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#1 30/12/2018 22h00
- Mully
- Membre (2018)
- Réputation : 0
Bonjour,
je suis associé dans une SAS qui loue en meublée professionnel, nous sommes 5 associés.
Nous avons crée cette SAS pour acheter un immeuble totalement refait composé de 2 T3 et 1 studio
La location tourne bien, la demande locative est bonne.
Je suis le plus jeune, mes 4 associés n’ont ni l’envie , ni le temps de s’occuper de cette opération qui ne les intéresse pas.
C’est moi qui m’occupe de tout, administratif et petit bricolage si besoin.
Je souhaite racheter cet immeuble pour continuer à louer en meublé, j’ai leur aval, sachant qu’il ne veulent pas de plus-value.
Ils veulent uniquement récupérer leurs apports de départ.
Je n’aime pas avoir une SAS car en cas de revente, la plus-value est calculée sur la valeur comptable. Donc, très pénalisante.
Quelle est la solution pour racheter cet immeuble :
- racheter les parts de chacun des associés au sein de la SAS
Dans ce cas, peut-on ensuite sortir l’immeuble de la SAS pour le passer en nom propre en statut LMNP ?
Quels sont les frais ?
- racheter le bien à la SAS sachant que je vais devoir payer les frais de notaire onéreux
- Y a t’il une autre solution avantageuse ?
Merci pour votre aide
Mully
Mots-clés : immeuble, sas (société par actions simplifiée), sas associe, sas
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#2 30/12/2018 22h46
- corsaire00
- Membre (2013)
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Bonjour,
Il manque des informations pour analyser l’opération envisagée
notamment la plus-value sur l’immeuble compte tenu des amortissements déjà constatés et de sa valeur, l’endettement dans la société, votre situation personnelle en terme d’impôt sur le revenu.
Rien qu’en droit d’enregistrement ca va vous coûter cher pour sortir l’immeuble de la société.
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#3 30/12/2018 23h06
- Doc94
- Membre (2015)
- Réputation : 8
La Sas ne contient que cet immeuble ?
Pourquoi n’avoir pas constitué une Sci à l’is plutôt ?
Pour pouvoir passer en Lmnp , la seule solution sera d’acheter le bien en nom propre à la Sas , mais vous allez devoir payer les frais de notaires ,et la Sas sera redevable de la plus value.
Même si vous racheter les parts de chacun avant l’achat de l’immeuble , vous serez obliger de racheter en nom propre via le Notaire.
Si vos associés ont payé cash , il sera facile pour eux de récupérer leur mise via leur compte courant d’associé.
Pour déterminer la meilleure solution il faut savoir depuis combien de temps vous amortissez ce bien , la plus value espèrée, combien de temps vous envisagez de garder le bien etc
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#4 31/12/2018 09h41
- dav13
- Membre (2017)
- Réputation : 15
Il faut se poser la question du cout des frais que cela engendrera en comparaison du gain sur les amortissement LMNP.
êtes-vous sur que les F3 en meublé représente une réel demande dans votre secteur ? pour avoir un F4 meublé je peux vous dire que c’est pas foule au portillon.
A votre place je rachèterais les parts de SAS a vos associés, a voir avec un comptable mais si vous n’en avez pas trop amorti il est peux être temps d’arreter d’amortir les biens (vous dégagerez un peu d’IS)
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2 #5 31/12/2018 11h06
- Bernard2K
- Membre (2015)
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Vous dites être passionné par l’immobilier et par les montages financiers, mais manifestement vous n’aviez pas anticipé toutes les conséquences de ce montage en SAS puisque :
1) c’est vous qui faites tout le boulot, sans en retirer de rémunération supplémentaire semble-t-il (vous êtes donc la bonne poire de l’équipe)
2) vous n’aviez pas anticipé les conséquences de la volonté de retrait d’un ou plusieurs associés. Quand on se marie, on ne pense pas au divorce et c’est bien compréhensible car on est mû par les sentiments ; mais dans le monde des affaires on pourrait s’attendre à ce qu’on étudie les voies de sortie avant de s’engager dans un montage.
3) quand il s’agit de préparer le retrait des associés, c’est encore vous qui devez préparer le sujet (donc nous, par conséquence). C’est bien eux qui veulent se retirer, n’est-ce pas ? Alors pourquoi est-ce qu’ils n’étudient pas les modalités de ce retrait, pour vous présenter la solution sur un plateau, afin de vous motiver ? Non, ils veulent se retirer mais c’est quand même à vous de faire le boulot !
Dans cette association, vous avez été la bonne poire. Je ne dis pas ça pour vous vexer, mais pour que vous en preniez conscience et soyez attentifs à des relations d’affaires plus équilibrées à l’avenir.
Les solutions possibles que je vois :
1) racheter les parts de la SAS
2) racheter l’immeuble à la SAS
3) (peut-être) racheter les parts à la SAS et en faire acheter quelques-une à une personne proche apparentée ; ensuite transformer la société en SARL et opter pour le régime "de famille" qui permet d’être imposé à l’IR, donc en LMNP au réel (j’avoue que je ne sais pas du tout si c’est faisable ni quels sont les frais, c’est à vérifier avec une personne sachante).
4) que la SAS vende l’immeuble à un tiers.
Pour les différentes solutions, il faut chiffrer précisément l’ensemble des frais de chaque solution. Vos associés se défaussent sur vous pour calculer cette opération ; et ensuite vous vous défaussez sur nous en nous demandant de calculer les frais à votre place ? Alors que vous venez de débarquer, qui plus est ? Je dis non ! Faites votre boulot (ou contraignez vos associés à faire le leur). Faites un joli tableau avec toutes les solutions, et vous empilez les frais, droits de mutation, imposition latente, etc. Et vous voyez ce que ça donne.
Je ne veux pas faire les calculs à votre place mais je veux bien vous aider (un peu) à réfléchir :
Racheter les parts de la SAS est efficace pour virer les associés, mais pas du tout pour passer en LMNP au réel. Même après rachat des parts, il faut soit que la SAS vous vende l’immeuble (et il me semble que c’est frais de notaire plein pot, le fait que vous soyez actionnaire unique n’y change rien ; donc autant que la SAS vous vende directement l’immeuble sans faire d’abord le rachat des parts), soit conversion en structure IR type SARL de famille (faisabilité à vérifier).
Attention à tous les frais (y compris ceux futurs de dissolution de la SAS), taxes, et l’imposition latente sur la plus-value (que vous paierez forcément : en proportion de votre pourcentage de parts actuelle, si la SAS vend l’immeuble ; plein pot si vous avez d’abord racheté l’ensemble des parts).
Vos associés veulent retrouver leurs billes à l’identique. Ce n’est pas la bonne façon de raisonner. La bonne façon de raisonner est la suivante : si vous deviez acheter un tel immeuble, en nom propre, aujourd’hui, ça vous coûterait combien ? Si vous achetez plutôt celui de la SAS, ça vous coûte combien (en n’oubliant pas l’ensemble des frais et l’imposition latente sur la PV) ? Si ça vous coûte moins cher que d’acheter auprès d’un tiers, bingo allez-y. Si ça vous coûte pareil, opération blanche pour vous, allez-y. Si ça vous coûte plus cher, vos associés sont en train de vous rouler dans la farine.
Parce qu’en fait, quand ils demandent qu’ils retrouvent leurs billes, ça veut dire que c’est vous qui prenez à votre charge tous les frais et frottements divers ; si la valeur de l’immeuble a suffisamment augmenté pour couvrir tous ces frais, c’est bien. Sinon, c’est de votre poche.
Je vais faire une parabole pour mieux expliquer :
Je visite une maison qui m’intéresse. Problème : elle est en vente 120 k€ net vendeur, soit 128 k€ FAI, or j’estime que son prix de marché (FAI) est de 100 k€. Je le dis au vendeur, un particulier (car j’arrive à discuter avec lui malgré l’AI qui fait barrage), et le vendeur m’explique :
"J’ai acheté cette maison, il y a un an 93 k€ net vendeur, soit 100 k€ FAI [oh, le prix de marché !]. Plus 8,5 % de frais de notaire, ça fait 108,5 k€, plus les frais de dossier à la banque, ça fait 110 k€, plus 10 k€ de petits travaux,meubles nouveaux, et déménagement, ça m’est revenu 120 k€. Je ne suis pas gourmand, je veux seulement retrouver mes billes, voilà pourquoi je vends 120 k€ net vendeur".
Ce à quoi je lui réponds : "Monsieur, vous étiez grand et vacciné, vous vous êtes embarqué tout seul comme un grand dans une opération qui vous a coûté 20 k€ de frais pour en profiter seulement un an, mais ça n’est pas mon problème. Le prix de marché était de 100 k€ il y a un an, il est toujours de 100 k€, et c’est l’offre que je vous fait donc, et c’est l’offre que vous fera toute personne sensée. Votre histoire de "retrouver vos billes", qui se dit en bon français : "je fais payer à l’acheteur tous les frais engendrés par mon opération plutôt mal conçue", vous pouvez l’oublier. Si le marché immo avait augmenté de 20 %, ça aurait payé vos frais, mais comme il est constant, les frais c’est pour votre pomme".
L’hypothèse 4), revente de l’immeuble à un tiers, n’est pas ce que vous voulez. Pourtant, elle est essentielle pour vous, pour remettre les choses à l’endroit dans cette négociation qui me semble très mal partie (pour vous). Il faut absolument que vous l’envisagiez et la calculez aussi précisément, et même plus précisément, que les autres solutions.
Convainquez-vous, pour quelques instants, que l’immeuble ne vous intéresse pas du tout, et que vous êtes dans le même état d’esprit que vos associés : "je veux sortir de cette affaire sans faire aucun effort personnel".
Regardez ce qui reste à la fin, à chacun, une fois tout payé (agent immobilier, imposition sur la PV, frais de dissolution, etc.). Est-ce que les associés retrouvent leurs billes ?
C’est ça le point de comparaison. C’est cela qu’il faut utiliser dans la négociation. Il faut leur dire, à un moment : "vous ne voulez plus rien faire, vous voulez sortir ? Moi aussi. Donc, on vend l’immeuble. Et non, je ne ferai pas de travaux, et non, je ne ferai pas l’AI, et non, je ne ferai pas le ménage. Si vous voulez des travaux avant vente, la SAS paie une entreprise de travaux. Si vous voulez un ménage à fond avant les visites, la SAS paie une entreprise de ménage. Si vous voulez vendre, la SAS paie un agent immobilier. Donc, on vend, avec tous les frais et impositions et tout, et on regarde ce qui reste à la fin. Puisqu’on veut tous sortir, puisque plus personne ne veut rien faire, c’est ce qui va arriver. Et ça va nous rapporter combien à chacun ? C’est cela qu’il faut se demander, et c’est cela le point de raisonnement, pour voir si je peux,peut-être, vous faire la fleur de proposer une solution un peu meilleure".
En particulier, si vous appliquez la solution 2), c’est la solution 4) qui devra vous servir de référence. Vous paierez l’immeuble au prix du marché, expertisé par 3 agences par exemple ; ni plus, ni moins. Vous n’avez pas de raison de payer plus cher. Même si vos associés ne retrouvent pas leurs billes exactement.
Dernière modification par Bernard2K (31/12/2018 13h17)
Il faut que tout change pour que rien ne change
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1 #6 31/12/2018 19h51
- Mestra
- Membre (2015)
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Dans une SAS, vous aurez en effet de la PV à la sortie en cas de vente du bien mais :
1) Vous en aurez aussi en LMNP (pendant 30 ans, dégressif).
2) Pas de garantie que le statut LMNP ne change pas un jour. L’amortissement + exonération PV, ça peut intéresser nos gouvernements à la recherche de toujours plus d’argent.
3) Vous pourriez trouver qqun qui vous rachète la structure (prix en conséquence + fiscalité mobilière).
4) Vous pourriez faire évoluer la structure en changeant les statuts (lancer une nouvelle activité, loger un portefeuille mobilier, etc…)
En regardant de façon plus large, il faudrait réfléchir à la manière de financer l’opération (cash, crédit, crédit-vendeur). Votre banquier finance-t-il les SAS? Dans une SAS, on peut refinancer un bien immobilier au bout de 5, 10, 15 ans… (impossible en France pour une personne physique).
D’autre part, il semble qu’il y a une taxe sur la cession de droit sociaux d’une société à prépondérance immobilières.
impots.gouv.fr/portail/professionnel/cession-de-droits-sociaux
Comme le dit notre très cher ami Bernard2k, un beau tableau avec les hypothèses et leurs coûts sur la durée s’impose.
Mon conseil: Prenez du recul et étudiez cet investissement patrimonial plus largement que sur son seul aspect fiscal.
"Ce qui est risqué? C'est de ne jamais prendre de risque"
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#7 08/01/2019 09h55
- Mully
- Membre (2018)
- Réputation : 0
Je vous remercie tous pour vos conseils
Il est effectivement préférable de prendre du recul sur un tel investissement.
Je vais donc effectuer un tableau complet avec les différentes solutions possibles afin de déterminer ce qui est envisageable de ce qui ne l’ai moins.
La solution de 3 exposée par Bernard2K me semble pas mal du tout !
Je ne connaissais pas le statut de SARL de famille, merci pour cette découverte.
Je vais en parler à un expert comptable afin de savoir si la conversion est faisable. Je vous tiendrais au courant de la faisabilité ou non.
La revente de l’immeuble à un tiers est également une solution qui permettrait de tout remettre à plat …
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#8 08/01/2019 14h08
- dav13
- Membre (2017)
- Réputation : 15
Sauf erreur de ma part l’option IR doit être demandé dans les 5 ans suivant la création de la SARL et ne peux durer que 5 ans.
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#9 08/01/2019 14h42
- MichMouch
- Membre (2017)
- Réputation : 53
Bernard2K a écrit :
3) (peut-être) racheter les parts à la SAS et en faire acheter quelques-une à une personne proche apparentée ; ensuite transformer la société en SARL et opter pour le régime "de famille" qui permet d’être imposé à l’IR, donc en LMNP au réel (j’avoue que je ne sais pas du tout si c’est faisable ni quels sont les frais, c’est à vérifier avec une personne sachante).
Je serais de l’avis 3) de B2K, avec la nuance qu’une EURL est imposé à l’IR. Donc la SAS devient une SASU quand vous aurez toutes les parts, vous la transformez en EURL, ou SARLU imposée à l’IR, et vous pouvez faire du LMNP.
Ca vous évitera les droits de mutation, mais pas la PV à l’IS, que vous éviterez jamais d’ailleurs sauf si vous restez en SAS mais alors pas de LMNP.
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#10 08/01/2019 14h58
- carignan99
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@Michmouch
Que vous voulez vous dire par "une EURL est imposée à l’IR"? Pourquoi ne pourrait-elle pas l’être à l’IS (sur option)?
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#11 08/01/2019 15h40
- MichMouch
- Membre (2017)
- Réputation : 53
@carignan99
Je voulais dire exactement ce que vous avez dis.
Disons qu’avec une EURL il n’y a pas besoin "d’opter" pour l’IR.
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#12 09/01/2019 08h28
- Bernard2K
- Membre (2015)
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J’ajoute juste qu’on m’a cité 1500 à 2500 € de frais de clôture d’une SAS.
Il faut que tout change pour que rien ne change
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#13 09/01/2019 12h09
- Mully
- Membre (2018)
- Réputation : 0
@ Bernard2K
C’est effectivement cela
Je viens de liquider une SAS par l’intermédiaire d’un cabinet comptable, clôture facturée 2000 euros.
(Une SAS qui n’a rien à voir avec de l’immobilier)
@ MichMouch
mais pas la PV à l’IS, que vous éviterez jamais d’ailleurs sauf si vous restez en SAS mais alors pas de LMNP.
Je suppose que vous voulez dire qu’on éviterait une éventuelle PV à l’IS si on conserve la SAS sans JAMAIS vendre le bien … c’est bien cela ?
Sinon PV à l’IS obligatoire si vente du bien immobilier
Le problème sur ce projet mal ficelé, c’est que nous avons acheté le bien beaucoup trop cher au départ. Donc moins value quasi sûre à la revente, mais PV à l’IS sur la totalité de la moins value.
Donc opération très coûteuse … c’est donc pour cette raison que je cherche à éviter une PV à l’IS
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#14 09/01/2019 16h50
- Timinel
- Membre (2014)
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Bonjour
J’ai l’impression qu’on melange les problemes ( vous n’avez pas tout exposé … notamment aucune chiffre, aucune date , ce qui n’aide pas pour la comprehension si la mesure de chaque solution .. )
1) Vous avez des associés qui veulent ( ou sont prets a ) quitter la société et vous laisser seul maitre a bord
2) vous avez acheté un bien trop cher et vous retrouvez avec une PV comptable a payer en cas de vente.
un point qui m’a fait bondir par rapport à votre nouveau message
e souhaite racheter cet immeuble pour continuer à louer en meublé, j’ai leur aval, sachant qu’il ne veulent pas de plus-value.
Ils veulent uniquement récupérer leurs apports de départ.
=> l’immeuble a perdu de la valeur , ils sont d’accord a ce que vous les payez au prix d’achat ?
vite associons nous !
- je comprends que la location tourne bien
- je comprends que vous ne voulez pas forcément vendre mais vous savez que vous serez ennuyé le jour de la vente.
=> pourquoi ne pas racheter les parts ( au juste prix ), gerer ca seul et profiter de tout les fruits de ce travail si la loc est bonne vous n’etes pas pressé.
la plus value est un autre probleme ( et la je dirais .. peut etre un apprentissage:))
Cdt
Ps : Je vous invite a lire cet article http://www.vhavocats.fr/dossiers-Calcul … ef-94.html notamment
la partie apres "Cas particulier de la cession de parts de sociétés à prépondérance immobilière :"
il pourrait vous aider en passant la société a l’IR si je comprends ( mais je ne connais pas les conditions )
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#15 09/01/2019 20h28
- Mully
- Membre (2018)
- Réputation : 0
L’ article que vous citez est riche d’infos, tout comme le site dans son ensemble. Merci pour la découverte.
Pour mon cas, je vois qu’il y a diverses possibilités, je vais réunir tous les chiffres pour établir un tableau comparatif.
Puis je prendrai conseil auprès d’un expert comptable pour valider mon choix.
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#16 10/01/2019 14h45
- Bernard2K
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Je pense qu’il n’y aucun moyen de couper à la plus-value "professionnelle" (c’est à dire amortissements déduits du prix d’achat), pour sortir de l’IS.
Pour les impôts, une fin d’IS avec passage à l’IR (notamment lors d’une transformation en EURL IR comme suggéré par Michmouch) va être interprétée comme une cessation d’activité, donc imposition sur la PV.
En gros, commencer à amortir, à l’IS, c’est enclencher une bombe à retardement qu’il n’y a absolument aucun moyen d’arrêter. Les Impôts voudront vous faire payer la plus-value pro, contrepartie logique des amortissements que vous avez déduits.
Si un expert-comptable vous trouve un moyen de sortir de l’IS sans payer la PV, il est très fort, et je veux bien connaître son astuce, parce que à ma connaissance c’est impossible !
Je ne pense pas que l’article cité par Timinel soit pertinent, car il est 100 % IR. Cet article n’envisage pas du tout la PV "pro" d’une société IS ayant amorti un bien immobilier.
Il faut que tout change pour que rien ne change
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1 #17 10/01/2019 16h48
- GoodbyLenine
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Il pourrait y avoir une piste à explorer lorsque la cession (de l’immobilier détenu, et utilisé, pour l’activité professionnelle) se produit lors du départ à la retraite, car il y a alors une exonération de 500 000 € (sur la vente de l’activité pro et de ce qui s’y rapporte).
Mais j’ai l’impression que ça se limite à des biens détenus à travers une structure à l’IR ou directement (donc non applicable dans le cas présent). Par contre ça pourrait être utilisable si un LMP cède ses immeubles lors de son départ à la retraite…
J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)
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#18 19/04/2020 21h57
- cobra
- Membre (2019)
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Mully a écrit :
Je vous remercie tous pour vos conseils
Il est effectivement préférable de prendre du recul sur un tel investissement.
Je vais donc effectuer un tableau complet avec les différentes solutions possibles afin de déterminer ce qui est envisageable de ce qui ne l’ai moins.
La solution de 3 exposée par Bernard2K me semble pas mal du tout !
Je ne connaissais pas le statut de SARL de famille, merci pour cette découverte.
Je vais en parler à un expert comptable afin de savoir si la conversion est faisable. Je vous tiendrais au courant de la faisabilité ou non.
La revente de l’immeuble à un tiers est également une solution qui permettrait de tout remettre à plat …
Bonjour,
Avez-vous pu avancer sur ce projet ?
Quel est le montant de votre compte courants d’associé et ceu de vos associés ? l’acquisition du bien a t-elle était faite via un financement à la SAS ? Pourquoi avoir choisi la SAS ?
Le moins couteux pour tous, me semble être la cession de parts. la société ayant été créée avant le 1er janvier 2018, vos associés bénéficieront des abattements pour durée de détention.
Mais se pose la problématique du financement du rachat de ces parts. Avez vous un apport conséquent ? En effet, à contrario de l’acquisition d’un bien "physique", les organismes comme crédit logement ou la SACCEF, n’interviennent pas, et donc beaucoup moins de garanties pour la banque, qui demandera en contre partie un apport conséquent de votre part.
Peut être que vos associés accepteront le crédit vendeur. Ils peuvent dans ce cas étaler le paiement de l’impôt, et vous payez l’acquisition des parts via les bénéfices perso sortis de la société bien sur.
Attention, la SARL de famille n’est possible qu’avec des personnes de la même famille, donc cela est assez restreint.
Enfin, garder ce bien du coup dans une société à l’IS n’est pas forcément une mauvaise solution. Vous êtes probalement
Quel est votre TMI ? Si elle est élevée, l’avantage de l’IS vous permet de maitriser les sorties de dividendes et donc la fiscalité. En tant que gérant vous bénéficierez de abattement de 10% sur salaire, mais je recommanderai l’EURL, car charges TNS moins élevées. Sinon SASU ou EURL, vous pouvez récupérer les frais KM, mais aussi faire payer à la société un loyer à votre profit si vous hébergez le siége social à votre domicile.
Mais pourquoi vos associés ont choisis la sas ?
Cordialement
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