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#1 13/08/2019 14h37
- maxmix
- Membre (2019)
- Réputation : 0
bonjour,
je travaille dans une PME de communication de 4 salariés + patron.
Il nous a proposé de devenir associés, et à ce titre nous cède 49% des parts.
On en a parlé à un repas, il a lancé une ligne pour voir quelle seraient nos réactions.
Nous avons des questions suivantes, au niveau état de l’entreprise :
1/combien vaut l’entreprise
2/quels sont les résultats généré, afin qu’on sache combien de dividendes nous pouvons partager
3/est-il plus avantageux de mettre dans le salaire les dividendes?
Des questions plus générales :
-Comment estimer la valorisation d’une entreprise?
-est-ce intéressant pour nous de nous contenter de 49% sachant qu’il aura toujours la majorité.
Concernant les parts dans l’entreprise, vers qui se tourner pour financer l’acquisition des parts? Car à la différence d’un emprunt immobilier qui peut être payé par le locataire ici, c’est plus hasardeux.
Dans combien d’années pour financer son acquisition?
Dernière modification par maxmix (13/08/2019 22h18)
Mots-clés : actionnariat, emprunt, pme
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1 #2 13/08/2019 15h05
- johntur
- Membre (2016)
- Réputation : 107
Bonjour,
Personne ne peut vous dire combien un société vaut.
Pour cela il faut des acheteurs et des vendeurs. Quand un marché n’a pas suffisamment de liquidité nul ne peut faire un calcul pour déterminer une valeur.
Ceci étant dit il y a des points de repère.
1/ Quel est l’actif liquidable ? (on vend tout combien ça rapporte ? (niveau bas)
2/ Quelle est la croissance de l’actif et du business ? Dans 5 ans quel est le potentiel chiffre d’affaire ? Quel est le potentiel bénéfice ?
3/ Combien l’affaire rapporte aujourd’hui ? (rendement cash Bénéfice Net Par Action)
Bien sur chacun chacun de ces principes s’applique de manière différente suivant les secteurs où vous vous trouvez, entre Une GAFA, une cimentière et une banque, les problématique sont différentes.
Rentrons dans le sujet de la PME,
le point 1/ est important, possède-t-elle des murs un savoir faire un créneau un fichier client ? Un business model nouveau ? Une idée extraordinaire liée à un brevet ? ça donne le chiffre de base.
le point 2 et 3 vont se jouer suivant si la PME fait déjà du bénéfice ou pas. Si c’est une PME en devenir, il va falloir regarder le plan de trésorerie et les résultats prédictifs.
Je suis un peu sommaire, il existe des livres entiers sur ces sujets assortis de beaucoup d’angicismes que je n’ai pas cité (Growth, values, assest cash flow etc.)
Dernier point capital que j’oubliais et qui reste primordiale la confiance que vous avez dans votre PME et la force de caractère des dirigeants et leurs lucidités…. Difficile à mettre en équation.
Embrassez tous ceux que vous aimez
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#3 13/08/2019 15h26
- maxlille
- Membre (2015)
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Pourquoi votre patron souhaite se séparer de 49% du capital de la société ? (il est proche de la retraite ? il a besoin d’argent ? la société va mal ? il est philanthrope ?)
Quel est votre objectif à long terme dans la société ? Vous voyez vous encore y travailler dans 5/10 ans ?
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2 #4 13/08/2019 15h28
- Crown
- Membre (2010)
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Bonjour,
Il faut aussi intégrer les aspects juridique et gouvernance.
Vous évoquez les dividendes que l’entreprise peut verser…. encore faut-il que l’AG le décide (des parts de minoritaires d’une société qui ne verse pas de dividendes peut selon les méthodologies de valorisation d’une société être estimées comme valant .."0").
Rentrer au capital peut être pertinent mais quid de votre liberté de quitter l’entreprise dans le futur si tel est votre envie (une clause de non-concurrence différente de celle que vous pouvez avoir en tant que salarié pourrait être actionnée…), qui rachêtera vos parts de minoritaires ? pourrez vous/souhaiterez vous restez un "associé dormant", ….
Il y a comme vous le soulignez les éléments différents comptables et perspectives de l’entreprise mais n’oubliez surtout pas le juridique.
A vous aussi de comprendre la démarche du dirigeant. Fidélisation de tous les salariés ? pour certains d’entre eux cela pourrait se comprendre mais pour tout le monde ?… a vous de maitriser, avant les chiffres, tout l’environnement et les conséquences.
Crown
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#5 13/08/2019 22h36
- maxmix
- Membre (2019)
- Réputation : 0
Pour l’aspect gouvernance pour moi la situation est assez claire :
Le patron manage de façon un peu laxiste (manque de rigueur, se repose sur les salariés pour la gestion au quotidien,manque de tempérament et de fermeté)
La boite existe depuis presque 20 ans.
Il s’est aperçu récemment que sa retraite ne valait rien et a commencé à investir dans la défiscalisation.
Sans doute une gestion un peu cavalier de la CB de la boite (frontière pro/privé floue non confirmé juste des dires)
Le fait de faire rentrer des associés va l’obliger à plus de transparence (son point faible)
Ceci dit bien que ce ne soit pas un commercial, il a des facilités d’évoluer dans un cercle de décideurs, et obtient la grande majorité des contrats de cette façon, pas les plus gros mais ça compte à la fin. S’il partait on ne saura pas le remplacer, c’est ce qui me pose problème ! on est trop dépendant de lui pour ramener des affaires.
Il a été incapable de nous donner des chiffres exact pour l’instant.
Quant à la cession, sans doute un peu préparation à la retraite et désir de nous engager plus dans l’avenir de la boite. On entrevoit une perspective intéressante pour le futur avec un nouveau produit, c’est pour ça que ça m’intéresse.
1/La société en possède pas de murs, que des ordinateurs et un portefeuille de client, rien d’extraordinaire, donc de ce côté il n’y a rien qui vaut de l’argent, on est pur service.
2/le chiffre se maintient, il y a eu une grosse rationalisation de l’effectif (plusieurs départs en un an), l’équipe est compétente et pro et soudée. On sent le nouveau départ cette année, l’année dernière était très compliquée au niveau RH et a pesé sur le chiffre.
3/C’est ce que je voudrais savoir
Il est à noter qu’une société non concurrente s’est exprimée pour le rachat de notre boite (et c’est qui a motivé sa réflexion à vrai dire), lui préfère nous vendre une partie afin de pérenniser la société.
Je ne serais pas dormant, bien au contraire.
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#6 14/08/2019 10h31
Votre projet risque de faire face à plusieurs écueils :
réticence des banques à financer si votre boss est jugé homme clé un peu trop incontournable (résultat final tributaire de lui)
analyse réaliste des comptes pour retraiter l’EBE qui sert de base de négociation et risque de redressement fiscal sur la zone grise que vous décrivez entre le patrimoine pro et perso du gérant, exemple que j’ai vécu pour illustrer mon propos : quand j’ai épluché l’assurance flotte je trouvai une incohérence entre le montant global et le niveau de garantie proposé par l’assureur qui faisait partie des proches du dirigeant. le jour où j’ai reçu au courrier les vignettes vertes de la nouvelle année pour la flotte sous le même pli que les véhicules perso de mon prédécesseur avec une référence de contrat unique, j’ai compris qu’il fallait dénoncer le contrat de suite et chercher un nouveau prestataire….
il faut que voyez clair sur les intentions réelles de votre patron car vos rapports vont changer : combien de temps souhaite-t-il vraiment rester, avec quelle posture (aux commandes seul comme avant, en action concertée, en retrait des responsabilités… ?)
le pire étant s’il entend juste vous vendre un ticket et continuer comme avant à ponctionner…
sur une activité "services", pour poser un chiffre de base de négociation, il faut déjà regarder au dernier bilan les fonds propres, ainsi qu’un EBE moyen sur 5 ans. Souvent, on considère les FP sur une base 100 auxquels on ajoute 4*EBE (à 5 selon les domaines activités) retraités pour avoir une idée de la valorisation de 100% des parts.
il faut ensuite voir sur quel résultat vous escomptez (hausse du CA, économies…) pour voir votre retour sur investissement possible, en étant bien conscient que pour qu’il y ait dividendes, il faut bénéfice (fortement conseillé sauf FP conséquents), IS, et ensuite une AG qui valide la distribution (flat tax sauf LBO)
le plus important étant de ne pas avoir d’ambiguité sur la volonté réelle de votre patron avant toute autre considération.
Profiter de ne rien foutre….
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1 #7 14/08/2019 10h47
- maxlille
- Membre (2015)
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En lisant les différents échanges, mon ressenti serait de fuir et de ne pas mettre un copek dans cette histoire.
J’ai l’impression que le patron va essayer de refourguer une partie du capital au meilleur prix possible, en cédant le moins possible le contrôle de sa société. (beurre, argent du beurre et la crémière).
En gros, dans son seul intérêt et pas le votre.
Vous achèteriez un business ultra-dépendant d’une seule personne et c’est un risque particulièrement élevé (sauf si vous avez dans le reste des équipes des personnes susceptibles de prendre le relais pour générer du business).
Sa réflexion a l’air d’être court-termisme et ne s’inscrit pas dans une démarche de transmission à long terme (il n’a apparemment jamais intéressé les salariés au capital pendant 20 ans, est-ce qu’il a délégué la négo de contrat et le développement commercial à d’autres par le passé ?)
Après, si vous souhaitez continuer dans la démarche et que vous envisager sérieusement d’aller plus loin, faites vous accompagner par un avocat (et expert comptable éventuellement) pour la transaction, seul ou à plusieurs salariés.
Comme toute transaction "classique", il faudra vous faire une idée de la situation de la société (due dilligence) et négocier le prix par action (et éventuellement des préférences), et protéger vos intérêts (pacte d’actionnaires, présence dans la gouvernance, paiement d’une partie du prix de vente subordonnée à objectifs x ou y réalisés comme génération de CA sur les 3 prochaines années par exemple et/ou la continuité de sa présence, versement d’un dividende minimum, possibilité de revente etc).
Pour le financement, je sais que certaines banques telles que HSBC proposent des financements sous forme de crédit conso long (10 ans), peut-être éventuellement prendre contact avec les banques actuelles de votre société, elles ont déjà une idée de la situation financière :)
Ce qui va intéresser la banque c’est dans quelle mesure vous serez à même de rembourser le prêt.
Est-ce vous en totalité (votre salaire qui va permettre d’honorer les mensualités) ou en partie via la société (versement de dividende régulier).
Dernière modification par maxlille (14/08/2019 11h03)
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#8 14/08/2019 11h21
- maxmix
- Membre (2019)
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Ce qui est sûr c’est le patron n’est pas un gestionnaire, j’étais surpris de voir qu’il ne savait même pas combien il facturait un client en maintenance de logiciel (il surestimait), j’ai remis les choses en place car je ne voulais pas passer trop de temps à cette maintenance (foyer de perte).
Non ce patron n’est pas un gestionnaire, il est absent un jour mini par semaine pour ses hobbies. Il a de la chance d’avoir une équipe autonome.
Si ce n’est la perspective d’un projet sans doute rentable à moyen terme avec une profitabilité intéressante, je n’y réfléchirais même pas. J’y réfléchit car je serait impliqué énormément, et je trouve dommage de ne pas avoir les fruit des cet effort si cela marchait.
En attendant je vais voir comment ça se développe et s’il en reparle. ce qui est clair, c’est que la moitié de l’équipe n’est pas intéressée car doutant des bonnes intentions du patron, et de sa gouvernance sans doute cavalière. J’y suis depuis quelques mois seulement eux y sont depuis 4-5 ans, donc ils le connaissent mieux que moi.
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#9 14/08/2019 11h42
- Relaxmax
- Membre (2015)
- Réputation : 16
Cette dernière phrase me semble assez évocatrice …
Vous n’avez certainement pas assez d’ancienneté et de connaissance du fonctionnement et de l’entreprise en général pour vous lancer dans ce projet.
L’opportunité vous semble sans doute belle et en tout cas à considèrer, mais le risque me semble immense !
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#10 14/08/2019 11h44
- Oblible
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Cette situation sent la patate chaude, il ne va pas vendre au concurrent parce qu’ils vont sans doute éplucher tout son bilan et y retrouver pas mal de cadavres.
Votre patron essaye sans doute de "fourguer" sa boite, empocher le pactole et partir loin.
Un conseil : n’y participez pas.
Dernière modification par Oblible (14/08/2019 12h30)
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#11 14/08/2019 12h01
- Barns
- Membre (2016)
- Réputation : 44
Votre patron vous a fait une proposition qui ne vous convient pas pour les différents motifs développés par les intervenants de cette file. A vous et à vos collègues de démontrer que vous avez la fibre entrepreneuriale.
Réfléchissez, organisez-vous et négociez une proposition qui vous convienne ! Il a fait le premier pas. Vous pouvez très bien négocier une reprise en plusieurs étapes contractuelles avec une prise progressive des parts, ou une reprise totale avec un contrat de travail salarié pour un temps déterminé pour votre patron …
Mais au vu de vos remarques je n’ai pas l’impression que vous ayez une haute estime de lui ; "ce n’est pas un gestionnaire, il a de la chance, il n’a pas de bonnes intentions, laxiste, manque de tempérament, ce n’est pas un commercial … "
Peut-être serait-il aussi fructueux que vous lanciez votre propre affaire avec un patron aussi nul, car pour réussir depuis 20 ans à diriger son entreprise avec aussi peu de qualités ce secteur d’activité doit être un eldorado méconnu !
edit: orthographe
Dernière modification par Barns (14/08/2019 12h26)
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1 #12 14/08/2019 12h05
après vous avoir mis en garde et donné la méthode que j’adopterais à votre place, je précise que que je vous donnerai le conseil inverse des post précédents :
c’est justement parce qu’il y a matière à faire fuir beaucoup de monde que l’affaire peut être excellente au final après une belle négo, tout dépend du potentiel réel.
Toutefois sur un gros chantier potentiel, pas question d’être minoritaire, ce qui reviendrait à donner le fruit de votre gestion.
J’ai racheté une PME dans ces conditions après avoir imposé ma présence comme "observateur" salarié pendant plusieurs mois avant le rachat : une fouille en règle de la compta m’avait alors fait comprendre qu’il y avait matière à faire un carton !
en restant sur une approche rationnelle, vous ne risquez qu’une bonne affaire, le seul risque de faire machine arrière toute sur le projet après avoir eu les infos est de devoir quitter votre job.
le cessionnaire m’a imposé de le conserver un an à ne pas faire grand chose pour ne pas dire rien avec un salaire très conséquent après la vente : je l’ai licencié au bout de quelques mois pour faute, il a contesté son licenciement au CPH, m’a ensuite assigné au TC, 5 ans de procédure, on m’avait promis l’apocalypse, mais au final la meilleure affaire de ma vie.
tout dépend des paramètres, et vous seul avez la réponse…
Profiter de ne rien foutre….
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#13 14/08/2019 14h20
- Crown
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Rebonjour Maxmix,
Personnellement je suis assez en ligne avec ce que Serenitis évoque et que vous meniez votre réflexion est logique et légitime.
Aucun d’entre nous sur ce forum n’a d’éléments réels pour vous dire, "ca ne sent pas bon", passez à autre chose.
On le voit bien sur ce forum, la plupart des rentiers présents le sont par l’entreprise plus que par les placements classiques (sauf erreur de ma part). C’est donc une opportunité que vous devez approfondir.
Par contre il y a sur le chemin pas mal d’écueils.
Si les discussions du dirigeant vont plus loin, sa motivation sera à connaitre. Vous retrouver minoritaire avec un dirigeant qui évoque sa retraite, envisage la cession n’est pas une solution viable sur le moyen-long terme. Ni pour vous ni possiblement pour lui.
S’il veut vendre par la suite, il est possible que l’acquéreur souhaite les 100% il faut donc que des clauses type sortie conjointe existent (cela peut être un atout pour tout le monde, mais pas tout le temps). Des clauses de préemption peuvent aussi exister (vous seriez prioritaire pour acquérir), des méthodologie de valorisation formalisées, etc… c’est à cette fin que des pactes d’actionnaires sont rédigés.
Ces pactes apportent des solutions par rapport à des évolutions dans le temps de le société, des désirata perso des différents associés, etc.. Elle n’empêche pas des situations conflictuelles qui peuvent prendre du temps à se résoudre (et qui sont parfois onéreuses).
Il est donc essentiel que vous sachiez ou va et veut aller le dirigeant actuel, et où vous même ainsi que les autres salariés veulent aller.
Que deviendront les 51 % ?
- Tant que c’est lui qui les détient vous voyez a peu près la situation .. même s’il ne vous parait pas hyper fiable. Je dis bien "a peu prés" par ce que ce n’est pas parce qu’il aura vendu 49% qu’il deviendra le roi de la transparence (je crains que son défaut principal - comme vous le dîtes - le restera). Il est le dirigeant il décide, vous avez à plusieurs 49% vous avez du poids mais globalement vous vous exécutez quand même…
En plus certains aspects comme son salaire, sa journée de liberté qu’il se prend (peut on le lui reprocher alors que nous cherchons tous sur ce forum du temps et de l’indépendance), son utilisation de la CB… vous seront certainement plus désagréables car vous aurez l’impression qu’il joue avec une partie de votre patrimoine…;
- S’il vend ces 51% à un tiers (pas simple pour lui)…. compliqué pour vous de savoir comment seront vos relations avec ce nouvel intervenant..
- S’il vend à un tiers avec obligation pour vous de vendre avec, est ce que cela sera votre souhait N Quid en terme de vous en tant que salarié ?
- S’il vend aux salariés les 51%, le plus rationnel pour vous mais là encore quid de la valorisation (pacte d’actionnaire), qui de vous va alors vraiment diriger la boite au quotidien ?…
En tout cas ce qui est essentiel, au delà de la valo actuelle, c’est que vos intérêts et les siens soient alignés court terme et en envisageant le long terme. Autant que faire se peut.
Par exemple, vous évoquez qu’il essaye de défiscaliser. Ces défiscalisations peuvent influer son rythme de versement des dividendes…. rythme de versements qui dans le temps peut ne pas être 100% le rythme que vous souhaiteriez en tant que minoritaires ayant un prêt à rembourser…. tout cela il faut en prendre compte et tout cela peut être source de tension…. car c’est lui et ses 51% qui probablement décidera …
Enfin, vous n’aboutirez aussi que s’il joue la transparence. Quand vous évoquez qu’il est incapable de vous donner des chiffres, c’est assez peu crédible. Un dirigeant avec des salariés a obligatoirement des tableaux de bord qui lui indique où il va. Par contre qu’il ait estimé que ce n’était pas le moment, je le comprend (en tant que salarié est il utile que vous ayez "trop" d’info sur la globalité des chiffres du business….).
Menez bien votre réflexion mais voyez où le chemin vous mène et si votre réflexion commence à aboutir consulter un avocat qui sera "le votre". Gardez en tête que même quand on est associé d’une société, les conseils de la société sont indirectement les conseils du dirigeant et non des minoritaires…
Bonne réflexion à vous
Crown
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1 #14 14/08/2019 14h21
- Barns
- Membre (2016)
- Réputation : 44
Cette situation sent la patate chaude, il ne va pas vendre au concurrent parce qu’ils vont sans doute éplucher tout son bilan et y retrouver pas mal de cadavres.
Je suis surpris par cette remarque, je suppose que Maxmix et ses collègues vont étudier au minimum les comptes avant de se décider !?
Un rachat d’entreprise ne se finance pas habituellement à titre personnel, mais par la création d’une entreprise holding qui va racheter les parts. Vous obtiendrez ainsi un crédit pro d’une durée de 7 ans maxi. Vous serez certainement caution personnel sur ce prêt.
L’objectif doit être la cession de la totalité des parts à l’échéance, donc à contractualiser dès le départ si cela se fait par étape.
Mais franchement, sur une activité de 4 salariés (hors situation de rente commerciale) la création me semble une meilleure opportunité.
A condition d’avoir bien compris le fonctionnement des affaires :
Non ce patron n’est pas un gestionnaire, il est absent un jour mini par semaine pour ses hobbies
il a des facilités d’évoluer dans un cercle de décideurs, et obtient la grande majorité des contrats de cette façon
L’un est peut-être lié à l’autre ? Certains obtiennent des contrats en jouant au golf, d’autres en faisant de la voile ou de la compétition automobile !
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#15 14/08/2019 18h04
Serenitis a écrit :
c’est justement parce qu’il y a matière à faire fuir beaucoup de monde que l’affaire peut être excellente au final après une belle négo, tout dépend du potentiel réel.
Je suis assez d’accord avec cela.
Si la boite est aussi mal gérée que vous dites :
i) elle ne vaut sans doute pas très cher (rentabilité plombée par la gestion et les dépenses perso du dirigeant). Bien sûr il faut l’acheter un multiple de ce résultat "plombé", pas un multiple du résultat potentiel. Multiple qui sera sans doute bas car la valeur d’une société de quelques personnes est toute relative
ii) en la gérant correctement (se séparer des clients non rentables, réduire les dépenses non liées à l’entreprise,…), c’est peut-être un business qui peut gagner de l’argent, et peut-être même très rapidement
Bref il y a peut-être une bonne affaire à faire en achetant pas (trop) cher.
A vous de faire votre business plan - même sans avoir les chiffres précis, j’imagine que vous avez les ordres de grandeur et connaissez les clients (société de 5 personnes) - et de voir si le potentiel existe.
Mais cela ne fait du sens que si vous (seul ou avec 1 ou 2 collègues) avez la majorité, au moins à terme.
Pour le financement, vous pouvez aussi avoir recours à un crédit vendeur sur une partie du prix.
Votre patron est peut-être simplement épuisé après 20 ans de cette aventure et est peut-être "mur" pour céder son affaire. C’est très dur de développer une PME et, après 20 ans, il a sans doute moins d’énergie et d’envie.
Bref creusez sa situation personnelle, ses motivations…
"Le côté obscur de la force, redouter tu dois"
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#16 14/08/2019 19h57
- Swingueur
- Membre (2016)
- Réputation : 28
Bonjour maxmix
1/ connaissez vous le CA au moins? Vous pouvez penser en terme de P/S pour la valorisation.
2/ avant de penser au dividendes, analysez en profondeur les derniers bilans d’entreprises, et soyez sûr d’être clair sur le plan stratégique de l’activité pour les prochaines années.
Quelle est votre position dans l’entreprise ? Depuis combien de temps y êtes vous?
J’ai fait 2 PME sur les 5 dernières années, investi dans l’une sans analyse et reçu moins qu’investi quand j’en suis parti. Sur la 2eme il y avait des difficultés a maintenir l’activité, et au final cela s’est traduit par une auto baisse de salaire sans contrepartie sur des parts.
Conclusion : si vous n’etes pas autonome sur la vente ou le management d’entreprise, je dirais "no go"…
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#17 14/08/2019 20h49
- corsaire00
- Membre (2013)
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Bonjour,
J’ai quelques questions complémentaires:
Qui maîtrise la clientèle
une boite de 4 personnes avant de penser dividendes avec prise de participation à hauteur de 49% il faut penser pacte d’actionnaires et fixation du package rémunération du dirigeant et en général ça fait nettement moins rire le dirigeant.
en prenant un raccourci: boite dans la communication de 4 personnes = aucune propriété intellectuelle = valeur zéro sans le dirigeant = opération à fuir sauf à payer un prix très décoté
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#18 19/08/2019 22h47
- maxmix
- Membre (2019)
- Réputation : 0
Je suis surpris sur l’ambiance générale "sauve qui peut",mais je ne peux reprocher, car vous disposez d’encore moins d’informations que moi.
Petit rectificatif sur la gestion du patron : bien que laxiste, il n’a pas montré le fait d’être dispendieux
aux frais de la société, c’est juste qu’il peut confondre sa carte pro et perso aux dire d’un collègue,
pas de chose scandaleuse à ma connaissance.
Pour le côté valeur marchande, comme c’est une boite de com’ effective ça vaut rien en dehors du patron.
Concernant la patate chaude d’ @Obible, il a évoqué la revente à un sous-traitant qui souhaite acquérir son activité. Tout en restant vague, s’il vend, il nous vendrait avec, il n’a pas évoqué la vente de nos parts.
J’ai une estime de lui en tant que Commercial, qui grâce à ses relations ramène pléthore de contrats, ce qui est aussi le talon d’Achille de la société, on ne sait pas bien répondre aux appels d’offre, ou on n’en gagne pas
suffisamment assez d’une façon conventionnelle, (transposable à une autre personne). Ici tout ne tient qu’à ses relations.
Et je plussoies le fait qu’il soit absent un jour de la semaine voire plus, je ne reproche pas du tout cette attitude, il nous fait confiance, il "travaille" indirectement, car il voit du monde pendant ce temps.
L’autre problème est le fait qu’il garde 51%, tant qu’il est majoritaire je ne serai pas rassuré.
Quant à ce fameux pacte d’actionnaire mentionné tant de fois, oui j’y réfléchis dès le début, pour faire sens on doit avoir la possibilité d’être prioritaire pour l’achat d’action.
@Crown : très pertinente la réflexion sur l’impact des versements de dividende par rapport à la défiscalisation.
Je pense personnellement qu’il essait de faire une sortie honorable de sa boite. Il a évoqué de rester 5 ans après la vente d’une partie de l’entreprise.
Barns, nous ne pouvons pas créer une activité, elle est concurrentielle, on capitalise beaucoup sur la réputation de la boite, et des clients historiques qui nous font vivre. Merci pour l’info sur la holding.
D’un point de vue absolu, la boite était mal gérée, et pourtant elle est encore là 20 ans après !
Actuellement la boit ne se focalise pas là où il y a le plus de valeur à gagner, simplement par manque de compétence, la majorité des projets sont sur des technicités moyennes.
Le CA 500K€, soit un ratio de 100K€/personnes, voir le bilan des derniers exercices je ne demande que ça! J’y suis depuis moins de 6 mois.
@Corsaire00 vous avez tout à fait raison sur la valorisation de l’entreprise, elle ne vaut rien sans le dirigeant ou presque, nous sommes une valeur si on se vend, mais si on veut vendre et partir, pas de possibilité. Mais justement la boite risque de prendre de la valeur si le projet dont j’ai brièvement mentionné se concrétise et se déroule comme prévu. Dans le cas échéant, il faudrait qu’il reste le temps qu’on puisse rembourser notre prêt, ce serait donc 7 ans environs?
Le commerce ne dépend que d’une seule personne le boss.
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#19 20/08/2019 16h21
- Michael77
- Membre (2015)
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Maxmix,
Tout dépend de comment veut partir le boss, certains avec l’age aiment transmettre aux salariés, aider à lancer, faire autres choses que le boss.
Concernant le jour "off" ou "loisir" est tjrs mal vu (je parle en connaissance de cause), nous avons la belles vies les commerciaux. Restaurants, expositions, dîners, golf, week end, ou matchs.
Oui, c’est cool quand le client est intéressant or byzness parce que sinon c’est vraiment pas simple et peut vite devenir long ….
Non il n’est pas obligé de rester les 7 ans, surtout si le projet marche vraiment bien. Vous pouvez très bien rembourser le crédit en 5 ans avec de bons chiffres.
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#20 20/08/2019 17h00
- tikou
- Membre (2014)
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Je ne comprends pas bien certains échanges. Quelques remarques à la lecture du thread.
- Si la boite sans le patron ne vaut rien, cela veut dire que le business actuel ne vaut que pour le nombre d’années qu’il s’engage à rester (et encore il ne faut pas qu’il ait un accident). Cela force une grosse décote sur le prix des actions.
- Si la boite est valorisée façon "startup" parce que vous avez un produit secret qui va peut-être très bien fonctionner et rapporter beaucoup, c’est un autre mode de valorisation.
- Si vous n’êtes dans la société que depuis 6 mois, pourquoi veut-il vous vendre des parts ? A quel prix ?
- Il a été approché par un concurrent pour vendre la société. Mais il teste le terrain pour savoir si les salariés sont intéressés. Soit c’est parce qu’il souhaite faire plaisir à ses salariés, soit c’est parce qu’il veut une contre-offre de la part de ses salariés, soit c’est parce qu’il veut savoir avec quel type de motivation les salariés sont à même de rester (car l’acheteur potentiel a sans doute évoqué des clauses de garanties lié au fait que les salariés ne disparaissent pas du jour au lendemain).
- Qui vous dit qu’il ne va pas vendre ses 51% après vous avoir vendu la minorité ?
- Vous dite qu’on est "sauve qui peut" mais n’oubliez pas d’être un minimum paranoïaque.
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1 #21 20/08/2019 17h48
- Barns
- Membre (2016)
- Réputation : 44
Je suis surpris sur l’ambiance générale "sauve qui peut",mais je ne peux reprocher, car vous disposez d’encore moins d’informations que moi.
Maxmix, je pense que les réponses ont été données en fonction du ressenti laissé par vos différents messages.
La Loi Hamon est toujours en vigueur ; avant toute cession de l’entreprise à un tiers, il y a obligation d’information des salariés afin que ceux ci puissent formuler une offre de reprise.
Il me semble donc normal que votre patron cherche à tester votre intérêt.
Encore une fois, c’est à vous de faire une proposition aux conditions que vous estimez avantageuses pour vous. D’autre part nul n’est irremplaçable. Il paraitrait normal que pendant une période de transition il y ait un transfert de la relation commerciale.
Votre société présente l’avantage d’avoir des contrats de maintenance avec ses clients. C’est un atout pour pérenniser une relation à long terme avec ceux-ci et vous ne devriez pas en sous estimer l’intérêt stratégique même s’ils sont mal vendus.
Si tout devait être parfait, aucune entreprise de moins de 20 salariés ne serait reprise.
J’ai une amie qui a repris avec ses collègues le cabinet d’architecture de son patron il y a 2 ans, et jusqu’à présent tout va bien.
Obtenez les bilans et prenez contact avec un expert comptable ou sollicitez un accompagnement auprès de votre CCI avec le service dédié à la création/reprise d’entreprises.
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#22 23/08/2019 21h55
- maxmix
- Membre (2019)
- Réputation : 0
Tikou, il nous propose des parts pour qu’on reste,et participons à manager la boite. Je ne pense pas qu’il attends une contre offre.
Michael77, personnellement l’attrait de ce plan d’acquisition tient pour moi à combien de temps il me faut pour rentabiliser mon investissement. J’ai 45 ans bientôt, je travaille à être rentier à côté et c’est à terme ce que je veux. Donc le plus court est le mieux.
Il propose à tous les salariés de façon démocratique, il aura plus de chance de vendre les 49% comme ça.
Barns, vous avez raison à ce stade il nous faut des données chiffrées et il a intérêt à nous les donner s’il veut qu’on fasse quelque chose.
Bon pas d’empressement, nous allons en reparler quand il le faudra. LE patron n’a pas encore la cinquantaine.
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#23 24/08/2019 09h05
- denver85
- Membre (2017)
- Réputation : 0
Bonjour,
Confronté assez régulièrement à ce genre de situation dans mon métier, je vous fais part de mes réflexions assez terre à terre et basiques:
- Vous pourrez commencer à vraiment échanger, après avoir épluché les comptes (n’hésitez pas à demander des explications à un lecteur averti et pédagogue) et obtenu le prix de vente.
Sans aucune animosité, quelques forumeurs ici sont très (trop) afutés et risquent de vous perdre dans des termes techniques surdimensionnés par rapport au deal en question.
Sans les comptes et un prix de vente, pas de discussion possible.
- Concernant la valo, cela reste très compliqué pour une société de com.
En tout état de cause, vous regardez au passif (en haut à droite du bilan) le montant des capitaux propres.
Ce sera la valeur plancher de l’entreprise. (Si tous les actifs sont correctement valorisés et qu’aucun passif latent n’est dissimulé). En effet, si demain vous fermez la boite, c’est le montant que les actionnaires récupéreront, ça ne peut donc pas valoir moins.
Si votre entreprise a réussi, depuis le rachat du fonds de commerce ou depuis sa création, a développer un savoir faire indéniable et une clientèle fidèle, alors on pourra considérer qu’il y a un goodwill, qui viendra augmenter le prix (en plus du montant des capitaux propres).
Pour déterminer la valeur du goodwill, il existe de multiples méthodes. Je laisserai les passionnés s’exprimer! (garder un objectif d’autofinancement sur 7 ans quoi qu’il arrive et ce sans apport)
- L’omniprésence commerciale du patron n’est pas à mon sens rédhibitoire, si certains en interne ont également un savoir faire et un tissu relationnel.
- La difficulté du secteur de la com, c’est l’absence de récurrence. Je viens de lire que vous aviez du récurent avec de la maintenance, c’est un point positif de votre dossier.
- Par expérience, les boites qui se vendent le mieux, sont celles avec les process les plus aboutis.
Il faut que vous travaillez tous ensemble sur ce sujet.
Cela permettra au vendeur de vendre, et aux acheteurs de ne pas se noyer.
A votre disposition pour toute question (plus) technique.
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2 #24 24/08/2019 10h15
Un peu de lecture gratuite, un manuel d’évaluation des entreprises publié par… le fisc !
https://www.impots.gouv.fr/portail/file … prises.pdf
C’est bien écrit et ça vous donne l’approche à suivre pour une PME.
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#25 24/08/2019 11h39
- carignan99
- Membre (2016)
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Je n’interviens pas sur le fond (pas spécialiste du rachat d’entreprises) mais juste quelques points me viennent à l’esprit. En vrac :
D’abord, je comprend qu’il y a un homme-clé, qui rapporte les contrats. De deux choses l’une : ou bien vous et vos collègues vous sentez de le remplacer ou bien le dirigeant actuel s’engage à rester xxx années et à rapporter xxx€ p/an et à vous former pendant ce temps (vous présenter à tout le monde etc.). Sinon, ce projet de reprise est mort-né.
Ensuite, je comprend que vous n’avez pas les bilans. Pourquoi le dirigeant ne vous les a t-il pas communiqué?
Quoiqu’il en soit, est-ce que l’entreprise les publie au Greffe? Si oui, achetez les deux dernières liasses fiscale - ça va vous coûter moins de 20€.
Concernant la valeur ’théorique’ de la société, le document mentionné par Sven337 donne la méthode pour déterminer la valeur fiscale. C’est infaisable par un particulier et de toutes façon, il faut que ce soit fait par un professionnel pour se blinder vis-à-vis du fisc. Mon comptable me l’avait fait pour (de mémoire) 650€ HT.
Par ailleurs :
maxmix a écrit :
Le CA 500K€, soit un ratio de 100K€/personnes, voir le bilan des derniers exercices je ne demande que ça! J’y suis depuis moins de 6 mois.
Si vous êtes sur une activité avec une marge sur coûts variables élevée (peu de recours à des services extérieurs pour la réalisation des projets), ce ratio n’est certainement pas suffisant et brut de décoffrage mais c’est un bon point de départ. Ça se compare comment par rapport à d’autres entreprises (comparables) dans votre secteur? (piochez en quelques une qui publient leurs comptes au greffe et regardez sur société.com pour trouver le CA + recherche documentaire pour déterminer le nombre de personnes p/société).
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