SCPI Rivoli Avenir Patrimoine : Analyse approfondie d'une décennie d'investissement
Cette discussion, s'étalant sur plusieurs années, analyse l'investissement en SCPI Rivoli Avenir Patrimoine (RAP), gérée par Amundi Immobilier. Les membres partagent leurs expériences et opinions, soulignant les points forts et les faiblesses de cette SCPI, particulièrement son évolution depuis 2016.
Un des thèmes majeurs est la durée de vie des SCPI. Initialement, une inquiétude concernant la durée de vie limitée de RAP (25 ans) est dissipée : les participants clarifient que cette durée est prorogeable. Cependant, la discussion explore d'autres aspects cruciaux de l'investissement, comme la diversification du portefeuille et la gestion du risque. Les membres mettent en avant l'importance de la solidité du bilan financier de la SCPI et de l'examen des indicateurs clés tels que le taux d'occupation financier (TOF) et le taux de rendement interne (TRI).
Les participants analysent des données financières de RAP, telles que les rapports annuels et trimestriels. L'évolution du dividende, initialement stable, puis en baisse progressive, est un sujet récurrent. La collecte nette importante de RAP est débattue, soulignant les difficultés à investir de manière optimale des sommes considérables et l'impact sur le rendement. Plusieurs acquisitions sont analysées, certaines faisant débat, notamment en ce qui concerne le rendement et la localisation des actifs. L'utilisation croissante d'investissements indirects via des SCI est également critiquée, soulevant des questions sur les frais de gestion.
La discussion met en lumière la complexité de l'évaluation des SCPI. Les termes valeur nette comptable (VNC) et valeur de réalisation sont définis. Les membres débattent de la pertinence de la VNC pour l'évaluation des actifs et de l'influence de la valeur de reconstitution sur le prix de la part. Des hausses et baisses du prix des parts sont documentées, liées à différents facteurs, dont l'évolution du marché et les performances de la SCPI. Une augmentation significative de la valeur des parts en 2015 est contrastée par une baisse significative plus tard. L'impact de la crise du COVID-19 sur les distributions et le TOF est également abordé.
Enfin, la discussion souligne le rôle et l'influence de la société de gestion et du conseil de surveillance. L'opacité de certaines informations financières et la transparence limitée de la société de gestion sont critiquées. Le débat sur les stratégies d'investissement de la société de gestion et leurs conséquences sur la rentabilité pour les associés est un thème central. L’importance de la diversification du portefeuille d’investissement est réaffirmée tout au long de la discussion.