3 #1 21/01/2018 14h12
- Kapitall
- Membre (2011)
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J’imagine que certains collègues du forum ont à un moment ou un autre été tentés de refuser leurs capitaux à un ou plusieurs secteurs de la cote, pour des raisons morales ou éthiques. Le fait de ne pas discriminer entre entreprises est d’ailleurs un point qui, à mon sens, rend l’investissement sur un tracker World, ou généraliste, extrêmement problématique.
Pour ma part, au bout d’années d’expérimentations et de questionnements en début de décennie, j’en suis arrivé à la conclusion qu’il m’est plus important d’être en accord avec mes convictions que de grappiller, peut-être, quelques points de performance. Exit donc tout ce qui a trait aux énergies fossiles, aux mines de charbon, à l’industrie de la viande et autres producteurs d’OGM.
Mais quel impact, sur la performance ? Comment chiffrer le coût lié au luxe de ne pas se trouver en dissonance cognitive ?
GMO a eu la gentillesse extrême de faire une étude sur les décennies passées: d’abord sur 30 ans, puis en remontant jusqu’en 1925.
La similitude des performances des différents secteurs est frappante sur longues périodes. Le coût d’opportunité de refuser d’investir sur des secteurs spécifiques est minime, voir un avantage.
J’imagine cependant que des tests plus poussés montreraient que la volatilité d’un portefeuille augmente au fur et à mesure qu’on le concentre en excluant certains secteurs de la cote. Sur longues périodes, et dans le cadre d’une allocation d’actifs équilibrée, cette volatilité n’a, évidemment, aucune importance.
Mots-clés : allocation d'actif, back test, gmo, énergies fossiles
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