#1 05/06/2018 20h46
- carignan99
- Membre (2016)
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Bonsoir,
Je bute sur un problème pour lequel je fait appel à vos lumières.
Le 14 mai, j’ai signé un compromis de vente pour l’achat d’un appartement, destiné à installer les bureaux de ma SARL. J’achète via ma SCI.
En amont de la signature, j’ai été informé d’un problème dans l’immeuble. L’un des propriétaires a un plancher qui menace de s’effondrer, dans son duplex. La Mairie lui a intimé l’ordre de le réparer, pour des raisons de sécurité et d’intégrité structurelle de l’immeuble. Ce copropriétaire a fait établir un devis, rejeté par l’AG des copropriétaires. Puis un second, également rejeté. Il a ensuite décidé de faire les travaux sans l’aval de la copropriété, pour un total de 20 k€. Il a ensuite demandé que chaque copropriétaire règle sa part, en proportion de ses tantièmes. A cette fin, le syndic a transmis un appel de fonds aux copropriétaires, fin avril (toujours sans décision d’AG).
J’ai alors négocié avec le vendeur, qui a immédiatement réglé sa part des frais, début mai. Lorsqu’on signe le compromis, le 14 mai donc, on en est là. Et le notaire me confirme qu’effectivement, il n’y a pas grand doute quand au fait que les copropriétaires doivent participer aux frais pour ce type de travaux, qui touche à la structure même de l’immeuble.
Mais le vendeur m’a informé hier (05 juin) de deux nouveaux éléments :
- Début mai, les autres copropriétaires ont refusé de payer leur part des frais.
- En conséquence, le copropriétaire au plancher pourri, qui a engagé des travaux sans vote d’AG, a assigné la copropriété devant le TGI (assignation délivrée le 07 mai 2018), pour obtenir le paiement de la part des copropriétaires récalcitrants.
J’ignorai donc l’existence de cette assignation lors de la signature du compromis. Mon vendeur également : le syndic ne les en a informé que le 28 mai…
J’ai demandé à mon notaire quelles options s’offrent à moi. Je suis dans l’attente de sa réponse.
A ce stade, j’hésite entre fuir loin de cette copro ou au contraire, persister dans mon achat, le bien étant vraiment idéal pour mon activité (emplacement, ergonomie, prix).
En théorie, j’ai trois options :
- Option 1 : ne rien faire (le compromis suit son cours),
- Option 2 : renégocier le prix, en évaluant le risque financier de la procédure en cours. Et si on ne trouve pas d’accord avec le vendeur, on annule le compromis, sans pénalités pour moi,
- Option 3 : on annule le compromis, sans pénalités pour moi.
Pour les options 2 et 3, je n’arrive pas à trouver de fondements juridiques qui les justifieraient (remettre le compromis en cause, sans pénalités pour moi). Il n’y a en effet pas vice de consentement : pas de dol (je vérifie mais, à priori, le vendeur n’a appris l’existence de cette assignation qu’après la signature du compromis) et, en soi, l’existence de la procédure ne remet pas en cause l’usage normal du bien.
Mais peut être que je rate quelque chose ?
D’après vous, y a-t-il un fondement juridique qui me permettrait d’envisager les options 2 ou 3 ?
Dernière modification par carignan99 (05/06/2018 21h11)
Mots-clés : compromis, copropriété, procédure judiciare
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