncoin, personne n’investirait en actions.
Et bien peut être simplement en prêtant directement a des PME, des artisans… qui pour le coup ne seront jamais en bourse!
Elle est pourtant la vrai richesse de nos pays.
Il ne faudrait donc plus vénérer les PEA et autres comptes titre, mais bien valoriser et détaxer l’investissement direct au capital de société.
Mais je suis bien trop ignare pour voir que ce n’est absolument pas la direction prise par le gouvernement.
parisien a écrit :
Bref, sans bourse, l’investissement actions, même en non coté, ne serait pas possible dans de bonnes conditions.
Et il ne sert à rien d’opposer:
- marché primaire (où les sociétés lèvent de l’argent lors d’augmentations de capital)
- et marché secondaire (où des actionnaires s’achètent et se vendent des actions, sans qu’un euro ne tombe dans les caisses des sociétés)
car sans marché secondaire, le marché primaire ne peut exister.
Dans ce cas, le marché secondaire devrait être taxé au même titre que l’immobilier dans ce cas, et seul les marchés primaires devraient être favorisé puisque a mon sens seul créateur de valeur.
Faith a écrit :
ohennequin a écrit :
Non non, je ne mélange pas tout.
Vous n’avez pas lu les liens fournis par IH.
C’est la base à lire pour comprendre un minimum de quoi vous parlez.Il me semble simplement qu’il serait plus simple et rapide de (re)verser ces sommes directement sur salaires plutôt que de passer par dividendes (qui, pour le coup sont plus taxé que les revenus du salaire).
Donc pas de dividende. Pourquoi pas.
Donc pourquoi les investisseurs apporteraient-ils du capital à une entreprise lors d’une AK ou d’une introduction en bourse ?
D’ailleurs, savez vous seulement pourquoi une entreprise entre en bourse plutôt que de simplement faire un emprunt, ou une émission d’obligations ?
Le vrai investisseur est celui qui participe a l’AK, il devrait donc avoir une rétribution (par dividende par exemple), et/ou taxation bien moins forte.
Les acheteurs au marché secondaire ne participe plus a l’économie, ils sont la en ’simple’ rentier, ils ne devraient plus pouvoir profiter des dividendes, et ne devrait pas sortir de l’ISF.
A+
Ohe
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#56 14/11/2017 12h33
- Caceray
- Membre (2017)
- Réputation : 85
ohennequin a écrit :
Pour influer sur le revenu des ménages, il faut justement augmenter leurs revenu direct, donc sans passer par des systèmes de dividendes qui sont un détour.
Très très peu de gens des classes moyennes voir basse iront naturellement dans les actions.
Vous proposeriez donc (corrigez moi si je me trompe) une loi imposant aux sociétés de reverser un taux minimum de leur bénéfices aux salariés ?
Les employés sont rémunérés du travail qu’ils effectuent via un salaire.
Ce travail peut-être celui d’un ingénieur, d’un agent d’accueil, d’un commercial, etc…
Les actionnaires sont rémunérés de leur travail via les dividendes.
Ce travail est principalement de prendre un risque en investissant dans la société et accessoirement de prendre des décisions au travers du conseil d’administration qui va déterminer quelle stratégie doit suivre l’entreprise pour prospérer et se développer.
Je rappelle que les actionnaires ne sont rémunérés que s’il reste des profits après avoir payé :
- les fournisseurs
- les dépenses d’entretiens
- les salaires
- les intérêts d’emprunts
- les impôts et taxes
Si les salariés souhaitent prendre ces risques, ils peuvent investir (avec moi de préférence :p), soit directement dans des parts de sociétés, soit au travers de fonds d’investissement, etc…
Les sociétés peuvent aussi proposer de réinjecter, avec l’accord du salarié, une partie de son salaire au capital de la société et autres valeurs mobilières (PEE ou PEG).
Ils deviennent ainsi actionnaires.
Ce que je veux vous faire comprendre, c’est qu’il n’y a pas besoin d’opposer les salariés (gentils) d’un côté et les capitalistes (méchants) de l’autre car bien souvent ils ne sont que les deux facettes d’une seule et même personne.
Pour information, voici la répartition des principaux actionnaires du CAC40 (Source) :
- Épargnants : 41,7%
- Entreprises : 9%
- Etat français : 6,6%
- Grandes familles (Bettancourt, Bouygues, etc…à : 3,7%
Sur ce, je vais déjeuner. Bon appétit à tous !
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#57 14/11/2017 12h57
- GillesDeNantes
- Membre (2012)
- Réputation : 68
Caceray a écrit :
Pour information, voici la répartition des principaux actionnaires du CAC40
- Épargnants : 41,7% (…)
Sur ce, je vais déjeuner. Bon appétit à tous !
Je n’ai pas pigé où vous trouvez cette donnée sur votre source. Ce que j’en tire pour ma part, c’est que cette question fort intéressante a une réponse mal connue.
Bon appétit à vous !
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#58 14/11/2017 12h58
- ohennequin
- Membre (2017)
- Réputation : 14
C’est globalement cela pour moi.
Mais je ne fais surtout pas d’opposition entre les salariés et les capitalistes. Je ne vois d’ailleurs pas ce qui pourrais faire penser a cela dans mes messages. Je fais partie des deux, et je considère que chaque risque pris doit donc être récompensé.
Ce qui me gêne dans le monde actuel, c’est plutôt le capitalisme a outrance qui fait que 80% des richesses mondiales soient détenue par 5% de la population.
Par contre dans vos chiffres il n’y a que 61%, a quoi corresponde les 39% d’autres investisseurs?
A+
Ohe
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#59 14/11/2017 14h00
- carignan99
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InvestisseurHeureux a écrit :
Dommage que la file dérive à nouveau sur une opposition immobilier/action alors que le sens de la "nouvelle" fiscalité (par ailleurs à relativiser comme l’ont montré les différentes interventions sur la file) concerne l’avenir à long terme du pays en influant sur l’allocation du capital des ménages.
Absolument. Au final, c’est un programme politique parfaitement cohérent et clair : influencer l’allocation de l’épargne en faveur des ’actions’ (je simplifie à dessein) et en défaveur de l’immobilier. Qui renvoie à une conception du monde qui oppose ’risque’ à ’rente’ (sémantique clivante utilisée par LREM). Ce qui aboutira sans doute à l’image du rentier gavé d’immobilier et assis sur son ’tas d’or non productif’ (sic., cf. ce fil) vs le courageux investisseur en bourse qui prend des risques et contribue à créer (lui) de la richesse. Bref un clivage absurde et délétère.
L’autre option eut été de laisser les ménages décider par eux-mêmes. Avec un peu de propagande en faveur des investissements en action et en aplanissant le terrain fiscal (par ex. tout le monde à 30% et on en parle plus), le résultat serait sans doute identique. C’eut été courageux et novateur. A la place, on remplace une inégalité en faveur de l’immobilier par une autre, en faveur des ’actions’. Bref un jeu de chaises musicales bien classique en politique. Rien de neuf sous le soleil.
Je ne ma reconnais pas là dedans. Je dois être unique : de gros risques dans une société + de l’immobilier à crédit. J’ai pourtant la sensation que les deux sont assez risqués et me coûtent pas mal de temps, d’énergie et de soucis. Mais bon, s’il n’y a que moi…
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#60 14/11/2017 14h07
- Faith
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ohennequin a écrit :
Le vrai investisseur est celui qui participe a l’AK, il devrait donc avoir une rétribution (par dividende par exemple), et/ou taxation bien moins forte.
Les acheteurs au marché secondaire ne participe plus a l’économie, ils sont la en ’simple’ rentier, ils ne devraient plus pouvoir profiter des dividendes, et ne devrait pas sortir de l’ISF.
Réfléchissez aux conséquences de vos propos.
Si le second marché n’a pas droit aux dividendes, il n’existera tout simplement pas. Pourquoi ? Parce que sans espoir d’avoir un rendement, la seule méthode pour gagner de l’argent avec des actions sans dividendes, c’est de désosser l’entreprise.
En l’absence de marché secondaire, les Business Angels ne pourront donc pas sortir leurs fonds pour investir dans une nouvelle pépite, il pourront tout juste investir leur maigre dividende, à condition que celui ci soit versé, ce qui est rarement avant plusieurs années.
Bref, votre proposition tue immédiatement le capital risque.
Ce qui me gêne dans le monde actuel, c’est plutôt le capitalisme a outrance qui fait que 80% des richesses mondiales soient détenue par 5% de la population.
Penchez-vous un peu plus sur le détail de ces chiffres fantasques qui animent les médias de piètre qualité.
Vous verrez que justement, les plus grosses fortunes le sont par la détention d’action sur le marché primaire (et même avant: par la création d’entreprise qui constitue le premier niveau de la répartition des actions)
Liste des milliardaires du monde en 2016 ? Wikipédia
En regardant en vitesse, je crois qu’il n’y a que 2 des 20 plus grosses fortunes qui ne sont pas créateurs de super-entreprises non-financières: Buffett et Lemann.
La vie d'un pessimiste est pavée de bonnes nouvelles…
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#61 14/11/2017 14h14
- Arnaud13
- Membre (2014)
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Vous n’êtes pas seul Carignan, loin de là. D’où la conclusion que j’avais lancée "un peu en mode provoc" plus haut: on nivelle par le bas.
A un moment je me demande pourquoi je prends tous les risques que je prends dans l’immobilier… "tout ça pour ça"… A un moment ça devient sportif de tenir le coup. Tout ça pour être montré du doigt comme une bète noire devant les locataires…
Pourtant je viens encore d’avoir une locataire au tel, elle souhaite changer pour plus grand (naissance enfant), mais ne trouve rien depuis 6 mois, ni en HLM ni dans le privé… en caricaturant encore un peu, je dirais que si l’état nous faisait souffler un peu, les "petits" bailleurs privés, nous aurions les logements pour ces gens-là… Les prix de l’immobilier ont tellement monté ces dernières années que pour qu’un investissement soit rentable il faut louer "à un bon prix", sinon ce n’est pas viable. Donc à force de vouloir jouer sur l’immobilier, s’ils font baisser les loyers "un jour" (entre la théorie et la réalité… on n’y est pas…), il n’y aura plus d’investisseurs, donc moins de logements en location pour ceux qui, de toutes façons, n’achèteront pas…
Et comme le monde change vite en ce moment (automatisation, externalisation, consolidations dans de grands secteurs, intelligence artificielle, etc…), il y aura de moins en moins d’emplois, pour de plus en plus de monde. Donc de moins en moins d’acheteurs de leurs RP. Donc… de plus en plus de locataires. C’est l’état qui va loger tout le monde? Je rigole doucement…
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#62 14/11/2017 14h27
- lachignolecorse
- Membre (2014)
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carignan99 a écrit :
Je ne ma reconnais pas là dedans. Je dois être unique : de gros risques dans une société + de l’immobilier à crédit. J’ai pourtant la sensation que les deux sont assez risqués et me coûtent pas mal de temps, d’énergie et de soucis. Mais bon, s’il n’y a que moi…
Vous n’êtes pas seul…
Aussi bien en bourse qu’en immobilier, il faut prendre des risques pour grossir son patrimoine. Que ceux qui pensent que l’immobilier est un domaine ou il est facile de s’enrichir n’ont qu’à investir dans ce dit domaine. Certaines interventions sur ce fil ne sont qu’affirmations sans nuances et démontrent bien le (mauvais) esprit français qui consiste à jalouser celui qui réussit.
A titre d’exemple, j’ai investi dans les actions il y a 20 ans (pea et ct). J’ai choisi des actions de grandes sociétés françaises et internationales. Je n’y ai pas touché depuis 20 ans. Plus value actuelle : +500% sans rien faire durant 20 ans. Si cela devait être un contre exemple aux affirmations martelées par certains, j’en serai très heureux.
Il est dommage de lire certains propos qui dénaturent l’esprit de partage d’expérience de ce site.
Pour en revenir au sujet du post, je ne crois pas qu’il y ait un matraquage sur l’immobilier. Le gouvernement veut remettre de l’argent pour le financement des entreprises et c’est très bien pour la france qui a beaucoup de mal à développer son savoir faire sur ses terres.
Faire et laisser dire
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#63 14/11/2017 14h38
- Caceray
- Membre (2017)
- Réputation : 85
Arnaud13 a écrit :
Pourtant je viens encore d’avoir une locataire au tel, elle souhaite changer pour plus grand (naissance enfant), mais ne trouve rien depuis 6 mois, ni en HLM ni dans le privé… en caricaturant encore un peu, je dirais que si l’état nous faisait souffler un peu, les "petits" bailleurs privés, nous aurions les logements pour ces gens-là… Les prix de l’immobilier ont tellement monté ces dernières années que pour qu’un investissement soit rentable il faut louer "à un bon prix", sinon ce n’est pas viable. Donc à force de vouloir jouer sur l’immobilier, s’ils font baisser les loyers "un jour" (entre la théorie et la réalité… on n’y est pas…), il n’y aura plus d’investisseurs, donc moins de logements en location pour ceux qui, de toutes façons, n’achèteront pas…
Et comme le monde change vite en ce moment (automatisation, externalisation, consolidations dans de grands secteurs, intelligence artificielle, etc…), il y aura de moins en moins d’emplois, pour de plus en plus de monde. Donc de moins en moins d’acheteurs de leurs RP. Donc… de plus en plus de locataires. C’est l’état qui va loger tout le monde? Je rigole doucement
Je ne valide qu’à moitié.
Le gouvernement est conscient de la nécessité de loger ses concitoyens à un loyer "abordable" (cf. loi Alur, loi Pinel, action logement pour les garanties, etc…).
Cependant, un logement ce n’est pas qu’un prix et une surface. Le gouvernement souhaite certainement renouveler son parc immobilier avec du neuf, du beau, de l’écologique, du pratique, adapté aux projets urbains futurs, etc…
Les propriétaires de "vieux" appartements/immeubles ne sont pas forcément vus du meilleur oeil malgré l’offre qu’ils proposent. En clair, ces derniers sont considérés comme des entreprises vendant de la nourriture avariée sur des zones de famine.
L’Etat ne logera pas tout le monde. L’Etat adopte un projet, à peine avoué, de faire payer les logements par les particuliers eux-mêmes (cf. Pinel).
Il aurait tord de s’en priver compte-tenu de l’engouement de beaucoup de particuliers malgré le rendement discutable de ces opérations ; et oui, l’Etat aussi suit la loi de l’offre et de la demande.
Je me permets de faire un parallèle avec une autre situation qui me paraît semblable dans sa conclusion : les sociétés de type Uber.
Avant nous avions les taxistes, formés, licenciés, avec de fortes charges qui apportaient un service de transport de personnes dans un monde où le numérique n’existait pas.
En ce temps, on prenait encore le temps de se projeter, et les professionnels savaient que compte-tenu de leurs charges financières, ce service devait être relativement cher.
Aujourd’hui nous avons des indépendants qui parfois ne sont même pas diplômés qui se lancent dans l’espoir de conduire une grosse berline noire et d’être payé pour. Aucune structure compétente obligatoire pour encadrer tout ça, chacun peut se lancer à son compte sans rien y connaitre à la fiscalité, à la gestion du risque, au rendement etc…
La conséquence directe est l’apparition d’une offre particulièrement attrayante sur le prix, mais complètement biaisée car non prospère : à terme beaucoup de chauffeurs feront faillite ou arrêteront de travailler pour si peu mais d’autres (nouveaux) se lanceront dans le défi pour prendre le relais en espérant y trouver un "bon plan".
En conclusion, nul besoin pour l’Etat de soutenir les propriétaires de logements anciens, car de jeunes investisseurs, encouragés par des CGP peu scrupuleux, peuvent faire le travail pour mieux et moins cher.
Et le jour où tout le monde commence à comprendre l’arnaque, il suffit de changer le nom du dispositif fiscal et on repart à zéro.
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#64 14/11/2017 14h47
- Arnaud13
- Membre (2014)
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en effet, là je valide, malheureusement. Quand je vois mes collègues réfléchir à du Pinel… j’en ai mal pour eux. Ce harcèlement de pubs pour le pinel en devient meme presque grossier tellement ce sont les entrepreneurs qui s’en mettent plein les poches, et les salariés qui s’endettent pour ça, ce sont eux qui vont payer sur le long terme. Autant ces systèmes étaient intéressants il y a 10,15 ans… autant maintenant ils surfent sur la vague et oublient de dire qu’en théorie les prix de l’immobilier ne devraient plus monter trop… (seul l’avenir le dira… la loi de l’offre et de la demande… les prix peuvent quand meme continuer de monter sur le long terme, au moins suivre l’inflation)
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#65 14/11/2017 14h47
- Setanta
- Membre (2015)
- Réputation : 60
@Carignan: je n’avais pas réagi jusque là, mais ne vous "inquiétez" vous êtes loin d’être le seul à le penser.
C’est intéressant d’un point statistiques de voir que finalement même entre gens de catégorie intellectuelle / financière etc plutôt similaire, les vieux démons français ressortent. Chacun défend son pré carré… c’est tout de même navrant …
Néanmoins, comme il a été dit à juste titre précédemment, tout cela n’a jamais été caché par le Président élu démocratiquement. Relisez son programme lors de la campagne, il ne cachait pas sa vision : un monde plutôt fait de locataires et ayant un portefeuille boursier. C’est plutôt le contraire du système Français d’où le choc des cultures.
Je n’ai pas encore personnellement fait le pas sur la bourse (j’ai bien ouvert mon PEA c’est tout). En revanche j’ai un peu d’immobilier et deux créations d’entreprises. Les deux sont passionnants et j’imagine la bourse équivalente. Le problème c’est que chacun n’est pas intéressé par les mêmes sujets, ainsi il est effectivement bien dommage de ne pas tendre vers un alignement des régimes immo, bourses, créations d’entreprise et de laisser à chacun le loisir de choisir ce qui l’intéresse.
Heureusement que nous avons cette diversité, et malheureusement nos politiques sont toujours à favoriser X vs Y ou Y vs Z.
Dans tous les cas, il faudra prendre des risques et travailler (d’une manière ou d’une autre) pour s’enrichir. J’ai personnellement beaucoup plus de mal avec notre système de travail, chômage etc qu’avec le système fiscal français.
Setanta
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#66 14/11/2017 14h54
- parisien
- Membre (2010)
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@Caceray: votre post se veut drôle (et il l’est un peu, sauf peut-être pour certains acheteurs de Pinel, Duflot, etc.) mais il est loin de la réalité.
Les Pinel ne peuvent résoudre, même très partiellement, la demande de logements dans les zones tendus. Car il n’y a que très peu de Pinel. La solution, c’est d’augmenter l’offre de terrains constructibles et d’"obliger" à construire très haut sur ces terrains dans les zones très tendues.
Le gouvernement actuel a fini par le comprendre (il était temps, les gouvernements précédents pendant 30 ans ne voulaient pas le comprendre), mais pour le moment, il n’a pris que des mesurettes.
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2 #67 14/11/2017 15h33
Le ton de cette file est loin du style cordial habituel du forum. On se croirait presque sur celles ayant trait à l’IF…
Nous sommes pourtant un forum de gens guidés par des ambitions patrimoniales communes et avons donc tous une vision convergente concernant l’impôt, à savoir que si il est nécessaire au bon fonctionnement de la société (infrastructures, fonctions régaliennes et social), il ne doit pas être confiscatoire et permettre de dégager le fruit de nos investissements.
Pourtant, nous nous écharpons âprement lorsque l’Etat déclare faire un arbitrage en valeurs mobilières et immobilières, entre investissement productif et non productif (quelle concept stupide et vide de sens).
L’unique question, dans l’impôt, est de savoir si son taux est acceptable, (et sa bonne utilisation, autre débat). La gueguerre entre immobilier et bourse ne peut que nous affaiblir, nous sommes investisseurs avant tout, et apportons quelque chose à la société (le capital, le risque assumé) en échange d’une rémunération, qui si elle n’est pas "juste", nous fait aller voir vers d’autres investissements.
Tout n’est que cycles.
Wikipedia a écrit :
En politique et en sociologie, diviser pour régner (du latin divide et impera) est une stratégie visant à semer la discorde et à opposer les éléments d’un tout pour les affaiblir et à user de son pouvoir pour les influencer. Cela permet de réduire des concentrations de pouvoir en éléments qui ont moins de puissance que celui qui met en œuvre la stratégie, et permet de régner sur une population alors que cette dernière, si elle était unie, aurait les moyens de faire tomber le pouvoir en question1.
La maxime divide et impera est attribuée à Ludo de Sion2
Emmanuel Macron est un GENIE politique.
L’argent est un bon serviteur et un mauvais maître (A. Dumas )
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#68 14/11/2017 15h33
- Caceray
- Membre (2017)
- Réputation : 85
parisien a écrit :
@Caceray: votre post se veut drôle (et il l’est un peu, sauf peut-être pour certains acheteurs de Pinel, Duflot, etc.) mais il est loin de la réalité.
Les Pinel ne peuvent résoudre, même très partiellement, la demande de logements dans les zones tendus. Car il n’y a que très peu de Pinel. La solution, c’est d’augmenter l’offre de terrains constructibles et d’"obliger" à construire très haut sur ces terrains dans les zones très tendues.
La nuance était (extrêmement) subtile dans mon précédent message : je n’ai pas dit que les "Pinel" peuvent résoudre la crise du logement.
J’ai dit que les "Pinel" suffisent à l’Etat dans sa gestion de la crise.
L’objectif de l’Etat est de convaincre qu’il gère correctement la crise. Que ce soit vrai ou faux, peu importe, tant qu’il a des arguments pour être ré-élu.
Typiquement, annoncer de très bon résultats en fin de mandat alors qu’il suffit de reporter les grosses dépenses sur les années suivantes par exemple.
Effectivement l’idéal dans cette crise (pour l’Etat et les promoteurs) ce serait que plus personne ne veuille des logements anciens, que les promoteurs vous rachètent murs et terrains pour une bouchée de pain et qu’ils revendent du neuf avec une belle TVA à 20%.
En soit, cela ne me choque pas, je ne trouve pas qu’il y ait une crise du logement.
Etant parisien et ayant fait mes études à Paris, j’ai beaucoup entendu les étudiants se plaindre du manque de logement dans la capitale (entendez le manque de logement <500€).
A cela je suis tenté de répondre, "louez à Etampes et prenez le train…".
Un logement à Paris est avant tout un produit commercial vendu ou loué par un propriétaire qui évolue naturellement suivant la demande.
Il y a beaucoup de logements disponibles en IdF tout à fait accessibles à la capitale, ou aux zone d’activité.
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#69 14/11/2017 15h35
- lachignolecorse
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Caceray a écrit :
Les propriétaires de "vieux" appartements/immeubles ne sont pas forcément vus du meilleur oeil malgré l’offre qu’ils proposent. En clair, ces derniers sont considérés comme des entreprises vendant de la nourriture avariée sur des zones de famine.
Votre comparaison morbide est outrancière. Vous confondez bailleur et marchand de sommeil.
Idem pour UBER. C’est justement le bon exemple qui consiste à casser un monopole et faire baisser le coût des services à la personne. Ce sont les prix des licences de taxi qui sont le problème. Ces licences sont finalement payées par le consommateur. Et il est inutile d’être diplômé pour transporter des personnes… heureusement!
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#70 14/11/2017 15h39
- Surin
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MisterVix a écrit :
Emmanuel Macron est un GENIE politique.
Et @parisien le GENIE du forum (mais il n’est pas seul).
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#71 14/11/2017 15h43
- Caceray
- Membre (2017)
- Réputation : 85
lachignolecorse a écrit :
Votre comparaison morbide est outrancière. Vous confondez bailleur et marchand de sommeil.
Idem pour UBER. C’est justement le bon exemple qui consiste à casser un monopole et faire baisser le coût des services à la personne. Ce sont les prix des licences de taxi qui sont le problème. Ces licences sont finalement payées par le consommateur. Et il est inutile d’être diplômé pour transporter des personnes… heureusement!
Si je vous ai outré, je vous prie de me pardonner car ce n’était pas intention.
En effet relisez mon message, j’ai donné la vision que je pense qu’a le gouvernement, et non la mienne !
Je ne suis pas tout à fait d’accord avec vous concernant les taxis. Lorsque je fais appel à un VTC, je n’attend pas qu’un déplacement géographique.
J’attend aussi :
- une voiture propre et non cabossée
- un chauffeur avec une bonne présentation
- une conduite agréable et souple
- un trajet silencieux (cf. les chauffeurs qui mettent NRJ à fond ou qui roulent la fenêtre ouverte)
Mais le marché de la demande a évolué, et je l’accepte. Aujourd’hui ça ne dérange personne d’arriver au Peninsula dans un Scenic avec une aile rayée…
En revanche il y a tout de même des avantages : pour le même prix, je tombe parfois sur des chauffeurs impeccables dignes d’une prestation pour laquelle j’aurais accepté de payer le double ou le triple !
EDIT : je réalise après relecture que vous parliez certainement de la licence et non de la formation. Auquel cas je suis d’accord avec vous, mais que voulez-vous, l’Etat doit bien gagner sa vie.
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#72 14/11/2017 16h09
- ohennequin
- Membre (2017)
- Réputation : 14
Caceray a écrit :
Je ne valide qu’à moitié.
Le gouvernement est conscient de la nécessité de loger ses concitoyens à un loyer "abordable" (cf. loi Alur, loi Pinel, action logement pour les garanties, etc…).
Si le gouvernement est conscient du problème de logement, (et je pense qu’il l’est), les lois Pinel ne sont surement pas la réponse…
J’y vois plutôt un lobby des banques/constructeurs/pseudo CGP pour gagner encore plus.
Caceray a écrit :
Cependant, un logement ce n’est pas qu’un prix et une surface. Le gouvernement souhaite certainement renouveler son parc immobilier avec du neuf, du beau, de l’écologique, du pratique, adapté aux projets urbains futurs, etc…
Et bien, le jour ou la question sera de savoir si la majeur partie des logements est bien RT2012, le monde sera merveilleux avec pleins de Bisounours tout partout…
Il me semble que l’état a surtout pour soucis de donner un logement pour tous (ou presque), de préférence salubre.
Et ce serait bien déjà.
Caceray a écrit :
Les propriétaires de "vieux" appartements/immeubles ne sont pas forcément vus du meilleur oeil malgré l’offre qu’ils proposent. En clair, ces derniers sont considérés comme des entreprises vendant de la nourriture avariée sur des zones de famine.
N’allons quand même pas dans les extrêmes, vos propos sont plutôt violent la…
Heureusement que tous les propriétaires ne sont pas des vermines prête a tout.
Caceray a écrit :
L’Etat ne logera pas tout le monde. L’Etat adopte un projet, à peine avoué, de faire payer les logements par les particuliers eux-mêmes (cf. Pinel).
C’est d’ailleurs totalement avoué comme projet, il ne s’en cache pas.
Par contre, la réponse (du gouvernement) n’est absolument pas la bonne. Ces lois ruinent plutôt de futur investisseurs plutôt que les encourager a continuer, ce qui est fort dommage.
N’oublions pas que la grosse majorité des investisseurs ne sont pas rentier, ils en tirent un simple revenu complémentaire.
Bref, il est de toute façon urgent d’attendre, et de voir l’application de ces lois, et comment chaque gouvernement arrivera a les modifier dans un sens ou un autre.
Caceray a écrit :
Je ne suis pas tout à fait d’accord avec vous concernant les taxis. Lorsque je fais appel à un VTC, je n’attend pas qu’un déplacement géographique.
J’attend aussi :
- une voiture propre et non cabossée
- un chauffeur avec une bonne présentation
- une conduite agréable et souple
- un trajet silencieux (cf. les chauffeurs qui mettent NRJ à fond ou qui roulent la fenêtre ouverte)
Mais le marché de la demande a évolué, et je l’accepte. Aujourd’hui ça ne dérange personne d’arriver au Peninsula dans un Scenic avec une aile rayée…
Comme quoi, les gouts et le couleurs…
Personnellement, tout ce que j’attends d’un taxi, c’est d’être transporté d’un point A a un point B. Le reste…
Il n’y a que pour ma voiture perso que j’attends un peu plus qu’un simple bout de ferraille…
C’est ces différence qui font que ce monde n’est pas monolithique, et la passion de chacun qui fait que cette discussion s’enflamme…
A+
Ohe
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1 #73 14/11/2017 16h51
- Caceray
- Membre (2017)
- Réputation : 85
ohennequin a écrit :
Caceray a écrit :
Je ne valide qu’à moitié.
Le gouvernement est conscient de la nécessité de loger ses concitoyens à un loyer "abordable" (cf. loi Alur, loi Pinel, action logement pour les garanties, etc…).
Si le gouvernement est conscient du problème de logement, (et je pense qu’il l’est), les lois Pinel ne sont surement pas la réponse…
J’y vois plutôt un lobby des banques/constructeurs/pseudo CGP pour gagner encore plus.
Caceray a écrit :
Cependant, un logement ce n’est pas qu’un prix et une surface. Le gouvernement souhaite certainement renouveler son parc immobilier avec du neuf, du beau, de l’écologique, du pratique, adapté aux projets urbains futurs, etc…
Et bien, le jour ou la question sera de savoir si la majeur partie des logements est bien RT2012, le monde sera merveilleux avec pleins de Bisounours tout partout…
Il me semble que l’état a surtout pour soucis de donner un logement pour tous (ou presque), de préférence salubre.
Et ce serait bien déjà.
Caceray a écrit :
Les propriétaires de "vieux" appartements/immeubles ne sont pas forcément vus du meilleur oeil malgré l’offre qu’ils proposent. En clair, ces derniers sont considérés comme des entreprises vendant de la nourriture avariée sur des zones de famine.
N’allons quand même pas dans les extrêmes, vos propos sont plutôt violent la…
Heureusement que tous les propriétaires ne sont pas des vermines prête a tout.
Cf. mon message précédent (#71) en réponse à lachignole corse.
ohennequin a écrit :
C’est d’ailleurs totalement avoué comme projet, il ne s’en cache pas.
Par contre, la réponse (du gouvernement) n’est absolument pas la bonne. Ces lois ruinent plutôt de futur investisseurs plutôt que les encourager a continuer, ce qui est fort dommage.
N’oublions pas que la grosse majorité des investisseurs ne sont pas rentier, ils en tirent un simple revenu complémentaire.
Bref, il est de toute façon urgent d’attendre, et de voir l’application de ces lois, et comment chaque gouvernement arrivera a les modifier dans un sens ou un autre.
Je ne cherche pas à comprendre si elle est la bonne, mais pourquoi cette façon de procéder marche bien pour le gouvernement. Et indirectement cela finance bien l’économie d’acheter dans le neuf.
ohennequin a écrit :
Comme quoi, les gouts et le couleurs…
Personnellement, tout ce que j’attends d’un taxi, c’est d’être transporté d’un point A a un point B. Le reste…
En l’occurrence dans mon exemple vous ne seriez pas le client mais le chauffeur. En tant que bailleur d’un logement ancien vous seriez plutôt le professionnel qui a bien étudié ses coûts et charges et fixé son prix en fonction.
Les acquéreurs de logements neufs seraient plutôt les chauffeurs Uber ; ils pensent faire une bonne affaire, une bonne défisc, et ils y vont gaiement en plombant votre marché et le leur !
Ne confondez pas les intérêts de l’Etat avec celui du Gouvernement.
L’Etat (à mon sens) est une entité morale, éternelle, dont l’objectif est de prendre les "bonnes" décisions pour son peuple et de tout faire pour lui offrir la meilleur qualité de vie.
Le Gouvernement est un groupe de personnes que l’on a nommé pour diriger l’Etat, mais qui n’a un mandat que pour une durée déterminée et qui doit convaincre d’être ré-élu dans 5 ans. L’important n’est pas de savoir si les choix ont été bons, mais de quelle manière ils sont perçus par les électeurs.
Dans cette optique, le Gouvernement n’a que faire que ce soit Uber ou G7 qui vous transporte tant que :
- vous êtes satisfait en tant que citoyen
- qu’il récupère sa commission (#TVA)
De la même manière, peu lui importe que ses citoyens soient locataires dans le neuf ou dans l’ancien tant que :
- vous êtes satisfait en tant que locataire
- qu’il récupère sa commission
Cela poserait problème si une majorité d’entre nous était propriétaire de biens au titre de l’investissement locatif, ce qui est un non-sens (si tout le monde est propriétaire, qui est locataire ?).
La seule alternative dans laquelle le Gouvernement devrait contenter les investisseurs immobiliers serait dans l’éventualité où les locataires seraient étrangers, amenant ainsi des € en France.
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#74 14/11/2017 21h17
Il est prévu sur ce forum de discuter courtoisement et surtout avec des arguments factuels.
Pour ce qui est de ceux qui considèrent comme bien normal de poursuivre la fuite en avant de la consommation du foncier pour l’essentiel Agricole : Des solutions à la consommation des espaces agricoles - Sénat
Vous trouverez des 10nes de liens et d’études sur le net sur le sujet ; autrement et accessoirement pour ceux qui vivent en région Parisienne depuis quelques années, il suffit d’observer que de nos jours traverser la région Parisienne dure plusieurs heures avec des murs de béton de part et d’autre, à comparer avec la situation il y a 20 ans.
Mais bon quelle importance ? On bouffera des aliments synthétiques d’ici peu. Ou des briques peut être puisque cela pousse tout seul ou presque. Ou du resto…Chinois.
La réalité est que les gouvernements successifs ont TOUS travaillé pour la disparition du petit propriétaire immobilier, bien que ce but soit accessoire dans la mutation qui s’opère. Certes, Macron ministre à fait une "mesurette" vis à vis des possibilités de construire en zone A ou N (cf changements de destination, annexes, STECAL), avec beaucoup de bon sens. Mais c’est Epsilon, à la marge.
Ce changement de cap pour protéger un foncier qui nous fait "bouffer" et qui reste un des piliers de notre économie (parce que coté industrie…) sans parler du tourisme (est ce que les touristes viennent admirer les paysages ou les lotissements ?) édicte que :
1- il faudra donc se loger dans les grands centres urbain ou avoir une possibilité de TVtravailler (cela peut évoluer, croisons les doigts)
2- le foncier Agricole et Naturel étant "sacralisé" par ALUR, Grenelle et autre, il faut "rebâtir la ville sur la ville".
Là aussi des 10nes d’exemples se trouvent sur le net
L’écoquartier Allar à Marseille
Envisagez les avec l’idée d’être propriétaire d’un bien au centre du secteur concerné au départ : très grosse PV à la revente mais à LT : disparition des petits propriétaires traditionnels (certes, il restera toujours des copropriétés, mais plus de "cricri" et consorts).
Pour l’Etat, contrecarrer cette situation de consommation foncière qui théoriquement conduirait à bétonner la totalité du territoire en quelques décennies implique entre autre :
- de mettre la pression sur le petit propriétaire foncer ou immobilier, je crois que personne ne conteste une réelle augmentation ces derniers années (cf taxe sur le foncier non bâti en centre urbain, payez vous une résidence secondaire sur Lyon ou Marseille également, c’est que du bonheur) pour qu’il soit vendeur et permette caricaturalement que l’immeuble "ecotrucbobo" remplace la maisonnette (c’est que font certaines foncières par exemple, pour les pros des foncières j’enfonce des totales portes ouvertes bien entendu, désolé d’être lourd)
- de favoriser ainsi la promotion immobilière qui cote en bourse y compris sur la base d’opération en pré vente, tel Nexity par exemple et accessoirement les opérations sociales cf Borloo and Co qui font qu’au final le propriétaire se substitue à l’Etat dans sa politique sociale du logement, merci à ceux qui s’y colle sinon peut être que la feuille d’impôt serait un peu plus lourde.
Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*
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1 #75 14/11/2017 22h57
- Petitportefeuille
- Membre (2011)
- Réputation : 65
Je trouve le terme d’acharnement un peu exagéré. Il y a une petite augmentation de cotisations sociales et c’est tout.
Dans une tradition assez française, je dirais que quand on donne plus au voisin, on se sent rapidement visé parce qu’on n’a pas reçu de cadeau.
Le nombre d’actionnaires en France est en chute libre, donc augmenter le différentiel de taxation entre l’immobilier et les placements financiers a du sens si l’on souhaite augmenter la part des placements financiers dans le patrimoine des Français.
Il y a toujours eu un attrait culturel historique des Français pour la pierre en raison du sentiment de sécurité (à raison ou pas c’est une autre histoire) qu’il procure.
Mais cela se paye aussi d’un autre côté. Nous avons plus ou moins loupé le virage internet et la potentielle constitution de champions nationaux ou européens en raison de cette aversion au risque. Ou bien, quand on en a un, comme Criteo, celui-ci va se financer sur le NASDAQ.
De plus, si les Français privilégient l’immobilier à l’économie productive, tout chose égale par ailleurs, cela signifie que l’économie productive va plus facilement se retrouver dans des mains étrangères.
Et n’oubliez pas que la fiscalité des revenus immobiliers dépendent rarement de la résidence fiscale en raison des conventions fiscales ce qui rend l’exil fiscal pas plus attrayant de ce point de vue-là.
“prediction is very difficult—especially if it is about the future.” Niels Bohr
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