Pour rappel, un des meilleurs gérants de tous les temps avait perdu 18% de son fonds en un seul jour.
Extrait d’un de ses livres, avec le lundi noir de 1987
18% du fonds, soit 2 milliards d’USD à l’époque, c’est 4.4 milliards USD actuel (source CPI index economagic). Le gérant n’a pas bien mangé le soir même, pensant au PNB d’un pays qui s’était envolé ce lundi là
extrait du même livre :
Avec cette illustration la question est de savoir si un intervenant en bourse qui a été performant depuis si longtemps, l’est toujours et le sera toujours.
L’histoire boursière montre que rien n’est acquis.
Par exemple, Livermoore a fait d’énormes plus-values durant les krachs de 1907 et celui de 1929.
Pour autant il a fini ruiné et s’est même suicidé.
Il a donc été brillant, a même décrit son approche dans son livre How to trade in stocks, mais n’a pas réussi à durer.
WB himself aurait pu prendre un énorme bouillon en 2008 avec sa position sur Goldman Sachs, mais il a (encore) réussi une belle performance sur cette position.
Et des histoires comme ça, il en existe des centaines.
Les gérants restent des hommes.
Factuellement WH aurait du alléger son exposition au secteur auto cet été; mais les futurologues du passé, là aussi, on en rencontre des centaines.
Il est possible qu’il prenne un bouillon sur cette exposition ; il est aussi possible qu’il trouve (encore) un 5 baggers voire plus d’ici 10 ans sur une ligne qu’il possède actuellement.
Autant le marché change, autant les hommes qui appliquent des méthodes performantes restent.
Livermore disait "The pockets change, the suckers change, the stocks change, but Wall Street never changes, because human nature never changes."
Cette vision a traversé le siècle passé et reste d’actualité. Les versions de la bourse 4.0 n’y change rien.